Concernant The Last Airbender de Shyamalan, cela ne m'emballe pas vraiment pour l'instant, loin de la même, mais bon attendons d'en savoir plus.

En revanche j'attend avec impatience ce nouveau Tim Burton, Alice au pays des merveilles, et ce que je vois me plait bien. Depp est méconnaissable. ^^

Ben moi je suis assez enthousiasmé par le Shyamalan sur Avatar! Ca me donne encore plus envie de me faire la série, enfin dans le bon ordre (dans le même ordre d'idée, ça y est, on vient de commencer Battlestar Galactica à la maison!)! Et puis c'est vrai que Shyamalan, je suis assez fan. J'ai fait un double cours de fin d'année aux Secondes sur lui d'ailleurs (Signes, puis le Village: pas beaucoup de cours, les projections, et quelques commentaires).

Pour le Burton, je suis plus sceptiques: les derniers m'ont globalement déçu.

Pour Del Toro, c'est rétrospectivement une évidence qu'il s'attaque à ce mythe de la monstruosité. Ca va être un truc important, à n'en pas douter.

Sur l'Avatar de Shyamalan (ne pas confondre avec celui de James Cameron qui arrivera à la fin de l'année^^), j'avoue que j'ai une retenue essentiellement de principe car je suis très fan de la série animée et je vois mal l'intérêt autre que commercial d'un film Live.
Mais bon il y a Shyamalan au commande et qu'on apprécie ou pas son cinéma, il est quand même techniquement (au sens large) l'un des réalisateurs actuels les plus talentueux. Il reste l'un des rares gars travaillant pour les grands Studios à savoir parfaitement tenir une caméra et s'en servir, donc bon couplé à un tel sujet, il y a de quoi faire.
De plus dans une interview qu'il a donné il y a de cela un an, il évoquait le fait qu'il commençait à être lassé que ses films ne plaisent pas au grand public. Clairement il est à la recherche d'une certaine reconnaissance publique et son statut de réalisateur "vaguement Bobo" ne lui suffit plus.
A voir maintenant il va se prostituer ou pas pour ce film, là est une grande partie de la question.

Tim Burton lui a clairement choisi depuis maintenant plusieurs années : il est dans une dynamique de film de divertissement pour grand public. Il a commencé sa carrière en commettant des films plutôt impertinents et très auteuriste, puis il a connu un certain nombre d'échec publique (mais pas spécialement critique) et il semble avoir décidé désormais de faire des films accessibles au plus grand nombre. Des Films très grand spectacles et divertissants, à défaut des choses un peu plus bizarres et intimes qu'il faisait avant. Là aussi on sent une volonté d'aller chercher le public pour obtenir une reconnaissance de masse. Il fait donc maintenant du grand spectacle et du divertissement en jouant sur des registres plus fédérateur. Après le Spectacle reste un art noble et je ne pense pas qu'il y ait perdu une part de son âme (si on sort les grands mots), mais de façon irréfutable il ne fait plus les mêmes films qu'avant. On peut en être déçu mais je ne pense pas pour autant qu'il faut sous-estimer le Tim Burton actuel. Ses derniers films forment un tout cohérent artistiquement je trouve et cela donne une force particulière à cette période actuelle de sa vie de réalisateur. Ses films sont moins fort individuellement mais avec eux Tim Burton accouche d'une oeuvre globale qui retrospectivement les renforce.
Bref si je suis moi aussi moins fan du Tim Burton actuel, je suis loin d'être aussi sceptique sur son travail actuel. Vivre c'est changer j'imagine.
Et au passage :
http://www.dvdrama.com/news-34476-l-ali ... siette.php

Enfin sur Del Toro, bah rien de spécial en fait. Il est dans une période de grâce, faut dire que ça fait à peine 3 ans (depuis le Labyrinthe quoi) que le grand public et les critiques "générales" l'ont découvert et tout le monde attend ses prochains chef d'oeuvres de façon générale. En tout cas actuellement toutes les portes et tous les projets lui sont ouverts. Il a signé avec Universal un contrat jusqu'en 2017 et il leur doit encore 4 films sur cette période. Et Universal compte beaucoup sur Del Toro pour remettre au goût leur catalogue de film de monstres - Van Hellsing avait été un échec à leur sens et ils attendent de Del Toro beaucoup mieux. Bref dans ces conditions, pas étonnant que Del Toro commence à travailler sur ses projets Universal!!! Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais 4 films avant 2017 et il a accepté tout de même Bilbo et il compte bien faire au moins un film avec ses boites de prod maison^^
Bref j'espère qu'il ne va pas s'user la santé!

J'ai très hâte pour le nouvel Alice de Burton. Même si je suis un peu déçu parce qu'au début je pensais qu'il s'agissait d'une adaptation de American McGee's Alice, je reste très impatient, surtout parce que le diptyque Alice au Pays des Merveilles et Alice de l'autre côté du miroir et ce qu'elle y trouva figurent parmi mes livres préférés, que j'ai bien du lire une bonne quinzaine de fois chacun (d'ailleurs, il faudra que je m'essaie à la version originale un jour). Bon, je ne dirai rien sur la qualité globale de Burton, car vu que je suis jeune et inculte (^^) j'aime beaucoup ses derniers films. Et par contre, j'ai trouvé Beetlejuice ennuyeux à mourir et Ed Wood un tantinet verbeux et longuet, même s'il recelait un tas de bonnes scènes et bonnes idées.

Non, s'il y a une chose qui m'agace avec Burton, c'est le combo Helena Bonham-Carter et Johnny Depp. Carter est dans ses 6 derniers films, et Depp dans les quatre derniers (plus trois auparavant). je commence à friser l'overdose de ces deux là dans du Burton, même s'ils n'auront apparemment qu'un rôle mineur ici.

Concernant Shyamalan, c'est triste à dire, mais depuis le sixième sens, il est quand même sur une pente très descendante. Les trois films suivants sauvaient encore les meubles (même si Incassable était vraiment long) avec même un bon film avec The Village, mais j'ai trouvé La jeune fille de l'eau soporifique, pompeux et ennuyeux à mourir (et le coup du Shyamalan futur messie incompris, ça m'a achevé). Je n'ai pas vu The Happening mais j'ai lu qu'elle souffrait des mêmes problèmes. A mon avis, la recette Shyamalan, qui consiste à mettre une scène choc au début de son film, une ou deux à l'intérieur puis a conclure par un twist, commence à se faire de plus en plus vieille. Reste un très bon réalisateur, mais que j'ai envie de voir sur quelque chose de différent, et comme je n'ai pas suivi le cartoon, je ne demande qu'à être conquis.

Bonus: un résumé/critique bitchy et spoilerisant de The happening du site ApostropheMag que j'avais trouvé très, très drôle^^

The Happening

http://www.volonte-d.com/forum/viewtopic.php?t=5613

EDIT: Intéressante critique AB^^
Je dis ça sans rire: c'est un film que je n'ai pas vu, donc je ne peux pas juger sur pièce même si la critique d'ApostropheMag m'avait fait mourir de rire et dissuader d'aller voir le film; et ta critique me donne à voir un avis positif de ce film, ce qui est assez rare tout de même^^

Mon avis sur Shyamalan reste inchangé cela dit: je pense que j'ai tellement détesté The Lady in the Water, qui m'a donner à voir toutes les coutures et grosses ficelles de la production du réalisateur (au profi d'une intrigue inepte et incohérente et d'acteurs mal employés, lui en premier lieu), que j'ai fini par toutes successivement les détester. Résultat, quand j'ai revu The Village, j'ai revu tous les gimmicks habituels du réalisateur qui ne m'avaient pourtant pas dérangé la première fois. Ca reste un bon film que j'ai apprécié mais sans plus. La magie Shyamalan s'est brisée pour moi, ce qui fait que j'en attends maintenant beaucoup plus de lui^^

Par contre, je ne te comprends pas quand tu dis que l'auteur s'attache à un point de vue intérieur et anodin, avec un sujet en toile de fond. Ce n'était pas du tout le cas dans les 4 Shyamalan que j'ai vu (Osment et son don sont au centre du premier film, Willis et le sien dans le deuxième, La fille de l'eau et ses gardiens vs la bête également. Pour The Village c'est plus complexe, parce que le sujet en toile de fond est plus diffus, mais les monstres et la paranoïa qu'ils inspirent sont très présents). Donc je ne sais pas si je t'ai mal compris ou si tu parles seulement de ce film-là, mais cette façon de voir les choses n'est vraiment pas celle que j'ai ressentie. PAr contre, on se rejoint sur l'aspect Fable de sa production^^

Je réponds vite fait parce que sur Shyamalan, je pars au quart de tour.

Mais juste avant sur Burton, c'est certainement parce que enfant et ado je l'ai franchement idolatré, et que depuis en gros la Sleepy Hollow, c'est la grosse déception, avec des films de qualité à mes yeux très inégale. Si le plantage de La Planète est apparemment dû aux conditions de productions, j'ai trouvé que Sweeney Todd souffrait de problèmes de rythme terribles, et avait trop peu de moments de grâce, et que les Noces funèbres laissaient peu leur empreinte (un peu erzatz de Jack). Mais bon, j'ai adoré Big Fish, et franchement bien aimé Charlie.

Sur Shyamalan, donc. Pour moi, c'est clairement un réalisateur qui progresse. Sixième sens est gentil, l'a fait connaître, a révélé sa maitrise technique, ses donc de narration, mais c'est tout. Après, on a une succession de film absolument géniaux. Incassable, j'avais été déçu au premier visionnage, parce que je n'avais rien compris. Du coup, je n'avais pas été voir Signes. Quelle erreur! Quand j'ai été voir Le Village, j'ai été sidéré. Ca a été une grosse claque. J'ai dû allé le voir 3 fois au ciné, ce qui est très rare pour moi. Et du coup j'ai revu les deux précédents, et là je me suis dit que ce réalisateur était un génie. (J'ai appris depuis que Dépléchin considérait Incassable comme un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma).

Shyamalan, c'est un cinéaste qui raconte des histoires, avec cette dimension de fable très forte soulignée par ange bleu. Mais c'est aussi un cinéaste qui ne fait que réfléchir sur son art, c'est-à-dire sur la manière de raconter. Son cinéma marche de moins en moins parce qu'il est de plus en plus ouvertement réflexif. Icassable, c'est un film sur l'image cinématographique, sur la surface. Signes, c'est un film sur la narration elle-même. Toutes les répliques presque portent la marque de la double énonciation, et revoir le film, c'est découvrir que les personnages ne font que nous parler en même temps qu'ils se parlent. Ce n'est pas un film sur Dieu, c'est un film sur ce qu'est un réalisateur (d'ailleurs, il a coupé une scène où c'est explicité). Et je parle pas de comment il réinvestit son travail antérieur sur l'image avec les apparitions de l'alien toujours médiatisées par des écrans. Le Village, c'est un retour sur l'idée de frontière, qui hantaient les précédents films. Et là, il modifie complètement son usage du twist. On passe d'un twist qui mène de la réalité à la fiction, à un twist qui mène de la fiction à la réalité. Avec toujours une portée réflexive hyper marquée, ne serait-ce que par le violent regard caméra du père de l'héroïne dans la remise abandonnée, lorsqu'il lui révèle que tout n'est qu'une farce.

La jeune fille de l'eau, c'est pour moi encore un très grand film. Mais là, clairement, Shyamalan a quitté le grand public, même si lui-même ne l'a pas compris peut-être. Là encore, c'est un film qui s'interroge sur ce que c'est que raconter une histoire, ce que c'est que l'imaginaire dans nos vies. Mais comme tout est prétexte à comment raconter, on peut décrocher du ce qui est raconté. Le jeu des ellipses temporelles, et globalement du montage est très déroutant. Mais là, on retrouve très clairement la question de la frontière, verticale cette fois, clairement mentale.

Ce qui est intéressant en plus dans cette oeuvre, c'est que chaque film donne à revoir le précédent, et même toute l'oeuvre. La jeune fille de l'eau, on passe d'une frontière horizontale à une frontière verticale, , on concrétise la séparation entre construction imaginaire et réalité, et on réalise qu'il n'est question au fond que de fonctionnement de la psyché (qu'est-ce qu'on fantasme? comment on en appréhende les limites?). Le Village reprend l'idée de Création divine devenue humaine et construit un lien avec Signes. La communauté, c'est finalement un eden qui va pourrir, et qui interroge son rapport à l'extérieur (les Monstres=les Aliens). Signes, reprend et explore l"idée des indices laissés par le réel et le fictionnel dans le monde qu'on voit dans Incassable (homme de verre, comics). Incassable, c'est une réponse à la question du corps posée par Sixième sens: Ne pas avoir de corps, avoir un corps dont on en peut se défaire.

Bref, c'est une pensée à l'oeuvre pour moi que tout ce que fait Shayamalan. Je n'ai pas vu Phénomènes, mais j'en ai très envie. Pour l'instant, ce réalisateur est pour moi le cinéaste majeur américain, post gros monstre tels que De Palma (ou Spielberg qui s'est quand même lui-même directement mis en concurrence avec sa Guerre des Mondes).

Je suis peut-être un poil confus, désolé, parce que je m'emballe pas mal sur ce réalisateur!!

J'ai assez confiance en ce prochain Tim Burton, même si l'idée de départ ne surprend pas (les univers burtoniens et d'Alice ont clairement quelque chose en commun), je dois dire qu'il y a là l'occasion de retrouver le Burton que j'aime : celui dont l'univers des films est très glauque au niveau des situations mais dont l'esthétisme tranche (Edward Scissorhand, Beetlejuice, Pee Wee's, les Batman...). Le Burton après Sleepy Hollow (le film est réussi pour son ambiance, mais j'arrive pas à adhérer) se focalise plus sur l'esthétisme que sur les situations, ce qui est dommage. La Planète des Singes, même s'il s'est planté, ça reste un relativement bon film (pas un bon Burton) ; Big Fish, j'ai beaucoup aimé la première fois que je l'ai vu, maintenant j'arrive plus à le supporter pour le côté excessivement merveilleux et mielleux (je préfère le fantastique) ; les Noces Funèbres, je l'ai trouvé sympa mais sans plus (surtout le contraste Monde des Vivants / Monde des Morts qui est bien, le reste...) ; Charlie, j'aurai pu le trouver très bon s'il n'y avait pas eu l'histoire niaise avec le père, parce qu'il réussissait à être par moment franchement glauque (Willy Wonka, notamment) ; Sweeney Todd, voir seleniel.
Bizarrement, je constate qu'Ed Wood est l'un des moins aimés de tous les Burton parce qu'il ne crée pas l'ambiance générale de ses films, alors que c'est paradoxalement son plus intimiste. Et puis c'est un cri d'amour à toute forme de cinéma, une déclaration passionnée de la part du réalisateur.
Mais pour Alice, le contenu de départ est déjà super-morbide dans son propos (même, le film de Disney met carrément mal à l'aise, avec l'histoire des huîtres - qui ne figure pas dans l'oeuvre originale et qui est presque douteuse, sachant que Lewis Caroll était soupçonné de pédophilie), et lorsqu'on voit les images, on se dit que la combinaison des deux pourrait être très bonne. En tout cas, j'attends avec impatience !

Sur mon rapport avec Shyamalan cela n’a pas été immédiat, un peu comme seleniel d’une certaine manière.

Sixième Sens, j’y suis allé avec des amis dans un plan ciné de « groupe ». Le film ne me tentait pas plus que ça mais il y avait un gros buzz autour alors je me suis laissé entrainé sans trop de difficulté. Le film je l’ai bien aimé, j’en garde un souvenir de bon film.

Incassable je ne suis pas allé le voir au ciné. A l’époque c’était pour moi simplement « Par le réalisateur de Sixième Sens » et cela n’avait rien d’incontournable. Je m’étais dit « peut être » mais finalement comme souvent lorsqu’on se dit ce genre de chose, j’ai laisse filé le film. Par contre des amis avaient été le voir et leur avis était très mitigé.

Bref pour Signes ce fut différent car à cette époque j’étais dans ma période « Studio Magazine » que je dévorais à fond et j’étais également en plein « apprendre à comprendre le cinéma. » Grosso modo c’est la période où j’ai commencé à appréhender le cinéma d’une façon nouvelle. Donc dans « Studio Magazine » il y avait un article sur Signes et c’est à ce moment là que j’ai découvert le nom de Shyamalan. L’article m’avait donné très envie de voir le film, j’y suis allé et j’ai adoré. Sur le coup je n’ai pas tout compris mais j’ai senti clairement que le film n’était pas simplement un film sur les Aliens mais bien plus. Le film m’a hanté de nombreuses semaines et mon esprit y revenait automatiquement de façon cyclique pour décortiquer ce que j’avais vu.

C’est donc tout naturellement je suis allé voir « Le Village » que j’ai adoré également – par contre le film a laissé particulièrement perplexe l’un des amis avec qui je suis allé le voir^^

Puis j’ai vu enfin Incassable, un film que j’ai trouvé difficile mais passionnant rétrospectivement.

Puis vient La Jeune Fille de l'Eau qui reste mon film préféré de sa filmo. Cela a été pour moi un grand moment de cinéma, très fort.

Phénomènes m’est apparu moins marquant, moins fort, même si on y retrouve sa patte et son travail sur les grandes figures (ici individu et collectif et rapport avec l’instinct et la personnalité, traduit par une sorte de jeu d’inversion entre la Nature et l’Homme sur fond d’anti-quête). Dans tous les cas il y a clairement une volonté de grand public dedans (l’approche série B est frontale cette fois-ci alors que d’habitude c’est indirect) – et dans l’ensemble le grand public a mieux réagi à Phénomènes que par rapport à la Jeune Fille de l’Eau.
Je dirais que ce dernier film est un film de transition au vu des déclarations de Shyamalan. D’ailleurs dans l’une des dernières scènes du film l’un des personnages porte un sac à dos « Avatar » - et puis il y a le rôle primordial du Vent dans Phénomène qu’on peut relier à Avatar. Enfin ces derniers points sont des détails :P

Mouais...

Le problème, c'est que tout ça m'a l'air très intellectualisé. Moi, ce qu'il me faut, c'est un ressenti immédiat, qui me fait dire instantanément si j'ai aimé ou pas un film. Je peux ensuite le décortiquer ou quoi ou qu'est-ce, mais ça restera plus ou moins semblable. On a tous eu ces moments ou on a aimé (ou détesté) un film, puis quand on découvre des critiques négatives (ou positives, vous comprenez le principe) on tente de les expliquer pour que notre vision du film reste inchangée.

Le fait est que pour La jeune fille de l'eau, je peux vous dire que j'étais hyper impatient de le voir. J'avais beaucoup aimé The Village et j'avais obtenu des places en avant-première et à prix réduit. Il n'y avait aucune chance que ce film me déçoive.

Et puis, l'horreur. C'était long, c'était plat, mal raconté (SPOIL la scène ou le gardien se confie à la sirène sur la mort de sa famille, censée être l'oscar moment du film ou en tout cas être émouvante m'a semblé risible tant elle était mal écrite, mal montée et mal placée dans le film, et Howard qui surjouait à mort en feignant un orgasme ou je sais pas ce qu'elle faisait n'aidait vraiment pas à faire passer l'émotion, malgré que le gars faisait de son mieux). S'en est suivi une série de scène complètement idiote et clichée à mort (celle ou Freddy se retourne au ralentit à fait rire toute la salle, et je ne pense pas que c'était le but recherché). Sans oublier le fameux moment du: non, c'est pas moi qui lit dans les mots croisés, c'est mon salle mioche (de sinistre réputation de par son rôle dans Heroes) qui lit dans les boites de céréales...

Et le pire de tout, comme je l'ai déjà dit, c'est Shyamalan lui-même, qui joue très mal et qui se prend ni plus ni moins que pour le messie. Le pauvre est incompris, mais va sauver le monde. WTF?

Je t'avoue que je n'ai peut-être pas remarqué ce que tu as vu sur la réflexion par rapport au cinéma, et dans l'absolu je ne suis pas contre ce genre de réflexion personnelle de l'auteur dans ses films. Mais il faut que son film lui-même suive. L'idée de base, une sirène poursuivie par une bête se réfugie dans notre monde où elle fait la connaissance de ses gardiens qui vont l'aider, était bonne, mais c'est très mal écrit, avec tout un tas de dialogues longs, pompeux et souvent plats ou ridicules. Les acteurs sont très mal employés ou sont carrément mauvais: Howard en fait dix fois trop et Shyamalan lui même n'a rien à faire là. Les autres ont leur Huh? moments au fil du film également. Seuls le gardien de l'immeuble et la soeur de Shy s'en sortaient bien, elle en particulier.
Le montage est inefficace au possible, et repose sur des astuces éculées et clichées (vue subjective du monstre, moment ou on sursaute, confession dramatique qui redonne espoir...).

Au final, je pense que j'ai d'autant plus détesté le film que pour moi, il partait gagnant et je m'attendais à l'adorer, et quand je suis sortis avec mes deux amies, on s'est regardé, incrédules, puis on a dit plus ou moins simultanément: "C'est moi ou c'était mauvais?". Le sentiment de trahison que j'ai ressenti à cet instant à vraiment du faire baisser énormément la cote du film dans mon coeur. Il faudrait peut-être que je le revoit si j'en ai la force^^

EDIT: Oui, c'est clairement ça, je ne suis vraiment pas rentré dedans, et ça m'étonne, puisque comme je te l'ai dit, j'aimais beaucoup le réalisateur avant et les conditions de vision étaient optimale. Du reste, j'adore ce genre d'histoire (d'ailleurs l'histoire est bonne, c'est vraiment la réalisation qui ne m'a pas plu pour le coup) et les acteurs que j'avais pu voir avant dans d'autres films sont d'habitude très bons (Howard, Freddy...) (Bon, Micah est très jeune, donc je lui laisse une chance). J'aime d'ailleurs bien les films stylisés et/ou novateurs en général, donc je ne comprends vraiment pas pourquoi ce film-là m'a autant déplu, mais bon, il y a des mystères parfois^^

Ben oui: ce genre de film, ça passe ou ça casse. Et là, clairement , tu n'es pas entré dedans. Et du coup, tout ce qui peut sembler beau et subtile à certains t'a paru lourd et pompeux. C'est un peu pareil si tu vois un Rohmer je pense, et la diction particulière qu'il impose à ses acteurs, ou quand maintenant on revoit certains films de la nouvelle vague. Le systme de code est tellement fort qu'il peut laisser à distance certains spectateurs.

Le compte à rebours a commencé :



Après le teaser de décembre, un trailer est disponible depuis quelques jours (ainsi qu'une autre vidéo extrait) :

http://www.dvdrama.com/news-33839-numer ... oeuvre.php

Je n'en avais pas entendu parlez mais ça donne vraiment envie !
Il faut dire que niveau cinéma je suis un peu largué maintenant,
faudrait que je me remette au cinéma moi ...

Le planning de The Hobbit vient d'être annoncé :
Le tournage débutera au mois de mars 2010 et durera 370 jours.
La sortie du premier volet est prévue pour décembre 2011 et le second courant 2012.
Détail amusant : Mike Mignola fait partie de l’aventure de The Hobbit – comme la plupart des « habituels » de la « Famille » Del Toro ^_^
Plus un invité de marque si c’est confirmé : Dick Smith une légende du maquillage.

http://www.ecranlarge.com/article-details-12384.php
http://www.elbakin.net/film/news/10173- ... t-de-choix

District 9
La vraie tuerie de cet été (ou au moins du mois d'août).
J'aime tout dans cette bande-annonce: le synopsis, le côté documentaire, caméra amateur...
En plus c'est soutenu par Peter Jackson him-self et c'est réalisé par Neil Blomkamp, le mec qu'a réalisé les courts-métrages de dingue d'Halo et qui devait réaliser le portage live de ce dernier.
Bref, oui, ça va être une tuerie, vivement le 26 Août (y'aura brüno aussi!).

WOW!
Le nouveau Burton ainsi que le nouveau Jackson, ça va envoyer grave au cinéma ça!

ange bleu, as tu un lien pour télécharger la bande-son de cette vidéo?