On atteint peut-être aussi la limite du système de Gaiden, à savoir développer une back-story en une quarantaine de pages ?
Là nous avons eu droit à 60 pages, mais si on retire Dolores et qu’on allège la partie sur les souvenirs de King, on peut ramener le récit à 40 pages. Du coup il faut espérer qu’il y aura quelque chose autour de Dolores plus tard.
Dans tous les cas, 20 pages sur la mort de la puissante Matrona qui meurt dans une bataille (et face à un adversaire) random c’est trop peu et forcément expéditif (Suzuki est allé au plus simple/facile). Avec plus de pages, et donc un piège plus élaboré, cela aurait mieux passé.
Mais là on touche aussi à un autre problème de ce Gaiden. Par rapport à ceux de Ban et King, il n’y a pas de révélation ou de secret :
- dans celui de Ban, il y avait le Red Demon,
- dans celui de King, il y avait le twist sur l’apparence humaine d’Helbram et la rencontre King/Diane.
- dans celui de Diane il n’y a rien : juste le mentor sévère de Diane et sa mort « injuste ».
On ne découvre finalement rien de fondamental ou d’important par rapport à Diane et à la main story.
Et nécessairement le Chevalier Sacré perfide fait pale figure par rapport au Red Demon et au vieux brigand qui a traumatisé Helbram.
Reste le sujet principal du Gaiden : Diane doit devenir une guerrière digne de ce nom, promesse d’un power-up pour porter l’héritage des Géants. Sans oublier la question des sentiments : est-ce qu’un guerrier doit être sans coeur ? Et là on peut ramener à l’idée de protéger son peuple (à la manière de King) : Diane devenant plus forte pour protéger les siens, plutôt que pour l’honneur. Bref c’est finalement le véritable sujet de ce Gaiden, que ce thème du potentiel de Diane.
Sinon sur le sujet de l’absence de sentiments pour être un vrai guerrier, cela m’a fait penser à quelque chose sur Meliodas et la théorie de « séparation » avec Estarossa.
Et si comme dans Dragon Ball avec Kami-sama/Piccolo, Estarossa s’était débarrassé de ses émotions pour devenir un guerrier parfait. Meliodas serait une ombre (un clone) d’Estrossa, de la partie de son être ayant des sentiments (amour, colère, etc.). Cela rejoindrait aussi la symbolique du pouvoir de la Relique Sacrée de Meliodas : le clonage, le ramenant à sa propre origine.
Sinon vu sur le net : les illustrations des boxs de rangements fournis avec les BR/DVDde l'animé :