La mi-session est passée et je fais un premier bilan sur mes professeurs en histoire. Honnêtement, je les préfère qu'en anthropologie.
Cynthia Milton (Amérique Latine et Pérou) : Cette jolie dame originaire de la Colombie-Britannique est très intéressante à suivre malgré son gros accent (complètement loufoque) et m'a bien inculqué sa passion, surtout sur la conquête de l'Amérique. Les textes sont simples à lires et les ateliers sont stimulants. Par contre, je n'aime pas beaucoup l'auxillaire du cours.
Christian Raschle (histoire romaine) : Ce Suisse alémanique et moi nous partageons une même passion, la numismatique. Aussi, je dois lui remercier pour tous les fondements méthodologiques en histoire. Hélas, son discours est souvent flou et monotone.
Phillippe Genequand (Croisades et Italie médiévale) : un autre professeur de méthodologie, lui aussi Suisse, mais franc, qui est aux antipodes de Raschle. Beaucoup plus sérieux, exigeant et vif, il parle cependant trop vite. Malgré tout, on s'entend très bien et nous aimons bien les chiens.
Michèle Dagenais (Histoire du Canada et féminisme) : Définitivement ma professeur préférée depuis que je suis entré à l'université. C'est une vraie passionnée qui prend bien le temps de répondre aux questions et aux autres en plus de proposer de lectures plus qu'excellentes. Ses deux auxillaires sont extraordinaires.
Jean-Bruno Mukanya Kaninda-Muana (Histoire de l'Afrique contemporaine et RDC) : Très sympathique, ouvert, attentif et bienveillant, cet Africain a vraiment l'enseignement dans le sang et aime bien nous donner plein de détails intéressants. Par contre, il m'étourdit avec toutes ses lectures et marche dans tous les sens dans la classe.
Samir Saul (colonialisme et France contemporaine) : Je vous dirais que c'est un des cours les moins exigeants même si la lecture est volumineuse (pour les intéressés, je lis la synthèse de l'Europe après 1815 de Soutou). Chaque cours est un spectacle et cet Égyptien (je vais lui demander de faire la danse de l'Égyptien à la fin de la session
) le don de nous captiver avec sa voix particulière, surtout lors du cours sur la révolution française.
Il a un défaut cependant : il ne tolère pas qu'un étudiant parle durant son cours et une fois, il a pété un cable devant des étudiants à l'extérieur de la classe, car ils parlaient trop fort.
Une petite histoire : à la fin du cours, un mec complètement à poil s'est introduit dans la classe comme un éclair et est ressorti aussi vite. Je peux dire qu'on a bien rigolé.
Un point en commun pour tous ces spécialistes : ils sont ponctuels!
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