ok, l'été c'est bien passé pour vous j'éspère, nous revoici parti pour une nouvelle saison de la scéance oldie!!!

je déclare la Oldie mouvies liste 2008-2009 ouverte!

pour ce qui est des comptes, 6052 visites à ce jour ce que je trouve énorme, une belle bande de curieux car une liste oldie de 46 films,
dont :

1 présenté par El D Brokeur,
3 présentés par Dr Fred, French Incubus, King D Zanza,
4 présentés par RED et votre serviteur,
et attention 9 présentés par TTC.

le compte n'y est pas? normal, dans la liste de départ (page 1) une tripoté est là pour vous inspirer, libre à vous de nous raconter vos impréssions lors du premier visionnage à cette époque fort-fort-lointaine^^

alors commençons par le commencement,

TTC : pour cette nouvelle saison, tu nous gattes^^
alors... heuuu... donc... un sex qui parle... oui... heuuu... comment dire... (l'air bien embeté pour le coup... )...
je suis certain qu'il est culte pour certain^^,
moi c'est télé-chat qui m'a traumatisé en son temps, une autruche qui interview un grille pain pour le compte d'un chat dans le plâtre, ça me foutait les fois... Pour ce qui est de marquis (et en reprenant courageusement mon sérieux) je dirais que tu m'as donné envie d'en savoir plus, pour la liste on attendra... d'être sur... enfin...

RED : c'est marrant mais ton affiche me fait penser à maximum overdrive en moin trache :

adapté d'une histoire de stephen king (une fois de plus) un rapport entre les deux? no sé
en tout cas j'y met les deux^^
ajouté à la liste!

Ange bleu : ok un classique, pointu sur ton sinopsys, je te reconnais bien là, pour ma part c'est le gas traversé lui et son arme par une boule de plasma qui m'a bien fait alluciné à l'époque, ça et les gens pendu sans la peau... le deux était une bonne suite pour l'époque, mais je trouve que ça a un peut mal vieilli, sans compter les "requiem for ever one again versus truc" de nos jours. Le fait d'avoir eu la brillante idée de rajouter un crâne d'alien au tableau de chasse dans la derniere image ne devait pas forcement donner pretexte à d'inombrable suites bien juteuses pour ceux qui usent et abusent de cette bonne franchise à la base.
ajouté à la liste!


LISTE 2007-2008 de la scéance Oldie, (page 1).
LISTE 2010 de la scéance Oldie, (page 9).

LISTE 2008-2009 de la scéance Oldie :

Oldie classic :
- SPLACH,..........voir post de RED (page 4)
- Le secret du lac,..........voir post de Great D. Thonyzuka (page 4)
- Le dragon du lac de feu,..........voir post de TTC (page 5)
- Explorers,..........voir post de Great D. Thonyzuka (page 5)
- L'Aventure des Ewoks,..........voir post de TTC (page 5)
- BIG,....................................voir post (page 5)
- Elephant Man,....................................voir post d'Enod (page 5)
- Les dieux sont tombés sur la tête,...........................voir post de TTC (page 5)
- Les moissons du ciel,....................................voir post d'Enod (page 5)
- Robocop,....................................voir post de TTC (page 5)
- À la poursuite du diament vert,....................................voir post (page 6)
- L'aventure interrieure,....................................voir post (page 6)
- Excalibur,....................................voir post (page 6)
- Mission,....................................voir post d'Ichigo (page 6)
- Erik le viking,....................................voir post (page 6)
- Les maitres du temps,....................................voir post (page 6)
- Edward aux mains d'argent,....................................voir post de RED (page 6)
- La famille Addams I&II,....................................voir post (page 8)
- Moonwalker,....................................voir post (page 8)
- Harrison Bergeron ,....................................voir post de RED (page 8)
- La porte de l'imaginaire ,....................................voir post (page 8)
- Hallo Maman ici bébé,....................................voir post (page 8)
- Le Trou Noir,....................................voir post (page 8)
- 20.000 lieues sous les mers,....................................voir post (page 8)
- Gorilles dans la brume,....................................voir post (page 9)
NEW - LE RETOUR DES TOMATES TUEUSES,....................................voir post de KDZ (page 9)

Oldie horreur :

- Duel,..........voir post de RED (page 4)
- Maximum Overdrive,..........(bientôt)
- PREDATOR,..........voir post de Ange Bleu (page 4)
- Ghoulies I&II,..........voir post de TTC (page 5)
- La Mouche,....................................voir post de TTC (page 6)
- Les dents de la mer,....................................voir post (page 7)
NEW - Une nuit en enfer,....................................voir post de TTC (page 7)

Sur un forum où on parle assez souvent de sirènes on se devait de parler d’un certain film et qui a su remettre sur le devant de la scène cet être fantastique qu’est la sirène.

Le film dont je veux parler c’est bien :

SPLASH



L’histoire n’est pas du tout la fort de ce film, mais c’est surtout dû au registre auquel il appartient.

On a une sirène qui sauve un homme, les deux tombent amoureux. Mais ce n’est pas aussi facile que ça vu les contraintes que doit endurer la sirène pour pouvoir vivre sur la terre ferme. Sans oublier la présence d’un méchant scientifique qui veut à tout prix disséquer la sirène pour l’étudier. Marre des espadons.

Voilà, ça ne paye pas de mine mais le film avait été un grand évènement pour l’époque.

Beaucoup de monde ici sans doute doit se souvenir d'un film particulier que je n'ai pourtant pas vu cité ici.

Un Film fantastique tant dans son genre que dans sa qualité,
Un film que j'ai aimé mater et remater dans mon enfance (la belle époque où ma mère avait un Video club à Cotonou.) Une époque bien lointaine à l'échelle de ma life ma fois...,
Un Film sortir en 1986 et réalisé par Brian Trenchard-Smith avec le petit acteur de E.T. : Henry Thomas,
et enfin un film tiré de l'oeuvre originale de Everett De Roche...

Ce film c'est :
The Quest, Frog Dreaming, The Go Kids



Plus communément connu normalement comme :
Le secret du Lac



Voici un extrait ICI

Je n'en ai que de vague souvenir et bien du monde ici en ferait un meilleur résumé que moi, une meilleur présentation. Mais j'ai tenu à prendre un peu de mon temps pour vous remettre en mémoire pour ceux qui l'on connu, un film un film qui à marqué son temps... du moins le mien...

WAHOOOOUUUU!!!!

deux nouvelles réponses et bien sur deux must,

Red, c'est sûr SPLATCH est un best of, un des plus connu de l'epoque et je me rappel avoir vu ce film en même temps qu'un autre avec mickael J.fox qui jouait un loupgarou quelqu'un à une idée du film que c'était? ça vous dit quelque chose? moi j'ai oublié le titre c'est juste que splach est indissociable de celui-ci pour moi... les mystère des vieux souvenirs^^


Ajouté à la liste!

Great D....

MERCIIIIII!!!!

ho pitain ho pitain!!! Le secret du lac!!!

OUUUUUUIIIIIIIIII c'est ouf que tu me rappelles celui-ci, j'avais complètement zappé ces passages cultes! en gros des gamins à la recherche d'un trésor... nan nan... un mystère autour d'un lac... harg je sais plus!!! mais j'ai du le voir un dizaines de fois étant gamin et là je suis sur le cul, le retour au source que j'ai pris j'en ai mal au crâne.
allé j'me tais je retourne à mes recherches et du coup celui-ci en tête de liste, merci encore!


Ajouté à la liste!


halala... le secret... du... lac...

edit: celui-ci pour remettre la main dessus, bonjours (T...T)
sinon si ça peut interresser quelque uns, l'histoire sans fin à 4,50 euros en DVD est trouvable chez une grande enseigne sur commande contre 17 chez les autre...
demandez moi par mp si ça vous parle^^
et sinon Beetlejuice à 10 euros chez une autre...

Arf, Splash. Je dois bien avouer que je suis pas un grand fan, bien que ça reste sympatoche. Dans le même genre avec Tom Hanks je préfère largement Big et Une Baraque à Tout Casser. D'ailleurs si quelqu'un les a vus récemment, qu'il n'hésite pas à faire une petite présentation/critique parce que moi c'est vraiment trop lointain dans mon esprit.

Le Secret du Lac ? Alors là, ça ne me dit rien du tout, et c'est pas avec l'extrait que ça m'est revenu. Un film à trouver et à voir donc.

Qu'est-ce que je vais vous présenter aujourd'hui ?



Synopsis:

Sous la menace d'un terrible dragon, un Roi décide de sacrifier de jeunes vierges aux monstres pour protéger son royaume. Un magicien et son disciple se portent volontaires pour tuer la bête et sauver sa prochaine victime, la propre fille du roi...

Film de 1982 de Matthew Robbins avec Peter MacNicol (SOS Fantome 2, Dracula Mort et Heureux de l'être, Ally McBeal), Ralph Richardson (Rollerball, Bandits Bandits, Greystoke la Légende de Tarzan), et
Ian McDiarmid (Sleepy Hollow, Star War I, II, III, VI) entre autres.
Un film bien sympathique et surtout bien foutu avec un dragon réaliste et excellemment animé, chose pas mal pour ce genre de production de l'époque. L'histoire, bien que classique, se révèle pas si bateau que ça puisque les choses ne se déroulent pas comme ça devrait l'être dans ce genre film (le magicien qui meurt au début pour ne réapparaitre qu'à la fin, le princesse meurt dévorée par des bébés dragons) et on passe finalement un très bon moment. Un film à voir.

Du côté horrifique (si on peut appeler ça horrifique) -->



Et deux pour le prix d'un.

Respectivement de 1985 et 1987, les Ghoulies surfent sur la vague du succès des Gremlins au cinéma, comme beaucoup d'autres films dérivés de ce genre. Malheureusement, le talent de Joe Dante n'est pas à la porté de tous et ces deux films réunis, voir peut être même les 4 (oui, il y en a 4, mais j'en ai vu que 2 et les 2 derniers sont de 91 et 94) n'arrivent pas à la cheville des créatures qu'ils ne faut pas mouiller et donner à manger après minuit.

Ghoulies I:

Jonathan et son amie Rebecca emménagent dans la vaste demeure que le jeune homme vient d'avoir en héritage. La maison appartenait à son père mais Jonathan ne l'a pas connu. En inspectant la bibliothèque, Jonathan découvre de nombreux livres de magie noire. Au cours d'une soirée, Jonathan pratique un rite d'initiation sans succès apparemment. Il devient de plus en plus accro à ces pratiques et suit avec méthodologie les instructions des livres. Bientôt, il parvient à faire surgir de petites créatures démoniaques et acquiert de plus en plus de puissance...

Les Ghoulies ne sont que des accessoires mal utilisés dans ce film, alors que ce sont eux en tête d'affiche. De toute manière, bien qu'à première vue sympathique, les bestioles sont pas très bien animé à la différence des, toujours les mêmes, Gremlins. Et le film n'est pas très emballant non plus, alors qu'il y avait vraiment de quoi faire un truc vraiment délirant et décalé. Ça reste tout de même un nanar poilant avec une scène de Wazza énorme avec tout les protagonistes du film entre autres.

Ghoulies II:

Les Ghoulies sont de retour. Semant la terreur dans une fête foraine, ils élisent domicile dans "L'antre de Satan", une attraction qui était sur le point d'être fermée, et qui, grâce à la présence des créatures maléfiques, devient l'une des plus populaires du parc.

Ça y est, les Ghoulies sont des stars et c'est eux qui mène le film et pas un zombie raté qui pu de la bouche comme dans le premier. Déjà, c'est mieux fait, les Ghoulies forment toujours un groupe hétéroclite de monstres bien sympathique qui marmonne des bruits étranges et qui joue délicieusement avec leurs victimes. Mais voila, c'est pas si violent que ça, et on se marre un peu, mais pas autant que, merde les voila encore, dans Gremlins. Le statut nanar est encore présent avec le nain qui travail dans le train fantôme, le héros beau gosse amoureux de la danseuse belle gosse, le tonton alcolo qui se croit magicien et qui pense avoir invoqué les sales bestioles, et le patron fils à papa emmerdeur de premier ordre qui n'aime pas les nains.

Les Ghoulies c'est pas génial génial, mais ça reste à voir et si on à le coeur à se moquer, alors ça devient drôle. A vous de voir maintenant.

Il est possible que certains d'entre vous ici le connaissent mais je voudrai parler d'un autre "oldy"

C'est un petit film de SF-aventure sortie en 1985 que j'ai aussi beaucoup maté étant môme. Sans doute un de ceux qui m'ont tourné vers le ciel et les étoiles, un film sans trop de prétention qui ne laissa pas de fortes traces mais qui fut tout de même réédité dernièrement.


Ce film c'est :
EXPLORERS



Ou l'aventure avec un "a" qui se cherchait un peu ! ça a donné de beaux souvenirs d'un film qui à l'époque en laissa + d'un sur ça faim (don moi)
Mais une fin aussi "ouverte" n'est pas mal finalement me suis-je dis à l'époque et je savais même pas pourquoi je m'étais dit ça...... aujourd'hui je sais....


Plus d'info (mais alors beaucoup +)ICI

haha cui'-ci tu l'as cherché loin, au début ça me disait rien du tout et danston lien, l'affiche ou la jaquette française est entreposée et là ça a fait tilt, et il est vrai c'est bien rempli comme article mais rien ne vaut une bonne vidéo pour les souvenirs^^
http://fr.youtube.com/watch?v=7r5FwkK6z9U&feature=related

sinon pour la petite anecdote qui calme (grégoire si tu m'écoutes^^)

le héro gamin...
c'était Ethan Hawke
http://tbn0.google.com/images?q=tbn:l-dHItf-_1L5aM:http://s.tf1.fr/mmdia/i/76/5/people-ethan-hawke-2469765_1350.jpg

ps: j'édite en fin de semaine pour mettre à jours la liste, profitez-en pour poster^^(TTC on veut dune! TTC on veut dune! TTC on veut dune!)

Edit: yep, j'ai pas eu le temps ce week-end mais proms dans la semaine

Heu, non je préfère pas, je laisse plutôt la main à Leto II pour présenter Dune. Franchement, j'ai pas apprécié des masses Dune, d'ailleurs c'est pareil pour tout les films de David Lynch, ça m'ennuie plus qu'autre chose.

Je vais plutôt faire dans le classique de chez classique et vous présentez un téléfilm de votre enfance dérivé d'une célèbre suite de film à caractère science-fiction.

L'Aventure des Ewoks (Caravan of Courage : An Ewok Adventure)



Téléfilm pour la télévision américaine de 1984, l'aventure des Ewoks raconte comment Cindel et son frère Mace font s'allier au peuple pacifique des Ewoks pour sauver leur parent prisonnier du terrible géant Gorax. Ça paye pas de mine, mais étant un dérivé de Star Wars et que c'est écrit par le père Lucas, ça reste sympathique et bien foutue. On a même le droit dans la version française à Dorothée dans le rôle du narrateur, si ça c'est pas génial. On retrouve le personnage de Wicket toujours tenu par Warwick Davis (plus connu pour son rôle de Willow) qui apparaissait déjà dans la trilogie Star Wars.
A noter une suite réalisé l'année d'après intitulé La Bataille d'Endor, où Cindel se retrouve orpheline après le meurtre de ses parents et de son frère par des bandits puis recueillit par un vieil ermite qui l'aidera en compagnie des Ewoks a gagner la guerre engagé et à retourner sur sa planète. Ça paye toujours pas de mine et ça ne dépasse pas le niveau du premier, avec un côté moins culte.

C'est toujours ça de prit pour passer des après-midi canapés pendant les journées de mauvais temps comme en ce moment, et ça reste nostalgie avec son petit lot de rêve et de magie.

et 4 de plus^^

Great D: The expolres Mais ça me dit trop quelque chose et les extraits étaient fandars juste que ces extraterrestres ont l'air complètement barrés...

Ajouté à la liste!

et TTC pour le dragon du lac de feu, vraiment pas mal et j'ai pas réussi à m'éviter le spoil tampis je le verais lui aussi un jour il a l'air énorme!

Ajouté à la liste! tout comme les Ghoulies dans la catégorie horreur.

ET LES EWOKS!? ça c'était bon, mon plus gros souvenir c'est que le premier film était tout un bordel pour que les enfants récupèrent grâce à ces trolles leurs parents enlevés par un monstre géant et que dès le début du deuxième film tout le monde se fait trouer la peau par une race extraterrestre sur armée et que la gamine se retrouve toute seule...

Le fait le plus marquant étant qu'ils portaient tous un bracelet (que j'adorais trop, je me rappel j'en voulais un^^) avec une lumière par personne de la famille, lorsqu'une de ces lumière venait à vaciller ça ne sentait pas bon pour la personne et les autres étaient prévenu... je vous laisse l'image d'une gamine en pleur avec un bracelet éteind... en 10 minute de film... vl'à le traumatisme pour l'époque.

Vous en connaissez beaucoup des films qui jouent cette carte de nos jours? à l'époque on hésitait pas!

Ajouté à la liste!

Aujourd'hui je vous présente

BIG (1988)

Ou comment faire à 12 ans pour draguer la nana de ses rêves quand celle-ci ne craque que pour des gas plus vieux...

Un goût de vécu les mecs?

La solution pour notre jeune héro (Josh) se trouve dans une fête foraine ou il va croiser le chemin d'une étrange machine à réaliser les voeux.
Par miracle il se retrouve dans la peau d'un homme de 30 ans mais gardant toute sa personnalité de gamin capricieux et immature...

Incarné par Tom Hanks himself ce film est un bijoux d'humour avec vous vous en doutez des situations burlesques à n'en plus finir.
Le moment marquant de ce film pour moi est le moment ou notre "jeune vieux" s'amuse à sauter en rhytme sur un piano géant illuminant à chaque coup la coré des deux personnages se livrant à un duel musical (super kitsch' et innoubliable!)



qui n'a jamais rêvé de triper sur un truc parei! l>>> http://fr.youtube.com/watch?v=fZRPM1Fn-Aw

Ce n’était pas prévu mais après ce que Tôji Tôji a écrit, et étant donné que David Lynch fait sans doute partie de mes cinq réalisateurs préférés, je me devais de le défendre – au moins un peu. Voici donc une mini-présentation d’un de ses nombreux chefs-d’œuvre...



Film datant de 1980, relativement court malgré ses deux heures, The Elephant Man nous raconte l’histoire, à la fois merveilleuse et tragique, de John Merrick, créature que toute la société s’amuse à qualifier de « monstre ». Treves, un médecin de renom, par un hasard providentiel, se prend d’intérêt pour cet être de nature si particulière, dont la métamorphose semble issue d’un terrible accident qu’a subit sa mère alors encore enceinte. Achetant John à son propriétaire, le sauvant ainsi d’une violence gratuite et inouïe, Treves, d’abord persuadé d’avoir affaire à un idiot congénital, se rend rapidement compte que l’Elephant Man n’est autre qu’un homme intelligent, sensible, et dont la peine est palpable. Mais combien de temps un homme comme John peut-il survivre face aux noirs desseins de ses ennemis ?

La première chose qui frappe à la vision de ce film est sans conteste le choix de David Lynch d’utiliser le noir et blanc alors que la couleur était, à cette époque, déjà très largement répandue. Peut-être ce choix est-il dû à cette métaphore que Lynch a lui-même évoquée : le corps humain comme usine, The Elephant Man comme révolution industrielle. Deuxième réalisation de Lynch, après une première tentative magistrale (Eraserhead), The Elephant Man est un film d’une tristesse insondable où chacun de ses plans nous bouleverse irrémédiablement. A noter que les acteurs ne sont pas en reste, parce que tous sont parfaits dans leur rôle respectif, à commencer par John Hurt, saisissant et atrocement touchant. Scénario fidèle (bien qu’un peu modifié) par rapport à la vie véritable qu’a menée Merrick dans l’Angleterre du XIXe, et décors et musique poignants font de ce film un témoignage incisif (et donc dur), sincère et profondément émouvant.

Oui, mais, Elephant Man est l'exception qui confirme la règle, bien que j'ai également apprécié Twin Peaks la série (mais c'est pas pareil, hein ?).

Alors, que fais-je vous présenter aujourd'hui ? Un monument du burlesque d'une originalité rarement atteinte puisque le film en question mélange documentaire et comédie satirique.



Synopsis:

Dans une tribu isolée de Bochimans du Kalahari, sans contact avec la « civilisation », se produit un miracle : un objet extraordinaire, une bouteille de Coca-Cola, est tombée du ciel. Transparent et très dur, il peut servir de pilon, de flûte, de récipient et de bien d’autres choses encore. Un cadeau des dieux pour ce peuple sympathique où l’on partage tout. Oui mais…

Cette vulgaire consigne du célèbre soda, qu’un aviateur peu écolo a jetée par-dessus bord, est si utile que tout le monde en a besoin en même temps. La belle entente d’autrefois fait place à des querelles incessantes. Pour avoir fait un tel cadeau, pas de doute, les dieux sont tombés sur la tête.

Le conseil se réunit et décide que Xhixho (pour la prononciation du xh de la langue xhosa, voir l’article clic) ira au bout du monde pour rendre aux dieux leur cadeau empoisonné…

Quel est le point commun entre un Bochimans du Kalahari en quête de se débarrasser d'une bouteille de Coca-Cola malveillante, un groupe de terroriste lourdement armés pas capable de réussir un attentat correctement, et un zoologiste allergique aux femmes dont la mission consiste à récupérer une institutrice en quête d'aventure ? Aucun vous me direz, et vous avez bien raison. Mais voila, le hasard en décide autrement et les évènements qui vont s'enchainer seront des plus burlesques. Que dire des décors naturelles d'une rare beauté et l'histoire des Bochimans des plus poétiques, à part qu'ils servent le film magnifiquement bien donnant une profondeur insoupçonnée , malgré quelques longueurs parfois. Les acteurs sont des plus sympathique, surtout N!xau qui après le film est devenu une "grande star" et enchainera plusieurs au niveau discutable.
Quoi qu'il en soit, ce film est un véritable plaisir à voir, même 28 ans après. A découvrir rapidement.

Bien entendu. Et il est heureux que ce ne soit pas pareil puisque Twin Peaks – la série – n’est pas (et c’est un euphémisme) réalisée exclusivement par Lynch (qui, si ma mémoire est bonne, ne s’est occupé à tout casser que de quatre ou cinq épisodes sur les deux saisons).

Ensuite, il est vrai que The Elephant Man est un film qu’on pourrait qualifier de film pré-Lynchien, notamment parce que le côté bizarre qu’on colle souvent aux réalisations de Lynch n’y a pas encore sa place.
Mais bon, même si je sais pertinemment que ton avis sur David Lynch n’a été donné qu’à titre personnel, je tenais quand même à contrebalancer celui-ci car en soi, les films de Lynch sont loin d’être ennuyeux. Pour simplement prendre un exemple parmi tant d’autres, beaucoup ont taxé Mulholland Dr. de film incompréhensible (et donc de film soporifique) alors qu’en vérité il ne s’agit ni plus ni moins que d’un film dont l’intérêt premier réside dans une monstrueuse logique de construction et de montage. D’ailleurs, contrairement à ce que beaucoup prétendent, ce n’est pas la clé bleue qui explique tout. Non, ce qui explique et légitime tout le film, c’est la césure opérée par Lynch dans sa narration, nous faisant comprendre que Mulholland Dr. est divisé en deux parties distinctes : la première étant un fantasme rêvé (ou bien un rêve fantasmé, au choix), et la seconde l’éveil à la triste réalité (avec la fin tragique que l’on connait). Ce que j’apprécie d’autant plus chez Lynch, c’est que tout est calculé avec minutie, ne laissant rien au hasard. Ainsi, toujours dans Mulholland Dr., dès le début, Lynch nous éclaire sur la suite du récit grâce à un montage flou par images interposées, nous apprenant que Betty vient de basculer dans un sommeil paradoxal…
Et on pourrait continuer comme ça avec tous les autres films de Lynch (Lost Highway, INLAND EMPIRE, etc.)


Bon, histoire de ne pas être totalement hors-sujet, je vais vous présenter vite fait un petit (enfin, petit… grand serait un terme plus adéquat) film…



Deuxième long-métrage de Terrence Malick, après une Ballade Sauvage monumentale, Les Moissons du Ciel sont avant tout un très beau film. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait remporté l’Oscar de la meilleure photographie en 1978, suivi du prix de la mise en scène à Cannes une année plus tard. Les Moissons du Ciel (Days of Heaven de son titre original) racontent l’histoire de Bill, d’Abby et de sa sœur, tous trois venus de Chicago pour faire les moissons au Texas. L’opportunité entrevue par Bill, poussant Abby dans les bras d’un fermier, va rapidement tourner au cauchemar pour le jeune homme. C’est de ce point de départ que Malick va bâtir un conte poétique traitant de la passion et de la nature humaine.

Je me rappelle qu’à son visionnage, Les Moissons du Ciel m’avaient vraiment fait quelque chose. C’est un film contemplatif, aux paysages magnifiques, nous faisant naviguer du paradis à l’enfer ou de l’amour à la haine. En passant, à chaque fois que je pense à ce film, je ne peux m’empêcher de me dire que c’est franchement bête que Terrence Malick ait observé une pause de vingt ans (!) entre son deuxième et son troisième film (que tout le monde connait puisqu’il s’agit de La Ligne rouge)… Et le plus drôle dans tout ça, c’est que pendant ces vingt années d’absence, presque personne ne savait où il était passé ! C’est la raison pour laquelle il faut à tout prix profiter du maigre butin qu’il a bien daigné nous laisser.

Comme tu va l'expliquer après, il y a un truc a comprendre dans les films de Lynch, et si malheureusement on ne trouve pas le truc (souvent bien tarabiscoté quand même) on s'éloigne beaucoup de l'intérêt du film et donc ça en devient ennuyeux (on est complétement largué). Après j'en ai pas vu des tonnes des films de Lynch (en même temps, il en a pas fait des tonnes non plus) mais ce genre de raisonnement ne marche pas avec Dune ou Blue Velvet, deux film que je n'ai pas trouvé extraordinaire. Par contre, je suis resté scotché devant Mulholland Dr., uniquement pour comprendre le truc, mais j'ai pas réussi et finalement, j'étais plus perplexe qu'autre chose. Mais ton explication me donne envie de le revoir (surtout que j'avais pas vu les 5/10 premières minutes).

Après, pour ne pas être également hors-sujet, et parce que mon panier à Oldies est encore bien rempli, on va passer au méga culte qui n'a pas encore était présenté (et c'est étonnant).

ROBOCOP



Synopsis pour les incultes:

L'action se situe dans le futur, où l'OCP (Omni Consumer Product/Omni cartel des produits en VF), une entreprise surpuissante, a la mainmise sur divers marchés, notamment le Département de Police de Détroit, les prothèses médicales, les pancréas artificiels et les robots.

La ville de Detroit est envahie par le crime, la violence et le non-respect des lois établies par le maire, comme celle qui interdit le viol. L'officier Alex Murphy (Peter Weller), débarqué dans une nouvelle unité, fait équipe avec Anne Lewis (Nancy Allen). Il perd la vie au cours de sa première mission, froidement abattu par les malfrats qu'il poursuivait avec à leur tête, le terroriste Clarence Boddicker.

Alors que le numéro 2 de l'OCP; Richard Jones présente un projet de robot flic, le ED 209, celui ci abat la personne qui s'est porté volontaire pour la démonstration en le criblant de balles ( ses bras étant des mitrailleuses de gros calibre). Le ED 209 montre au long du film son manque d'agilité et son mauvais fonctionnement.

Après la démonstration ratée, c'est le jeune Bob Morton, concepteur affecté depuis toujours aux "seconds projets" qui saute sur l'occasion de montrer son projet Robocop. bien entendu, le chef de l'OCP ( aprés le fiasco de jones) accepte.

Le matériel est prêt il ne manque plus que la matière première, un flic décédé qui sera dépecé et transformé en machine; le Robocop; c'est alors que l'on retrouve Alex Murphy aux prises avec Clarence Boddicker...

Film de 1987 de Paul Verhoeven, devenu culte avec les années, ainsi que ses suites en 1990 et 1992. Robocop c'est un univers très noir et extrêmement violent (pas étonnant de la part de Verhoeven). Ce film est un véritable coup de poing qui laisse des marques quasi indélébile (tout comme le deuxième d'ailleurs) avec son héros crucifié sur l'autel de la cruauté qui se voit recyclé en machine à tuer et à servir, un jouet entre les mains de personne malhonnête qui utilise à leurs fins politiques le pauvre flic en quête d'une nouvelle humanité.

Culte de chez culte.

Juste pour la petite info, un pseudo-remake du film (plus précisément "suite sous forme de renaissance") va voir le jour sous la direction du génial Darren Aronofsky, de quoi laisser rêveur...