Synopsis: Vers est une combattante à fort potentiel qui vit sur la planète Hala, peuplée par les Kree et vivant sous le règne de l'Intelligence Suprême, une forme d'Intelligence Artificielle avancée et très puissante. Amnésique, elle se retrouve sur la planète C-53 (ce joli trou que nous appelons la Terre) à l'issue d'une mission pendant laquelle ses alliés et elle-même ont affrontés les Skrull, peuple parasite qu'ils ont pour objectif d'éradiquer. Toutefois, ce séjour sur Terre va la mener peu à peu en quête de ses origines et de ses souvenirs perdus; voyage initiatique, introspectif et explosif, Vers apprendra à se connaître et à maîtriser ses pouvoirs...

Sans spoilers:

Dernier film en date pour le fameux Marvel Cinematic Universe, très attendu au tournant parce que nous sommes à un moment clef du calendrier: Avengers Endgame est prêt à envahir les sales obscures, et Marvel nous a tenu en haleine depuis longtemps notamment avec le teasing de la scène post-générique dans Infinity Wars.

Je me suis efforcée de ne rien lire ou écouter sur le film en lui-même avant d'aller le voir, j'ai donc découvert en totale novice le personnage et les intrigues tissées autour, et franchement j'ai passé un très bon moment. Le film n'est pas exempt de défauts - bande son oubliable, montage des scènes un peu fourre-tout particulièrement au début, qui peuvent donner du mal à rentrer dans l'intrigue-, mais globalement le contrat est rempli: on nous présente un super héros à la fois badass et humain tout en filant l'univers dans lequel aura lieu la grosse baston de Endgame. J'ai beaucoup aimé le choix des acteurs; agréablement surprise de découvrir Jude Law dans ce répertoire, et Brie Larson fait vraiment un excellent travail d'interprétation de Marvel; avec une mention spéciale pour Samuel L. Jackson et de Ben Mendelsohn que j'ai trouvé attachant d'un bout à l'autre.

Concernant le féminisme (aspect tout de même bien mis en avant dans les campagnes de promotion), je trouve que le film s'en sort beeeauuuuucouuuup mieux que Wonder Woman, que j'avais tout de même apprécié (et je sais que WW est une icône), mais qui renvoyait cette image éternelle de la femme-sexualisée-en-jupe-courte-même-dans-l'Angleterre-des-années-50 (assez exaspérant), et le message qui passe dans Captain Marvel est chouette parce qu'il passe de façon discrète. Ce qui n'exclut pas qu'on l'entendre malgré tout, mais ça fait du bien un peu de subtilité de temps en temps.

Un dernier mot pour saluer Stan Lee dont c'est vraisemblablement le dernier caméo; le film lui rend bien hommage, et c'est la moindre des choses pour le travail qu'il a accomplit :'(

Avec spoilers: