On pourrait qu'une semaine sans one piece est nécessairement triste. Et bien, là, ça n'a pas été le cas, du moins, j'ai eu ma dose de manga avec le chapitre de cette semaine.
Je dois dire que je suis agréablement surpris par cet arc. Depuis deux-trois chapitres (disons, depuis le combat de Loki contre Mr.Capricorne), on a droit à du très bon Mashima.
Plus particulièrement, ce chapitre 228 nous fait passer par tous les états (sauf la déception!). C'est vrai qu'il est long, et que ça aide. Surtout, il est dense, et j'aime ça.
Dès les premières pages, Mashima envoie du fort. Même s'il y a consacré plus d'un chapitre, le gag de la poupée vaudou continue de faire son effet. Dans ce chapitre, Natsu a attiré mon attention, il était particulièrement sérieux (d'ailleurs, son visage n'est-il pas un peu raté dans la première page en noir et blanc?), et bien que cela annonce une double page monstrueuse face à Mest du Conseil, je suis un peu mal à l'aise par rapport à ce sérieux. Le contexte l'impose, certes. Toujours est-il que c'est... inhabituel.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce chapitre, c'est la fluidité de la narration et les perpétuels échos entre les personnages (on voit Kana, puis on voit Gray qui parle de Kana, puis l'ennemi qui parle de Gray). Il y a une harmonie qui donne une certaine cohérence au chapitre et qui suscite l'exhaustivité. On a l'impression qu'en un seul chapitre, on a fait le tour des intrigues, alors que ce n'est pas vrai. Il est Luxus sur le carreau, on ne voit pas Makarov, ni les sages occupés à discuter Ethérion. De plus, l'enchaînement rapide des séquences du chapitre procure un nouveau souffle à l'histoire. On a vraiment l'impression d'être passé à la vitesse supérieure.
Le titre du chapitre fait référence à Jubia. Il n'y a pas à dire: la double page est tout aussi monstrueuse, sinon plus, que celle de Natsu face à Mest. L'angle de vision qu'on a, en contre-plongée, est idéal pour porter toute l'attention sur Jubia. De manière magistrale, cette double page laisse place à la dernière page où on retrouve la pluie, et une Jubia plus psychopathe que jamais. La référence à Gray a souvent donné lieu chez Jubia à des comportements souvent amusants dans une certaine mesure. Là, aucune place pour la rigolade, c'est tellement bien fait, on a l'impression d'avoir isolé l'essence de Jubia, on dirait qu'elle s'est révélée comme jamais auparavant.
Ce chapitre est long, la longueur est souvent une contrainte, elle peut jouer des tours. Mashima a habilement su s'en servir. La barre est haute, j'attends avec impatience le prochaine chapitre, il faudra assurer
