Héhé, maintenant je suis plus tout seul.
Je suis exactement du même avis que toi, comme dit dans le topic de la série, la lecture m'a laissé complètement de marbre (voir même de Diamant ou d'Adamantium), m'a fait ressentir aucune émotion à part l'ennui: franchement, je lisais parce-que j'avais acheté, mais je me forçais presque. D'ailleurs, je regrette vraiment de les avoir acheter...J'avais eu les 11 premiers sans payer un centime et donc j'ai acheter les autres en me disant que ça deviendrait un peu plus intéressant après, ben non...Pareil que toi, rien d'intéressant à part Olivia Armstrong qui arrive à être le personnage le moins inintéressant de l'histoire.
Bref, ça fait des semaines qu'ils sont empilés sur ma table de nuit à prendre la poussière, je sais pas quoi faire d'eux...

Quant à D. Gray Man, tu viens de me donner encore plus envie d'avoir ce tome entre les mains!
Chose qui aurait dû être le cas depuis environ une semaine, mais qui ne le sera finalement pas avant au moins la fin de cette semaine à cause d'une foutue erreur de commande...<__<

Sinon dans mes dernières lectures qui soient un poil plus ou moins originales, y'a eu Gantz 23, inutile de dire que j'ai sur-kiffé comme d'habitude, avec un tome centré sur "les trois frères" et le début du fight contre le Boss aux 100 points et Detroit Metal City que j'ai enfin pu lire; il lui aura fallu deux mois pour arriver ici, mais ça en valait la peine. On a le droit à un zouli badge et le manga en lui-même est juste énorme: un grand melting-pot jouissif de vulgarités et de grand n'importe quoi, bref, que du bonheur en somme, si évidemment on n'est pas choqué par des paroles du style de Gentiment je t'immole de Maï Lan.

Eyeshield 21 Tome 16 :
Alors, le match contre Seibu commence et commence mal, pour changer... Sena, Monta et Hiruma perde chacun leurs "matchs" contre leur équivalent chez Seibu et le score est de 29-9. Musashi revient vers la fin.
Un tome différent des autres même si le match en lui-même ne change en rien les scénarios que l'on a connu. En gros, première mi-temps ils perdent de beaucoup de points et deux ils gagnent. En première, tous le monde se fait later joyeusement et en deuxième tous le monde gagne. Même si la fin (qui ne situe pas dans ce tome) est un peu différentes des autres.
Pour ce tome je n'ai pas grand chose à dire.

Claymore tome 2 :
Bon, l'histoire avance un peu mais pas l'intrigue, le tome est en fait une seule chose : Claire chasse UN démon pendant tout le tome. Et à la fin, elle l'a trouvé et va certainement le tué (le tome s'arrête au moment où elle récupère son épée). Tout ce qu'on apprend c'est qu'il existe des démons à l'appétit anormal.
Claymore n'avance pas et j'espère que comme me l'a dit l'Ange, le manga joue surtout sur l'ambiance qui je l'avoue est très prenante et nous donne envie de lire. Par contre il y a quelque chose dans les dessins d’assez particulier. Quand on lit, on a l’impression que les dessins sont simple, sans difficulté. Mais quand on fait attention, il sont peu être simple mais dans la simplicité, il y a quand même un peu de difficulté. Je sais pas si c’est clair mais bon…

Japan :

Encore un One-shot, toujours de l'auteur de Berserk. L'histoire raconte celle d'une journaliste, Yuka Katsuragi, qui se rend en Espagne pour travailler. Cette journaliste a un Yakusa qui la suit partout, Katsuji Yashima, accompagné d'un de ses employés. Yuka interroge 4 étudiants japonais installés en Espagne. Elle les emmène à un endroit d'où on pouvait voir l'ancienne ville de Carthage. Un tremblement de terre se déclenche et ils se retrouvent en bas... En bas, l'ancienne armée de Carthage (morte) est installé en ligne et une vieille madame arrive et les envoies dans le futur. Dans ce futur, la terre est dévasté et il ne reste plus qu'un milliard d'homme sur Terre. Les Japonais sont devenus les nouveaux bouc-émissaires et on les fait travailler jusqu'à la mort. Bon, rébellion et autres, à la fin, Katsuji devient le leader d'un groupe assez important de gens et fondent un nouveau pays appelé Japan.
Pour les dessins ya rien à re-dire. Pour l'histoire, c'est bien trouvé, un peu classique mais bien ficelé. Avec un mini-Jésus qui meurt à la fin. On nous montre un homme peut-être pas si ordinaire que ça puisque Yakusa, que l’on prend pour un imbécile profond au départ, mais qui développe au final une grande conviction et une « aura » particulière vu que tous le monde le suit. Un plan qui plait bien.
Sinon bon c’est un petit peu caricaturé avec les méchants qui ressemblent forcément à des américains… Puis quelques trucs qui sont mal tourné mais bon, ça reste agréable à lire.

Or-Roh-Den :

Alors suite de Oh-Roh, que j’avais commandé plus haut.
L’histoire tout d’abord : elle commence avec l’éducation de Qubilai et l’aveux d’Iba à Benkei qu’il vient du 20° siècle. Ensuite, au moment de la bataille final, un commandant apparaît avec des tanks et des fusils ? L’armée mongol se fait later bien sûr. Iba envoie Qubilai chercher de l’eau qui s’embrase, autrement dit du pétrole. Il envoie ce pétrole sur les ennemies qui flambent. Iba part ensuite faire mourir Gengis Kahn dans la bataille.
Bon suite de ce qui devait être un One-shot, devient donc un two-shot. Les dessins, rien à dire. L’histoire est un peu tiré que les bords, emmener autant de soldats et de tanks dans ce nuage qui n’apparaît que sur la route de la soie (un désert), ça le fait moyen. Mais bon, ça permet de re-créer une histoire. Même si c'est vraiment trop gros.

A venir :
-EyeShield la suite.
-Claymore la suite
Et il faut aussi que je vende mes bleachs.

Petite sélection parmi mes dernières lectures :



Hokuto No Ken - volume 5
Ken qui s'est lancé à la poursuite d'un de ses "frères" (qui sont pour rappel Jagi, Toki et Raoh), retrouve Jagi, plus perfide et revanchard que jamais! L'affrontement entre les deux frères est assez intéressant car entre-coupé de flashblack et de diverses révélations. Et puis voir Jagi user de toutes sortes d'artifices et stratagèmes pour vaincre Ken, en mode invincible, est fort amusant^^
Bref une fois ce premier problème familial réglé, on enchaîne avec un second. En effet selon toute vraisemblance un autre des frères de Ken a mal tourné. Il s'agit du doux et généreux Toki qui semble être devenu l'incarnation du mal. Jadis utilisant le Hokuto pour soigner les gens, il l'utilise désormais dans des expériences plus que douteuses sur le corps humain!
Toki n'a rien à voir avec Jagi et cette fois-ci cela semble "sérieux" pour Ken.



7 Seeds - volume 5
Natsu et Arashi (Equipe Ete-B) poursuivent leur périple vers Tokyo avec toujours l'espoir de trouver d'autres survivants. Rejoins par Semimaru ils vont rencontrer l'Equipe Automne, réveillée depuis 3 ans déjà! La "société" mise en place par ces derniers est intéressante car tout à la fois séduisante et affreuse. Ils ont fait un choix de vie assez radicale mais peux-tu réellement "vivre" ainsi ?
La suite du périple de nos 3 amis les amène finalement à Tokyo, sur le "continent" de l'est. Là désespoir et horreurs naturelles sont au programme, mais c'est surtout une rencontre inattendue qui m'a fait verser une petite larme. Tamu-sama est trop forte!
7 Seeds continue donc son chemin avec une grande efficacité. Une aventure toujours très présente et des personnages parfaitement soignés - et puis c'est un plaisir de voir Natsu commencer à s'affirmer (courage ma grande!) ^_^



Berserk - volume 28
La première partie du volume propose un long combat nocturne qui nous permet de découvrir les problèmes que vont amener l'armure du Berserk - plus en bonus nous (re)découvrons les troupes "Démoniaques" de l'armée des Kushans. Un avant goût du futur!
Les événements majeurs sont évidemment la promesse autour du Royaume des Elfes et surtout l'entrée en scène de cet étrange petit garçon qui semble très intéressé par Guts et Caska.
Mais le plus intéressant c'est l'arrivé dans cette immense cité qui sert de port Amiral à la coalition contre l'invasion Kushan. Le spectacle est impressionnant et nous met dans l'ambiance.
La fin propose la rencontre tant attendue entre Schierke, la sorcière de la troupe de Guts, et Sonia, celle (ou l'équivalent) de la nouvelle troupe du Faucon de Griffith. Rencontre pleine de charme grâce au côté enjouée de Sonia - et puis son conte où Charlotte devient la Reine des canards me fait toujours mourir de rire^^
A la fin la situation devient plus dangereuse car nos deux amies ne peuvent supporter les injustices, mais on peut compter sur leur deux "Chevaliers servants".
Bref un excellent volume comme d'habitude qui donne furieusement envie de lire la suite! Kentaro Miura développe son univers et ses nombreux personnages/story-lines avec une grande maîtrise je trouve.

Ouch! Trois semaines que j'attendais l'arrivée à la librairie du 1er tome de Number 5. Une commande arrivée sur le tard qui n'a pu qu'augmenter le plaisir à la lecture d'une histoire qui s'annonce époustouflante.



Première satisfaction: la qualité de l'édition. La couverture en relief est du plus belle effet. Le papier est agréable, l'impression est propre. C'est du très bon travail.

La deuxième c'est le dessin. Le trait de Matsumoto est unique, il a vraiment un univers bien particulier et des idées de narration qui en plus d'être bluffantes, nous plongent dans un monde enchanté et déjanté plus que réussi.

J'en viens donc à l'histoire, ma troisième satisfaction, et de loin la plus importante. Dans un monde hors normes où la nature, sous protection, est omniprésente, Number 5 est un tireur d'élite en fuite. Ancien membre des Rainbow, un groupe de 9 personnes qui contrôlent chacune une unité armée pour organiser la paix, il s'est révolté et a kidnapper une jeune fille du nom de Matriochka. On ne sait pas grand chose d'elle pour l'instant, mais en tout cas elle à un appétit démesuré. Les Rainbow sont lancés un par un à sa poursuite, par ordre décroissant en commençant par Nine. Le tout sous la direction de One, chef du conseil, qui semble être la raison de la révolte de Five.

Même si, comme pour tous les premiers tomes d'une série, on n'en apprend pas énormément sur le scénario. L'axe principal proposé dans celui-ci annonce du lourd, du très lourd. Et puis la réputation de Taiyo Matsumoto n'est plus à faire. J'en suis convaincu les 7 prochains tomes de la série seront énormes.

Je ne suis pas totalement sûr que ce qui va suivre ait réellement sa place ici dans l'absolu, mais dans le doute et pensant que cela pouvait présenter un bref intérêt ; j'ai quand même décider de passer le pas. En fait, il ne sera pas question aujourd'hui d'un manga mais d'un magazine qui a un thème qui essaye de développer une réflexion autour du sujet, de façon plus étonnante que d'ordinaire.

Beaux Arts magazine | Hors-série : Qu'est-ce que le Manga ?



Comme le laisse supposer la présence de Astro sur la couverture ainsi que le titre sans équivoque, le mensuel Beaux Arts consacre en ce-moment un hors-série intéressant sur un thème qui normalement intéresse un peu tout le monde ici ; à savoir l'univers du manga. Bien évidemment, avec une telle approche dans un tel média, on pourrait craindre que cet univers soit vu à travers le prisme du fantasme comme cela est bien souvent le cas ; pourtant ce n'est vraiment pas l'optique dans lequel cette revue a été réalisée. Ainsi, outre l'habituel historique du manga au Japon pour ce type d'entreprise, on découvre surtout une vision pas trop biaisée de ce média ; ou du moins pas du tout condescendante. À titre d'exemple, les auteurs s'indignent ainsi plusieurs fois, voire caricaturent, la position très négative de Uderzo vis-à-vis de la bande-dessinée japonaise qu'ils semblent avoir déceler dans le dernier album du petit gaulois le plus connu au monde. Cette revue passe donc au crible cet univers d'une façon dont on a rarement l'habitude dans ce type de médias chez nous, ce qui la rend plaisante à lire.

Dans cette revue, on y retrouve un dossier thématique sur l'histoire du manga ainsi que la culture qu'il a engendré, des portraits détaillés de plusieurs auteurs, l'ébauche d'une mangathèque idéale selon la rédaction et pour finir, 3 histoires complètes (Dont notamment un épisode de Blackjack de Tezuka et une nouvelle de Otomo). Le dossier qui ouvre la revue est plutôt intéressant, l'aspect historique est peut-être déjà assimilé par toutes les personnes présentes ici mais on apprend quand même des choses un peu plus "terre à terre", comme l'implication du manga dans la stratégie marketing d'un géant économique mondial comme le Japon. Ce qui est le plus intriguant sûrement de cette revue, c'est le portrait dressé de différents auteurs : on va de Tezuka à Kishimoto, en passant par Clamp et Toriyama, ou bien par Matsumoto ou Saîto. Sur les auteurs que l'on connait bien ici, on apprend quand même des choses (Kishimoto est la troisième personne la plus imposée fiscalement du Japon ? Comme quoi... ^_^) et on découvre surtout de auteurs qui nous sont inconnus mais qui ont un énorme rayonnement au Japon, preuve que ces portraits n'ont pas été écrits grâce à des recherches évasives sur deux-trois sites du net. J'ai ainsi appris l'existence de Shigeru Mizuki, un auteur presque aussi célèbre que Tezuka au Japon mais comme l'indiquent les auteurs, inconnu chez nous. Grâce à son portrait, en plus de faire connaissance avec l'un des précurseurs de l'après-guerre dans le domaine, j'ai pu connaître l'une des sources d'inspirations de Miyazaki, notamment pour le rôle de la nature dans le récit. Sinon, n'espérez pas trouver un portrait de Eiichiro Oda dans la revue, Kishimoto ayant apparemment pris le créneau dévolu aux shônens contemporains ; on ne leur en voudra pas à la vue de ce qui se vend le plus actuellement sur notre marché... Enfin, ces portraits permettent surtout de mieux cerner des œuvres que l'on pense connaitre sur le bout des doigts et donnent finalement plus d'impact encore à certaines d'entre elles (Si on m'avait dit que les héros de Leiji Matsumoto étaient dans la lignée des œuvres de Wagner ^o^). Parfois, cela confine quand même à des interprétations assez osées, comme Naruto qui devient l'héritier de la tragédie grecque. Les histoire quant à elles sont assez agréables à lire, notamment celle de Tezuka qui correspond peut-être mieux au format du magazine. Dans la mangathèque idéale de la rédaction, on retrouve quand même One Piece, dont "derrière l'action et la fantaisie, on décèle un propos gentiment anarchiste" (?!).

Bref, si vous voulez découvrir pourquoi la plupart des héros de shônens sont orphelins de père ou bien encore pourquoi le shôjo est parfois porté par une insouciance latente, vous savez vers quelle revue vous tournez chez votre libraire.

Tu m'as donné envie de lire ceci ^^


Le mot "semblent" est même en trop ^^, étant donné que les méchants de l'histoire sont les nagmas (il suffit de mélanger les lettres) et qu'ils sont caractérisés notamment par leur concurrence violente aux "Toons" (enfin je me souviens plus trop, mais la référence aux américains est claire), qu'ils se content de copier bêtement pour voler les idées. Il me semble que ce postulat aurait pu se justifier à l'époque où les importations américaines étaient la principale part des ventes au Japon et dont les auteurs se sont donc forcément inspirés, mais ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui, ou en tout cas le dire sans nuance aucune est éxageré.


Disons que l'anlayse n'est peut-être pas allée chercher bien loin mais il y a de l'idée, ils ont découvert un manga dans lequel ce qui symbolise en premier lieu l'ordre est considéré comme pourri, et est considéré plus ou moins comme le méchant. C'est sûrement un peu trop schématique mais cette idée de lutte contre l'ordre, et par extension d'anarchie, est un des points sur lequel One Piece est le plus facilement théorisable, ils ne s'en sont pas privé.

Sinon, pour poursuivre sur la lancée, je conseille si vous souhaitez découvrir un peu plus du manga et surtout comment il peut être perçu par rapport à la culture occidentale, Manga de Paul Gravett et L'art invisible de Scott McCloud (ce dernier concerne la BD en général mais a d'intéressantes théories autour de la technique narrative japonaise).

Mon père m'a acheté ce magazine quand il a fait un voyage professionnel en France il y a une semaine ou deux.

Je n'ai pas encore eu le temps de le lire en entier mais j'ai quand même feuilleter plusieurs passages, et l'impression que j'en ai est très positive. les auteurs connaissent visiblement leur sujet, ou ont en tout cas procédé à des recherches approfondies, et le regard objectif porté sur l'ensemble est très appréciable. J'aime toutefois que, tout positif qu'est leur appréciation du genre, elle ne soit toutefois pas aveugle à ses défauts.

J'ai particulièrement aimé leur analyse de Akira Torihama et de son Dragon Ball qu'ils considèrent à juste titre comme la pièce fondatrice de la percée des mangas en Europe, et comme parangon des oeuvres sacrifiées sur l'autel des exigences éditoriales.

L'extrait de Black Jack est également très bien, même si je n'accroche pas au dessin, pourtant délicieusement rétro.

Toutefois, la question se pose quand même parfois de savoir si les auteurs des articles ont réellement lus les oeuvres dont ils parlent, ou en tout cas s'ils l'ont fait indépendamment du magazine ou comme une mission en vue de l'écrire...le regard est parfois trop clinique dans son objectivité et manque un peu de chaleur, mais j'imagine qu'en tant que critique d'art, ils n'ont pas voulu se montrer trop critique devant un type d'art qu'ils ne connaissaient pas...

Par contre, un peu déçu, l'illustration pour les mangakas de Clamp consiste en un personnage de Tokyo Babylone (c'est même écrit sur la ceinture du perso), mais la légende indique que ça provient du manga X (l'erreur est compréhensible, le perso apparaissant dans les deux mangas, mais ça rejoint mon interrogation de savoir s'ils n'ont fait que des recherches où s'ils ont véritablement lus les oeuvres critiquées).

Concernant One Piece, ça me semble pourtant transparent...Le manga ne relate-t-il pas les aventures d'une bande de pirates, qui, n'ayons pas peur de le dire, sont des vagabonds, en prise avec un gouvernement militariste et corrompu, et qui font tout pour détruire les symboles de leur société (que ce soit les tribunaux, les nobles ou les prisons, quand ils ne chassent pas des rois dégénérés de leur royaume (Ener, Wapol)), le tout en prônant une liberté absolue de tout en chacun sur les vastes mers du globes...

Faut quand même être d'une sacrée mauvaise foi pour ne pas y voir le propos anarchiste^^

J'ai acheté ce hors-série il y a quelques jours ; et même si cela parcourt brièvement la question du manga, c'est assez intéressant.
Je n'ai pas encore tout lu, il me reste la dernière partie avec la présentation de certaines œuvres qui sont caractéristiques du shônen, shôjô, gekiga, etc.
Tout d'abord, suite aux remarques faites plus haut, je pense que ce sont des gens très compétant qui ont signé les différents articles, dont un que je connais moi-même (Julien Bastide).
Comme le dit la préface, ce hors-série n'a pas pour but de défendre le manga, même si on voit bien que les qualités sont plus mis en avant que les défauts, et cela est même quasi-"obligatoire" vu que ce sont des spécialistes qui ont été contactés.

Je fais remarquer tout de même que certains sujets sont vite expédiés, comme l'histoire des poils pubiens "interdits" de représentation au Japon alors que c'est plus complexe. Allez voir sur ce lien : http://www.du9.org/Article-175.

Je posterai un avis plus général lorsque j'aurai tout lu.

Ouep...j'ai lu le texte, il est très intéressant en soi, mais je ne pense pas qu'on puisse dire que ce que Beaux-arts mag a écrit sur le sujet est vite expédié.

La représentation de poils pubiens, bien qu'absente apparemment du code de lois, reste interdite dans les faits au Japon, ne fut-ce qu'à cause du tabou général. Keiko Ichiguchi en parle d'ailleurs dans son très bon ouvrage "Pourquoi les japonais ont les yeux bridés?"

Cette distinction entre ce qui est dans la loi ou pas est un peu simpliste: c'est comme les gens qui accusent les musulmans d'outrepasser la lecture du Coran en y adjoignant la Charia...autant je trouve que c'est hypocrite, autant c'est dans leurs moeurs et une chose interdite dans la Charia est belle et bien illégale même si on en parle pas dans le Coran...

Beaucoup plus intéressant (et triste) est l'article de libération mis en lien à la fin du post: http://www.monde-diplomatique.fr/1996/1 ... LLIER/7471

Cet article, datant certes de fin 1996, est particulièrement efficace. L'auteur n'a visiblement vu et lu qu'une ou deux planches et a tout cassé un épisode d'un animé. Ensuite, il s'est senti investit d'une sorte de puissance divine en démolissant le genre sans le connaître, intermellant éléments "véridiques" avec un tas de contre-vérités pour diaboliser complètement le genre, ne soulignant au gros feutre que les défauts (certes existants) et en occultant totalement tout le reste.

Maintenant je sais pourquoi quand je dis manga, on me regarde avec un air de légère condescendance en me demandant s'il s'agit au juste de Dragon Ball, ou d'un autre dessin animé érotique et violent...

Je me suis acheté ce magazine bien sûr et je vais donner mon avis.
Alors tout d'abord je suis un peu déçu parce que je m'étais déjà acheté ça en été 2007:

Un Hors Série de dBD sur les mangas. (ces deux magazines sont peu différents)
Vous remarquerez tout d'abord la similitude entre les deux couvertures....
Ensuite le contenu à l'intérieur est très semblable. Notamment une signature commune aux deux magazines: Stéphane Beaujean. Enfin bon malgré ça j'ai quand même appris des choses grâce à Beaux Arts magazine. Comme par exemple que certains auteurs pouvaient pondre "jusqu'à 600 ou 800 planches par mois" (o_O) Dommage qu'ils ne donnent pas d'exemple car ça m'intrigue...
Ou alors que Jirō Taniguchi est "beaucoup plus connu en France qu'au Japon, à tel point qu'il hésite à venir s'installer à Paris". Ou bien encore que Le Sommet des Dieux a été dessiné en grande partie par ses assistants, ça casse un peu le mythe du "meilleur manga au monde" (je sais affirmation totalement gratuite mais j'assume). Et j'en passe...
D'ailleurs en parlant de Jirō aucun de vous n'a précisé que la troisième histoire complète, avec celles de Tezuka et Ōtomo, est signée Taniguchi!!! Et tout en couleurs en plus! Bon ok elle ne fait que 12 pages... (-_-)
Ensuite pour la présentation des auteurs indispensables, pas grand chose à redire. Au moins il y a des auteurs qui n'avaient pas été présentés dans dBD. Comme Kazuichi Hanawa, Ryôichi Ikegami (même s'ils parlaient de Crying Freeman par le biais de Kazuo Koike), Takao Saitô, ou encore Akira Toriyama. Par contre l'article sur Takehiko Inoue est quasiment identique entre les deux mag'. C'est très dommage.

En conclusion je conseille très fortement ce magazine, surtout si vous aviez loupé le hors série de dBD. Vous y apprendrez sûrement des choses et aurez une vision TRÈS différente du manga. Vous découvrirez des mangas différents desquelles vous êtes habitués.

Ah et pour finir il y a un article sur Hideki Arai (yeeha!). C'est un de mes auteur préféré, je précise. Un peu décevant l'article parce qu'au final c'est un condensé de ce que l'on retrouve sur Internet (mêmes tournures de phrases...), mais si vous ne connaissez pas cet auteur, c'est l'occasion de le connaître! Vive The World Is Mine et Ki-itchi !! !!

Edwood, c'est finalement assez drôle puisqu'avant même d'acheter ce Hors Série des Beaux Arts, j'avais dans l'idée de faire une parallèle avec le Hors Série de dBD, et je ne me suis pas trompé puisqu'on peut effectivement mettre en relation les deux magazines.

Notamment, je trouve que la ligne éditoriale de dBD était franchement plus claire et assumée que celle des Beaux Arts. Plus complète aussi. Pour l'anecdote, ils avaient fait le parti de parler de manga sans évoquer une seule fois Dragon Ball, Naruto, Bleach ou One Piece. Si pour le dernier, c'est plus discutable, je trouvais en revanche que le reste était une franchement bonne idée car elle permettait d'explorer différemment le manga. Là, c'est plus un objectif de faire découvrir un phénomène qui n'a plus tellement de secrets depuis un ou deux ans, je trouve que les BA prend un peu le train en marche, au risque de faire quelques gaffes.
Elles ont été déjà relevées avant moins, comme l'un des rédacteurs qui centre le manga sur la violence (!) ou qui parle des poils pubiens, question fondamentale dans notre approche du genre.
De même, j'ai trouvé la liste des grands mangaka incroyablement réductrice, principalement parce qu'elle classe par thème les auteurs et ne peut pas recenser quelques uns des plus grands. Parmi lesquels Otomo, qui même s'il a une place de choix dans d'autres coins du magazine (très belle nouvelle ceci dit, au bon goût de 2001 : L'Odyssée de l'Espace ^o^), ne se trouve pas au panthéon. On oublie aussi de parler de Kishiro et son oeuvre culte, assez étrange quand on sait que c'est un manga choc qui fut parmi les premiers importés en France.
La mangathèque idéale est aussi incroyablement réductrice (MW mais pas l'Histoire des Trois Adolf (!!) notamment) et se révèle moins fournie que celle de dBD (qui n'avait malheureusement pas One Piece -seul point faible).
Et puis la comparaison des deux fait que dBD n'avait certes pas offert trois nouvelles de grands mangaka, mais au moins les codes graphiques, esthétiques redondants et inérents au genre avaient été explorés en profondeur.
Mais j'aime beaucoup que les Beaux Arts s'intéressent aussi au fait que le manga ne se limite pas qu'au format papier et se décline souvent dans de nombreux gadgets satellites à l'oeuvre de départ, un aspect que l'autre n'avait pas vraiment traité (même si on peut mettre à la décharge de dBD les adaptations de manga en film, le phénomène de bande dessinée japanisée en France...)

En définitif, à les mettre à côté, dBD fait beaucoup mieux que l'Hors Série des Beaux Arts, mais ce dernier ne s'en tire pas trop mal, même si à force de lire ce genre de numéro spéciaux, j'ai le sentiment de voir plusieurs fois la même chose (et par moment des divergences, qui a raison ? Oo).

Est-ce que c'est dit tel quel qu'ils donnent les trois meilleurs mangakas par genre, ou ils se contentent de donner les 7 genres du manga selon eux et de nous en montrer trois exemples?

Oui je sais, je n'ai qu'à lire en entier le magazine, mais j'ai des syllabus a étudié entre temps donc...

Au risque de faire de la pub, si vous voulez quelque chose de très complet sur le manga, regardez du côté des Editions H réalisé par des vrais connaisseurs, et je sais de quoi je parle puisque je connais bien certains d'entre eux (on retrouve notamment Stéphane Beaujean qui est aussi dans le Hors Série des Beaux Arts) :



Le lien : http://www.editions-h.fr/M10kimages.html

Détective conan tome 42 :

Un tome différent des autres, puisqu'il ne raconte pas simplement des enquêtes à la répétitives et sans intérêts pour l'intrigue. Ici, l'intrigue rebondit de façon spectaculaire et inattendue.
On a la révélation que le professeur Jodie n'est pas Vermouth mais en fait une employé du FBI. L'autre mec du FBI apparaît aussi, et je dois dire que sa mise en scène est vraiment bien construite et faite. Ça nous donne un espèce de perso qui sert d'espoir, de dernière chance, que l'on sait sur le coup et qui peut apparaître n'importe quand. En plus, il est plutôt attachant tellement il est froid émotivement. Vermouth perd sur toute la ligne mais réussi à s'en sortir en laissant notre petit ami à la culotte courte en vie.
Dans ce tome, on a confrontation entres personnages clés, tombés des masques, rebondissement, mort d'un agent, apparition de personnages... J'ai l'impression que ce tome de Conan va devenir un tome clé pour l'histoire.
Et bien sûr, le mystère du but de l'organisation est encore soulevé avec la phrase du professeur Jodie "Pourquoi vous ne vieillissez pas?".
Un très bon tome de détective conan donc, mais je ne me fais pas d'illusion : à moins d'un changement complet dans la série, le tome suivant sera à mourir d'ennui.

A suivre avec les sous de noël :
-Eyeshield 21 tome 18
-Claymore tome 3 et 4
-Evangelion tome 1

Ippo – Tome 17



Avant même de lire ce message, je suis sur que vous connaissez déjà mon avis concernant ce put*** de tome ! Car oui, ne mâchons pas nos mots : ce volume est génial avec comme toujours, des combats énoooormes (vive le vocabulaire de fana ultime), des scènes émouvantes et des affrontements futurs qui s’annoncent légendaires. Ouais, ni plus, ni moins. C’est ça Ippo.

D’abord une fin de combat assez dingue : le duel entre Saeki « Speed Star » et Ippo se conclut de façon assez étrange, par des punchs à première vue tirés au pif. Mais ces pavés que projette Ippo touchent bien Saeki et font mal. En un coup, un down. Saeki est à terre. Malgré son avantage sur notre héros, l’étoile vacille et chute par son trop grand excès de confiance. On notera une fabuleuse droite croisée avec un Uppercut. Sublime et jouissif *___*
Le prochain match est… wow. Le Champion du Monde amateur entre en lice : Alexander Wolf Zanguief, le Loup venant droit de Russie. Et quelle classe ! Quel charisme ! Sur d’avoir gagné avant même d’avoir commencé. Le match sur le papier lui donne une victoire large et facile. Mais dans la réalité ? Suzuki veut prendre sa revanche sur Date et est motivé à bloc. Rappelons que c’est le numéro deux du Japon dans sa catégorie. Il peut donc renverser les pronostics et s’emparer de la victoire.
Ou pas. Le pauvre se fait massacrer. Wolf va au contact, dicte son rythme et finalement abat son adversaire d’un coup venu d’ailleurs. Hâte de voir le combat contre Ippo, histoire de voir qui est le plus bourrin des deux ^_^

La deuxième partie du tome montre les combats respectifs de Kimura et Aoki, eux aussi en compétition pour gagner un titre. On notera un superbe saut de grenouille du second qui atterrit droit dans les dents adverses. Quant à Kimura, il semble à l’aise avec ses contres et son jeu d’Out-Boxer, pas de souci à se faire pour lui :)
Passée cette petite mise en bouche avant les combats plus importants (le retour de Mashiba, le fanatique), l’auteur nous remet dans un contexte plus paisible ; quoique… Vomichi doit déménager pour des raisons familiales et tout le monde se rassemble pour lui donner un formidable et inoubliable cadeau : un Sparring contre tous ses amis. Tous ont vu ses progrès et, même s’il perd à chaque combat, il restera à jamais dans les souvenirs de la joyeuse troupe. J’avais la larme à l’œil quand il sanglotait de douleur et surtout de tristesse après avoir passé en revue ses blessures. On ne t’oubliera jamais Vomichi T___T


Fullmetal Alchemist – Tome 19

Les aventures d’Edward et Alphonse dans le Grand Nord se poursuivent. Après avoir confié Winry à Scar, Ed propose simplement d’assassiner Kimblee afin d’éviter qu’il ne retrouve son amie d’enfance. Pendant ce temps, Van Hohenheim livre ses secrets à Izumi Curtis, en même temps qu’au lecteur.
Ce dix-neuvième volume rassemble tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. Beaucoup d’intrigues sont levées (Xerxes, la Pierre Philosophale, les Homonculus et leurs origines) et d’autres se posent nouvellement. Les alliances se créent, notamment entre Mustang et Riza qui livre le secret de Selim Bradley. Olivia, elle, met son épée au service du Président et de sa bande de politiciens tous plus cupides les uns que les autres. Dans le Grand Nord, Ed est blessé grièvement par un Kimblee au sommet de sa forme. Parvenant de justesse à s’en tirer, le Fullmetal est hors-jeu pour un bon moment afin de récupérer. Et il faudrait faire vite car Hohenheim déclare officiellement la guerre aux Homonculus via Pride, tandis que Kimblee, lui, précipite les évènements dans le Nord en se ralliant à Dragma !
Vous l’aurez compris, ce tome dix-neuf est un incontournable pour les fans de la série. J’ai quand même été un peu déçu par le manque d’avancée dans l’histoire. Les personnages ne font que se séparer ce qui disperse les quêtes et donc rallonge la durée du scénario principal. J’espère que le Tome vingt saura arranger tout ça, mais pas avant Avril malheureusement.


Eye Shield 21 – Tomes 19 à 22

Série enfin rattrapée pour ce qui est de la parution française. Passons rapidement sur la fin du match contre les Spiders de Bandô pour nous intéresser à l’affrontement principal de ces quelques volumes : les Deimon Devil Bats face aux Shinryûji Nagas. Comme le dit explicitement le proverbe présent de nombreuses fois, ce match, c’est un peu comme « le Lion face au Lapin ».
Au début bien sûr, le Lion domine en jetant toutes ses forces dans la bataille : Agon participe d’emblée à la première offensive, le Dragon Fly est sorti très vite, Hiruma est dépité. Si bien que le score des « Lions » s’échappe très vite pour atteindre un pic de 32 à 0 ! Bien sûr, toute personne sensée dirait « OMG, comme vont-ils rattraper tout ça ?! It’s impossible ! »
Eh bien non. Les Devil Bats rattrapent vite leur retard grâce à un On-Side kick chanceux, qui leur remet les pendules à l’heure. Et là, bien sûr, tout va mieux : Yukimitsu marque un Touchdown, Monta réussit une superbe réception, Jumonji marque en trainant Agon sur un mètre, Sena met à terre le Génie…
Mais malgré toutes ces bizarreries, on est bien pris dedans et on se demande bien comment ils vont pouvoir loger deux TD en quatre secondes… En fait Eye Shield 21, pour bien en profiter, il faut lire sans arrières pensées et se laisser aller. Ainsi, on ressentira ce plaisir de voir Agon et Ikkyu dépités devant Yuki marquant un TD.
Toujours aussi irrégulier, Eye Shield 21 mérite quand même une bonne place dans le Manga, rien que pour le suspens (un peu faux aussi) qu’il crée.


Me and the Devil Blues – Tomes 1 à 3

Série nouvellement commencée en France, j’ai été tenté par les avis positifs de Cutty Flam et autres chroniqueurs de Mangavoraces.
Une histoire assez originale, inspirée de la réalité, avec des personnages normaux, dans un environnement rural ; tout cela fait un peu le charme de Me and the Devil Blues. J’ai tout de suite été subjugué par l’ambiance assez sombre qui s’en dégage, surtout lors de la nuit au Cross Road et les semaines passées sans s’en rendre compte. Aussi, les effets se dégageant de la guitare de RJ alors qu’il est devenu un as du blues sont très agréables et ajoutent un charme de plus à l’histoire.
Avec l’arrivée de Clyde, les choses ne font que s’améliorer (même si on perd un peu le fil du blues et du Diable). L’aventure dans la ville où l’alcool est interdit promet et le suspens à la fin du troisième tome est à son comble, avec un Clyde décidément très entreprenant pour sauver RJ. J’ai vraiment hâte de voir comment tout cela va se goupiller, avec Monsieur Macdonald qui se ramène, accompagné de ses sbires. Vivement la suite ^_^


*Pardonnez la fin de mes "critiques" un peu bâcleé, mais je tombe de sommeil ^_^*


Voilà pour mes lectures récentes, à venir :
-Gunnm série complète (eh oui, enfin finie, mais relecture pur mieux en apprécier la valeur)
-La suite de Berserk, Ippo et Hunter X Hunter (*bave, surtout pour le dernier*)
-Le premier volume de XXX Holic, qui m'a très bien enchanté...