Il est une histoire mythique qu’on raconte parmi tant d’autres légendes…
Il y a bien longtemps, existait un Royaume où l’on disait cachés les pouvoirs des Dieux. C’était une province splendide verdoyante et fertile. Mais un beau jour, l’attention d’un être maléfique se porta sur ce Royaume. Et il déroba les pouvoirs des Dieux. Ses forces maléfiques plongèrent la province dans les ténèbres. Alors que le sort du Royaume semblait scellé…
Un jeune homme, tout de vert vêtu, surgit de nulle part.
Il brandit son épée magique fit taire l’être maléfique, et ramena la lumière dans la province.
Le peuple du Royaume appela ce jeune homme qui avait traversé le Temps pour lui ramener la lumière, le « Héros du Temps ».
L’histoire du jeune garçon se transmit de génération en génération, jusqu’à devenir une Légende…
Voilà l’histoire, telle que la racontent les humains.
Cependant, certaines légendes liées à ce récit ont été oubliées…
Et à présent, la porte vers une ancienne légende est sur le point de s’ouvrir… Citation:
The Legend of Zelda : Skyward Sword est le 14ème opus de la Saga. Il est sorti le 18 novembre 2011 en Europe, le 20 novembre 2011 aux USA et le 23 novembre 2011 au Japon. Le total des ventes n’est bien évidemment pas encore estimé. Pour beaucoup, Skyward Sword est le premier véritable Zelda de la Wii, Twilight Princess ayant été, à l’époque, majoritairement catalogué de jeu Gamecube car il n’avait pas réellement subi de transformation pour le passage sur la nouvelle console de Nintendo.
Tout le monde ici connait maintenant la passion que je porte à la Saga The Legend Of Zelda. Mais je dois bien avouer que je ne savais pas mon cher camarade de topic fan aussi (
► Évidemment que j'aime Zelda ! J'aime les bons jeux, pas malin le Portgas) ! J’ai donc été très étonné lorsqu’il m’a demandé de faire le sujet de
Skyward Sword avec lui ! Mais faut pas rigoler, Le Gourmet et moi sommes quand même censés nous détester ! Donc lorsque j’ai dit qu’il n’y avait jamais eu d’avant et qu’il n’y aura jamais d’après, nous nous y tiendrons !
Mais c’est aussi pour ça que nous vous avons concocté le plus beau sujet jeu-vidéo de ce forum !
Sur une île au dessus d’un océan de nuage se trouve Celesbourg. Ce village est le foyer de notre héros : Link. Un jeune homme tourmenté par un étrange rêve l’appelant à entamer son extraordinaire destin...
L’aventure commence lors d’une journée très spéciale, il s’agit de la 25ème édition de la Chevauchée Céleste. Outre la cérémonie symbolique envers la Déesse, il s’agit aussi d’une épreuve importante pour l’obtention du diplôme de chevaucheur céleste. Car oui, Link est élève à l’école de chevalerie et il se doit de sortir vainqueur, c'est du tout moins ce que souhait profondément Zelda. Après tout, cette dernière – en tant que représentante de la Déesse - doit offrir au victorieux le châle de la Déesse.
Alors que tout, mais vraiment tout, se déroulait pour le mieux, le destin rattrape nos deux amis et Zelda sombre sous les nuages. Link, déterminé à aller sauver son amie, fait face à d’étranges visions qui l’amèneront à découvrir une épée. L’épée de la Déesse qui renferme un esprit du nom de Fay et dont son rôle est d’aider l’élu dans sa quête.
Le père de Zelda, qui est aussi Maire de Celesbourg, voit en Link l’élu décrit dans les anciens écrits. C’est pour cela qu’il demandera à Link d’aller porter secours à sa fille.
Armé de son épée, accompagné de Fay et avec un courage à toute épreuve, la légende commence… Cela ne saurait vous étonner si je vous parle d’un humain aux longues oreilles qui porte une tunique verte, et d’une jeune fille blonde, princesse à ses heures perdues. Or, cette fois ci, c’est faux. Certes, nous avons bien un jeune humain à tendance elfique qui porte le vert à merveille, mais la jeune fille n’est pas une princesse.
Pour être plus clair, nous avons ici une révolution en ce qui concerne un Zelda. En effet, dans tous les jeux de la saga (sauf ceux ou l’héroïne éponyme n’apparait pas), Zelda est une princesse qui vit dans son château, au début de l’aventure, elle ne connait pas Link, et leur rencontre se fera bien souvent car Link est appelé au château pour une mission. (La chose est un peu différente pour The Wind Waker car l’identité de Zelda n’est révélé que bien plus tard dans le jeu).
Toujours est-il qu’ici, ce n’est pas le cas, Link et Zelda se connaissent, ils sont amis et ça ne serait pas exagéré de dire qu’ils sont même plus que ça. J’ai entendu beaucoup de critique/bêtise sur le fait que Zelda « chauffe » Link au début du jeu. Non, on nous montre juste à quel point se trouve la complicité des deux entre eux, et c’est cette première approche différente qui va caractériser tout le jeu. Mais j’y reviendrai un peu plus tard dans le sujet
► De mon côté, je rajouterai qu’il est plaisant de redécouvrir un Link plein d’énergie, de rage ! Que dis-je ?! De passion ! Après un épisode soumission (Twilight Princess), les développeurs ont soignés leur héros, c’est vraiment sympathique d’avoir Link avec un regard déterminé lorsque ce dernier entre dans un donjon. Cela reste du détail, mais c’est ça qui fait frissonner un joueur. Dans le même genre, même si cela n’a aucune incidence sur le jeu (du moins, je l’imagine), avoir le choix de certaines réponses de Link permet de plus facilement rentrer dans le personnage (et créer la personnalité qu’on souhaite à son héros)
Je ne reviendrais pas sur Zelda, elle a son caractère et vraiment, ça fait plaisir. À côté du duo inhérent à tout Zelda, nous avons évidemment une pléthore de personnages spécifiques. Le principal étant Fay. Comme expliqué plus haut, Fay est l’esprit envoyé par la déesse qui vit dans l’épée que Link aura au début du jeu. Et je dois bien dire que je n’ai pas tout de suite été emballé, Fay a un côté - de par son verbe et son physique – robotique. Elle est extrêmement froide et distante, certes elle aide Link, mais cela s’arrête là, il n’y pas réellement d’amitié entre eux, on peut en avoir pour preuve le fait que Fay dise « Maître » à Link. Et surtout, son trait caractéristique, elle parle constamment en pourcentage ! « Maître, la probabilité que nous trouvions la flamme sacré derrière cette porte est de 90% », tu m’étonnes, nous sommes devant la porte du boss…
Et cela m’a refroidit, je n’ai pas retrouvé l’émotion et l’humour que l’on pouvait avoir avec Navi, Exelo ou même avec Midona, Twilight Princess pouvait certes avoir plein de défaut, il n’empêche que le sidekick de Link était sacrément bon. Bizarrement, les seuls moments où Fay va montrer une certaine émotion va être pendant les différentes cinématiques au cours du jeu, c'est-à-dire à la fin d’un donjon ou alors d’évènement perturbateur/régulateur important, elle va par exemple chanter ou danser. Au final, on s’y fait, et puis mine de rien, Fay s’ouvrira de plus en plus au cours du jeu au point de nous offrir l’un des plus beaux moments tout Zelda confondu à la fin. C’est donc un personnage qui étonnera. Mais son évolution est symptomatique de toute l’évolution qu’aura le jeu en avançant plus loin dans l’intrigue et plus j’y repense plus je me dis qu’il s’agit sans doute de l’un des meilleurs sidekick de la saga.
Les principaux personnages étant abordés, nous pouvons maintenant passé aux personnages secondaires, et comme dans tout jeu Zelda qui se respecte, ils sont particulièrement hauts en couleurs ! Tous les citer serait trop long et de toute façon inutile mais je retiendrais déjà Hergo, le rival de Link au début, amoureux de Zelda, grande gueule et avec une coupe de cheveux affreuse (roux de surcroît). Mais il va évoluer, et au final il aura un rôle, certes pas épique, mais néanmoins très utile. Nous avons aussi la mystérieuse mémé, gardienne d’un temple perdu, phrase énigmatique et conseil avisé seront les lots que nous avons par cette étrange vieille.
À côté de ça, nous avons le père de Zelda et aussi chef du village de Celesbourg, il a d’ailleurs vraiment la tête d’un Roi d’Hyrule, mais je suppose que le parallèle est fait exprès, mais il n’est pas plus marquant que cela… Et puis tous les élèves de l’école de chevalerie et enfin les habitants du village qui ont tous leur petit problème que Link devra résoudre au fur et à mesure. Et oui, les quêtes annexes sont là, et elles sont nombreuses !
Tu n’oublierais tout de même pas un protagoniste important là ?
Le principal opposant de cet opus se présent comme un Seigneur Démon, Ghirahim. Il croisera à plusieurs reprises la route de Link ou bien c’est Link qui croisera sa route… Tout n’est qu’une question de point de vue. Son unique et seul objectif est de pouvoir ressusciter son Maître. Pour cela, il aurait besoin de Zelda et de la fabuleuse énergie qu’elle émane.
Link ne sera jamais considéré comme une menace pour lui, plus un sujet d’agacement. Toujours présent quand il apprend une mauvaise nouvelle. Mais enfin, pour Ghirahim, les succès de notre héros tout de vert vêtu n’est dû qu’à son épée.
Ghirahim possède un style très particulier. C’est un personnage très théâtralisé dans ses gestes, sa façon de parler… Dans son attitude. Cela peut paraitre par moment ridicule, mais il y a un effort de mise en scène qui arrivera réellement à déstabiliser le joueur, ainsi que Link.
Ghirahim possède un charme particulier qui le rend fascinant.Maitre Portgas, Fay au rapport. Il y a 15% de chance que vous spoiliez vos lecteurs avec les paragraphes suivant. Probablement le point du jeu qui aurait connu le plus de divergences entre les joueurs. Beaucoup d’entre eux n’ont pas aimé la première partie mais ont adoré la seconde. J’ai lu aussi qu’énormément de joueurs trouvait que ce Zelda n’était pas assez mature et qu’on était dans le monde des bisounours, etc.
J’ai beaucoup de chose à dire sur ce thème, donc j’espère que je vais réussir à être clair pour tout le monde.
Après avoir joué 10h et la première partie du jeu de passé (c'est-à-dire les trois premiers donjons plus ou moins) ça serait mentir de dire que je ne suis pas resté quelque peu sur ma faim. Et pourtant, le jeu regorgeait déjà d’innovation en tout genre, car oui il faut bien le dire, ce Zelda apporte un énorme nombre de nouveau concept par rapport au rythme de l’aventure et à la place des donjons dans le jeu.
Les 3 premiers donjons nous mènent sur 3 terres différentes, respectivement La forêt de Firone, le volcan d’Ordinn et le désert de Lanelle (on retrouve ici les noms des terres dans Twilight Princess). Pour la forêt de Firone, j’ai réellement eu une impression de « vide », disons un côté fade concernant l’action pré-donjon et même le donjon en lui-même n’est pas réellement inspiré. Puis vient le volcan, et ici, pareil, c’est un peu mieux, mais pas encore ça, à ce moment-là je me disais que je jouais à un Zelda étrange, un Zelda qui n’avait pas le même cachet que les autres, et pourtant il y avait un je-ne-sais-quoi qui m’attirait.
Et puis on arrive au Désert de Lanelle, et ici, on trouve une petite pépite de niveau, alors qu’on s’attend - dans un désert - à un level-design pas terrible, on se retrouve avec un superbe concept. Mais il serait dommage de vous en parler ici, cela vous gâcherait une belle surprise ! C’est vraiment cette terre qui m’a beaucoup plu et qui m’a réconcilié avec cette première partie.
Et arrive donc cette fameuse seconde partie. Et c’est ici que Skyward Sword devient un Zelda comme on les aime tout en révolutionnant la chose. En effet, nous avons, à nouveau, un côté un peu plus épique sans être trop, un côté poétique, mais surtout une révolution dans la manière d’appréhender l’aventure, avec beaucoup plus d’action hors-donjon que dans les donjons. On a aussi plus de cinématique avec beaucoup de référence, et une évolution justement dans la relation Link-Fay, mais aussi un côté véritablement épique en soit par rapport à l’aventure.
Et c’est là que je voulais en venir, car paradoxalement, c’est avec cette seconde partie que l’on comprend toute la première partie et toute l’intro à Celesbourg.
Un vol vers Celesbourg Je disais dans la partie des Personnages que Link et Zelda ont une relation inédite dans un Zelda car ils sont amis dès le début, ils se connaissent et s’apprécient/s’aiment. Donc lorsque Zelda se fait enlever, il n’y pas d’histoire de sauver une princesse d’un grand royaume en danger. Il faut sauver une amie, sauver une amoureuse. Et c’est là que s’explique tout le côté intimiste de cette première partie de jeu. Très peu de cinématique, très peu de lien, de référence. Et c’est aussi là que s’explique ce que je ressentais en jouant (et où les graphismes aident avec leurs côtés très épurés), car on vit quelque chose de simple, quelque chose qui n’est pas épique, c’est seulement un garçon qui veut sauver son ami. C’est une histoire simple et belle. Et les clés de compréhension de la longue introduction à Celesbourg et de la première partie, on les trouve pendant la seconde partie.
Il y a une constante montée en puissance dès que l’intrigue prend une autre ampleur. À partir du moment où on arrive au schéma où Zelda devient une personne importante et que Link tout en voulant sauver son amie, va aussi devoir sauver le monde. Et là nous retrouvons un Zelda épique comme on les aime, mais toujours avec cette touche particulière de simplicité.
Car en fait, ce côté épique se crée petit à petit. Dans chaque Zelda, au début on nous parle d’un héros qui a sauvé le monde des forces maléfiques, le héros du temps qui a pourfendu le mal grâce à son épée. Au début de Skyward Sword, il n’y a pas ça, tout simplement car nous incarnons le héros de la légende, et on voit ici que la légende se crée petit à petit, devenant à chaque instant de plus en plus belle et grandiose. La relation avec Fay va se développer, tout l’aspect mythologique de la saga Zelda va être mis en écho constamment. On a des liens avec les trois déesses bien connu Din,
Farore et Nayru, mais aussi des liens directs avec Ocarina of Time.
Tout va se densifier… Tout va devenir beau… Et Skyward Sword va nous livrer la plus belle fin que j’ai pu connaître dans un Zelda.
Et cette fin va nous donner toute la relecture que j’ai pu faire après sur l’ensemble du jeu.
Et là je me suis dit que oui,
C’est un chef d’œuvre. ► Je ne peux qu’affirmer ce que dit mon collègue du dessus.
The Legend of Zelda : Skyward Sword tente et réussit une nouvelle approche avec cet opus.
Dès les premières minutes, on nous annonce une grande destinée mais tel un rêve, Link et le joueur n’en prendront conscience qu’au fil des heures. La première étape peut tellement bien se résumer à un Mario-like, la princesse est dans un autre château. Mais qu’importe, il y a un part de sincérité qui touche dans la quête de Link. On sent réellement qu’il tient à voler au secours de sa belle. On verra sa détermination grandir après des coups durs et des remises en questions. Et pourtant, nous les avons vu peu de temps ensemble, mais le jeu a réussit avec une facilité déconcertante à nous montrer le lien sincère qui unit Link et Zelda.
Alors le voir braver les dangers pour elle, et seulement elle, n’est pas étonnant.
Le déroulement du jeu fait en sorte que nous devons assister à la naissance d’un héros, d’une légende.
Après une première phase de découverte, d’émerveillement face à ces nouvelles terres (car assurément, le paysage possède une beauté certaine). On entame en douceur le fameux virage de la série. Il y a un point très agréable, c’est que le tout se fait parfaitement logiquement. L’ampleur de l’objectif évolue et rend l’aventure épique sans pour autant dénaturer la sincérité de Link. La maturité qu’accumule Link à chaque épreuve rend ce changement logique et pertinent (oui, j’insiste vraiment sur ce point).
Dès que le jeu a pu poser ces bases solides, il peut réellement commencer à construire la légende car nous l’avons là. Nous avons le héros pour cette légende. Nous avons sa détermination qui a été prouvé. Tout l’aspect mythologique de la saga peut alors exploser et la légende naitre.
Chaque étape de cette seconde partie donne des frissons. Plus rien n’est anodin, tout n’est que légendaire.
C’est vraiment un beau récit. Maitre Le Gourmet, Fay au rapport. Il y a 100% de chance que vous spoiliez vos lecteurs avec les paragraphes suivant. Parlons-en donc de ce souci de beauté chez les développeurs.
Nous avons déjà, comme préciser plus tôt, un vilain très théâtralisé mais ce souci de la mise en scène, nous la retrouvons notamment dans les fins de temple. Il est marrant de voir que l’actrice de cette mise en scène n’est autre que Fay. J’ai réellement été conquis par ces petites danses, pleines de poésie et de grâce. Cela surprend venant de ce personnage, mais cela a le mérite d'envouter Link... Et le joueur.
Dans le même genre, la région de Lanelle doit être clairement la plus belle. L'idée est tellement simple et belle, devant des paysages aussi mort/terne, pouvoir revenir dans le passé... Et découvrir des plaines verdoyantes, pleines de vies. C'est magique. Le coup de grâce fut la balade en bateau. Envoutante.
Il est aussi intéressant de voir que le jeu joue souvent dans ces contrastes d'ambiance. Les épreuves de maturités (ou du nom barbare "Psysalis") : on se croirait dans un rêve, dans un monde de paix sans danger où l'on pourrait s'évader sans crainte. Ce sentiment est renforcé par le fait que Link ne possède aucune arme durant ces phases. Mais le changement d'ambiance dès que l'on est repéré est oppressant et arrive à monter le stresse du joueur.
Autre exemple avec le temple pour la flamme du courage, on nous propose un temple à deux visages. Une ambiance très zen qui cache un véritable enfer avec zombies. Ou bien encore, l'affrontement final. Il était difficile de s'attendre à un tel calme alors qu'on allait affronter une telle brute (Qui fait penser au final de Majora Mask). Que dire si ce n'était pas tout simplement le pied quand le climat s'emballait, plus le combat devenait intense... Ah... Que j'aime ce boss (Akuma dans Zelda... Enorme !)
Bref. Tout cela pour dire que ce Zelda aime jouer avec les contrastes qui donnent un résultat vraiment bluffant. Maître Portgas, Maître Le Gourmet, Fay au rapport. Il y a 100% de chance que vous spoiliez vos lecteurs avec les paragraphes suivant. Comme bon nombre d’entre vous l’on sûrement entendu ou vu, Skyward Sword se place devant tous les autres Zelda au niveau de la chronologie. Il semblait donc évident que cet opus allait faire écho à beaucoup d’élément que nous avions pu avoir dans les autres titres majeurs, et c’est bien le cas !
Premier élément plus symbolique qu’autre chose, c’est bien évidemment la tenue de Link. Elle serait donc la tenue officielle des chevaucheurs célestes de Celesbourg, et Link a hérité de la verte. Au cours de la saga, plusieurs jeux donnent une origine à la fameuse tunique verte de Link, dans Ocarine Of Time, nous avons la tenue des Kokiris, et dans Spirit Tracks, c’est une tenue d’apprenti soldat. On peut se douter qu’il ne s’agisse en fait que de tradition et que toutes les multiples tenues vertes que Link portent lors de ces aventures découlent du Link dans Skyward Sword. Dans Wind Waker, la tenue est reçu à l’âge de douze ans, et il est dit que le héros du temps la portait, même schéma dans Twilight Princess. Si jusqu’à aujourd’hui, ce Héros du Temps faisait référence au Link d’Ocarina of Time, on se demander s’il ne s’agirait pas du Link de
Skyward Sword, en fin de compte !
C’était la partie quelque peu anecdotique, passons maintenant à la légende, la vraie et véritable !
Alors que nous connaissions tous les 3 grandes déesses de la saga : Din, Farore et Nayru, voilà que Skyward Sword nous introduit une nouvelle déesse majeure, Hylia. Le jeu fait déjà de multiples références aux 3 déesses précédemment citées donc nous savons qu’Hylia vient après elles.
De plus, l’époque d’Hylia ne doit pas remonter à si longtemps que cela, car si nous estimons l’âge d’Impa dans le passé et le présent, on va dire qu’il a bien dû se passer 100/150 ans (les Sheikas ayant par nature une très grande longévité). Or la Impa du passé dit que les blessures laissées par le combat entre Hylia et le démon sont encore profondes. On peut supposer que le combat s’est déroulé il y a quelques dizaines d’années. Donc si arrondit tout ça en étant assez large, entre l’aventure que nous vivons et le combat de la déesse, il s’est passé 200 ans. Ce qui, au final, n’est pas énorme pour un combat qui est déjà entré dans la légende.
Ensuite se pose la question du grand méchant du jeu, l’Avatar du Néant. On peut supposer qu’il s’agisse du premier démon, et qu’il aura engendré la lignée des grands méchants du jeu, notamment Ganondorf. D’ailleurs à la toute fin, quand l’Avatar est vaincu, il jette une malédiction sur Link et à Zelda en disant que leurs descendants ne seront jamais en paix et qu’ils devront toujours faire face à la réincarnation de sa haine. Et je rappelle que c’est toujours le même Ganondorf qui réapparait dans tous les jeux de la saga. Après la question est de savoir comment Ganondorf a pu avoir une partie se procurer la triforce de la force.
► En parlant de Triforce, pour la toute première fois, Link possède entièrement la Triforce (si c'est pas le cas, la faute revient à Portgas qui n'a pas sus répondre à mes questions D8). Courage. Force. Sagesse. Nous avons donc affaire au Link le plus puissant de toute la saga. Il n'est pas étonnant qu'il soit à l'origine de La Légende.Les premiers pas de Link dans la Légende. En plus d'avoir réunir la Triforce, Link va créer la Master Sword : l'épée capable de repousser les forces du mal. Il est intéressant de voir la place qu'occupe les épées dans cet opus. Fay et Ghirahim étant tous les deux les esprits des deux armes pour l'affrontement final (La Master Sword d'un côté, signé d'une Triforce et de l'autre côté, une épée complètement badass, signé d'une Triforce renversé). Les deux ont eu un traitement spéciale au niveau de la mise en scène (l'extravagance de Ghirahim et la poésie de Fay). Tout comme ces deux là possèdent la même envie de servir leur maitre. Malgré la neutralité à toute épreuve de Fay, cette dernière est heureuse de pouvoir se battre au côté de Link. Tout comme Ghirahim sera heureux et honoré de pouvoir à nouveau servir L'Avatar du Néan.
Déjà que la Master Sword possède une aura incroyable, assister à sa naissance arrive à la rendre encore plus extraordinaire. Assurément devenu l'épée ultime.
Après l'épée, le bouclier. Il y a possibilité de gagner le bouclier ultime à la suite d'une épreuve. Le nom de ce bouclier ? Le bouclier Hylia. Il porte donc le nom de la Déesse... Mais attendez ? Et oui, il s'agit du bouclier Hylien dans toute sa splendeur. Cela reste très anecdotique, mais j'ai beau aimé le retrouver et la déformation du nom est logique avec le temps. Un détail qui fait plaisir.Puis plusieurs grandes révélations nous sont données concernant les Sheikahs. Si nous savions déjà dans
Ocarina of Time que leur rôle était de protéger la famille royale d’Hyrule, nous savons maintenant d’où ils viennent, ceux sont des envoyés de la déesse ! Des envoyés chargés de protéger la réincarnation de la déesse, et donc ici il s’agit de Zelda. Le point intéressant aurait été de savoir s’ils sont plusieurs, car malheureusement ici nous ne voyons qu’Impa. Je me pose cette question car dans
Ocarina of Time nous apprenons que les Sheikas ont presques tous été décimés suite à la grande guerre d’Hyrule (les Gerudos menées par Ganondorf contre les Hyliens). En tous cas, pour l’anecdote, on aperçoit l’œil emblématique des Sheikahs sur les chronolithes, ce qui laisserait supposer qu’ils sont les créateurs de la civilisation du désert de Lanelle.
Je finirais rapidement sur quelque chose qui m’a taraudé pendant tout le jeu et je pensais vraiment que nous aurions une référence ou un clin d’œil pendant le jeu : Mais d’où viennent les Célestiens de
Twilight Princess ! (Le premier qui me répond des poules célestes…)
Bref, Skyward Sword répond à quelques interrogations, mais j’ai surtout l’impression qu’il en crée beaucoup plus. Ah… Miyamoto, tu me tueras…
Comme dit au début du sujet, beaucoup voyait en
Skyward Sword le premier véritable Zelda destinée à la Wii. Et lorsque je vois la jouabilité que nous offre cet opus, je ne peux qu’adhérer. Si dans
Twilight Princess, la reconnaissance de mouvement n’était qu’une vaste blague, il n’en est rien ici. La précision de la manette est franchement bluffante, alors certes, il faut un certain temps d’adaptation pour réussir tous les gestes avec précision, mais cela marche vraiment bien.
Et cette jouabilité a donc permis de créer un bestiaire bien plus intéressant au niveau du challenge. Car le moindre gobelin pourra se défendre en parant les coups avec sa grosse épée et à ce moment-là, il faudra donner un coup dans la direction opposé pour réussir à toucher le monstre.
À côté de cette maniabilité vraiment jouissive, ce Zelda nous apporte aussi un très grand lot d’innovation. Et j’ai senti ici un réel vent de changement concernant la majorité des énigmes présentes hors et in donjon. Et comme toujours, il sera dur d’en parler tant j’ai envie que vous découvriez ça par vous-même ! En tous cas, je ne peux que saluer ce gros changement qui est d’avoir réellement mis en avant l’aspect exploration et découverte de territoire absolument immense et d’avoir placé plus en retrait les donjons lors de la seconde partie. Néanmoins, les donjons restent tous très inspiré et avec des boss magnifiques comme je n’en avais pas eu depuis
The Wind Waker !
En revanche, car bémol il peut quand même y avoir, le jeu est trop facile, et notamment par rapport aux monstres. Il y a des cœurs partout ! Et 36 moyens de récupérer de la vie avec une facilité folle ! Mais je pourrais quand même passer là-dessus car il y a tellement différentes formes d’épreuves que finalement, ce n’est pas toujours le manque de cœur qui nous fera raté quelque chose voire mourir !
► MAIS. C'est dans cette optique que voit le jour le mode héroïque. Difficulté accrue, secrets. Bref, je suis curieux et je testerais ce mode avec plaisir.En bref, je dois bien dire que j’ai pris mon pied dans ce Zelda, et je chipoterais sur une chose : Pourquoi avoir enlevé la possibilité à Link de finir ses combats par une pose badass lorsqu’il range son épée ? T_T
► Calme et posé.
Il faudra réellement ranger sa rage au placard si l'on souhaite terrasser ses ennemis. Des attaques de précision pour frapper dans les ouvertures des ennemis pour ensuite les découper en mille morceau. Il sera aussi intéressant de découvrir les points faibles des ennemis. Certains seront d'une évidence folle, d'autres seront plus fourbe (comment j'ai pu mourir face à une araignée de base...) ou encore d'autres ne permettront pas la moindre erreur.
Autre chose qui ne permet pas les erreurs, l'utilisation du bouclier. Si vous n'avez pas le bon rythme, vous pourrez rapidement dire au revoir à votre bouclier en plein milieu d'un donjon... Et franchement, ça en pardonne pas. Penser à augmenter la résistance du bouclier, le réparer, choisir le bon. Link part à l'aventure et il se doit de bien se préparer. On découvrira de multiples items qui apporteront des bonus, et influenceront votre style de jeu.
Outre cette maniabilité à toute épreuve, ce Zelda possède bien d'autres innovations. Je crois que c'est la première fois qu'on a un Link aussi athlétique. Cette jauge d'endurance et tout ce qu'elle apporte est une véritable bouffé d'air frais. J'ai du mal à imaginer un futur Zelda sans elle maintenant, tellement elle est pratique et apporte énormément.
Skyward Sword renouvelle le gameplay avec génie. Nous avons eu
The Wind Waker et son esprit bon enfant et extrêmement coloré, des couleurs chaudes, fortes et affirmées. Nous avons eu
Twilight Princess et son esprit sérieux, des couleurs froides et dures.
Ici, nous pourrions dire que nous avons eu un léger mixage des deux.
Skyward Sword nous a ramené à un Link davantage à la
Ocarina Of Time (dans le design), mais dans des couleurs digne d’un
The Wind Waker. Des couleurs pastels, un côté très épuré et soft. Et par rapport à ce que j’ai dit avant sur le côté intimiste et quasi-confidentiel de ce Zelda, cela se marie à merveille ! Ces couleurs permettent de rapidement faire ressentir de forte émotion de par le chara-design très expressif des personnages. Et des cinématiques d’une beauté et d’une poésie à tirer une larme. De ce côté-là, c’est indéniable, nous avons une grande réussite.
► C'est ça que j'aime.
Beaucoup de monde attend impatiemment le jour où The Legend of Zelda sera en HD. Je ne suis pas impatient personnellement, j'aime nettement plus ce style graphique. C'est remplit de charme et de poésie. Cela a nettement plus de beauté, d'identité que la moitié, que dis-je ? Le 3/4 des jeux HD sortis à ce jour. C'est un style qui se porte parfaitement à la saga alors si, en plus, Nintendo nous donne des mises en scènes à en pleurer de joie... Que demander de plus ?Et à côté de ça, la musique… J’ai toujours - même dans les Zelda que je n’ai pas aimé – adhéré à la musique, et encore le mot est trop faible… Cet opus ne fait certainement pas exception. Le thème principal est le chant de la déesse… Magistral. Les musiques classiques de Zelda reprises dégagent un cachet nouveau… Magistrales.
► Cela va être simple. Je me suis surpris à poser la manette et écouter la musique. Splendide.Encore une fois, un Zelda m’aura fait rêver par sa musique, il m’aura transporté pendant le jeu. Et je vous parlais de tirer une larme, un peu plus haut, lors de la cinématique de fin, entre le fond et la forme, je crois que je n’étais pas loin de tirer une larme de bonheur. Parce que oui, quand je dis la fin de ce Zelda est la meilleure fin de tous les Zelda que j’ai fait, c’est sacrément vrai.
Le fond est époustouflant, la forme est magique, le tout est parfait.
Nous avons abordés beaucoup de thématique au travers de ce sujet. J’espère qu’il aura donné envie aux personnes qui ne connaissent pas la saga Zelda ou qui ne se sont pas encore intéressées à cet opus d’y jouer. Et j’espère que ceux qui ont déjà fini le jeu mais qui n’avaient pas forcément toutes les références, vous avez pu comprendre un peu mieux en quoi cet opus est si spécial.
Et enfin j’aimerais dire que…► Non mais Portgas... Dis simplement que ça poutre !