J'avoue être quelque peu surpris de la défaite de Végéta, d'autant que ce n'est pas de cinq ou six votes qu'il a perdu, mais bien de près d'une vingtaine... Les deux
ex-finalistes déjà en dehors au bout du troisième, ça fait bizarre quand même (surtout Gally) ^^.
Au passage, je précise : j'ai auparavant voté Hisoka, car il était pour moi aussi bon que L, et parce que la défense de Sanji D Prince m'avait rappelé que j'appréciais ce personnage. Pour hier, tout le monde peut me taper
(pas trop fort, hein ?) sur les doigts, je n'ai point réussi à me décider entre Nami et le Saïyen... Peut-être parce que j'apprécie ce dernier, sans pour autant lui vouer un culte, et que la pirate ne m'a jamais totalement convaincu.
Bien, passons à aujourd'hui, avec un sacré duel en perspective.
'Faut dire les choses comme elles sont : Krilin ne fait pas le poids. Il a beau être sympathique dans son rôle de partenaire, co-disciple meilleur ami, il ne reste qu'un personnage secondaire dans l'ensemble manquant de profondeur. Bon au début de l'aventure
Dragon Ball, il devient un élément comique basique par la suite, ou parfois, la béquille de secours, et j'avoue trouver cela dommage.
Quant au samouraï, ben, c'est un tout autre numéro. Ne vous imaginez pas un mec trancheur de montagnes, tueur de dragons, ayant vingt techniques de
"mort fatale dans ta tronche qui tue tout". Nan nan. C'est plus que ça.
Le personnage de Musashi a deux dimensions (si on puit s'exprimer ainsi). D'abord, son ambition de devenir le plus fort du pays (il faut avouer que de ce côté, l'originalité n'est peut-être pas de mise, n'empêche que Vagabond est une biographie dessinée de Miyamoto, et on n'invente pas l'Histoire) fait de lui une bête sanglante, à l'affut, prête à tout découper sur son passage. Certes, mais encore.
Mis à part cette partie ouvertement violente, le personnage est composé d'une deuxième facette : le zen. Vous me direz que je me répète, mais dans les derniers tomes, il est indéniable que Takezo est
"zen". Pas au sens
"Cool man ! Peace and love !" de quelques hippies de notre temps
(j'ai le droit de dire "Spéciale dédicace à Shika ?" :P), mais il est calme. Et lorsque l'on se met dans sa peau avant les combats, c'est dingue le contraste qu'il y a entre ce côté calme et cette violence. Musashi est prêt à tuer, mais il est reposé. Par contre, ce n'est pas le cas du lecteur, qui attend impatiemment le moment d'action. Et c'est sans doute le véritable point fort du manga : nous faire prendre notre temps, nous calmer, alors que nous sommes prêts à assister à un véritable massacre.
Magistral ! Et tout ça, grâce à Takezo Shinmen qui porte la série sur ses épaules.
Rien à dire, Musashi est trop bon. Il mérite véritablement d'accéder au tableau final, au même titre que Guts et quelques autres.
Vote Musashi.
Edit pour le lapin défiguré d'en-dessous : Merci, ce n'était que le minimum ^^.