J'ai, apparament, pas le don des One-Shots... Je pense que je vais devoir raccourcir mes récits...
En tout cas, voici la deuxième partie, comme promis, en attendant la troisième. et promis, la prochaine fois, je fais des One-Shots en un seul morceau!^^ Et la troisième partie sera la dernière du One-Shot!
Vingt minutes plus tard, ils accostèrent sur l’île, mais ne virent rien à cause de la brume. Ils amarrèrent le navire à un gros rocher, à cinquante mètre de la rive, et sortirent les barques. Treize barques, contenant chacune quatre hommes, se dirigèrent vers l’île. Une fois les pieds sur terre, Wolf-Lang sortit la carte au trésor, trouvée par hasard dans une boutique. Il la déroula et l’examina.
Selon elle, il se trouverait sur la plage sud, et la croix, indiquant l’emplacement du trésor, se trouverait plus au nord-est. Le capitaine ordonna :
-La moitié des hommes, avec moi. Les autres iront avec Amierals. Lui et son groupe feront le tour par la plage, tandis que nous passerons par la forêt devant nous.
Puis il se pencha et dit à Amierals :
-Tu continue tout droit le long de la plage, puis tu arriveras à un tombolo de roche. À cet endroit, tu coupe par la forêt en suivant le chemin de pierre. Tu devrais arriver au trésor.
-T’en est sûr, demanda-t-il.
-C’est ce que la carte dit, en tout cas, répondis Wolf-Lang.
Et ils se séparèrent. Wolf-Lang prit vingt-cinq hommes avec lui, dont Granida et cinq de ses hommes de confiance : Juan Delebardum, maître épéiste ayant servi dans la Marine durant trois ans, et possédant une collection d’épées rares ; Elvénor Dialanor, possédant trois cartes Mae-Méco ; Toru Mikal, sniper de l’équipage, armé d’un bazooka ; Zoshua Nigeli, ayant brisé le Crystal-Colle ; et Brian Brice Béryllium, forgeron de l’équipage, utilisant un énorme maillet d’acier et une longue et large épée.
Amierals prenait donc le reste des hommes, avec Marseillas Tirant, chef cuistot de l’équipage, ayant brisé le Crystal-Poêle ; Aku Kaki, ancien pirate qui se bat avec deux katanas et deux pistolets ; Koulane Kieris, seule femme de l’équipage, utilisant sa beauté pour distraire l’ennemi ; Strong Evéris, ex-boxeur/karatéka professionnel ; et Mourad Mareinhir, ancien chasseur de trésor et possédant la Flashi-Carte.
En entrant dans la forêt, ils remarquèrent que la végétation n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient déjà vus. Les arbres avaient des troncs lisses et de couleurs roses bonbons. Certaines fleurs avaient des pétales immenses, avec des cercles bleus. Entres les pétales de ces fleurs, des bulbes jaunes pastels s’ouvrait et se refermaient, comme une bouche respirant avec difficultés.
Toru, caché derrière un masque et une armure, murmura :
- Eh ben, je n’ai jamais vu ça…
Toru avait subit des dégâts et des blessures graves à la tête, un jour de grande bataille. Depuis, la voix qui sortait de son masque était une voix artificielle, une voix grave, lente et rassurante.
-T’a raison, Toru, dit Juan, je trouve cette forêt assez… comment dire… Atypique…
-Allez, les gars, on s’arrête pas ! On trouve le trésor, on rentre au bateau et on s’arrache d’ici, ordonna Wolf-Lang.
Ils avancèrent, mais déjà Brian sentait qu’ils n’étaient pas tout seul, sur l’île…
Pendant ce temps, Amierals avançait le long de la plage, toujours plongé dans le brouillard épais. Ils ne voyaient rien, ils devaient seulement se fier à Mourad, qui pouvait s’éclairer avec sa Flashi-Carte.
Amierals dit :
-Mourad, tu peux nous expliquer comment elle marche, ta Carte, là ?
La voix de Mourad leurs parvint juste devant :
-Ma Flashi-Carte ? C’est tout simple : elle produit un flash lumineux très puissant. Seul problème : Le flash ne dure que quelques secondes. Même si ce pouvoir est très utile, il faudrait que ce brouillard disparaisse. Je ne peux utiliser ma carte que dix fois, et si la carte du capitaine dit vrai, l’île est plutôt vaste…
Ils continuèrent de longer la mer. À présent, le « Merlan Frits » avait complètement disparut dans la purée de pois.
Pendant dix minutes, les deux groupes avancèrent lentement dans leurs trajets respectifs. Mais tous avaient remarqué la présence qui les observaient depuis leurs arrivé.
Wolf-Lang et ses hommes arrivèrent dans une clairière. Elle abritait la première colline de l’île, ainsi que ses premières beautés naturelles. Trois arcs rocheux, taillé par des mains grossières, imposaient leurs contrastes au rose fuchsia, parfois pastel, de la végétation. Une statue en pierre, représentant un personnage au trait grossier, se tenaient au centre des trois arcs. Elle mesurait trois mètre de haut et étaient faite de grès.
Granida s’approcha de la statue, l’examina et dit :
-Eh, regardez, il y a une inscription, ici !
Ils s’approchèrent. En effet, la statue tenaient entre ses mains une plaque en bois provenant d’un des arbres alentour, mais la couleur ressemblait plutôt à du vert kaki. Des caractères inconnus étaient tracés dans le bois au couteau de chasse. Wolf-Lang se pencha et dit :
-Hum… Je reconnais cette écriture, même si cela fait longtemps que je n’ai plus lu de tels caractères. Sauf erreur, cela devrait dire ceci :
« À ceux qui lisent ces mots,
Sachez que sur Earthgrown,
Le seul fait de lire ces mots,
Signifient votre mort… »
Le reste du groupe se pencha pour lire, même s’ils ne comprenaient rien. Soudain, Juan, Zoshua et Wolf-Lang entendirent un mouvement derrière eux. Ils n’eurent que trois secondes pour esquiver un filet métallique qui plaquèrent Granida, Elvénor, Toru, Brian et le reste de l’équipage contre le mur derrière la statue.
-Waah, qu’es-ce qui se passe, hurla Granida.
-Et merde, on s’est fait avoir, maugréa Toru.
-Au secours, maman ! Criait Brian.
Le reste de l’équipage, des durs à cuire qui avaient déjà bravés plusieurs batailles, hurlèrent à l’aide comme des fillettes. Les trois hommes qui y avaient échappés se relevèrent et sortaient leurs armes, Juan un sabre à la lame bleutée et Wolf-Lang son sabre. Soudain, un autre filet fut projeté sur eux, depuis un endroit dans des bruyères géantes. Juan se précipita et donna un coup vertical avec sa lame bleue. Mais ce fut comme si le coup portés était celui d’une hache : une onde de choc allongea la portée du coup. Elle coupa le filet en deux.
Pendant que Juan s’occupait des filets, des hommes sautèrent sur les arcs, derrière eux. Wolf-Lang se retourna, mais Zoshua fut plus rapide. Il courut sous l’arc, ses pieds collés à la roche, jusqu'à se trouver juste en dessous des dix indigènes armés de lances, qu’ils n’hésitèrent pas à utilisés. Ils les projetèrent sur le capitaine. Mais celui-ci avait senti le coup venir. Il sourit et dit :
-
Par le caleçon de Merlin… Les lances sifflèrent à toutes vitesses. Granida hurla :
-Capitaine, faites gaffes !
-
« …Kami no infure » !
Les lances, au lieu de traverser de la chaire, rebondirent contre une sorte de ballon d’hélium géant très solide, qui protégeait les jambes et le thorax, au niveau de l’entrejambe.
Les indigènes parurent étonnées, mais poussèrent littéralement des cris d’horreurs quand quelque chose passèrent sur leurs pieds. Ils voulurent sauter, mais ils restèrent collés à la roche. À coté d’eux, Zoshua, assis contre la paroi qui reliait les arcs, dit :
-Vous n’allez pas savoir aller loin, comme ça…
Et il transforma son poing en un poing gluant d’une matière grisâtre. Il donna un coup, ce qui eut pour effet de l’allonger. Il recouvrit les dix indigènes, qui furent plaqué contre la paroi et ne purent plus bouger.
Wolf-Lang (après avoir été propulsé contre un arbre, pour avoir dégonflé son ballon protecteur) libéra le reste de ses hommes et rappela les deux autres. Zoshua sauta de l’arc rocheux, tandis que Juan mis plus de temps à rentrer des bruyères. Il sortit en maugréant :
-Tss… C’est qu’ils courent vite et esquivent bien, malgré le brouillard…
Il rangea son sabre et s’approcha du capitaine. Celui-ci fit le point :
-Bon, nous savons que cette île est habitée, que les indigènes se déplacent vite, qu’ils se battent à l’aide de lances et de filets, et qu’ils ont apparemment une excellente vision dans le brouillard. Quelqu’un aimerait rajouter quelque chose ?
Granida dit :
-J’ai vu qu’ils portaient quelque choses sur leurs yeux, on aurait dit des lunettes spéciales…
-T’es sûr ? Demanda Wolf-Lang
-Et je le confirme, dit Zoshua. J’en ai récupérer cinq, parmi les morts, là-haut. Ce que je propose, c’est que nous utilisons les câbles de métal du filet pour en faire une corde, que toi, cap’tain, t’en porte une paire, et que nous te suivons en utilisant la corde. Comme elle sera faite en métal, pas de risque qu’elle se coupe !
-Bonne idée, Zoshua. En av…
-
Er klamento irischidae… Noctrum…-Aaah, ils ne sont pas morts ! Cria Granida
Un coup de feu retentit, et l’indigène se tut pour toujours. Wolf-Lang regarda derrière lui, et vit l’un de ses hommes, un pistolet fumant à la main. Il hurla :
-Mais qu’es-ce que tu as fait, bon sang, je n’avais rien ordonné ! Il aurait pu nous conduire au trésor, puisqu’il vit ici !
-Désolé, capitaine, j’ai été effrayé, et j’ai tiré. Il faut dire, ces… choses… sont bizarroïde…
En effet, ces êtres, sous la couche de colle grise, il y avait de la peau rose bonbon. Trois tentacules dépassaient de leurs têtes et pendaient mollement contre la roche. Leurs doigts étaient palmés, de la même couleur que leur peau.
Wolf-Lang sortit la carte. Ils avaient encore du chemin à faire, mais ils n’étaient plus très loin. Il sortit une sorte de tout petit cylindre, pas très haut, mais très large. Un écran se trouvait au centre, ainsi qu’un petit bouton en dessous, et deux flèche juste à cotés. Le Méco-Transmetteur (c’est ainsi que s’appelait l’engin) pouvait être customisé selon les désirs de son possesseur. Celui de Wolf-Lang avait des oreilles de loup au dessus de l’écran et deux canines sur les côtés
Il appuya sur le bouton, et l’écran afficha tout les contacts disponibles sur l’île. Seul Amierals, qui en possédait un autre de la même sorte, était représentés. Il appuya à nouveau sur le bouton. Pendant un instant, l’écran resta noir. Puis la tête d’Amierals apparut. Wolf-Lang dit :
-Amierals, quel est la situation, de votre côté ? Faites gaffes, l’île est habité.
-Ça, plus la peine de le dire, dit Amierals.
-Ah bon, et pourquoi ?
-PARCE QUE TRENTE ADVERSAIRES NOUS ENCERCLE, AINSI QU’UNE ANGUILLE GÉANTE, ENCORE PLUS GROSSE QUE CELLE QUE TU AS TUÉ !!! Beugla-t-il.