Episode 11: Le ParadisFrissons et yeux émerveillés. Voilà ce qui résume ce dernier épisode de Fractale pour ma part. Du dramatique, oui, mais surtout énormément de poésie et d'esthétique. Pour revenir sur le "cas" Phrynée, vu que l'épisode commence par ca, j'ai trouvé justement que son traitement prenait le spectateur à contre-pied par rapport au côté léger de la série et ceci sans en faire trop. Même si on va loin dans les sévices qu'à pu subir Phrynée, probablement violée plusieurs fois par Garrot, ca explique, comme je l'avais expliqué dans mon précédent post, que Fractale est basé sur une horreur. Fractale est donc un système "souillé" comme Phrynée par Barrot, car ce dernier à besoin de telles "méthodes" ignobles pour arriver à ses fins. Et on remarque d'ailleurs que sa mort est plus que pathétique, une fin digne d'un tel personnage.
Et après ca, l'épisode prend son envol. Finalement, Diaz apparaît bien plus humain que prévu, sa mort avec la Grande Prêtesse est vraiment bien foutue. Même si je n'ai pas forcément compris le sens de leur dialogue. Le fait qu'il soit pareil et que Diaz la prend dans ses bras, pas tout pigé là. Concernant Sunda, tout comme Bullzor, j'ai trouvé sa mort vraiment inutile... Ca n'ajoute pas de dramatique à la situation, surtout que le dramatique avait déjà été bien atteint par la scène entre Nessa et Phrynée suivit de la musique (magnifique *_*).
On arrive là où j'ai joui, les scènes de l'ascenseur celeste et du jardin celeste *_* Sublime ! Particulièrement le moment où Clain se vide enfin et avoue son amour pour Phrynée. Et plus simplement, la relation des trois, un vrai beau moment. Et le jardin, alors là... Les Fractales au sol, la vue sur la Terre, le jardin magnifique, la musique qui va avec... Cette scène est la plus belle de toute la série. La vidéo de "Dieu" m'a bien fait rire n'empêche ! Même si niveau temporalité, je n'ai pas trop compris de quand elle datait, avant la création de Fractale et la séparation de "Dieu" entre corps et âme donc ? Et donc Nessa et Phrynée qui "fusionne", la chanson, les effets de lumière, bref, encore une scène magnifique *_*
Concernant la toute fin, je n'ai pas capté non plus si Fractale avait vraiment redémarré. Car à la radio, il est dit que le système a redemarré depuis un an, mais le Grand-Père d'Enri dit que comme le Temple a été détruit, ce n'est pas possible ? A moins qu'il parlait du prochain redemarrage, et donc que le sauvetage total des Hommes sera dans plusieurs années/siècles.
Bref, un excellent dernier épisode. Probablement le meilleur de la série pour moi, entre tensions dramatiques, poésie, esthétique et surtout (car il en faut) bons sentiments !
Avis finalPour ma part, je retiendrais longtemps le visionnage de cette série, sans doute dû au fait que je n'ai vraiment pas vu beaucoup d'animes aussi... Je me rends compte aussi que mon âme de fan qui voulait une seconde saison comprends enfin qu'elle serait un peu inutile dans le cas présent... (Même si je serais très heureux qu'il y en ait une !) Vu que la fin ne paraît pas plus ouverte que cela.
J'ai adoré l'évolution de la série au fil du temps, commencant très légèrement, pour finir par des moments plus graves et lourd de sens. On a atteint ici un juste milieu, pour un final tout en couleur, plein d'espoir et reprennant tous le côté léger du début. Le trio de tête m'aura fait passer de bon moment, avec un potentiel sympathique remarquablement fort. Et comme le faisait remarquer Bullzor, une réelle empathie pour Phrynée. Des personnages secondaires tout aussi attachants aussi, entre Sunda et Diaz, opposé en caractère mais qui au final recherchait le même but, mais pas avec la même méthode. Enri, qui aura bien remplie son rôle ! Barrot, à lui seul, il aura apporter toute la tension et l'horreur de la série, sa fin misérable était vraiment de rigueur. Et la Grande Prêtesse qui représentait tout le desespoir que pouvait apporter Fractale (scène du face à face entre Phrynée et la GP).
Bref, je suis très content d'avoir visionner cette série ! Merci à Bullzor de me l'avoir fait découvrir !
Tout comme Nessa, aimez les choses plaisantes, aimez Fractale !