Salut a tous
- Je vient de finir "Le petit prince" (d'Antoine de Saint-Exupery, faut-il le préciser).
A mes yeux un livre que l'on croit tous connaitre sans l'avoir lu (a tord).
A lire et relire quelque que sois l'age!! Il y a tellement d’émotion et de "rappel au bon sens" <-(Notez les guillemets)

- J'ai aussi lu, il y a quelque mois, "Alice au pays des merveilles" et "De l'autre coté du miroir" (Lewis Caroll) desquels on pourrait dire les mêmes choses.

- Sinon je suis totalement comblé par la suite de "L’assassin Royal" (Robin Hobb): "Le fou et l'assassin"
Je frétille a l'attente du quatrième opus!


Rien d'autre d'aussi notable Enfin..peut-être

Deux livres qui m'ont marquée dernièrement : Les Pierres vives de Anne Guglielmetti et La Peste blonde de Philippe Bouin.


Le premier est un récit initiatique dans la pure tradition du genre. On suit l'histoire de Benoit, jeune novice de l'abbaye bénédictine d'Ouche qui possède les dispositions nécessaires pour faire un grand moine. L'abbé Mainier, son mentor et protecteur conçoit de grandes espérances à son sujet. Jusqu'à ce que l'enfant fugue une fois dans la fôret, désobéissant aux principes de l'ordre. Il ne révèlera jamais ce qu'il y faisait.

Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler ^^.

J'ai dévoré ce livre magnifique, mais trop court (300 pages)! L'histoire débute sous le reigne de Guillaume le Conquérant. En plus de la trame liée à Benoit, nous en apprenons plus sur les tensions et conflits politiques de l'époque. Tous ces chainons narratifs, évoqués dans un style littéraire accessible mais pas simpliste pour autant, se rejoignent de façon intelligente.

Le second ouvrage nous plonge dans le Paris de Louis XIV. Et comme son titre l'indique, la peste menace la ville. Mais celle-ci est répandue à dessein via un trafic... de perruques! Le héro de cette histoire, Danglet, commissaire secret au service du Roi va faire son enquête pour connaitre les instigateurs de cette machination.

Encore un livre que j'ai dévoré ^^. Les personnages sont attachants, l'humour est bien présent (surtout grâce aux agents de la Cour des Miracles, alliés de Danglet, qui lancent des répliques délicieuses!), le contexte historico-politique est passionnant et l'action ne manque pas.

Sinon, en ce moment je lis la trilogie du Vif-argent de Stan Nichols. J'ai fini le tome 2. Pour l'instant je reste mitigée : il y a de bonnes idées, comme le principe de la magie comme signe de richesse selon sa nature, mais l'histoire à tendance à trainer en longueur et la plupart des personnages perdent de leur charisme au bout de quelques chapitres.

De plus, je ne suis pas fan des dialogues qui s'enchainent façon script, et qui ont la particularité d'être redondants par rapport au récit et donc n'apportent pas grand chose à l'histoire (sans parler du langage un peu trop contemporain à mon gout pour ce genre d'univers : "came" pour parler de la magie artificielle ; "bosser"; etc.. )



Aaargh, je trépigne d'impatience de le lire celui là! Mais je dois encore attendre la sortie en version poche >_< (seule version que j'achète pour coller avec ma collection des premiers cycles chez France Loisir)

Le Hobbit

Synopsis: Le hobbit Bilbo Bessac (Bilbo Baggins) mène une existence paisible dans son trou de Cul-de-Sac (Bag End) jusqu’au jour où il croise le magicien Gandalf. Le lendemain, il a la surprise de voir venir prendre le thé chez lui non seulement Gandalf, mais également une compagnie de treize nains menée par Thorin Lécudechesne (Thorin Oakenshield) et composée de Balin, Dwalin, Fili, Kili, Dori, Nori, Ori, Oin, Gloin, Bifur, Bofur et Bombur. La compagnie est en route vers la Montagne Solitaire, où elle espère vaincre le dragon Smaug, qui a jadis dépossédé les nains de leur royaume et de leurs trésors. Cependant, pour mener à bien leurs projets, il leur faut un expert-cambrioleur, et Gandalf leur a recommandé Bilbo. Celui-ci est plus que réticent à l’idée de partir à l’aventure, mais il finit par accompagner la troupe.

En chemin pour les Montagnes de Brume (Misty Mountains), la compagnie est capturée par trois trolls et ne s’en sort que grâce à l’astuce de Gandalf. Le magicien, connaissant le point faible de ces créatures, les distrait jusqu’à l’aube, moment où ils se transforment en pierre sous l’effet de la lumière du soleil. Dans le repaire des trolls, la compagnie découvre des épées de l’ancien royaume elfique de Gondolin. Thorin et Gandalf prennent chacun une épée, tandis que Bilbo reçoit une dague qu’il baptise par la suite Dard. Peu après, la compagnie atteint Fendeval (Rivendell), la demeure du semi-elfe Elrond, qui les aide à déchiffrer la carte du trésor de Smaug et les inscriptions runiques des épées.

Une fois dans les Montagnes de Brume, une tempête oblige la compagnie à se réfugier dans une caverne pleine de gobelins qui les prennent en chasse. Dans la confusion, Bilbo perd ses compagnons de vue. Après avoir découvert un mystérieux anneau, le hobbit parvient sur la berge d’un lac souterrain, où vit une créature nommée Gollum. Celui-ci le soumet à un jeu d’énigmes : si Gollum l’emporte, il pourra manger Bilbo ; dans le cas contraire, il conduira le hobbit jusqu’à la sortie. Bilbo remporte le concours en se demandant involontairement à haute voix « Qu’est-ce qu’il y a dans ma poche ? », question à laquelle Gollum ne parvient pas à répondre. Celui-ci n’a aucune intention de remplir sa part du marché et part à la recherche de son anneau pour tuer Bilbo, qui découvre que l’objet lui confère l’invisibilité lorsqu’il le passe au doigt. Grâce à lui, le hobbit parvient à s’enfuir des grottes et à rejoindre ses compagnons. Ils sont à nouveau pourchassés par un groupe de gobelins et de wargs, mais l’intervention des aigles géants leur permet de s’en sortir vivants.

La compagnie descend des montagnes et arrive à la demeure de Beorn le changeur de peau, un homme qui peut se changer en ours. Beorn leur prête des armes et des poneys pour qu’ils puissent rejoindre la forêt de Grand’Peur (Mirkwood). Arrivés à l’orée des bois, Gandalf les quitte pour vaquer à ses propres affaires. Durant leur longue et pénible traversée de la forêt, les nains, épuisés et affamés, sont capturés à deux reprises, d’abord par des araignées géantes, puis par les elfes sylvains, mais dans les deux cas, Bilbo met à profit son anneau magique pour libérer ses compagnons.

La compagnie arrive finalement à l’établissement humain de Bourg-du-Lac (Lacville), où elle prend un peu de repos avant de se diriger vers la Montagne. Grâce à l’anneau, Bilbo se faufile jusqu'à la tanière du dragon et, après une conversation avec la créature, s’échappe en dérobant une coupe en or. Smaug s’en avise et, croyant le vol perpétré par les hommes de Bourg-du-Lac, se dirige vers la ville pour la détruire. L’archer Bard (Barde), héritier des princes du Val (Dale), parvient à le tuer : sa flèche noire trouve le seul point du ventre de Smaug que ne couvre pas son armure de pierres précieuses.

Le trésor de Smaug n’a désormais plus de maître, et les hommes de Bourg-du-Lac comme les elfes de la Forêt se dirigent vers la Montagne. Ils découvrent que les nains ont renforcé les défenses, et Thorin refuse toute négociation, convaincu que le trésor tout entier lui revient de droit. Alors que les hommes et les elfes se préparent à attaquer la montagne, Bilbo se rend dans leur campement avec la Pierre Arcane (Arkenstone), l’objet du trésor le plus précieux aux yeux de Thorin. Le hobbit espère ainsi éviter un bain de sang inutile.

Le lendemain arrivent des renforts nains conduits par Dain, le cousin de Thorin, qui persiste dans son refus de toute négociation. Les deux camps sont prêts à croiser le fer lorsqu’ils sont surpris par une immense armée de gobelins. Nains, elfes et hommes s’unissent alors pour les combattre lors de la bataille des Cinq Armées, qui semble perdue jusqu’à l’arrivée des aigles, ainsi que de Beorn. Celui-ci tue Bolg, le chef des gobelins, et leur armée, démoralisée, est aisément vaincue. La victoire est acquise, mais Thorin et ses neveux Fili et Kili trouvent la mort durant l’affrontement. Le trésor est réparti entre les vainqueurs, et Bilbo sort de son aventure plus riche de deux petits coffres, l’un rempli d’or et l’autre d’argent, ainsi que de l’anneau magique.

Vif-argent fini.
Et quelle déception! Si je devais résumer le tome 3 ça serait :"meh".
J'ai l'impression que l'auteur n'avait qu'une envie, celle de finir son histoire au plus vite. Et rien de mieux pour combler le vide scénaristique que des pages de dialogues insipides. De tout le lot de personnages apparaissant, seuls 3 d'entre eux tirent à peu près leur épingle du jeu : Kutch (bénéficiant de la seule vraie évolution), Tanalvah et Quinn. Soit des persos secondaires, voire tertiaires.
Et la résolution de tous les problèmes... ça fait "pschit"!

Par contre gros coup de coeur pour la trilogie des Ferrailleurs de Edward Carey.



Le tome 1 nous invite dans un monde qui aurait pu sortir de l'imagination de Tim Burton. Et c'est sans parler des personnages tout aussi étranges, inquiétants ou terriblement attachants dont nous faisons la connaissance. On suit les destins croisés de Lucy et Clod, la première, orpheline qui devient bonne à tout faire et le second héritier de la redoutée famille Ferrayor. Cette lignée vit dans un chateau recélant de terribles secrets que Clod va découvrir.

Dans le tome 2, tout ce que je peux dire sans spoiler, c'est que la révolution est en marche!



Bien écrit, bien mené, immersif et passionnant, avec des héros comme j'aime (à savoir humains, pas omnipotents). Hâte de voir le tome 3 sortir!

Dernier roman qui m'a emballée :

- "S" de J.J Abrams et Doug Dorst

Un des livres les plus fascinants que j'ai lu. Tout d'abord à cause des deux histoires parallèles que l'on suit.

Le premier récit, principal, intitulé le "Bateau de Thésée" que nous lisons "normalement" raconte les aventures de "S", homme amnésique qui va se retrouver dans un bateau étrange mené par un équipage aux lèvres cousues. Ce bateau le conduira à travers le monde et les âges, à la poursuite d'un ennemi sans nom qu'il devra combattre.

La seconde histoire, parallèle à la première est relatée via des notes manuscrites laissées par deux étudiants, Jen et Eric.

Ces derniers enquêtent sur l'auteur du récit principal, un dénommé Straka, homme mystérieux dont on ignore s'il a réellement existé... C'est par le biais de ces notes qu'ils communiqueront pour tenter de percer le secret du "Bateau de Thésée" et de son créateur.

On a donc deux histoires, la première, passionnante, à caractère quasi mystique et la seconde, plus terre à terre mais tout aussi prenante de part l'évolution de l'enquête et aussi celle de la relation entre les deux étudiants à laquelle nous sommes témoins.

L'autre raison qui rend cet ouvrage fascinant, c'est son côté interactif. S'agissant d'une enquête, le lecteur est invité à y participer. Pour cela, il lui est possible de consulter des éléments divers inclus dans le livre : cartes postales, articles de journaux, télégrammes, lettres, ainsi qu'un "casseur de codes".

Personnellement, je me suis prise au jeu!

Ce que je conseille tout de même : lire d'abord le récit principal sans s'occuper des notes manuscrites puis, relire avec les notes.

Au niveau du style d'écriture, c'est remarquable. Dès les premières lignes je suis rentrée dedans et j'avais du mal à décrocher ^^.

Quelques photos que j'ai prise pour vous montrer à quoi ça ressemble :

Le songe de l'astronome de Thierry Bourcy et François-Henri Soulié

L'histoire se déroule à Prague en 1601. Rodolphe II de Habsbourg organise une fête en l'honneur de son astronome Tycho Brahé. Mais à l'issu de ces festivités, ce dernier est retrouvé empoisonné. Tous les convives sont sommés de rester à demeure jusqu'à ce que le capitaine Kassov et son neveu Mattheus trouvent le coupable. Cela n'empêchera pas les morts de se multiplier...

Très bon roman aussi bien sur le fond que sur la forme. Il a le mérite de mettre en avant un personnage historique peu connu mais pourtant assez fascinant, Tycho Brahé. J'ai trouvé judicieux le fait que les auteurs aient utilisé la rumeur circulant sur sa mort, selon laquelle elle n'était pas "naturelle", pour tisser une intrigue autour de cela.

On découvre une ribambelle de personnages tous plus suspects les uns que les autres et ayant chacun une raison de faire disparaitre l'homme de science. L'aspect historique n'est pas négligé puisque l'on comprend bien vite que la situation politique et religieuse a une certaine influence dans le déroulement de l'enquête.

L'écriture est soignée, les dialogues ciselés.

Bref un très bon huit clos qui mérite d'être connu.
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L'étrange bibliothèque de Haruki Murakami

Je viens de le finir et je suis ravie. Il s'agit d'une nouvelle d'à peine 70 pages, entrecoupéé de magnifiques illustrations de Kat Menschik, racontant l'aventure hors norme d'un jeune garçon qui vient rendre des livres à la bibliothèque municipale. Tout ce qu'il y a de plus banal. Sauf que tout dérape en un instant et le garçon sombre dans une sorte de cauchemar sans fin.

Personnellement j'adore ce genre de récit où tout n'est pas forcément expliqué, où le lecteur se laisse complètement emporté par le récit jusqu'à la chute. Chacun est libre d'interpréter le message.

Fascinant.

Dernière lecture très enrichissante et qui a comblé ma curiosité concernant un de mes auteurs préféré, adepte d'humour gothique et macabre, Charles Addams :



La Famille Addams - A l'origine du mythe, aux éditions Huginn&Muninn (qui décidément fait un travail remarquable).

L'intérêt de cet ouvrage, outre le fait qu'il explique les étapes de conception des personnages, la vision qu'en a leur créateur et l'analyse qui en découle, c'est aussi la découverte d'un nombre conséquent de croquis inédits.

Il est également intéressant d'apprendre les raisons des différences existantes entre l'oeuvre originale et ses adaptations télévisées et cinématographiques (flagrant pour ce qui est de l'évolution de la Chose par exemple...).

Un livre que je viens de finir et qui m'a fait passer un très agréable moment :

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers , de Benjamin Alire Saenz

Aristote, dit "Ari", un adolescent de 15 ans qui vit avec ses parents et sa sœur à El Paso. Il a aussi un grand frère mais celui-ci est en prison. Un sujet tabou au sein de la famille. Comme la plupart des jeunes de son âge, Ari se cherche, se met en colère, et demeure solitaire.

Un jour il rencontre Dante, un garçon expansif et sensible qui va bousculer un peu son quotidien et une amitié va naitre entre les deux garçons. Ensemble, ils se posent des question sur la vie et le monde qui les entoure.

Bientôt, Ari et Dante se rendent compte qu'ils ont de plus en plus besoin d'être l'un près de l'autre.

L'auteur évite les clichés nauséabonds pour évoquer la naissance d'un amour sincère de façon juste et délicate. Les héros sont terriblement attachants. On rit avec eux, on les voit grandir, c'est très touchant. J'ai aussi aimé la relation parents/enfants très douce et tout en compréhension.

Un petit bijou de tendresse!

Je viens de dévorer les deux premiers tomes de la saga du Livre de l'Enigme de Nathalie Dau.





900 pages de plaisir! Même s'il subsiste quelques défauts, dans l'ensemble, ce fut une belle aventure. Et j'attends le dernier tome avec impatience.

Je pense faire un topic spécial sur le sujet, car l'univers et les personnages inventés par l'auteur en valent la peine.

Si je devais résumer le principe de cette saga, c'est un peu un mélange entre L'Assassin Royal et Harry Potter ^^. Le premier pour le caractère introspectif du récit qui s'applique à bien retranscrire les sentiments et les émotions des personnages ; pour les conflits à la fois politiques et religieux qui voient des clans s'affronter de manière cohérente avec des enjeux de taille ; et pour ses personnages marquants. Le second, pour l'aspect "école de magie" et épreuves, surtout dans le tome 2.

Au niveau du style, Nathalie Dau se rapproche là aussi de Robin Hobb : descriptions de décors et d'atmosphère particulièrement immersifs, vocabulaire soutenue et riche, dialogues percutants. Je rajouterais également une narration qui évite les longueurs grâce à l'usage d'ellipses pertinentes.

Petit bémol, là où Robin Hobb avait fait un choix définitif d'utiliser la première personne du singulier, Nathalie Dau oscille entre la première et la troisième, selon le personnage mis en valeur dans un chapitre. Lorsque c'est Cerdric, on a droit à la 1ère, pour tout les autres, c'est la 3ème. Je pense qu'elle aurait dû faire un choix (même si j'ai conscience que cela ne facilite pas les choses quant à la révélation de certains évènements)

Autre point noir, surtout dans le tome 2 : le cul. Y'en a beaucoup trop. Ce n'est pas du niveau de Game of Throne, mais quand même. Et j'ai un problème quant à l'attirance libidineuse que provoque Ceradawn (petit frère de Cerdric) chez la plupart des personnes qu'il croise (si ce n'est pas toute) alors que celui-ci n'a que 9/10 ans... Le pire étant qu'il en a conscience et qu'il n'hésite pas à en jouer. Même si cela est "expliqué" par sa nature de semi-rive, ça a du mal à passer.

Malgré tout, j'ai été emballée par l'histoire, la mythologie et les personnages (héros comme antagonistes) de cette saga. Je suis donc curieuse de voir comment tout cela va se terminer!

Mémoire de Babel, le troisième tome de la série La Passe-Miroir enfin lu!

Christelle Dabos est décidément très douée ^^

Le deuxième tome s'achevait de façon dramatique, avec l'apparition d'un antagoniste à la fois déconcertant et terrifiant. Notre héroïne et le sombre Thorn s'étaient vus séparés et un nouvel espoir naissait : Victoire, la fille de Bérénilde et Farouk l'Esprit de Famille du Pôle.

Ce troisième tome s'enchaine donc sur la quête d'Ophélie pour retrouver son bien-aimé. Deux ans se sont écoulés et grâce à l'intervention inopinée d'Archibald (toujours aussi excellent ce personnage!) qui lui permet d'atteindre à sa demande l'arche de Babel grâce à la Rose des vents, la jeune femme poursuit ses investigations. Elle découvre un nouveau monde avec ses codes et ses principes moraux très strictes, ou la simple évocation de la guerre ou de tout ce qui s'y rapporte vous condamne à la prison (voire pire).
Suivant la trace de Thorn, elle comprend qu'elle doit intégrer le Conservatoire de Babel. Et la voilà apprentie virtuose, sous l'autorité de l'Esprit de famille Hélène. Ses recherches déterreront des secrets enfouis depuis plusieurs siècle concernant la naissance des Familles, des Arches, et la nature de "Dieu". Mais elle en apprendra aussi beaucoup sur elle-même...

En parallèle, nous suivons l'éveil de la petite Victoire à son étrange faculté de voyager...

Encore un tome génial! Une héroine attachante, courageuse et loin d'être idiote. J'aime comment l'auteur décrit ses doutes, ses angoisses, sa maladresse relationnelle, le tout de façon très crédible qui fait qu'on éprouve beaucoup d'empathie pour elle. Mais à vrai dire tous les personnages sont au minimum, très bons! Y compris parmi les nouveaux.

La plume de Christelle Dabos n'a rien perdu en terme de qualité. Cette fois, elle se permet même de s'essayer au thriller horrifique et le résultat est plus que concluant.

Une vraie réussite ^^

Tiens, je vais accompagner Noctis sur ce topic qui a donné beaucoup d'idées de lecture !

Je vous invite vivement à découvrir un poète que j'apprécie beaucoup : Victor Segalen. Médecin, officier de marine, sinologue et amateur d'art, cet auteur fin de siècle est malheureusement encore abandonné par les programmes scolaires ( il n'y a pas que Verlaine, Baudelaire et Rimbaud dans la vie ...)

Dans son recueil "Stèles", il s'inspire des stèles funéraires, aux bords de la route, à l'entrée d'un village etc qu'il a découvert lors de ses périples en Chine. Mais si la culture chinoise lui fournit un moule, notamment pour la forme de ses poèmes en prose, il ne faut en aucun cas limiter sa poésie à une simple traduction et/ou parodie des véritables stèles chinoises. Ce qui est fascinant chez cet auteur c'est ce qui se cache sous ces apparences de simple imitation, de ces "chinoiseries" factices. C'est surtout la quête de son âme qui l'a obnubilé toute sa vie.

Quête qu'il poursuit d'ailleurs dans les oeuvres qui suivent Odes, Thibet et Peintures, que je conseille à ceux qui éventuellement liraient et aimeraient Stèles et qui voudraient prolonger le plaisir.

C'est plutôt court et ça se lit plutôt facilement et vous avez une version numérique gratuite donnée en lien par wikipédia.
En espérant vous avoir donné envie de lire.

Merci pour ce partage Bolin ! J'ai commencé à lire certains poèmes et c'est une jolie découverte ^^.

Puisque la poésie semble en intéresser quelques uns, voici un petit recueil sorti aux éditions 10/18 regroupant des poèmes de Tim Burton : La triste fin du petit enfant huître et autres histoires.



L'un des avantages de cette édition, c'est qu'on a la possibilité de lire le texte en version originale. On se rend alors compte du travail de traduction qui a été fourni. Comme son titre l'indique et comme on peut s'en douter avec Tim Burton, c'est à la fois burlesque et cruel. Certains poèmes font plusieurs pages, d'autres, seulement un distique au final percutant. Et bien sûr, c'est illustré par l'auteur lui-même ^^.



Sinon, j'ai commencé à lire Le Pendule de Foucault d'Umberto Eco. C'est passionnant, mais il faut vraiment s'accrocher!!! Si je survis à un claquage du cerveau (ce qui prouverait que j'en ai un!) je vous ferai le topo.

J'ajoute à cela un grand classique ^^
La Divine Comédie de Dante Alighieri :D


Cet œuvre raconte la traversé de l'Enfer, du Purgatoire et du Paradis dans cet ordre qui vise à contempler ce qui est fait en ces lieux (supplices, purifications et récompenses...).

Je met ici des citations d'un commentaire avec lequel je suis d'accord. Je sais que je n'arriverai qu'à dire la même chose mais en moins bien donc voilà x)


Plans des lieux traversés ^^
Enfer

Purgatoire

Paradis

Plan complet :


Parmi les livres peu connu du grand public français que je recommande au niveau poésie il y a ^^:
Le Mariage du Ciel et de l'Enfer de Blake (l'un de mes recueils préférés), Emaux et Camées de Théophile Gautier et L'enchantement simple de Christian Bobin.
Pour voir d'autres livres de poésies que j'ai lut vous pouvez vous référez à mon post sur le topic Ma bibliothèque. ^^

Le pendule de Foucault fini!

Et j'ai adoré ^^.

En gros (l'histoire est tellement vaste que je ne vais pas pouvoir aller dans les détails) le héro, Casaubon et deux de ses collègues dirigent une maison d'édition dédiée au sujet d'occultisme. A force de recevoir des manuscrits, ils ont l'idée de créer eux-mêmes un ouvrage occulte nommé le Plan. Les problèmes commencent quand des gens se mettent à prendre leurs écrits au sérieux...

Bon, j'avoue que parfois j'ai trouvé ça laborieux. J'avais l'impression de lire une encyclopédie tant les références (plus ou moins accessibles à tous) sont nombreuses. Certains pourraient trouver ça pompeux, mais quand on y pense, on se rend compte que c'est fait exprès.

En fait, ce livre, c'est la façon qu'a eu Umberto Eco de se foutre de la gueule de tous les adeptes des théories du complot ou des fanatiques. Et il le fait tellement bien!

En tout cas ça me fait plaisir que tu aies jeté un coup d'oeil Noctis. Le fait d'avoir la version numérique gratuite et facile d'accès permet à ceux qui sont intéressés de ne pas avoir de mauvaise surprise et d'assouvir leur curiosité.

Je ne savais pas que Tim Burton faisait de la poésie ça m'intrigue en effet. C'est un peu glauque j'imagine ?

Bon histoire de ne pas flooder je vais dire quelques mots sur les Peintures de Segalen que je viens d'achever. De la même façon que les stèles, il s'inspire des peintures chinoises. Le syncrétisme artistique rend bien les textes sont magnifiques et toujours plus mystiques. La quête de l'impossible, celle de l'âme, du milieu se poursuit. Elle est toujours représentée par la cité interdite où demeure l'empereur qui règne d'une main de maître sur ses sujets. La métaphore est parfaitement filée et atteint comme point culminant à mes yeux la fin de la deuxième partie intitulée Cortèges et Trophée. L'éloge du divers se fait aussi plus présent, je cite:
"C'est donc un défilé horizontal de choses précieuses venant de par toute la terre, marchant vers le même lieu, aux pieds de quelqu'Un.
C'est donc aussi le Voyage, - le pouvoir dans l'étendue, la présence de ce qui n'est point ici, qui vient de loin et que l'on va chercher si loin : - le DIVERS, - qui n'est pas ceci que nous sommes, mais autre et qui donne aux confins du monde ce goût d'un autre monde - s'il se pouvait par-delà le Ciel trop humain. C'est le Voyage."

Je vais attaquer maintenant La Divine Comédie par pure coïncidence. Je pense que c'est inutile de la présenter à nouveau, l'Eternel l'a déjà très bien fait.