La saison d’Hiver s’est terminé il n’y a pas longtemps en beauté, la saison de Printemps commence tranquillement, j’ai enfin fini des œuvres que j’avais commencé il y a un certain temps, il est donc temps pour un petit point anime.
Hiver – Impressions Finales
A tout seigneur, tout honneur, je commence par le meilleur anime de ce début d’année et qui est en bonne place pour être le meilleur anime de cet année. Tout simplement.
Mahou Shoujo Madoka Magica
J’ai commencé Madoka sans trop de raison en me disant que du Magical Girl, faut toujours lui donner sa chance, puis y’avait le nom de Shaft écrit à côté alors je me suis dit que je ne risquais pas grand-chose. J’ai bien vu le nom d’Urobuchi mais, amnésique comme je suis, il n’a pas fait
Tilt dans ma tête sinon j’aurais attendu cet anime comme le Messie.
Madoka Magica, comme dit plus haut, c’est du Magical Girl. Parce que c’est dit dans le titre et parce que des Loli utilisent des pouvoirs magiques. Et l’
Opening est mignon. Puis bon, y’avait bien une mascotte Kawai au début de l’épisode 1 alors c’était bien parti pour être du Healing Magical Girl à la Card Captor Sakura, mais sans la touche Clamp.
Quelques épisodes plus tard,
une tête en moins et un Kyubei n’ayant jamais changé d’expression et débitant des phrases qu’on attendrait pas d’une mascotte tel que « If you feel like dying for the universe, come see me. », Madoka Magica se révélait être un anime incroyablement violent, aussi bien psychologiquement que mentalement, abordant des thèmes durs comme le suicide, avec des héroïnes qui meurt pour de vrai et d’autres qui sombrent dans le désespoir, le tout sublimé par les décors psychédéliques et flippants de Shaft. Madoka Magica se paye même le luxe d’avoir une magie cohérente qui obéit à des règles strictes, ce qui est suffisamment rare pour être signalé. Rajoutons y
du bon Shojo Ai comme
on l’aime tant, et Mahou Shoujo Madoka Magica se transforme sans la moindre difficulté en meilleur anime de 2011. Je dirais même plus qu’à l’heure actuelle, parmi tous les animes annoncés, le seul qui pourrait se révéler meilleur que Madoka Magica n’est autre que Fate/Zero. 2011 est assurément l’année d’Urobuchi.
Et Kyubei.Les deux derniers épisodes de Madoka ont même du être reporté à cause du tremblement de terre, ce qui est compréhensible au vu des épisodes.
D’ailleurs, le dernier épisode a été diffusé quelques 2000 ans plus tard mais le jour exact de la mort de Jésus, ce qui fait un parallèle sympathique avec l’ultime choix de Madoka durant le dernier épisode puisqu’elle son vœu est de prendre pour elle toute la souffrance des Magical Girl pour que celles-ci n’aient plus à souffrir. J’ignore si c’est voulu mais c’est joli.
Concernant la fin, personnellement, je l’aime beaucoup. Madoka qui devient une sorte de Dieu, supprimant tous les sorcières de ses propres mains. La toute dernière scène de l’anime, celle situé après le générique, permet enfin à Homura de se libérer du poids de sa gemme en mourant, tout en ne devenant pas une sorcière grâce au pouvoir de Madoka, et fait presque dire que l’anime aurait pu s’appeler Mahou Shoujo Homura Magica.
Et Kyubei. Le seul point vraiment négatif de la série revient dans l’explication du rôle des Incubator et du discours de Kyubei sur l’entropie qui n’a strictement pas le moindre sens physique. Mais au fond, la raison pour laquelle Kyubei transforme des Loli en Magical Girl est n’est qu’un léger détail dans l’anime et il aurait tout aussi bien pu combattre le réchauffement planétaire, la fuite dans la centrale nucléaire de Fukishima, le Maccarthisme
-Pun Inside- ou même la mauvaise utilisation du mot « juste » dans la langue française. L’entropie était juste le thème à la mode cette saison et s’est aussi retrouvé dans Madoka.
Et Kyubei.Pour conclure, je vous conseille de lire
cet article qui, même s’il n’est pas transcendant en lui-même, renvoie vers plein d’autres articles qui sont vraiment intéressants.
Mahou Shoujo Madoka Magica : Best.First.Semester.Anime.Je vais maintenant parler de la seule autre série que j’ai regardé en format court cette saison.
Fractale
Fractale était la seule série que j’attendais après avoir vu les Previews pour l’Hiver. Le personnage principal avait physiquement un petit côté
Sakura de Fate/Stay Night et,
fétichisme ou pas, j’aime ce personnage. Sachant qu’en plus, c’est une série entièrement originale et que la case NoitaminA avait donné du bon avec Kuragehime juste avant, j’ai regardé le premier épisode plein d’espoir et d’attente. Et, force est de reconnaitre, que le résultat est bien loin de ce que j’en attendais et que j’ai été terriblement déçu par Fractale.
Déjà, la première chose qui m’a marqué est la
différence énorme au niveau du Chara Design. Les personnages sont bien moins détaillés dans la version anime que dans les dessins du Light Novel alors même si je comprends qu’on simplifie un peu les traits parce qu’il faut animer les persos, ce n’est en rien excusable parce qu’on est en 2011 et que Hanasuku Iroha ! De plus, même si avec assez de mauvaise foi, on peut justifier un appauvrissement du Chara Design, il n’est en rien normal de changer la couleur de cheveux des personnages. J’ai cru pendant plusieurs épisodes que c’était pour donner un côté plus réaliste aux personnages en leur conférant des couleurs de cheveux réalistes mais en fait même pas puisque la grande prêtresse a les cheveux violets. Incompréhensible !
Mais, s’il n’avait que le Chara Design qui posait problème, cela n’aurait pas été si gênant. Le problème c’est que la forme ne rattrape en rien le fond. L’anime est incroyablement lent mais cette lenteur ne sert à rien et même dans les moments plus rapides, il ne se passe rien. Dans le tome 6 de Giga Tokyo Toy Box, manga racontant la vie d’une petite boite créant des Jeux Vidéos, il ne se passe rien mais c’est un rien passionnant. Ici, c’est un rien vide et creux. Les personnages étant superficiels, on ne s’attache pas à eux et du coup, on s’ennuie ferme durant les longues scènes d’exposition. Ils agissent en plus de manière incroyablement convenus et sont parfaitement prévisibles, ce qui ne donne vraiment pas envie de continuer à suivre leurs pérégrinations dans le monde de Fractale.
Le monde de Fractale justement, parlons-en. C’est le point le plus intéressant de l’anime et le seul qui réussit à tirer son épingle du jeu. La ville virtuelle dans laquelle se retrouve Nessa vers le milieu de la série offre de très bonnes possibilités de développement et aurait pu permettre un scénario bien plus intéressant que ce qui a été fait. C’est d’ailleurs ça, le principal point noir de Fractale. Il y a pleins de bases intéressantes pour faire un scénario de qualité mais ceux-ci ne sont tellement pas exploité que c’en est frustrant et on se retrouve au final avec un anime qui ne sait pas où il va, ce qui est fatal pour un anime aussi court, et pose de nombreuses pistes sans jamais les exploiter.
Amis lecteurs, si vous cherchez un anime court et sympathique, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin et de vous lancer dans Madoka à la place, chef d’œuvre s’il en est mais je l’ai déjà dit.
Pour finir sur les séries s’étant terminées récemment, je vais maintenant aborder un anime avec un Staff similaire à celui d’
une certaine œuvre de très grande qualité mais, de bien meilleur niveau que celle ci.
Star Driver : Kagayaki no Takuto
Star Driver est, malgré ce que j’ai dit juste au dessus, une œuvre que j’ai pris du plaisir à suivre. Ne serait ce que parce qu’on a le droit très vite a un
Insert Song de toute beauté et que l’histoire de la Fille Poisson est captivante. Le début de l’anime, malgré le côté tragique de l’histoire de Sam, histoire qui serait reprise par la suite pour la pièce de théâtre dans une sorte de préquelle, joue sur un ton assez léger avec un Takuto pilotant un Tauburn overcheaté au design aristocratique de grande classe. Les ennemis se succèdent sans grand enjeu, les personnages principaux gagnent au fur et à mesure en personnalité, bref un début assez classique. Le départ de l’île de l’homme poisson m’a permis de tenter IRL quelques théories plus ou moins fumeuses, en partie basée sur la traduction pas forcément très pertinente de Miko en Maiden.
L’arc suivant est ensuite basé sur
Mizuno et Marino et il s’agit probablement de l’arc que j’ai le plus apprécié. Les deux personnages féminins principaux sont charismatiques et plaisantes à suivre, leur relation avec Takuto et entre elles est suffisamment prenante pour intéresser le spectateur et il se passe pas mal d’évènements tout autour. La fin est à mon sens mal gérée et pleine de contradictions mais j’ai quand même été triste de les voir partir, preuve que je m’étais accroché aux personnages. On a en plus droit aux nouveaux Opening et Endind durant cet arc et ils sont de qualité et passe bien en Karaoke, ce qui est devenu pour moi une condition sine qua none pour un générique. Je n’ai juste pas compris pourquoi les gens se sont mis à faire des hypothèses bizarres sur Takuto et Head puisque pour moi, il était absolument évident que
Head est le père de Takuto au vu du FlashBack et de leur premier combat. Mais sinon, c’est un arc de qualité.
L’arc suivant, centré sur Vanishing Age, se laisse bien regarder mais je l’ai trouvé trop long et sans réel enjeu. Seul le FlashBack de Tokio m’a vraiment intéressé durant cette partie. L’arc suivant et dernier, même si sa fin a été rushé a renouvelé mon intérêt pour la série. La pièce de théâtre qui ouvre l’arc m’a vraiment plu, au contraire d’un certain fan de Vocaloid, et l’épisode est passé comme une lettre à la poste. Enfin, l’épisode final a crié haut et fort que le seul et unique couple de Star Driver, c’était Takuto X Sugata, n’en déplaise au FanGirl.
La libido jouant un rôle important tout au long des épisodes, il était logique que les deux personnages principaux se retrouvent avec un véritable Harem. Je trouve dommage que le Chara Design de la série ne rend pas vraiment hommage aux nombreux Bishojo et Bishonen qui peuplent la série mais on s’y fait assez vite. Au centre du Harem, se forme de manière relativement intéressante, un couple avec justement les deux personnages principaux et malgré les nombreux essais des nombreux protagonistes féminins de la série, le couple tient bon et se pose au final comme couple Canon de Star Driver.
Le Yaoi, tueur des animes de Mecha ?Pour finir, j'emprunte la réplique culte de Takuto :
Saso Tojo, Ginga BishonenEt, c’est tout pour l’Hiver. Je signale quand même que j’ai regardé les 8 premiers épisodes de Rio Rainbow Gate, mais que je finis par arrêter puisque le seul intérêt de cet anime fut le Yuri à l’épisode 4, ainsi que les 7 premiers épisodes de Infinite Stratos dont le gros problème est que faire un anime Harem entièrement constitué de Tsundere est loin d’être l’idée du siècle.
Je vais maintenant parler des deux œuvres que j’ai finies récemment et qui méritent d’être abordées puisque de qualité.
Reviews Diverses
Comme j’ai commence avec du Magical Girl pour l’Hiver, je poursuis dans ma lancée.
Heartcatch Precure
J’avais entendu beaucoup de bien de cette série et j’ai donc logiquement fini par me lancer dans les 49 épisodes de ce Magical Girl il y a deux mois. Et j’ai bien fait.
Heartchatch est, au contraire de Madoka Magica, du bon vieux Healing Magical Girl avec scènes de transformations de Loli, fin de chaque épisode heureuse et un Happy End à la fin. Le genre d’œuvre qui donne le sourire parce que
les 2 puis
4 Magical Girl de l’anime respirent la joie de vivre et la transmette aux spectateurs. L’histoire est certes convenue et ne révolutionnera pas le genre puisqu’il s’agit de sauver la Terre de grands méchants qui veulent la transformer en désert. Mais, comme il est rare de lire du Magical Girl en cherchant un scénario profond et construit, ce n’est en rien gênant. Le scénario a quand même sa part d’originalité puisque les 4 Magical Girls de l’anime ne sont ni la première ni dernière génération de Precure.
Il y en a déjà eu avant, il y en aura après, fait assez rare pour des Mahou Shoujo.
Niveau antagonistes, les 4 méchants principaux de l’œuvre sont de niveau d’intérêt varié. Sasorina est parfaitement inintéressante, ce qui est dommage, vu que les trois autres se révèlent de bon niveau, voire très bon pour Dark Precure, et l’un des deux autres méchant est même bien fun à suivre puisqu’il aurait pu être personnage principal d’un Shonen de Nekketsu s’il n’était pas méchant dans du Magical Girl. Les méchants sont quand même des fois assez débiles et l’histoire aurait pu se terminer au 5e épisode si ceux-ci avaient décidé de réfléchir un tantinet pour élaborer des plans mais dans ce cas, l’histoire aurait eu moins d’intérêt puisque les persos n’auraient pas évolué.
Car, bien évidemment, qui dit Magical Girl dit voyage initiatique et Heartcatch ne déroge pas à la règle. Tsubomi, l’héroïne principale, commence en tant que personnage timide et renfermé puis va petit à petit s’ouvrir aux autres, s’accepter telle qu’elle était et apprendre à changer, tomber amoureuse et s’affirmer face aux autres. Grandir tout simplement. Les 49 épisodes permettent d’avoir une belle évolution pour une bonne partie des personnages et les relations entre les personnages sont plaisantes, mais il n’y a
presque pas de Shojo Ai ce qui est intolérable pour du Magical Girl et le peu qu’il y a est loin d’avoir le même charisme, la même aura que
ce couple magique mais je n’en demandais pas tant et j’ai donc pris du plaisir devant ces personnages.
Au final, Heartcatch Precure est vraiment un bon anime et qui, même s’il ne révolutionnera pas le genre, remplit entièrement le contrat avec le spectateur et ses 49 épisodes se regardent avec plaisir. Une bonne pioche.
Pour finir mes Reviews d’anime, je vais parler d’une adaptation des Light Novel de Nisoiosin que j’avais commencé il y a pas loin d’un an et demi et que je viens à peine de finir.
Katangatari
Un anime au format original puisque c’est 12 fois 50 minutes mais qui permet d’avoir un mois, un épisode aussi bien IRL que dans l’anime. Du coup, chaque épisode est consacré à un sabre maudit avec, à l’exception du dernier épisode, Shichika et Togame qui rencontrent le porteur du sabre, je dis sabre bien qu’un certain nombre de sabres maudits ne ressemblent en rien à des sabres et certains n’ont même pas de lames, puis Togame établit une stratégie et Shichika combat. Le tout recouvert de dialogues, d’encore des dialogues et de toujours plus de dialogues. Hé, Nisoiosin aime écrire et on le ressent, aussi bien que dans Bakemono que dans Katanagatari, rien de surprenant à trouver une grande quantité de dialogues. Les dialogues étant en plus de qualité, on ne se lasse pas malgré le très peu d’action qu’il y a chaque mois puisqu’il n’y a que quelques minutes de combat par mois. L’importance des dialogues permet aux personnages de beaucoup évoluer au fur et à mesure des épisodes. A la fin de la série, Shichika et Togame ont énormément changé et ne sont en rien semblables à ce qu’ils étaient au début du premier épisode. Ces deux personnages forment d’ailleurs un très beau couple et le
dénouement de leur histoire n’est absolument pas celui qu’on avait prévu. J’ai bien aimé aussi
la sœur de Shichika, qui revient à intervalles réguliers dans la série, avec une personnalité bien propre et une histoire assez particulière.
L’ensemble des deux derniers épisodes est ponctué d’évènements qui n’étaient en rien prévisibles et certains éléments sont d’ailleurs introduits sans jamais être expliqué par la suite ce qui laisse un goût bizarre.
La victoire de Emonzaemon sur Maniwa Pinguu est incompréhensible et donne l’impression que le serviteur de la princesse avait encore des atouts dans sa manche alors qu’en fait non puisque si c’était le cas, il se serait pas laissé tuer par Shicika sans les utiliser. Et Emonzaemon, en fait, c’était qui ce type ? Et au final, Shikizaki Kiki, c’était quoi son but ? A quoi ça lui a servi de forger 12 sabres parfaits si c’est pour qu’ils se fassent détruire aussi facilement par Shichika ?
Malgré ces quelques reproches, les deux derniers épisodes étaient quand même de qualité,
la mort de Togame était complètement inattendue et prenant aux tripes et voir Shichika ayant pété les plombs est quand même bien impressionnant. En plus, la dernière scène montrant Shichika et la princesse Hitei côte à côte parcourant le Japon fait sourire et permet des développements sympathiques qui ne seront, malheureusement, utilisé que dans les Doujinshi, fin d’anime oblige. D’ailleurs, quoi qu’en dise Shichika, il doit bien aimer les cheveux courts pour que et Togame et
Hitei aient fini avec les cheveux courts à force de rester à côté de Shichika.
Au final, Katangatari est un anime qui, même s’il n’arrive pas au niveau de Bakemonogatari, reste très plaisante à suivre et fait passer un bon moment.
Dans mon prochain post, je vais vous donner mes premières impressions sur les series du Printemps que je suis. Celui-ci devrait arriver d’ici peu de temps, une semaine tout au plus, le temps de regarder suffisamment d’épisodes, de rédiger mes impressions et de trouver des bonnes images.
Cheerio !Comme vous avez pu vous rendre compte, j'ai utilisé un certain nombre d'images durant ce post et du coup, je vais essayer autant que possible de donner les comptes Pixiv sur lesquels j'ai récupéré les dites images.
Madoka Magica :
http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=780576http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=189135http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=385876http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=5414Fractale :
http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=782523http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=431594http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=59287Star Driver :
http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=359167http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=1506226http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=388670Heartcatch Precure :
http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=626329http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=208273http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=1082943http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=2315467Katangatari :
http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=583322http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=62935http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=980291http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=676562http://www.pixiv.net/member_illust.php?id=418181