C’est en 2004 que surgit discrètement dans les salles de cinéma
L’effet papillon.
Révélation pour de nombreuses personnes,
L’effet papillon film au budget de 14 millions de dollars, dû au manque de publicité ne se fit malheureusement guère remarquer au cinéma. Mais grâce au bouche à oreilles, le film se rattrape grandement sur le support DVD, rapportant alors pas loin de 100 millions de dollars à travers le monde.
La raison de son succès ?
Le scénario incroyable sur lequel
Éric Bress et
J. Mackye Gruber ont travaillé durant des années et leurs mises en scène. Le film devait aussi beaucoup à
Ashton Kutcher et
Amy Smart qui ont ébloui plus d’un par leurs très belles performances.
C’est alors que fin 2005 une suite est annoncée. Et là tout fan qui se doit est dans le droit de se poser questions... Pourtant, certains la voyaient venir... devant les chiffres les studios d’Hollywood n’allaient pas rater cette occasion. Il fallait trouver à faire une séquelle, même si le premier ne laissait aucune chance à cela...
Le scénario est confié à
Michael Weiss. Celui s’était déjà aussi essayé aux suites à succès, avec
Souviens toi l’été dernier 3. Vu sur cet angle, on a du mal à imaginer qu’il nous sorte une histoire à la hauteur de
Éric Bress et
J. Mackye Gruber.
2006 se présente alors finalement devant moi
L’effet papillon 2.
Ma plus grande crainte se voit confirmer : le scénario est décevant.
Au contraire de Evan Treborn, Nick Larson le héros de cet opus mène une vie heureuse. Un bon travail, une belle petite amie, de bons amis. Mais le destin vient saboter le tout et il perd tout dans un accident de voiture. Puis, il se découvre alors le syndrome de « L’effet papillon » lui permettant de remonter le temps de manière à remanier des passages de sa vie.
Après avoir visionné le film une fois ça m’a suffit. Au contraire du premier où je prenait mon pied à revoir le film une vingtaine de fois pour analyser l’histoire, ce coup là c’est raté.
En un unique visionnage on détecte des incohérences qui laissent un goût amer sur la langue. Ensuite le faible nombre de voyages dans le temps ainsi que le manque d’impact de ceux-ci sur la vie de Nick ne me fait ressortir qu’un unique commentaire à la fin du film « C’est tout ? »
Côté réalisation pas de chance non plus. On nous offre à la mise en scène
John R. Leonetti, qui nous a pondu par le passé
Mortal Kombat 2. Avec ce genre de curriculum derrière la caméra je ne me suis pas offert de doutes pour le résultat. Rien d’extraordinaire, voir bien au contraire un ou deux passages que j’ai trouvé pas mal foutu mais le reste reste bien trop fade ou sans saveur.
Côté acteur on retrouve
Eric Liveli dans le rôle de Nick et
Erica Durance la Loïs Lane de Smallvile dans le rôle de la petite amie. Et là pour animer tous les pervers vous trouverez une séquence hot avec ces deux là. Mais vous pouvez vous rendormir, la scène est franchement inutile et inintéressante. Voir le dos dénudé de Loïs ne justifie pas le visionnage du film.
Malgré que les acteurs gardent un jeu correct ça n’épatera personne car ils se retrouvent conditionnées dans un scénario qui tient à très peu.
Mon unique sourire revient au fait que le film soit un « Direct To DVD » ce qui le fera passer très discrètement auprès du public, et cette fois-ci je trouve ça bien justifié !!