Ci-dessous le chapitre 7. Un chapitre qui a légèrement débordé de la taille maximale que je me suis autorisée mais bon, vous allez quand même pas vous plaindre.
Un chapitre que j'aime bien. J'avoue que je me demande si le combat est bien décrit, parce que franchement, j'adore ces moments cognitifs mais j'ai tendance à les rendre d'une lourdeur...Donc prévenez-moi si il y a une quelconque lourdeur, je tâcherai d'y remédier.
Ensuite il y a une chose que j'ai oublié de détailler lors de la parution de mon chapitre précédent.
En effet, le titre. En gentleman que je suis, je vous ai laissé vous démerdez avec. Mea Culpa et Pardontum.
W.E.C signifie bien sûr
Wasabi.
Enrobage.
Chocolat.
Vraiment désolé si c'était confus.
Wasabi Enrobage Chocolat signifie dans un autre contexte: White Eagle Chronicle.
Et sinon, je vous avais dis que j'avais deux trucs collés à ma tête? Je suis parti voir le docteur et il m'a rembarré en m'insultant. Ce n'est que plus tard que j'appris que ces choses s'appelaient "Oreilles" et que tout le monde en avait.
Mais merde, j'ai eut vraiment peur sur le coup.
Chapitre 7 ► Complications
Dans la forêt Une gigantesque onde de choc explosa littéralement l’arbre sur lequel se trouvait Asarai.
Celui-ci se laissa tomber au sol, les yeux plissés pour garder Seiji de vue dans le nuage de poussière.
C’était incroyable. Ce pirate maîtrisait une forme d’énergie extrêmement étrange.
Asarai était sûr qu’il ne pouvait s’agir de Haki. C’était peut-être un fruit du démon.
Pendant qu’il se faisait cette réflexion, une gigantesque main de fluide difforme fondit sur lui. Il l’esquiva de peu et scruta Seiji.
Celui-ci avait le corps enveloppé d’une matière translucide, presque argenté. Il avait des mains composées de cette texture qui prolongeaient ses mains de chaire.
De la sueur perla du front du Disciple du C.P.S. Mais sa capacité à rester impassible face à l’Inconnu lui permettait de garder les idées claires.
Il leva son sabre, se préparant à un nouvel assaut. Seiji leva les bras. La tension était palpable.
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Danse du saule pleureur ! Clama Asarai en même temps que Seiji hurlait :
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Frappe Irréelle ! Le sabreur avait couru environ cinq mètres et avait sauté à une hauteur impressionnante tout en levant son sabre.
Le pirate, lui, avait rétracté ses deux bras de fluides dans ses paumes puis avait dirigé celles-ci vers Asarai.
Alors que l’agent du Gouvernement fendait l’air à toute vitesse, propulsant des lames d’air sur son adversaire, Seiji avait envoyé des ondes de fluides compressées à l’extrême dans ses paumes.
Les lames d’air tranchantes se télescopèrent avec la masse d’énergie et le tout explosa dans une mini-tempête de millions de particules assourdissante.
Tous les arbres alentours se retrouvèrent sans branches, tel des cure-dent géant et le sol portait de nombreuses traces de coup de lames. Seiji était tombé sous l’effet du contrecoup de sa technique. D’ailleurs, Asarai n’avait pas réussi à se réceptionner et était lui aussi étalé face contre terre.
Le pirate se releva en toussant tout en gardant les yeux rivés sur son adversaire inerte. Il l’avait pressenti dès le début : son adversaire était fort. Très fort.
Asarai se releva et ramassa son sabre tombé à côté de lui. C’était la première fois qu’un pirate survivait à la Danse du saule pleureur. Il faut dire aussi que le jeune disciple n’avait pas rencontré beaucoup de pirates.
Seiji essuya une goutte de sang qui perlait sur sa joue. Asarai remit en place l’une de ses pointes de cheveux. La rose pour être précis.
A l’instant même ou son indexe et son pouce finissaient de redresser sa mèche, Seiji fonça sur lui à une vitesse effrayante.
« Vite. Je dois vite en finir ! » Pensa-t-il.
***
Wan ouvrit les yeux en se massant la tête. Il était étendu et toute la partie haute de son corps le faisait horriblement souffrir. D’ailleurs, son débardeur était foutu, il n’en restait que des lambeaux fumants et quelques gouttes de laves tentaient désespérément de transpercer son épiderme mat.
Il émit un grognement. Puis eut une pensée.
« Bordel de merde, que s’est-il passé ? »
Il prit alors conscience du vacarme ambiant. Il leva douloureusement la tête et aperçut sa sœur et ses deux autres acolytes en train d’affronter le golem de Lave.
Il fit une tentative pour se lever. Un craquement se fit entendre. Il persista. Toutes ses côtes le menacèrent une fois de plus d’un bruit croustillant. Il se laissa retomber en jurant contre sa faiblesse.
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Rowena n’en revenait pas. Comment et pourquoi cet idiot de frère était venu ? Déjà que l’apparition du golem n’était pas prévue dans le plan, mais alors avec cet empoté de Wan dans les talons, on pouvait être sûr que le plan allait foirer.
Cependant, elle n’avait pas trop le temps de cogiter en l’instant présent. En effet, l’immense mastodonte de roche en fusion les menaçait dangereusement à l’aide de boules de laves et de quatre bras pesant chacun environ cent-kilos. Un seul coup de celui-ci était potentiellement mortel, l’état de Wan le prouvait amplement.
Mesurant près de deux mètres trente, pesant plus d’une tonne, le monstre était réellement effrayant. Ses trois petits adversaires faisaient pâles figures face à lui.
Powsko tentait d’entamer son corps de roche à l’aide d’un sabre spécial qui pouvait s’allonger. Ce sabre était enveloppé d’une lueur bleu nuit.
Armando envoyait des flèches enduites d’huile à l’aide de son arbalète accrochée à son avant bras, la lave du Golem faisant exploser les flèches dans un bruit assourdissant.
Enfin, Rowena tournoyait, sautait gracieusement autour du monstre et entamait sa carcasse rocailleuse à l’aide de chaînes au bout desquelles se trouvait des lames effilées de plus de cinquante centimètres.
Mais ces offenses répétées ne faisaient qu’énerver le golem. Autant essayer d’abattre un arbre à l’aide d’une plume. Wan le voyait bien de la niche où il était, le combat n’allait pas durer longtemps. Il fallait qu’il trouve un moyen d’aider sa sœur. Il laissa son regard vagabonder dans la salle. Il n’y avait rien d’utile pour abattre un golem.
Dépité, Wan leva les yeux au ciel. Ou plutôt au plafond. Et là, il aperçut ce qui pourrait peut-être l’arme idéale pour distraire l’aberration de la nature.
***
Le combat de Seiji et Asarai s’éternisait. Aucun des deux n’arrivait à prendre l’avantage. Les deux adversaires tournoyaient, frappaient, analysaient et profitaient de la moindre faille, la moindre ouverture. Les muscles de tout leur corps étaient tendus au maximum. La grande portée des attaques contraignaient les deux opposants à changer constamment d’endroit, restant vifs et alerte. Tantôt des lames sifflantes d’air tranchaient, lacéraient les arbres, tantôt des vagues translucides d’énergie s’abattaient sur le sol provoquant de mini-chocs sismiques. Mais aucune de ses tentatives ne parvenaient à mettre en échec l’autre.
Seiji arrêta sa course pour souffler un instant et sauta sur une branche d’un arbre qui avait échappé aux conséquences du pugilat. En termes plus clair, cet arbre avait réussi à ne pas finir en cure-dent géant.
Asarai aussi était épuisé, des gouttes de sueur faisaient luire son front, ce qui lui donnait un aspect angélique. Ou un aspect de zombie luisant, cela dépendait du point de vue.
De plus, le soleil frappait sans relâche, envoyant des rayons brûlants sur tout Reios. Il faut dire que c’était une île estivale en pleine été, la chaleur y était accablante.
Seiji prit une grande inspiration, bloqua l’air dans ses poumons un instant et relâcha tout dans un souffle puissant.
C’était la méthode du souffle purificateur, permettant de libérer les poumons des toxines accumulées au cours du combat. C’était une méthode pratique de L’Oncle Pao pour retrouver les idées claires après un effort intense.
Après cette purification, Seiji se sentait plus léger. Il observa son adversaire qui semblait vraiment mal en point. Il se tenait les côtes du côté gauche et soufflait bruyamment.
« Un point de côté. C’est ma chance ! » Se dit Seiji juste avant de se propulser vers son adversaire tel un faucon. Il tendit sa jambe droit devant lui, visant directement la tête. Ce fut à cet instant qu’il vit le visage d’Asarai, triomphant et marqué d’un sourire rusé. Il faisait juste semblant d’être mal en point.
Le sabreur leva son sabre, se concentra un instant et exécuta en l’espace d’une seconde dix allers-retours verticaux de son sabre en direction de Seiji.
-Vent d’expiation ! Hurla-t-il.
Seiji n’avait pas le temps de se maudire intérieurement, une lame d’air gigantesque et très vive fondait sur lui à une vitesse ahurissante. Le pirate replia instinctivement sa jambe. Plus que quatre mètres avant le choc. Et à cette vitesse, quatre mètres étaient parcourus en à peine une demi-seconde.
-Impulsion du Rei ! Rugit-il, en tendant cette fois-ci ses deux mains.
L’onde de choc générée percuta de plein fouet la lame d’air aux proportions démesurées et propulsa Seiji en arrière, hors de danger. Le choc produisit un son étrange, comme si une centaine de grillon s’étaient mis à chanter en même temps. La rencontre des deux attaques avait provoqué une sorte de vortex qui déformait l’air ambiant et le sol. Quiconque se trouvait à proximité de ce vortex tranchant aurait été broyé vif.
Au bout de quelques secondes, le vortex s’estompa, permettant à Seiji de croiser le regard acéré de son adversaire. Ce regard suintait de haine et de colère. Asarai n’en pouvait plus de voir la moindre de ses attaques contrecarrées.
Seiji se releva péniblement tout en se maudissant intérieurement. Il en avait le temps maintenant.
« Merde alors, si je me fais avoir par des feintes de ce genre…J’ai failli y passer ! »
Le pirate expira un bon coup. Cela devait bien faire dix minutes que les attaques s’entrechoquaient et s’annulaient mutuellement. Asarai ne parvenait pas à faire retomber sa colère. Eos allait être déçu si son Disciple ne parvenait pas à mettre ne échec un simple pirate…
***
Plage Est Le mystérieux personnage qui avait demandé l’aide du Roi se trouvait là, en bordure de West Blue. Il y avait, un peu plus loin un petit ponton et, juste à côté, une barque.
Il se dirigea donc vers le ponton, d’un pas vif. Il savait que quelqu’un le suivait, il devait faire vite. Il n’avait pas le temps ni l’envie de se battre. Alors qu’il avait parcourut la moitié de la distance qui le séparait du ponton, il s’arrêta net, guettant la forêt.
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Eos observait le personnage encapuchonné, caché dans un buisson. Celui se déplaçait d’une manière peu conventionnelle, on avait l’impression que la gravité n’avait aucune emprise sur lui. Ses pas s’enchaînaient en effleurant à peine le sol. C’en était à croire qu’il marchait dans le vide. D’ailleurs, ses empreintes sur le sable étaient très légères.
Eos sortit un monocle de la poche de son gilet spécial que tout Chef du C.PS se doit d’avoir. Il plaça le monocle sur son œil droit et ferma le gauche. Ce monocle était constitué d’un verre spécial et d’un cadran tournant.
Ce monocle était une invention très pratique, il permettait d’augmenter la portée de la vue. En d’autre terme, il s’agissait d’une longue-vue. En faisant tourner le cadran qui cerclait le verre, on pouvait réguler la distance à laquelle on voulait voir. Le Chef de l’unité régla le cadran en le faisant tourner délicatement. Cette action provoqua un léger cliquetis.
A l’instant même, la cible s’arrêta net.
L’homme à la queue de cheval verte grimaça. Ces êtres avaient l’ouïe fine. Même s’il était sûr que l’inconnu l’avait entendu, il s’était arrêté de bouger, bloquant sa respiration, diminuant ainsi les battements de son cœur et donc, diminuant la fréquence des vibrations dans l’air. Ces créatures avaient une réceptivité sensorielle des vibrations hors du commun. C’était la seule donnée dont disposait Eos.
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La silhouette noire qui se découpait sur la plage s’arrêta net. Son poursuivant était plus rapide qu’il ne le pensait. L’encapuchonné se mit à courir vers la barque.
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Eos relâcha la tension de ses poumons et inspira une grande bouffée d’air. Sa cible était en fuite. L’agent du Cipher Pol Sigma sortit de sa cachette en vitesse et se mit à lui aussi courir de toutes ses forces. Après tout, l’effet de surprise était foutu. Néanmoins, sa cible avait déjà une bonne cinquantaine de mètres d’avance.
Eos grinça des dents. Il ne pouvait se permettre d’échouer. Le C.P.S ne connaissait pas l’échec. S’il rentrait bredouille, c’était l’Amiral Phantom lui-même qui allait se charger de lui. Et d’ailleurs, sa cible se rapprochait de plus en plus du ponton. Pourquoi s’acharnait-il à vouloir atteindre le ponton ? Là était la question qui tourmentait Eos. Mais il ne savait rien de cette espèce. Mieux valait s’accorder une longueur d’avance, l’impossible devient possible lorsque des facteurs inconnus entrent dans une équation.
C’est alors que l’agent gouvernemental s’arrêta sur la plage de sable fin, semblable à de la farine. D’une poche intérieure à sa veste spéciale, il sortit une télécommande sur lequel figurait un énorme bouton rouge avec un petit écran horizontal sur la partie supérieure. L’homme aux cheveux verts tourna la tête vers le palais et évalua la distance. De sa position à la fenêtre qu’il apercevait, il devait y avoir au maximum deux kilomètres.
« Parfait, la portée maximale étant de quatre kilomètres, les ondes n’auront aucun problème d’interférences. Tchhhh…L’Unité d’Armement Technologique est vraiment radine de nous donner un aussi vieux modèle de grenades… »
Eos appuya une fois sur le bouton.
Un chiffre apparut sur l’écran. « Combien ? ».
Eos ne réfléchit pas. Il lui fallait un puissant moyen de distraction. Il appuya alors quatre fois sur le bouton en moins d’une seconde. Toutes les charges explosives qu’il avait placé subrepticement pendant sa brève traversée du palais exploseraient.
A peine cinq secondes après avoir appuyé, un grondement sourd émergea du palais. Le bruit allait en s’intensifiant, provoquant des vibrations dans l’air assez puissantes, même à plus de deux kilomètres.
Eos ne retourna même pas la tête. Il savait déjà qu’un étage entier du palais s’écroulait.
Mais sa proie, elle qui était si sensible aux vibrations ne put s’empêcher de tituber, s’arrêtant un instant pour analyser la source du bruit.
Eos eut un large sourire.
« J’ai gagné » Se dit-il avant de bondir vers le ponton.