On va maintenant passer tout doucement le cap des 10 chapitres. On n'en est pas encore là, mais ça avance tout doucement, tranquillement... Du coup, je me suis dit: pourquoi pas faire un sommaire? Comme dans un vrai bouquin?
Donc voila:-Chap.1:L'attaque
-Chap.2:L'œuf
-Chap.3:Le départ
-Chap.4:Le Couloir des Milles Galeries, lien entre les 16 régions
-Chap.5:Le mystère du Feu Originel
-Chap.6:L'Intercentre, le cœur du monde
-Chap.7:Custos et Sotsuc & Kuan et Juanista
-Chap.Bonus 1:Affrontement
Sur ce, bonne lecture!Chapitre 1 : L’attaque
Depuis des millénaires, des générations et des générations de sages, de physiciens et d’historien cherchaient des réponses. Des réponses à des questions existentielles : D’où viennent les dragons ? D’où provient le Méco, ce minerai capable de produire de l’énergie selon la couleur de la pierre ? Et surtout, pourquoi Fangure, ce monde dans lequel nous vivons, est-il recouvert d’un désert éternel, alors qu’avant la planète foisonnait de créatures toute plus mystérieuse les unes que les autres ?
Ces trois questions ont fait couler plus d’encre que la guerre qui ravage Fangure n’a fait couler de sang. Les réponses à ces questions, elles se trouvent dans un lieu secret, gardé par sept serrures, elles même éparpillés un peu partout dans Fangure. Seulement voila, la guerre qui fait rage trouve, elle aussi, sa cause dans ce lieu secret, appelé « Le Sanctuaire d’Oragon »
Mais, comme les paroles d’un très vénéré sage disent, « pour se battre, il faut être au moins deux. ». Cette guerre, qui durent depuis 2.500 ans, oppose quatre nations différentes : Le clan des Pirates, hommes assoiffés de pouvoirs et de richesses ; la famille Tunardra, l’une des plus grandes ressources financière au monde ; les Chevaliers Rebelles, une organisation fantôme qui ne souhaite qu’une chose : détruire la famille Tunardra ; Et l’Ordre de Fangura, les justiciers de la Paix, protégeant les populations des batailles sanglantes que la guerre engendre.
Cette guerre, les sages et les vétérans la nomment parfois la « Guerre des Deux Milles Mondes ». Et c’est dans l’Ordre de Fangura que souhaite être adhéré Sanjo, jeune homme de 17 ans. Sanjo est fils d’un mécano peu reconnu, mais dont le talent est incomparable. Il est aussi le héro d’une aventure qui va le dépasser lourdement.
La particularité de Fangure, c’est qu’elle n’est recouverte que de sable. Et de roche. Mais la particularité du sable de Fangure, c’est qu’as certains endroits, ils aspirent tout ce qui tombe dedans. Et ces zones changent tous les ans. C’est pour ça que les Fangura se battent aux cotés de dragons, les plus puissantes créatures du désert.
Fangure est divisé en dix-sept régions, toutes gouverné par un monarque. Les régions sont nommées en fonction de leurs localisations géographique. Sanjo vivait dans celle de l’Ouest, appelé Disarto, à cause des très fréquentes tempête de sables se levant tous les soirs.
Dans un village souterrain, dans la partie orientale de Disarto, Sanjo nettoyait l’écurie de ses Lézard’Valins. Ce sont des reptiles quadrupèdes géants, avec des poils recouvrant leur couche d’écailles. Seule la tête était écaillée.
Sanjo détestait la mécanique, ou tout ce qui pouvait se rapporter à la construction d’armes. Sa mère était morte dans ce conflit avec des armes. Alors il avait demandé à son père de lui construire cette écurie, où il pouvait s’occuper des animaux des voyageurs passant par l’auberge de sa belle mère.
Bien qu’il n’aime pas la mécanique, d’après son père, il avait un talent inéluctable pour la course. Mais s’il y a bien une chose qu’il déteste plus que la mécanique, c’est sa belle mère. Elle est arrogante, ironique, toujours à l’affût du moindre ragot, et elle ne le traite pas mieux que lui quand il se débarrasse de ses bouses de Lézard’Valin. Mais il devait reconnaître qu’elle avait un don en affaire.
Sanjo, après avoir récuré et lavé le box de Flasher, son Lézard’Valin préféré, il le brossa encore un peu. Puis, malgré l’ordre de sa belle mère de rentrer une fois qu’il avait terminé, il décida d’aller courir avec Flasher. Il le sella. L’animal hennit, ou plutôt poussa un cri strident. Sanjo murmura :
-Du calme, mon beau, du calme, on va juste faire un tour…
Comme à chaque fois qu’il lui parlait (et comme à chaque fois qu’il parlait à un animal, en général), il se calma aussitôt. C’est en partie pour ça qu’il avait fait de Flasher son animal favori, et aussi pour ça que la vaste écurie était nettoyé par deux autres garçon de ferme. Sous ses ordres, évidemment: Il avait le don de calmer chaque animal effrayé.
Les deux garçons de ferme, Ted et Myrios, approchèrent. Bien qu’on les appelle « Garçon » de ferme, Myrios était une jeune fille de quinze ans à peine. Ted en avait seize. Tout les deux logeaient dans l’hôtel que dirigeait la famille Suarez. Sanjo leur dit :
-Prenez soin des bêtes en mon absence. Je reviendrai bientôt.
-Oui, maître Sanjo !
Sanjo allait partir par la porte grande ouvert, quand il dit :
-Et le premier qui me dit encore une fois maître, je le force à nettoyer les bouses de Flasher ! J’ai beau être votre chef, je préfère être considérer comme un ami.
-Ok, m… euh, Sanjo, je veux dire, dit Ted.
Et il s’élança.
Dans la zone où ils vivaient lui, son père et sa belle mère, les troupes des Pirates ne venaient pas souvent ici, car la terre ne donnait aucun bénéfice minéralier. Heureusement que les Lézard’Valins ne se nourrissait que de petits cactus.
Flasher piétinait le sable et courait à une vitesse très surprenante pour un Lézard’Valin. On aurait dit une fusée traversant la tempête. Il soulevait un nuage de sable tout en fonçant vers des rochers, visible au loin. Le soleil tapait dur sur la peau de Sanjo, même s’il était couchant.
Une fois arrivé aux rochers, Flasher s’arrêta tout en tirant la langue. Sanjo descendit de son animal et escalada la paroi. Tous les soirs, il faisait tout le temps les mêmes gestes pour repérer d’éventuels animaux sauvages, qui se serait blessés ou autre. Une fois en haut, il s’installa au bord et sortit des jumelles de l’intérieur de sa chemise. Elles étaient orange, avec des molettes sur les verres de devants, pour améliorer la portée. Une autre molette, située juste au bord, entre les deux lunettes, permettait de passer en mode « Tempête », en mode « Paysage », ou en mode « Nocturne ».
Ces jumelles, c’est son père qui les avait faites lorsqu’il était petit. C’était son bien le plus précieux. Il les installa à ses yeux, fit tourner la molette sur « Paysage » et parcourra l’horizon. Il vit des dunes de sables, des rochers, de petits cactus, de grand cactus, du sable… des animaux…
Soudain, quelque chose l’interpella : une forme noire inconnu qui sortait du sable. On aurait dit une personne allongé sur le sable brûlant.
Tout en rangeant en expresse ses jumelles, il siffla Flasher et sauta. Flasher, comme à son habitude, en entendant le sifflement, se plaça juste au bon endroit, et réceptionna Sanjo. Ce dernier hurla :
-Il y a quelque chose juste devant, peut-être un être humain. En avant, Flasher !
Flasher hennit puis fonça dans la tempête naissante. Le vent souffla de plus en plus fort. Normalement, il aurait dû être rentré depuis longtemps, mais il ne pouvait laisser quelqu’un dans le désert.
Flasher parcourra le reste de la distance, soit 2 kilomètres, au triple galop. Le sang des Lézard’Valins leurs permettait des accélérations stupéfiante, soit plus de 95km/h. En dix minutes, il arriva à l’endroit où Sanjo avait aperçut ce qui l’avait intrigué. Et en effet, il y avait bien une forme de vie à cet endroit.
Sanjo descendit de Flasher, et s’agenouilla à coté de ce qui ressemblait à une veste. Le sable volant toujours plus haut, il plaça son écharpe au dessus de son nez et mit ses lunettes, prévue pour éviter d’avoir du sable dans les yeux en pleine tempête. Il toucha l’être allongé, et il remua. C’était donc un humain. Sanjo le retourna, et vit qu’il s’agissait d’un homme dans la quarantaine. Il dit :
-Monsieur, ça va ? Vous allez bien ?
Il prit sa gourde qui pendait à son coté et fit avaler quelques gouttes d’eau à l’homme. Un gargouillis s’échappa de la personne :
-L… l’œuf…
Sanjo dit :
-Quoi, quel œuf ?
-L’œuf… Où… où est-il ? L’œuf…
-Il n’y a pas d’œuf, ici, monsieur… Bouger pas, j’vais vous ramenez chez moi…
-Non… L’œuf… Murmura-t-il encore. Il… faut… protéger… l’œuf…
Et il se tut. Paniqué, Sanjo prit son pouls, et poussa un murmure de soulagement quand il sentit qu’il battait encore. Il le faisait monter sur le dos de Flasher, quand les ennuis arrivèrent.
Sous le sable, des mouvements se firent ressentir. Et soudain, six créatures immenses sortirent du sable. Elles ressemblaient à des scolopendres géantes, mesurant dix à quinze fois leurs tailles normales. Leurs carapaces étaient invulnérables aux attaques de sabres normaux.
Sanjo tomba à la reverse. Il tremblait de partout en murmurant :
-D… d… de… des Scolopendrus !
Les Scolopendrus agitèrent leurs mâchoires, se soulevèrent, et l’une d’elle plongea. Sanjo ne put rien faire. Il était pétrifié. Il regardait les mâchoires approcher à une très grande vitesse, quand soudain…
Il y eut un flash lumineux, et le Scolopendrus se retrouva coupé en deux. Sanjo écarquilla les yeux, et vit l’homme qu’il avait sauvé debout, devant lui, une épée lumineuse à la main, et l’animal tranché devant lui. Sa cape volant au vent, Sanjo put voir dans son dos une arme de dernière technologie, ressemblant à une arme à feu. L’homme dit :
-Eh petit, ça va ?
-O… ou… ouais, impec. M… mai qui êtes vous, au… au juste ?
-Je m’appelle Jans. Je suis un guerrier venant de l’Intercentre. Un Fangura. Dit, petit, y’a deux choses que tu pourrais faire : une, appeler des secours. Et deux, retrouver un œuf très précieux que je dois ramener à mon Q.G., pendant que je m’occupe de nos invités. Tu peux faire ça, petit ?
-Ou… ouais, sans problème…
-Alors fonce, hurla-t-il.
Sanjo s’éloigna, tandis que Jans faisait face aux Scolopendrus. Deux d’entre eux foncèrent sur lui, suivit de près par un troisième. Jans attendis trois seconde, puis sauta, posa un pied sur les gueules grandes ouvertes des Scolopendrus, et pointa la pointe de sa lame vers le bas. Le troisième Scolopendrus, ne pouvant s’arrêter, se vit découper en deux sans difficulté par le Fangura. Jans sauta à nouveau, donna un coup de pied retourné horizontal dans les têtes des deux monstre et rangea sa lame dans son fourreau, posé sur sa hanche. Tandis que la lame rentraie, elle cessa de s’illuminer.
Pendant ce temps, Sanjo siffla Flasher. Ce dernier arriva en trombe, apparemment en colère que son cavalier ait réussi à partir. Sanjo le pria d’aller chercher son père et Goinfre, son frère Lézard’Valin. Ce qu’il fit sans hésiter. La tempête empirait de plus en plus. Encore trente minutes et ils n’y verraient plus rien. Sanjo retourna près de l’endroit où il avait retrouvé Jans. Il chercha aux alentours l’œuf qu’il devait retrouver.
Jans, lui, avait mit les deux autres Scolopendrus hors d’état. Il n’en restait plus que deux. Il avait sortit son arme à feu et attendais la réaction des animaux. L’un d’eux fonça à nouveau sur lui. Jans pressa la gâchette cinq fois. Cinq rayons sortirent de l’arme et frappèrent la bête dans un creux de sa carapace. Le Scolopendrus s’effondra dans un nuage de poussière. Mais ce que Jans n’avait pas vu, c’est que sa dernière cible se dirigeait, à présent, vers Sanjo, qui venait de découvrir un objet ovoïde, avec une peau tendue tourné vers lui.
L’animal poussa un cri strident et plongea sur la proie inoffensive, tandis que Jans criait :
-Petit, attention !
Sanjo se retourna, vit les dents acérées du monstre, et hurla :
-Aaaaaaaahhh !
Un phénomène étrange se produisit soudain. L’œuf se mit à briller, et projeta de l’énergie juste à temps. Un bouclier fut créé, et le Scolopendrus s’écrasa dessus. Sanjo, pétrifié, regardait tour à tour l’œuf et l’animal qui s’acharnait sur le bouclier. Sa mâchoire ronde, couverte de cinq dents acérées, s’ouvrait et se refermait sur le bouclier.
Des rayons de couleurs verts frappèrent sa carcasse. L’animal ne subit rien, mais son attention fut détournée vers l’autre humain. Il n’avait qu’un gros œil rouge qui ne voyait bien que dans la nuit, mais celui-ci était caché par une excroissance de carapace qui l’enfermait. Ce sont ses capteurs internes de chaleur qui localisèrent l’intrus. Jans dit :
-Ouais, c’est ça, mon gros, amène toi et ne bouge pas…
Trois tirs dans son gros œil rouge le réduit au silence.
Tout à coup, une lumière blanchâtre perça l’opacité de la tempête. Un véhicule tout terrain arriva, suivit d'un autre Lézard’Valin, dont Flasher. Un homme sortit du buggy, et couru vers Jans, qui rangea son arme. L’homme dit :
-Ça va, vous, vous n’êtes pas blessé ?
-Moi non, mais lui, c’est une autre histoire. Vous êtes son père ?
L’homme ne répondit pas. Il courrait vers Sanjo qui était tombé évanouis. L’homme s’accroupit et le secoua tout en disant :
-Sanjo, Sanjo ! Eh, Sanjo, tout va bien ? Réveille-toi, Sanjo ! Eh Sanjo, debout !
Jans s’approcha et prit l’œuf. L’homme dit :
-Attendez une minute… je vous reconnais, vous êtes un Fangura ! Jans, c’est ça ? Où est votre…
-Je ne sais pas. Mais ce n’est pas le moment, il y en a d’autre qui risque d’arriver.
Il pointa les six Scolopendrus morts. Il ajouta :
-Et puis, nous devons vous mettre en sécurité. Vite.
-Vous avez raison, monsieur, répondit l’homme. Je m’appelle Homassu. Moi et ma femme dirigeons un hôtel, pas très loin d’ici. Nous y seront en sécurité.
Jans et Homassu installèrent Sanjo à l’arrière du buggy. Jans allait s’asseoir, mais il ressentit un malaise. Il s’assit, et Homassu fit de même en disant :
-Ça va aller ?
-Oui… oui, ça va… J’ai juste besoin… de repos…
Et il s’endormit. Homassu mit le contact, et appuya de toutes ses forces sur l’accélérateur. Le buggy fendit la tempête, tandis que Flasher et un autre Lézard’Valin énorme partait devant en galopant pour avertir leurs maîtresse de l’arrivé imminente de leurs maître, du père de leurs maître et d’un inconnu blessé.