Le go... j'ai découvert ce jeu il y a 5 ans environ, par l'intermédiaire de Hikaru no Go, un manga Shueisha (Takeshi Obata), édité en france par Tonkam. Puis je me suis inscrit à un club officiel de go, où pendant 3 ans j'y ai joué une à deux fois par semaine. Autant dire tout de suite que j'y joue assez bien, puisque je suis 15 kyu.
Et il y a plusieurs semaines j'ai de nouveau recomencé à y jouer, grâce au site de
KISEIDO.
Donc je trouve que ça serait sympa de jouer quelques parties, et éventuellement, faire un tournoi.
Mais avant, copié-coller de l'histoire du go et les règles :
Citation:
Le jeu de go (碁 ou 囲碁 : igo en japonais) est un jeu de stratégie combinatoire abstrait, le plus ancien connu à ce jour.
Selon la légende, il fut inventé en Chine il y a plus de 4 000 ans[1]. De nos jours, on y joue essentiellement en Chine, en Corée et au Japon. Dans le reste du monde, sa popularité est récente, mais va croissant. Son succès tient à la simplicité de ses règles, qui permettent cependant une grande richesse de jeu.
Le go oppose deux adversaires, qui placent à tour de rôle des pierres noires et blanches sur un tablier, appelé goban. Le but du jeu consiste à contrôler des parties du plan de jeu en construisant des « territoires ».
Malgré son abstraction, le jeu de go serait basé sur une métaphore de bataille entre deux armées. Chaque pierre étant la représentation d'un soldat. Des soldats encerclés devenant des prisonniers. Et un groupe de soldat est plus fort et tenace qu'un soldat seul. L'ensemble des intersections représentant le territoire que ces armées essayent de s'approprier, se partager.
Les cinq dragons
D'après la légende des cinq dragons, ce serait deux dragons appelés Hei-Zi (le noir) et Bai-Zi (le blanc) se disputant pour savoir qui était le plus puissant des deux qui créèrent le go pour se départager. Les dieux envoyèrent alors un troisième dragon observer le jeu et lui ordonnèrent de ne revenir faire son rapport qu'une fois la partie terminée. Leurs règles étaient les mêmes que les nôtres aujourd'hui, si ce n'est que la règle du ko n'existait pas puisque, étant immortels, ils étaient infiniment patients. Les dragons jouent donc depuis des milliers d'années, et les dieux envoient un nouvel observateur chaque millénaire. Actuellement, cinq dragons regardent le jeu, et le sixième devrait être envoyé dans quelques années.
Développement en Corée et au Japon
Le go arrive en Corée au Ve siècle et s'étend enfin au Japon au VIIe siècle où il est très vite adopté par l'aristocratie, très influencée par la Chine. Dans le code civil de 701, l'aristocratie s'arroge le droit d'y jouer en l'interdisant aux moines. Réservé à l'élite sociale, le go ne s'est d'ailleurs pas démocratisé au Japon avant le XXe siècle[3].
La pratique du go s'étendra plus tard aux bonzes et aux samouraïs comme entraînement pour la stratégie militaire. Les moines nichirens (école bouddhiste japonaise) créent la première école de go : l'école Honinbō.
L'Âge d'or du go
Avec l'unification du Japon en 1603, le go, soutenu par les militaires et le shogun Tokugawa, entre dans sa période classique. Trois nouvelles grandes écoles émergent : Hayashi, Inoue et Yasui. Elles s'affronteront pour se partager les postes de fonctionnaires richement dotés. Un tournoi annuel (o-shiro-go) réunira les deux meilleurs joueurs, en présence de l'empereur et du shogun.
En 1868, la restauration Meiji mettra un terme à cet âge d'or.
En Occident
Une découverte tardive
La découverte du go en Europe fut extrêmement tardive. Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'apparaissent les premières mentions du jeu de go. La première attestation écrite remonte à la traduction, publiée en 1615 à Augsbourg, du récit du séjour en Chine du jésuite Matteo Ricci[4]. En 1710, Gottfried Wilhelm von Leibniz publie le premier article sur le go[5].
Selon Franco Patresi, les premières descriptions du jeu étaient cependant trop sommaires pour pouvoir y jouer correctement. C'est seulement à la fin du XIXe siècle que le sinologue anglais Herbert Giles donne la première présentation utilisable des règles du jeu de go, ainsi que des conseils au débutant (comme celui d'utiliser un goban de 11x11, etc).
Premiers pas
À la même époque, l'Allemand Oskar Korschelt publie plusieurs articles, puis un livre Das japanisch-chinesisch Spiel 'Go' : ein Concurrent des Schach (1881) qui auront un impact décisif sur la découverte du go : le jeu connaîtra alors ses premiers développements, principalement en Allemagne (en particulier à Leipzig) et en Autriche-Hongrie (à Vienne et Graz). Le premier club est créé en 1895 à Pola par des officiers de la marine austro-hongroise et la première revue, la Deutsche Go-Zeitung naît à Vienne en 1909.
Par la suite, le go prend racine à Berlin avec quelques joueurs célèbres (Max Lange, un homonyme du joueur d'échecs, Eduard Lasker, Emanuel Lasker, etc).
En août 1924, se déroule à Munich le « First German Tournament ». (Dénomination à vérifier)
Les règles
Noir et Blanc jouent sur un tablier (ou goban) sur lequel sont tracées 19 lignes horizontales et 19 lignes verticales qui forment une grille de 361 intersections. Chaque joueur dispose d'un nombre illimité de jetons (appelés pierres) de sa couleur. Au début, la grille est vide.
Le but est de former des territoires, ensembles d'intersections vides contrôlés par le joueur.
Noir commence. Puis les joueurs jouent chacun leur tour, en posant une nouvelle pierre sur une intersection vide ;
Un joueur peut passer son tour. Quand les deux joueurs passent consécutivement, la partie est terminée.
Les pierres adjacentes de même couleurs en suivant les lignes du goban sont connectées et forment un groupe.
Les intersections vides adjacentes à un groupe en suivant les lignes du goban sont les libertés. Si un joueur supprime la dernière 'liberté, il enlève (capture ou tue) la pierre ou le groupe encerclé.
Recréer une situation antérieure à une prise est interdit et ne peut être joué (Ko) ;
À la fin de la partie, on évalue le score de chaque joueur. Les prisonniers (pierres prises ou mortes) sont placés sur les intersections des territoires de l'adversaire. Puis, on compte 1 point par intersection libre. 1 prisonnier ou 1 territoire vaut 1 point).
Le vainqueur est celui qui possède le plus de points ;
Le komi
Noir, qui joue le premier, bénéficie d'un avantage systématique. Pendant des siècles, le go s'est joué sans compensation de ce déséquilibre, puis l'avantage de Noir a été évalué à cinq points et demi. Blanc s'est donc vu attribuer autant de points supplémentaires dans les parties sans pierre de handicap. C'est cette compensation qu'on appelle le komi.
Depuis quelques années, la tendance est à l'augmentation de ce komi. Il est passé à 6,5 points en Corée et au Japon, et à 7,5 points en Chine ainsi qu'en France.
Dans le cas des parties avec pierres de handicap, le komi est réduit à un demi-point. Le demi-point du komi rend impossible les matchs nuls.
Le classement des joueurs
Les niveaux au go s'échelonnent de 30e kyū (débutant) à 1er kyū, puis de 1er dan à 9e dan pour les joueurs amateurs. Le 30e kyū étant une valeur indicative, il n'y a théoriquement pas de limite inférieure. Il existe des joueurs professionnels, classés de 1er à 9e dan. Un niveau de 1er dan professionnel correspond environ à un niveau de 7e dan amateur. Entre amateurs, un niveau d'écart correspond à peu près à une pierre de handicap. Entre joueurs professionnels, c'est environ trois niveaux d'écart qui correspondent à une pierre de handicap.
Aujourd'hui, le classement Elo tend à supplanter le système traditionnel.
Handicaps
Des joueurs de go au début d'une partie.Pour permettre à des joueurs de niveaux différents de s'affronter, le plus fort accorde un avantage au plus faible. Ce dernier, qui joue Noir, peut bénéficier de pierres posées sur le goban avant que la partie ne commence. Contrairement à l'habitude, dans une partie à handicap, c'est Blanc qui commence après la pose des pierres de handicap.
Par convention, les pierres d'avance accordées au joueur le plus faible sont positionnées sur les hoshi, intersections marquées par un point un peu plus épais sur le goban. Noir peut ainsi poser de deux à neuf pierres de handicap suivant le niveau relatif des deux joueurs. Si la différence de niveau n'est que d'une pierre, Noir joue le premier et Blanc renonce au komi, ce qui constitue un léger avantage pour Noir.
Si vous avez tout lu, vous êtes aptes à commencer !