Voici ma première fan fiction. J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à donner votre avis, cela m'aidera beaucoup ! ^^
Sur ce, merci de me lire, et bonne lecture.
Introduction : Le Mythe du Vent
« Une histoire vieille comme le monde raconte les liens existants entre les hommes et le vent. Jadis, le monde était calme et simple. L’homme craignait la mer, car celle-ci regorgeait de mystères inconnus. Il est dit qu’il y avait un homme qui s’appelait Eole. Cet homme possédait de grands pouvoirs. Il pouvait déplacer l’air en grandes masses afin de gonfler des tissus que l’on accrochait sur des embarcations. Ainsi l’homme pouvait vaincre la mer et se déplacer à une vitesse suffisante pour ne pas y laisser sa vie. En réalité, Eole avait passé un pacte avec les Démon des mers. Il lui avait son âme contre le pouvoir d’aider les hommes. Ce dernier avait alors mit l’âme du brave homme dans un coffret faire d’or et incrusté de pierres précieuses. Il lui dit : « Désormais ton âme seras l’incarnation du vent. Ce coffret contiendra ton monde. Et ta générosité pourra sauver n’importe qui en aura besoin. »
Eole était un homme bon et juste. On lui attribuait quatre grandes qualités : La gentillesse, la passion, la simplicité, et la bonté. Il menait une vie simple avec Cyané, sa femme. Il vivait de ce que lui offraient la terre et la mer. Cyané avait comme capacité d’entendre les plaintes des voyageurs. Ainsi, elle en informait son conjoint qui pouvait aider ces âmes en peines. On dit de Cyané qu’elle était la bonté incarnée. Certains vont même jusqu’à affirmer que sa beauté dépendait de bonheur de ce monde. Toutefois, Eole et sa femme ne pouvaient avoir d’enfants. Et leurs seuls soucis était de laissé quelqu’un après eux d’assez bon pour assurer cette tâche après eux. Cyané alla alors à son tour voir le Démon et lui demanda un héritier à leur tâche. Le Démon lui annonça que seules leurs âmes étaient suffisamment pures pour assumer cette tâche. Cyané le supplia malgré tout. Alors ce dernier rappela Eole et lui dit : « Eole, tu es le seul à pouvoir contrôler le vent. Si tu le souhaites, je peux séparer ton âme en plusieurs fragments afin que tu puisses avoir des héritiers. Ne t’inquiète pas, tu resteras le même. » L’homme lui dit qu’il voulait bien offrir sa bonté si cela permettait de prendre une plus grande partie de son âme, car il souhaitait quatre héritiers. Le Démon accepta. Le démon sortit donc son âme du précieux coffret et la sépara. Il en remit un morceau dans l’objet magique qu’il rendit à Eole. Et il partit avec le reste de son âme en lui promettant qu’il aurait ses quatre héritiers.
Un an plus tard, Cyané tomba pour la première fois enceinte. Et elle eu une fille qu’ils nommèrent Borée. Puis une année plus tard, elle enfanta d’un deuxième enfant, un garçon, qu’ils nommèrent Notos. L’année suivante arriva un nouveau garçon qu’ils nommèrent Euros. Et enfin elle enfanta d’un quatrième et dernier garçon qu’elle nomma Zéphyr. Eole perdit de sa bonté et n’avait plus ce besoin naturel d’aider les gens. Mais sa gentillesse naturelle compensait ce manque car il se sentait obligé d’aider les gens.
Les années suivantes, les quatre enfants grandir différemment. Borée devenait de plus en plus disgracieuse. D’un caractère morose, ses cheveux blancs comme la neige faisaient ressortir son caractère froid. Elle s’entendait mal avec ses parents et ne comprenait pas pourquoi il fallait aider tout le monde. Notos, lui était devenu un grand garçon. II avait un tempérament très chaud et s’énervait en permanence contre tout le monde, faisant pleurer ses frères et sœurs. On dit de lui qu’il était incapable d’avoir de larmes et qu’il ne souhaitait que se battre et faire souffrir les gens. Il passait son temps à maudire le monde. Euros, lui, était un garçon calme. Mais il était en revanche très exigeant. Il demandait aux gens de le rémunérer afin qu’ils puissent obtenir des faveurs de son père. Il vivait dans l’opulence et haïssait toute personne plus riche que lui, tandis qu’il se raillait des plus pauvres. Zéphyr, devint un garçon encore plus calme qu’Euros. Il était d’une incroyable bonté et redonnait espoir partout autour de lui. Toutefois, sa trop grande bonté agaçait ses frères et sa sœur. Un jour, Cyané décidé de réprimander ses enfants de leur mauvais comportement, puisque leur père, trop gentil, en était incapable.
Borée décida alors qu’il fallait que cela cesse et qu’ils affirment leur puissance. Notos et Euros étaient d’accord avec elle. Zéphyr, lui, trop bon, comprit la détresse et ses frères et sœurs et les suivit. Ainsi, ils assassinèrent leurs parents afin de s’accaparer leur pouvoir. Eole, dans un dernier élan de gentillesse, les pardonna et leur demanda de veiller sur le monde. Lorsque Borée ouvrit le coffret, elle n’y trouva rien. Notos, de rage, jeta le coffret en mer. Alors, un orage éclata et la voix du démon éclata sur l’océan. Il leur dit : « Vous êtes cupides et envieux. Vous avez voulu prendre le pouvoir de votre père. Alors soit, prenez le, et en punition, devenez-en les éternels gardiens, condamnés diriger le vent pour l’éternité ! » La fratrie se dématérialisa alors en vent et fut absorbée par le ciel.
Depuis ce jour, le vent souffle sur la mer, aidant les voyageurs. Certains dirent avoir aperçu Borée, soufflant un vent du Nord glacial qui pétrifiait le cœur des hommes. D’autres dirent avoir vu Notos. Il soufflerait un vent du Sud, tantôt brulant, tantôt humide qui détruirait les récoltes et les ressources humaines, dévastant les constructions par des pluies incessantes qui seraient les larmes qu’il aurait faîtes coulées. Des hommes prétendirent avoir vu Euros dans les mers, Il soufflerait un vent venant de l’est, calme et serein. Mais impossible à prédire, et qui aurait déjà perdu certains hommes et leurs trésors. Enfin, les plus chanceux dirent avoir vu Zéphyr soufflant un vent doux et calme venant de l’ouest. Il amènerait le renouveau dans le cœur des hommes afin de porter au loin leurs rêves. Quand au coffret, on raconte qu’un jour un pêcheur le trouva pris dans ses filets. Et depuis ce jour il passerait de propriétaire en propriétaire, sans que personne n’ose ou ne puisse l’ouvrir. De nos jours, personne ne sait où il se trouve, mais on dit que l’âme des quatre enfants du vent y est toujours scellée et attend d’être libérée.
Telle est la légende que nous entendions durant notre enfance. Désormais, elle guide nos pas et nous mène à notre destin. »
Journal de bord de Julia Boltanski, navigatrice de l’équipage du Zéphyr.
Chapitre 1 : Premier souffle
Un an avant le départ de Monkey D. Luffy.
Les rayons du soleil couchant recouvraient les fleurs de Ciela, une île de West Blue. C’était encore une belle journée qui se terminait. Ciela était une petite île qui n’avait qu’une vingtaine d’habitants. On y perpétuait depuis le Mythe du vent. On pouvait y trouver un temple dédié à Eole, héros de la Légende. Et la tradition voulait que chaque voyageur y dépose un don avant de partir de l’île, afin d’avoir la bénédiction du vent avec soi. Cependant, comme partout, les traditions se perdaient. Les jeunes gens de l’île ne croyaient plus en cette vieille histoire. Enfin, tous, sauf un. Celui-ci était toujours seul dans son coin et n’avait aucun ami, hors-mis une jeune fille brune originaire de South Blue qui avait été recueillie par les villageois.
-« Je n’en ai rien à faire de ce qu’ils disent. S’ils ne veulent pas y croire, tant pis pour eux. Mais moi, j’y crois, que ça leur plaise ou non ! » Lança le jeune homme en question. -« Ecoute Kenny, tu ne peux rien y faire. Ils sont bornés c’est tout. » Rétorqua la jeune femme. -« Dis Julia, j’ai entendu dire un voyageur l’autre jour dire qu’il avait été sauvé par le Vent durant sa traversée ! Tu te rends compte ? J’adorerais pouvoir prendre la mer moi aussi. »
Kenan Dwight était un éternel rêveur. Il avait perdu ses parents jeunes et avait trouvé refuge dans le vieux mythe local. A 19 ans, il croyait n’avait encore jamais navigué, car il ne pouvait pas quitter l’île. Julia Boltanski, elle, avait déjà navigué. Ces parents adoptifs allaient régulièrement faire du troc sur les îles voisines et elle avait appris à manœuvrer l’embarcation qu’elle conduisait désormais elle-même. Elle avait un an de moins que Kenan mais avait souvent l’impression d’être plus mûre que lui. Elle rehaussa ses lunettes sur son nez et poussa un soupir. Le jeune homme était désespérant.
-« Demain, mes parents vont refaire la maison. Si tu veux on pourra faire un tour en bateau pendant ce temps ! » -« C’est…c’est vrai ? Merci Julia, t’es vraiment la meilleure ! » Lui répondit Kenan. -« Tu ne le savais pas encore ? » dit-elle d’un air narquois. « Maintenant rentre chez toi, et demain on ira en mer, promis. » -« Oh ouais ! Ce sera une journée absolument géniale ! »
Ils rentrèrent ensemble au village. Julia raccompagna son ami chez lui. Il vivait seul ce qu’il l’attristait un peu. Elle alla ensuite chez elle. Ses parents adoptifs étaient d’une incroyable gentillesse. Anciens marchands, c’est eux qu’il l’avait trouvée échouée sur une île. Elle n’était alors qu’une petite fille. Elle prit le nom de ses parents adoptifs pour faire croire qu’elle était une nièce. Seul Kenan connaissait la vérité à son sujet. Ce dernier était d’ailleurs un véritable réconfort pour elle. Julia n’avait jamais eu de rêve à elle, alors le jeune homme partageait les siens avec elle. La jeune femme était connue sur l’île pour son enthousiasme, elle avait horreur de la tristesse, et elle essayait de réconforter quiconque souffrait. Cette nuit là, Kenan et Julia s’endormirent sans savoir que ce qui leur arriveraient le lendemain bouleverserait à jamais leur vie.
Les premiers rayons du soleil atteignirent les yeux de Kenan. Celui-ci se leva aussitôt. Il prit un rapide petit déjeuner et fonça au port. Il avait rêvé de la mer cette nuit, et il était très excité à l’idée d’embarquer. A son arrivée sur le port, Julia était déjà la, sur le navire.
-« Bonjour Kenny, bien dormi ? » -« Oh ouais, super ! Alors, tout est prêt ? » Cria-t-il presque. -« Mes parents ont même préparé des provisions, il y en a beaucoup trop comme d’habitude. » Lui dit Julia. « Ils ont dit qu’on pouvait naviguer toute la journée. Alors t’inquiète pas, on va en profiter ! Monte ! »
Kenan monta à bord du petit voilier de Julia. Celle-ci lui montra comment tendre la voile. Ensuite, ils retirèrent les amarres et s’apprêtèrent à partir quand le blond stoppa la jeune femme.
-« Attends ! On a oublié de faire un don à Eole ! » -« Comment ai-je pu oublier ? Allons-y vite, on perd du temps ! »
Julia remit les amarres et suivit Kenan jusqu’au petit temple consacré à l’autel. Il s’agissait d’une petite bâtisse en pierre dans laquelle se trouvait un autel. Ce dernier était sculpté pour symbolisé ce qui était cher à Eole. Quatre personnes étaient sculptées sur les coins mais il manquait les têtes. Sur l’autel se trouvait une statuette représentant Eole et Cyané. Kenan posa un petit sac en cuir sur l’autel. Puis il resta une minute à observer l’endroit avant de repartir avec Julia.
-« Dis Kenny, il y avait quoi dans ce sac ? » -« Je ne te le dirais pas. Mais j’espère que ça nous portera chance. »
Ils repartirent par la suite au voilier. Le vent leur étant favorable, ils purent partir. Kenan avait le sourire aux lèvres lorsqu’il sortir du petit port. Et c’est avec joie qu’il regardait l’île s’éloignée au fur et à mesure qu’ils progressaient. Julia tenait la barre pendant que Kenan était allongé sur le pont du navire. Vers midi, ils s’arrêtèrent pour manger. Julia sortit des sandwichs faits par ses parents ainsi que des fruits. Kenan ne mangea qu’un seul sandwich mais s’attarda sur les fruits. L’un d’entre eux lui semblait particulièrement drôle. Il avait une forme étrange et de drôles de motifs. Il eu une terrible désillusion après une première bouchée difficilement avalée. Il en jeta le dit fruit à la mer.
-« Pouah, quel goût atroce ! Je n’ai jamais rien avalé d’aussi mauvais. » -« Mes parents n’ont pas du faire attention et en mettre un pourri voilà tout. » Lui assura Julia. -« Mouais, n’empêche que c’est pas bon. » Dit Kenan, peut convaincu.
Julia lui sourit et décida de refaire voile vers Ciela. C’est dans l’après-midi que se passa le drame. Julia sentit le vent s’agiter lorsqu’ils arrivèrent aux abords et décida de changer de cap. Malheureusement le voilier ne fut pas assez rapide et fut prit dans une tempête qui retarda considérablement leur traversée. Kenan, contrairement à Julia, s’amusa pendant la traversée de la tempête et faillit tomber plusieurs fois à la mer. Il faut dire que ce n’est pas lui qui tenait la barre. Ils n’arrivèrent à Ciela qu’une fois la nuit tombée…et pourtant, ils virent l’île de loin….
-« Ke…Kenan ! Regarde ! L’île brûle ! Qu’est-ce qui c’est passé ? » -« Le village…le temple… » Marmonna Kenan. -« MES PARENTS ! C’est horrible ! Vite dépêchons nous ! » Hurla Julia.
Ils passèrent au milieu des débris d’un navire. Ils virent des corps flotter sur l’eau…dont le père de Julia, qui était sur le point d’expirer.
-« PAPA ! Qu’est-ce que… » -« Julia ! Kenan ! Vite…partez d’ici…et ne revenez jamais…ils veulent…le fruit… » Dit difficilement son père. -« Le…le fruit ? Ils ont fait tout ça pour un fruit ? » Gémit Julia. -« Un Fruit du Démon…nous l’avons trouvé sur une île voisine, mais ces pirates le voulaient. Nous leur avions échappés, mais… » -« Un Fruit du Démon ? » Questionna la jeune femme. -« Un fruit qui donne de grand pouvoirs à celui qui le mange…mais…ATTEN… »
Un boulet de canon tua le père de Julia. Un navire sombre se trouvait désormais à côté d’eux. Il arborait un pavillon, un pavillon noir…une tête de mort qui semblait qui avait un sourire moqueur et avait deux parchemins enroulés à la place des os. La personne qui se présenta devant et qui devait être le capitaine semblait en fait être un capitaine. Grande, blonde, hautaine et avec un sourire narquois aux lèvres. Elle ne devait pas être beaucoup plus vieille qu’eux.
-« Bonjour, je suis Marina Galvani. Pirate à douze millions de Berrys. » Se présenta-t-elle. -« Douze…Douze millions ? Mais…c’est vous qui avait fait ça ? » S’exclama Julia. -« Disons qu’il n’ont pas été coopératif aussi. Ils ont cru que dire qu’ils n’avaient pas ce fruit marcherait…mais vous, vous savez peut-être où il est ? » Questionna Marina. -« Non, nous ne savons même pas à quoi il ressemble ! Alors laissez-nous tranquille ! » Lui hurla Julia. -« Dans ce cas…tant pis. » -« Pas de ça Galvani ! » hurla Kenan.
Marina avait sorti son sabre mais Kenan s’était retrouvé instantanément devant elle en bloquant sa lame avec une dague. Julia ne comprenait pas. Un instant il était à coté d’elle, muet comme un carpe, le suivant il était à côté du capitaine, faisant jeu égale avec elle.
-« Comment as-tu fais ça Kenan ? » Geignit Julia. -« Comment j’ai fais quoi ? » Lui répondit Kenan. -« Tu es allé super vite » Lui informa la jeune femme. -« Je vois…c’est toi qui a mangé le Fruit de la Vitesse…c’est pour ça qu’on ne le trouvait pas ! » Expliqua Marina. -« Moi j’ai mangé le fruit ? Mais quand ? » -« Tout à l’heure, le fruit qui était bizarre Kenny ! » Lui rappela son amie. -« Ah…c’était donc ça… » Dit Kenan. -« Je suis suffisamment énervée comme ça…disparaît ! » Cria Marina.
Sans qu’il ne comprenne comment, Kenan se retrouva projeté sur son navire. Marina fit alors partir son vaisseau qui fit voile vers de nouveaux horizons. Julia aida Kenan à se relever. Celui-ci avait de grand yeux bien ouverts et tout brillants. Mais en regardant l’île, Julia, elle, se mit à pleurer.
-« J’ai un pouvoir ! C’est génial ! » S’exclamait-il. -« Le village…ma famille…mes amis… » Sanglota Julia. -« Tes parents l’avaient prévu. » -« Co…comment ça ? » -« C’est pour ça qu’on avait autant de provisions, ils savaient que nous n’aurions plus de chez nous en revenant. Et c’est aussi pour ça qu’ils avaient caché le fruit dans nos réserves. » -« Mais pourquoi…pourquoi faut-il toujours que des gens souffre… » -« Julia…tu veux trouver le moyen de rendre ce monde moins triste ? » -« Oui… » -« Et moi je veux retrouver le coffret perdu d’Eole. » -« Encore cette stupide légende ! Et quel est le rapport ? » -« Il n’y a qu’un moyen de réaliser ces rêves…devenons des pirates nous aussi ! » -« Les pirates sont méchants ! Tu ne l’as pas vu ? » -« Et bien nous, nous ferons abstractions à cette règle…de toute façon, c’est notre seule possibilité. Partante ? » -« Je ne sais pas…enfin…oui…bon d’accord. » -« Merci Julia. Faisons voile vers l’île la plus proche pour se reposer. Ensuite, on mettre notre projet en route. » -« Oui…tu as raison, rien ne sers de se morfondre… »
Julia reprit la barre pendant que Kenan la serrait contre lui. Ils firent voile vers une nouvelle île où une formidable aventure les attendait. Ceci n’était que le premier souffle d’une longue épopée guidée par le vent de leur destin…
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