Faites bien attention aujourd'hui : d'un côté, Yû Kanda, c'est réellement pas un personnage renversant (le « beau » brun ténébreux stéréotypé de Shônen de sa série qui n'arrête rien de neuf à son genre et qui, de plus, est celui que j'apprécie le moins parmi les personnages principaux) et de l'autre, il y a carrément Panty, l'un des personnages les plus renversants de ces dernières années dans la sphère de l'animation japonaise. Panty, c'est carrément une enfant terrible totalement singulière issue des délires de Hiroyuki Imaishi (créateur et réalisateur de
Gurren Lagann) qui auraient adopté pour les rendre encore plus fous les codes de la pop culture globalisé contemporaine (il suffit de voir le design de la série, c'est unique en son genre pour le Japon) ; il y a difficilement plus déjantée que l'ange déchue !
Déjà, il faut remarquer au crédit de Panty qu'elle est l'une des femmes les plus libres qu'ai pu amener sur le tapis l'animation japonaise : elle essore les hommes comme elle l'étend (c'est plutôt elle qui rappelle jamais plutôt que l'inverse), elle fait passer sa libido avant tout quand elle en a envie, elle a une terriblement propension à recourir aux gros mots dans la vie de tous les jours (cf. le fameux « Fuck ! »), elle n'est pas pour horizon son travail ou un besoin de reconnaissance de ses supérieurs (que ce soit le pasteur Garterbelt qu'elle envoie souvent paître ou la direction du paradis) et elle montre très souvent qui est la personne dominante dans le groupe. Panty, c'est un caractère très fort dont il est difficile de passer à côté.
Et puis, Panty ne se limite pas qu'à jouer un rôle d'ange déchue qui doit laver les rues crasseuses d'une grande ville de ses dangereux fantômes, Panty est aussi une star du cinéma, une adaptation vivante des Transformers bien meilleure que celle de Michael Bay, une policière échappée d'un film de zombie de George Romero ou bien encore une star de la chanson. Panty a plein d'atouts dans sa manche pour que l'on ne s'ennuie pas à suivre ses aventures.
Et encore, je vais aborder que très partiellement le final de sa série pour continuer de dépeindre un tableau idyllique de Panty : ce dernier, démentiel, offre une place et des situations assez rocambolesques à Panty qui l'oblige à aller au-delà de ses canons pour offrir une ultime image tout ce qu'il y a de marquante.
Panty est un énorme personnage qualitativement parlant dont il serait dommage de se priver pour la suite de la compétition, veillez donc à soutenir aujourd'hui la reine rayonnante de Daten City ! Parce qu'après tout, comme elle l'a chanté : « Anarchy ! Everyone wants to be me ! ».
Portgas a écrit:
PS: Je compte sur Bullzi pour faire péter du gif à rendre épileptique en l'honneur de Panty
Soit, si c'est pour la bonne cause...
