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Uniquement des comics DC cette fois, avec quelques trucs un peu daté (je redécouvre notamment le personnage de Bart Allen de manière étonnante), et du plus récent avec des titres New52 (début d'un nouveau run de Geoff Johns et Romita sur Superman !). COMICS VO – 1985 / 2011   Young Justice #6 à #11 (janvier à juin 1999)scénario : Peter David – dessin : Todd Nauck- Young Justice #6 8/10 L'équipe de choc est de retour dans une première aventure qui les opposera au jugement critique de la JLA ! Pourront-ils donner suite à leur petit club de super-héros en herbe ? Ils devront pour cela faire leur preuve aux yeux de leur mentor en essayant de minimiser au maximum les petites excentricités de chacun de ses membres ^^ Et bien sûr, comme d'habitude, le côté hyper impulsif et joueur de Impulse aura tôt fait de leur mettre quelques bâtons dans les roues ^^
Bonne histoire avec pas mal d'humour et d'action, avec les quelques personnages féminins récemment introduits, Wonder Girl, Arrowette et Secret, qui se dévoilent un peu plus, ou bien encore avec un mystère qui continue de s'épaissir autour du passé nébuleux de cette dernière qui semble cacher une histoire qui s'annonce dramatique.
- Young Justice #7 10/10 Excellent épisode qui joue essentiellement sur l'humour et le développement des relations entre personnages. Après la visite de leur mentor pour discuter de la légitimité de l'équipe, c'est au tour des parents des enfants de se réunir et de rencontrer Red Tornado. On suivra ainsi deux histoires, d'un côté la Young Justice laissant les adultes entre eux et profitant du moment pour en apprendre plus les uns sur les autres autour d'un feu de camp improvisé et très amusant (Impulse encore une fois ^^), et de l'autre côté les adultes, Dubbilex, Nightwing, Max Mercury et les mères de Cassie et Cissie qui nous prouveront à travers quelques discussions houleuses la maturité dont peut faire preuve les grandes personnes ^^
- Young Justice #8 9/10 Ici, Peter David mettra dans une situation qui permettra de mettrale personnage de Arrowette un peu plus en avant, quasiment tous les moment d'action étant centré sur elle alors qu'un groupe de super-humains s'infiltrent dans leur QG et qu'elle est la seule présente à l'intérieur de ces murs.
On oublie bien sûr pas le reste de l'équipe, coincé devant une porte blindée qui reste close, et cherchant à savoir ce qui se passeet un moyen de pénétrer dans leur repère. Avec bien entendu un Impulse fidèle à lui-même et un Superboy sur le point de perdre son sang froid à mesure qu'il sent qu'il est sur le point de manquer le début du dernier épisode de Buffy contre les vampires ^^ C'est n'importe quoi et c'est génial !
- Young Justice #9 - #11 10/10 Une aventure qui mènera la Young Justice en Inde pour essayer d'empêcher un culte fantaique de réveiller la déesse de la destruction Kali, en se servant d'un rpogramme télévisé pour enfant et des images subliminales hypnotiques ordonant aux bambins d'assassiner les parents.
Que retenir de ces épisodes mis à part un mauvais coup sur la tête de Impulse qui en perdra brièvement la mémoire et se prendra pour Batman (avec les mèches de cheveux redressées sur le crâne pour imiter les oreilles du chevalier noir, les batarang improvisés et les leçons de moral envers son jeune protégé ^^') ? Peut-être la résolution de l'affaire qui nous laissera sur quelque chose de bien moins rigolo, la fille de Red Tornado étant victime du programme télé et tentera d'assassiner sa mère qui finira plongé dans le coma. Et làoù la chose va encore se compliqué, c'est lorsque les services sociaux et les forces de l'ordre se mêleront de cette affaire en interdisant le super-héros et membre de la JLA de prendre soin de sa fille sous prétexte de sa condition d'androïde... Et les choses vont alors vite dégénérer...    Superboy #16 à #30 (avril 1995 à juin 1996)scénario : Karl Kessel – dessin : Tom Grummett + artistes fill-in- Superboy #16 - #24 6/10 Série de de confrontations contre divers vilains tout en continuant un développement vraiment fun du personnage alors qu'il se voit contraint par un politicard de Hawaï à s'inscrire au lycée. Une orientation qui donne lieu à des situations vraiment très amusantes notamment dû au fait que Superboy ne possède pas d'identité civile, ça viendra plus tard lorsque Superman et les Kent l'adapteront et le baptiseront Connor Kent / Kon-El. Et voir un personnage haut en couleur tel que Superboy débarquer dans un lycée en affichant toute sa panoplie, costume de super-héros, veste en cuir, lunettes de soleil, utilisation de ses pouvoirs, ça crée forcément de l'animation ^^
Parmi toutes les histoires en présence, certaines bien sympas, d'autres beaucoup moins. Mais dans l'ensemble c'est plutôt pas mal du tout. Je retiens notamment l'histoire du triangle amoureux qui se développe entre Superboy, sa meilleure amie Foxy et sa copine journaliste Tana avec une virée du côté de Las Vegas. Une histoire en plusieurs épisodes qui opposera Superboy à Valor (un Daxamite, alien assez semblable aux Kryptoniens) puis un Superboy qui tentera de lui venir en aide lorsque ce dernier sera victime d'un empoisonnement au plomb, un team-up bien coloré avec Kyle Rayner qui mettra particulièrement bine en évidence certains traits de sa personnalité (son arrogance et sa jalousie ^^) ou bien encore une petite incursion de la Légion à notre époque !
- Superboy #25 - #30 4/10 Arc Narratif : Losin' It Rien ne va plus du côté de la team Superboy qui va complètement s'effondrer sur elle-même dans cet arc du fait de l'intégration d'une nouvelle alliée, Knockout.
Apparue très tôt dans les pages de Superboy comme l'un de ses antogonistes principaux, les derniers numéros s'étaient attardés à tisser des liens de proximité de plus enplus fort entre elle et Superboy.
Ici, alors que le premier épisode confronte Superboy et Knockout aux furies d'Apokolips, nous en apprenons plus sur le passé de la jeune femme et de ce récit naîtra undébut de romance entre les deux super-humains. Or du côté des amis de Superboy, alors que cette nouvelle relation signifie la rupture du couple S.B./Tana, nous retrouvons un Dubbilex gravement blessé et plongé dans mle coma, et une Roxy s'éloigner de la team en atteignant son objectif, rejoindre les forces de police de Hawaï. C'est dans une situation où Superboy perd ses repaires que le garçon va s'enfoncer dans un sacré bordel qui le rendra complice des soupçons de meurtre qui pèsent sur sa nouvelle amie.
Comme d'habitude avec Superboy, un épisode sur deux vaut le coup et on peut autant se faire sacrément chier et que prendre un vrai plaisir à la lecture. A partir de l'issue #31, Kesel et Grummet marquent une pause dans leur run avant de revenir au numéro #50. Je verrai bien si cette pause leur sera profitable ou non, en attendant, je vais profiter du run de Ron Marz qui approche.    Robin #14 à #26 (janvier 1995 à février 1996)scénario : Chuck Dixon – dessin : Mike Wieringo + artistes fill-in- Robin #14 - #16 1/10 On passe sur l'épisode 14, très chiant et encore en crossover avec un autre titre (Detective Comics) dans lequel Robin se retrouve confronté à KGBeast. Oui, oui c'est nul.
Sur les deux autres, ça s"arrange pas vraiment, je me suis emmerdé. On a pourtant Stéphanie Brown /Spoiler en guest qui pouvait relever l'intérêt, mais non, la sauce prend vraiment pas.
- Robin #17 - Detective Comics #685 - #686 Arc Narratif : War of the Dragons Pas lu. Encore un crossover. Ca me saoule.
- Robin #18 - 20 8/10 Des premières lectures très laborieuses ce mois-ci avec Robin. C'est unsoulagement de constater que ça s'améliore énormément sur la seconde partie de mes lectures.
Ici, deux aventures différentes, mais j'en retiendrai surtout une quim'a fait assez marrer et qui met en scène un vilain que je ne connaissais pas et qui m'a beaucoup plu : General Ulysses ! Un gamin d'à peine dix ans fasciné par l'histoire militaire et avec un fort potentiel quant à la succession de Hitler. Ce sale mioche nous fait le show de manière surprenante, que ce soit dans la manière dont il définit sa relation avec sa famille (le père, le frère, la soeur et le chien sont terrifiés par ce petit psychopathe alors que la mère l'idôlatre et semble tout aussi barge ^^) ou dans sa manière de recruter ses hommes de mains !
Personnage que l'on retrouvera apparament plus tard dans la suite de la série, construit à la base par Dixon pour aggrandir le cast de vilains de Batman dans Detective Comics mais qui se retrouvera quelques années plus tard réintroduits dans son autre série sur le jeune prodige avec pour objectif d'en faire une sorte de némésis. Très sympa !
- Robin #21 - 24 8,5/10 Arc Narratif : Underworld Unleashed * Deux histoires très sympas. Une première mission d'infiltration dans laquelle Tim rejoint sous une fausse identité un camp d'été quelque peu étrange, apprenant l'art des ninjas à des ados avant de recruter les meilleurs dans une série de vols. Et une seconde opposant Robin au monstrueux Charaxes.
Dans deux épisodes tie-ins à Underworld Unleashed, nous assistons au pacte effectué entre le démon Neron et l'un des plus foireux vilains de la Bat-family, Killer Moth, qui se métamorphosera en une créature bien plus effrayante. Une menace bien trop mésestimée qu'elle soit par les docteurs d'Arkham ou le tandem Batman et Robin, qui conduira à la défaite du jeune prodige et son enlèvement, Charaxes s'apprêtant à en faire son diner...
Première confrontation de Robin à quelque chose de plus qu'humain qui le conduira au seuil d'un destin funeste et d'une nouvelle forme d'horreur et qui ne sera sauvé que par l'intervention d'un mystérieux justicier... Excellents épisodes jusque dans sa conclusion où l'horreur fantastique laissera place à quelque chose de tout aussi effrayant mais bien plus réaliste au sein du lycée de Tim...
A noter également la situation personnelle de Tim, que ce soit du côté de son père ou de sa petite amie, qui continue d'avancer de manière très intéressante.
- Robin #25 - 26 10/10 Je conclue mes lectures Robin du mois avec un Chuck Dixon qui aborde une thèmatique brûlante aux Etats-Unis, la violence et la discrimination, la présence d'armes à feu au sein d'établissements scolaires.
On enlève les masques ici car ce n'est pas Robin qui sera confronté à la problématique mais bien son alter ego Tim Drake, lorsqu'un de ses camarades de classe lui dévoilera se promener dans les couloirs du lycée avec une arme et un discours de haine envers une certaine communauté. Quelles solutions et comment Tim doit-il alors gérer cette information ?
Et la situation va bien évidemment dégénérer jusqu'au drame attendu... C'est vraiment très bon et fait office de rupture dans le récit.    Batgirl #9 à #19 (février 2000 à août 2001)scénario : Kelly Puckett – dessin : Damion Scott- Batgirl #9 - #11 9/10 Batgirl de retour dans la partie, rejetant l'aide de Oracle et Batman en s'occupant elle-même de sa rééducation. Et des mesures prises quelque peu extrêmes puisque basées sur un pacte dangereux conclu avec Lady Shiva qui lui permettra de recouvrir ses talents faisant d'elle une combattante parfaite.
Très bons numéros qui continuent à définir le personnage de Cassandra Cain dans son côté très perfectionniste et très sévère envers elle-même. Des échanges également bien sympas avec ses deux mentors, Batman et Oracle : j'aime beaucoup le regard qu'ils posent sur elle, une façon de la percevoir mêlant au désir de la protéger admiration et compassion (et peut-être un peu de jalousie également). Très bon point de gagné également avec le traitement réservé au papa criminel de la jeune fille, l'assassin David Cain, qui nous offre pas mal de contraste dans sa personnalité et ses actions lorsqu'on en vient à mentionner sa relation avec sa fille. Une prise de conscience du mal fait le rongeant de l'intérieur pour l'un des plus violents et impitoyables tueurs à gage du DCU.
- Batgirl #12 - #17 7,5/10 Je passe sans trop m'attarder sur le numéro 12, tie-in au crossover Officer Down voyant le Commissaire Gordon entre la vie et la mort suite à un coup de feu, j'aurai l'occasion d'y revenir dans la série Robin, ainsi que l'épisode 15 vraiment pas très intéressant.
On s'attarde plus ici sur les numéros intermédiaires vraiment sympas et lançant un début d'intrigue plus vaste. Ou lorsque Cassandra se lance à visage découvert dans le sauvetage d'un militaire manipulé et menacé par une obscure branche des services secrets américains.
Deux conclusions à cette histoire : un dénouement assez sombre ajoutant un nouvel échec au compteur d'une Batgirl qui se construit peu à peu à travers ses erreurs. Et une problématique qui aura des répercussins sur un plus long terme lorsque le visage de notre héroïne se retrouvera fiché dans les bases de données de toutes les agences gouvernementales... Et bien que ça ne semble pas la préoccuper de se voir désormais interdite de toute possibilité de vie civile, cet acte imprudent n'enchantera pas vraiment Batman et Oracle...
- Batgirl #18 9/10 Excellent team-up nous relatant la rencontre Cassandra/Tim avec un jeune Robin quelque peu impressionné et intimidé par sa nouvelle alliée. Le tout à travers une histoire de kidnapping et d'un nouveau super-vilain capable de contrer la lecture corporelle de Batgirl.
Le duo fonctionne très bien et ça annonce les prémices de ce qui sera une relation très sympa à suivre au cours des années qui suivront. Très bonne dynamique également au niveau dessin, le style de Damion Scott est assez hallucinant sur les derniers numéros dans le sens où son trait change et évolue d'un numéro à l'autre, voire même au sein d'une même issue. Une recherche graphique intéressantante et et avec de plus en plus cartoonie. Damion Scott devant très bientôt revenir aux comics avec All-New Ghost Rider chez Marvel, après quelques années d'exil au pays du soleil levant, curieux de constater la tournure qu'ont pu prendre ses dessins.
- Batgirl #19 9/10 Je termine avec le numéro qui m'a le moins convaincu. La thématique du numéro est pas trop mal et dans l'esprit du titre, à savoir essayer de revenir sur le gros problème que rencontre Batgirl depuis qu'elle a pris le costume, la finalité de ses interventions. C'est à dire le fait de voir crevé pour une raison ou une autre les gens qu'elle tente de sauver.
Un problème plus d'ordre mental que physique qui freine l'apprentissage de Batgirl et une tentative de mettre ça sur papier qui s'avère assez faiblarde à mes yeux.    Impulse #12 à #20 (janvier à octobre 1996)scénario : Mark Waid – dessin : Humberto Ramos- Impulse #12 - #13 8/10 Deux épisodes s'attardant sur deux traits de la personnalité de Bart. Le premier aborde le thème de son sentiment de solitude et de lassitude qui le caractérise, ses pouvoirs de bolide le rendant hyperactif mais également faisant qu'il finit très vite par s'ennuyer dans chacune des activités qu'il entreprend. L'arrivée il y a peu de sa cousine débarquée du futur, XS, avait su tromper un temps son ennui du fait que les deux adolescents partageaient les mêmes pouvoirs et qu'une saine émulation entre eux tendait à faire évoluer et grandir Bart, mais lorsque celle-lui lui annonce devoir finalement rentrer chez elle, la pilule sera quelque peu difficile à passer pour notre jeune héros en herbe. Une histoire sympathique avec une touche de mélancolie qui passe très très bien.
Dans le second récit, Mark Waid fait se rencontrer Bart et un jeune garçon de sa classe très en retrait et martyrisé par ses petits camarades. Le premier jouissant d'une popularité non-désirée (et quelque peu dangereuse quant à la révélation de son identité super-héroïque), le second contraint à rester dans l'ombre et jalousant secrètement son succès? Et, de cette situation, Bart verra là un moyen de transférer les regards posés sur lui vers ce garçon en faisant usage de divers stratagèmes. Même si les choses vont rapidement dégénérer... Un récit une nouvelle fois efficace, un de ceux dont Mark Waid a le secret pour rendre son personnage très attachant !
- Impulse #14 - #15 6/10 Une histoire dans laquelle Max Mercury tentera d'inculquer une nouvelle leçon dans la petite cervelle impatiente de Bart,une notion lui étant totalement inconnue : la foi. Si d'après son mentor, il est important pour tout un chacun de trouver quelque chose en quoi on choisit de croire, Bart apprendra de son côté cette leçon de vue d'une bien jolie manière auprès de sa meilleure amie.
Cela sera raconté à travers une histoire dans laquelle Impulse acceptera de faire équipe avec Trickster, impliqué dans une affaire de cambriolage et de religieux pourris jusqu'à la moelle. Récit qui vaut surtout pour les quelques révélations finales qu'il nous réserve : joli coup d'esbrouffe du Trickster sur la finalité de cette affaire, la façon douce-amère avec laquelle Bart s'approprie les leçons de Max et gagna en maturité, ou letop de top, la révélation finale étonnante qui nous laisse envisager plus d'informations très prochainement sur le passé du premier Bolide, Max.
- Impulse #16 10/10 Un épisode extraordinaire ! Une charge émotionnelle incroyable qui m'a foutu les armes aux yeux pendant tout l'épisode.
L'épisode précédent nous avait laissé légèrement sur le cul : la voisine et amie de Bart et Max, présente depuis le début de la série, prenant soin du duo, et essayant de se rapprocher du cœur du très renfermé grand-père repoussant à chaque fois ses avances, se retrouvait agresser chez elle par son ex-mari. C'est alors que nous avons eu la surprise d'un véritable pétage de plomb du pourtant très zen Max Mercury qui laissera échapper une information de taille : il n'est autre que le père de cette femme ayant quasiment le même âge que lui !
On assistera alors aux origines du personnages et des conséquences qu'eurent sur son existence ses multiples voyages temporels à travers la speed force. Et déjà que cette partie dans le passé du personnage était très émouvante, Mark Waid me porte le coup de grâce avec un retour dans le présent et une intervention d'Impulse percutante qui résoudra la problématique complexe et grave de l'épisode seulement armé de toute l'innocence qui le caractérise. Je me suis vraiment pris une grosse claque dans la gueule !
Dans tous les cas, je suis sur le cul avec cette série. Alors que j'avais attaqué ça persuadé d'y trouver quelque chose d'essentiellement très fun et délirant, au final je redécouvre totalement le personnage introduit par Mark Waid et ici développé de manière inattendue. La grande quantité d'humour présent dans le comics sert avant à emmener avec beaucoup de douceur et de sensibilité des sujets de société plus ou moins grave tel que l'exclusion sociale, la solitude, la maltraitance des enfants ou les violences conjuguales, tout en apportant énormément de mélancolie et d'innocence au personnage de Bart Allen. De tous les auteurs qui passèrent par la suite sur le personnage, jamais je n'ai appris à le connaître sous cet angle et oui, encore une fois, je suis sur le cul. Mark Waid revient chez DC !!!
- Impulse #17 - 20 7,5/10 Je termine rapidement avec quatre petites aventures bien sympathiques dont une première qui voit la rencontre très amusante entre Bart et Zatanna, une autre où l'on s'apercevra des problèmes de sommeil que peut rencontrer quelqu'un d'aussi hyperactif que notre héros ^^, ou encore la dernière où le garçon s'essaye à la compétition sportive et emmène bien des tracas au pauvre Max Mercury. * Underworld Unleashed : event de 1995 dans lequel un grand nombre de super-héros et vilains de l'univers DC se voient proposer des pactes avec le seigneur des Enfers, le démon Néron. Beaucoup de tie-ins à l'event qui donnèrent tout un tas de situations. Le Joker qui vend son âme au Diable par exemple en échange d'une boîte de cigarres ^^COMICS VO – 2011 / 2014   Forever Evil #1 à #7 (octobre 2013 à mai 2014)Justice League #24 à #30 (octobre 2013 à mai 2014)scénario : Geoff Johns – dessin : David Finch / Ivan ReisArc Narratif : Forever Evil- Forever Evil #1 - 7 5/10 Voici donc l'event qui suit un autre event et qui voit donc débarquer le Crime Syndicate d'une terre parallèle, Earth-3, sur la terre de nos héros, Earth-0. Le concept de Earth-3 étant d'inverser les notions de Bien de Mal qui régissent chaque personnage, on se trouve ici avec une galerie de nouveaux vilains composés des équivalents d'un Superman mégalomane, un Batman nihiliste, une Wonder Woman manipulatrice et quelques autres têtes d'affiches, se retrouvant à gouverner le monde d'une Justice League portée disparue et à y semer la terreur.
La mini est franchement très médiocre. Une première partie qui se concentre sur les origines des membres du Crime Syndicate. Si j'ai trouvé ces numéros très bons, ils n'ont à mes yeux rien à faire dans cet event qui était précédé d'un mois spécial où toutes les parutions DC étaient consacrées à révéler le passé de toute une galerie de méchants. Parmi les 3/4 premières issues de l'event, très honnêtement elles auraient largement eu leur place dans ce spécial Vilain's Month. Au lieu de quoi, on se retrouve avec 4 épisodes de présentations revenant sur des événements passés, et trois épisodes de développement et de conclusion ultra rushés et où tout sonne très creux.
C'est assez choquant à mes yeux surtout lorsque je compare ce travail là de Geoff Johns avec ce qu'il pouvait encore produire il y a quelques années avec des récits aussi riches et bien construits que ses runs sur Action Comics, la JSA, Green Lantern, Legion of 3 Worlds ou bien encore Teen Titans. On sent clairement là où Geoff Johns souhaite nous emmener, et c'est foutrement excitant, mais ce Forever Evil, et son parcours sur Justice League en général, sonnent terriblement mal.
Quelques révélations excellentes, mais comme avec le précédent event de Johns qui ne viennent qu'à la toute fin et précédé d'une longue traversée du désert. Restera le nouveau statu quo qui s'avèrera assez énorme consernant Batman et Lex Luthor, plus qu'à attendre de voir ce qu'il fera de ce retournement de situation qui reste assez énorme.
- Justice League #24 - 30 7/10 Tie-in à Forever Evil, on suit l'un des rares membres de la Justice League encore en activité, Cyborg, cherchant de nouveaux alliés là où il peut en trouver. Il croisera notamment sur son chemin les Metal Men ou bien encore la Doom Patrol.
Et c'était bien plus sympa de voir Geoff Johns sur ces épisodes. Même si encore une fois avec du recul, je garde ce très désagréable sentiment de voir une succession de promesses de la part du scénariste, que ce soit à travers ses récits ou bien de ses déclarations, qui commencent à s'entasser les unes sur les autres. Ca ferait du bien de voir le monsieur s'investir une nouvelle fois sur une série comme il l'a si bien fait ces quinze dernières années.    Earth 2 #17 à #26 (novembre 2013 à août 2014)scénario : Tom Taylor – dessin : Nicola ScottEarth 2 #17 - #26 8/10 Nouvelle équipe créatrice sur Earth-2, James Robinson quittant DC pour Marvel, c'est au tour de Tom Taylor de prendre en charge cette vision ultra modernisée et rajeunie de la JSA dans une guerre à dimension cataclysmique avec les forces d'invasion de Darkseid. L'arc précédent nous avait laissé sur un retournement de situation choc, la chute du gros vilain de l'histoire Steppenwolf des mains d'un de ses généraux qui s'avèrait être en réalité le Superman de Earth-2 que tous croyaient mort, et qui se retrouve ici complètement endoctriné par le New Gods d'Apokolips ! Le massacre peut commencer.
Toujours aussi peu d'espoir dans cet série où les héros sont complètement écrasés sous la violence des attaques adverses à tel point que la survie même de cet univers s'annonce bien peu probable... Tom Taylor de son côté poursuit le développement de cet univers en continuant de ramener des personnages très intéressants. Ainsi, Green Lantern, Flash, Hawkgirl, Dr Fate, The Atom, Sandman, et quelques autres verront leurs rangs s'accroîtrent avec de nouveaux Wonders s'élevant des cendres de la guerre et menés par un tout nouveau Batman d'inspiration Flashpoint, qui conduira ce qui reste de l'armée vers mondiale vers un complexe ultra secret retenant des êtres jugés comme étant dangereux. Parmi eux, une Aquawoman méchamment charismatique, un Jimmy Olsen dotée d'une capacité d'omniscience qui les aidera dans leur lutte contre Superman, ou encore un nouveau Kryptonian captif depuis des années et n'ayant jamais été exposé à la lumière d'un soleil jaune. Et ce nouveau Superman pourrait bien être leur dernier espoir pour vaincre l'ancien qui ravage tout sur son passage...
Même si le comics traîne énormément en longueur, j'apprécie toujours énormément cette lecture, très certainement l'une de mes favorites actuellement chez DC et le fait de voir cet univers s'aggrandir très prochainement avec la publication d'une série hebdo me ravit au plus haut point. Reste ma plus grande crainte, la destruction quasi inévitable de ce monde et le devenir de personnage aussi intéressant que Red Tornado/Loïs Lane, Jimmy Olsen, le nouveau Superman black Val Zod, Flash/Jay Garrick, Green Lantern/Alan Scott et tant d'autres...    Justice League United #0 à #4 (avril à août 2014)scénario : Jeff Lemire – dessin : Mike McKone- Justice League United #0 - 4 7,5/10 Après l'échec de la Justice League of America de Geoff Johns qui était vraiment à chier, DC remet le couvert en lançant une nouvelle série. Au programme, d'anciens membres de l'équipe précédente, Martian Manhunter, Stargirl, Hawkman et Green Arrow, de nouveaux venus, Supergirl et Animal Man, Adam Strange qui nous fait ici sa première apparition dans les New52, et pour terminer un tout nouveau personnage, une native américaine avec des pouvoirs qui semblent liés aux au mysticisme et aux croyances ancestrales de son peuple(une Danielle Moonstar version DC à première vue).
Difficile de dire vers quoi tendront les prochaines histoires avec ce titre. Au vu de la composition de l'équipe et de ce qui nous est raconté dans ce premier arc, j'aurais tendance à penser que Jeff Lemire s'apprête à partir dans un trip cosmique bien alléchant en posant les premières bases du reboot de la fameuse guerre Rann – Thanagar, mais son nouveau personnage, qui est ici introduit et développé à part des autres membres et de l'intrigue du premier arc, nous renverrait vers quelque chose de plus magique. A voir ce qui nous attend.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié ce premier arc. L'histoire est loin d'être renversante et est au contraire plutôt assez classique, mais les épisodes regorgent d'éléments qui rendent la lecture très agréable. Que ce soit par quelques légères et discrètes touches d'humour qui donnent un ton assez raffraîchissant et sympathique au titre; je retiens notamment les sarcasmes que tiennent l'un envers l'autre Green Arrow et Animal Man ^^ Ou bien encore l'écriture des personnages, Jeff Lemire a parfaitement pris en main ses héros, et offre à chacun leurs moments de mise en avant tout en faisant naître de nombreuses interactions entre ses membres qui contribuent à donner de la vie et du relief au comics. En plus de ça, différentes storylines qui commencent à émerger ici et là, le devenir de Hawkman, la relation Adam/Alana Strange, le Martian Manhunter et son "fils", ou encore le destin de Animal Man que Lemire avait laissé en suspens à la fin de son run sur son titre solo.
Comme d'habitude avec le scénariste, je suis absolument conquis par ce qu'il nous pond ici et j'attends la suite avec impatience !    Batman and Robin #24 à #28 (juin 2013 à février 2014)scénario : Peter J. Tomasi – dessin : Patrick GleasonArc Narratif : Batman and Two-Face- Batman and Robin #24 - 28 7,5/10 Un récit dans lequel Tomasi revient sur les origines de Two-Face et sur la relation très particulière qu'il entretient avec Batman, mais également sur l'opposition qui fait rage entre la déchéance de la criminalité classique représentée à travers les familles mafieuses et la prise de pouvoirs des freaks et des dingues de Gotham.
Tout ça débute lorsque Erin McKillen, héritière d'une famille mafieuse déchue, annonce son retour à Gotham lors d'une rencontre de différentes familles ayant pour objectifs de récupérer la place qui leur appartient en orchestrant une chasse aux habitués d'Arkham. Or les choses vont quelque peu dégénérer lorsque l'explosive McKillen décidera de sauter sur l'occasion pour se venger de l'homme qu'elle juge comme étant responsable de la mort de sa soeur jumelle avec qui elle dirigeait la famille autrefois, Harvey Dent aussi connu sous l'identité de Two-Face. Autre petit problème dans le schlmiblick, puisque la jolie rouquine s'avère responsable de l'état physique et mental de l'ancien procureur et de l'assassinat de son épouse.
Dès lors, c'est à une explosion de haine à laquelle nous allons assister, avec un Batman et un Bruce Wayne (ses deux identités ayant un passé avec les deux tourteraux) prisentre deux feux et un rassemblement des familles bien décidés à profiter de l'occasion sur le dos de ces trois personnages principaux.
J'ai à la fois beaucoup aimé cette histoire qui met particulièrement bien en scène l'un de mes personnages préférés de DC, Two-Face, mais également quelque peu géné quant à l'intention de réécrire ses origines tant celles-ci, notamment dans The Long Halloween de Loeb et Sale restent marquantes et parfaites à mes yeux. Difficile de passer après ça et effectivement, même si le travail fourni par Tomasi reste respectable et intéressant, l'histoire qui nous est ici livrée est bien moins percutante. Peut-être appuyé un peu plus sur le rôle de Gordon dans la sainte trinité aurait fait gagner un peu de poids au propos du scénariste, ce qui n'est fait ici que de manière assez sommaire et trop tardivement à mon goût.
En tout cas, Tomasi, qui explorait depuis déjà une dizaine de numéros la thématique du deuil à travers le meurtre de Damian, trouve ici une alternative à ce qu'il nous proposait jusqu'ici dans une série qui savère toujours aussi agréable à lire après 28 issues et parvient à trouver d'intéressants artifices narratifs pour continuer de donner du poids à un titre qui se retrouve englué dans un problème éditorial (la mort de Robin). Il est également important de souligner qu'il parvient en même temps à soutenir le ton et le sujet de son run, non pas cette fois en nous narrant la descente aux enfers et dans la folie d'un Batman vivant très mal son deuil, mais en plaçant ce propos à travers l'expérience de deux autres personnages qu'il tentera d'aider. Et je trouve également dommage que ce nouveau parallèle entre Batman et Two-Face n'ait pas vraiment été mis en évidence, même si la confrontation finale entre les deux et la dernière scène dévoilant Dent seul devant son miroir un flingue sur la tempe s'avère très fort d'un point de vue émotionnel.    Green Lantern #31 à #33 (mai à juillet 2014)Green Lantern Corps #31 à #33 (mai à juillet 2014)scénario : Robert Venditti / Van Jensen – dessin : Billy Tan / Bernard ChangArc Narratif : Uprising- Green Lantern #31 - 33 4/10 - Green Lantern Corps #31 - 33 5/10 Guerre ouverte entre le Green Lantern Corps et le reste de l'univers. La confrontation finale du run de Geoff Johns qui a opposé le corps à Relic a révélé une vérité qui créera une scission et une profonde perte de confiance entre les flics de l'espace et l'ensemble de la galaxie, une perte de confiance qui sera accentué par un complot d'aliens métamorphes, les Durlans, bien décidés à éradiquer les Green Lanterns afin d'acquérir un immense pouvoir.
Donc on a là ce qui constitue la succession à Geoff Johns et Peter Tomasi sur la franchise, et je dois bien avouer que ça peine un peu à me convaincre. De ce que j'ai aimé, le traitement de certains nouveaux personnages que je trouve efficace même si ça le serait encore plus si les histoires pouvaient enfin se poser après une décennie de récits épiques et aux enjeux cataclysmiques. Peut-être ramener plus de légèreté et de simplicité avec des récits courts et centrés sur la vie du corps et l'évolution de certains personnages ? A part ça, bien apprécié sur cet arc la tentative de ramener certains vieux vilains du héros, même si la réalisation n'est pas forcément top.
Même si le dernier épisode s'avère assez surprenant par un retournement de situation que je n'avais pas vu venir, je suis légèrement déçu de ce que j'en vois, j'apprécie légèrement plus Green Lantern Corps que la série mère. J'attends quand même de voir ce que donnera la franchise avec un mini-event à partir d'octobre qui m'a l'air intéressant, Godhead, et qui verra les New Gods de New Genesis débarquer dans les New 52. Curieux de voir ça.    Green Arrow #26 à #31 (décembre 2013 à mai 2014)scénario : Jeff Lemire – dessin : Andrea SorrentinoArc Narratif : The Outsiders War- Green Arrow #26 - 31 8/10 C'est triste à dire mais c'est en effet l'avant dernier arc du tandem Lemire/Sorrentino de cet excellent run. Le premier étant sacrément occupé entre tous ses projets (Justice League United, Superman/Wonder Woman, Teen Titans : Earth 1 ou bien encore sa nouvelle série chez Image) le second batifolant à droite à gauche en mesurant la température chez les autres éditeurs.
Green Arrow poursuit sa quête initiatique sous la supervision de l'énigmatique Magus qui lui permettrait de finalement vaincre son ennemi Komodo. C'est également l'occasion pour Lemire d'apporter sa petite touche personnelle à l'univers et aux origines de l'archer en y insufflant une légère orientation mystique en plaçant un groupe de guerriers réparti en six clans ancestraux, chacun d'entre eux basé sur le culte et la pratique d'une arme différente.
C'est ainsi que nous voyageons en compagnie de Green Arrow à travers les Etats-Unis jusqu'à son point de chute, la fameuse île qui l'a vu renaître en un être totalement différent et qui lui réservera une surprise de taille consernant son père peut-être pas si clamsé qu'escompté. Et au fil de son pélerinage, c'est tout une galerie de personnages qui défile au gré des pages et qui nous offre un aperçu des différents groupes qui seront amenés à combattre dans la guerre des Outsiders. Parmi la Hache, le Poing, le Bouclier, l'Epée et la Lance, qui rejoindra Oliver et qui s'opposera à lui dans son combat pour mettre un terme à son combat contre Komodo, combat qui s'avèrera bien plus personnel et prédestiné que ce qu'il aurait pu envisager, et qui des deux s'emparera du titre de leader du clan de la Flèche ? C'est ce que récit se propose de nous faire découvrir.
Une richesse de malade dans cet arc, on en a vraiment pour son argent. Surtout qu'à côté de ça, Lemire se paye de luxe de poser les bases de son prochain et dernier arc intitulé Broken. En effet, tout au long de ces numéros, alors qu'Oliver parcourt le monde à la recherche de l'illumination suprême, le scénariste prend le temps de s'étaler pour continuer à développer la situation du côté de Seattle où les potes du justicier auraient pu profiter de l'occasion pour se tourner les pouces sans l'intervention d'un personnage inédit et emprunté à la série TV Arrow : John Diggle. Avec un rôle bien plus intéressant que celui qu'il tient sur petit écran, Diggle réunira la Arrow Squad pour se préparer à la prise de pouvoir violente d'un nouvel adversaire ne faisant pas dans la finesse et avec l'intention de s'emparer de la ville : Richard Dragon.
Tout bonnement excellent et à découvrir en librairie VF actuellement chez Urban !    Swamp Thing #28 à #34 (février à août 2014)scénario : Charles Soule – dessin : Javi PinaAnimal Man #21 à #29 (juin 2013 à mars 2014)scénario : Jeff Lemire – dessin : Travel Foreman / Rafael Albuquerque / Cully Hamner / ...- Swamp Thing #28 - 34 9/10 Amorce d'une nouvelle étape dans l'existence de Alec Holland avec sa décision lors de l'arc précédent de prendre le contrôle total de la dimension d'où il tire ses pouvoirs, The Green, en faisant disparaître toutes les formes conscientes qui régissaient ce lieu. Il se retrouve désormais désormais avec une responsabilité plus importante que jamais, gérer et protéger l'existence du règne véfétal à travers la planète entière.
Très lourde tâche qui va peser sur ses épaules, un fardaud même dont il va vite comprendre l'ampleur à travers les conséquences que son action va entraîner. Pour le guider dans son oeuvre, trois anciens Swamp Thing qui reposaient dans le Green et qui en ont été extirpés de force, réincarnés sur Terre sous forme humaine et sans pouvoirs. Une situation que chacun vivra différemment. Si l'un prend cette chance de redevenir humain comme une bénédiction, un autre gardera secrètement en travers de la gorge d'avoir été privé de son Paradis alors que la dernière quant à elle sera entre les deux. Ravie d'être de retour mais folle de rage d'avoir perdu ses pouvoirs dans le processus. Trois points de vue différents qui donneront lieu à une situation bien macabre...
Je continue de beaucoup apprécier le travail que nous livre Charles Soule sur le titre, qui succède de manière efficace au run de Snyder en insufflant de nouvelles idées qui paraissaient à première vue un peu ridicules lorsque annoncées (l'apport de deux nouveaux Avatars en plus de ceux du Green, du Red et du Rot) mais qui au final ont su me convaincre. Peut-être juste un peu déçu de voir deux antagonistes disparaîtrent aussi tôt de l'histoire (quoi que pour l'un d'entre eux le doute d'une réapparition subsiste) mais plutôt sacrément curieux de voir ce qui nous attend le mois prochain avec l'émergence du cinquième domaine et comment Charles Soule va bien pouvoir expliquer son existence...
- Animal Man #21 - 29 9/10 Animal Man se termine et sacrément dommage tant Lemire (encore lui !) avait su insuffler une putain de qualité à son histoire. En plaçant au coeur de son intrigue teintée de thèmes horrifiques et surréalistes ce qui fait à mes yeux l'âme même des comics DC et qu'on a perdu depuis le début des New52, la notion de famille et d'héritage qui émane de chaque famille de héros, voire de vilains.
Après une très bonne première partie qui se concluait par la mort tragique du fils de Buddy, Lemire nous entraîne dans une phase de deuil pour Animal Man, sa femme et sa très jeune fille, avec toujours ces mêmes teintes d'horreurs qui servent de cadre à son propos et dans lequel il parvient à tenir un discours qui se montre bien souvent bouleversant.
Un excellent titre qui m'aura pris aux tripes de bout en bout et quelle déception de le voir arriver à son terme. Surtout qu'il y aurait eu moyen de prolonger la chose... Lemire reprendra le personnage dans sa série Justice League United, mais ce ne sera forcément pas la même chose. Ici, plus que suivre les aventures d'un héros, c'était vraiment de voir cette famille interagir entre elle et la façon dont elle réagissait et évoluait à l'intrusion de l'extraordinaire dans leur existence. Chose qu'il ne pourra pas reproduire dans un titre d'équipe où il aura une galerie conséquente de personnages à prendre en charge.    Batman Eternal #1 à #15 (avril à juillet 2014)scénario : Scott Snyder / James Tynion IV / Ray Fawkes / Tim Seeley – dessin : Jason Fabok / Dustin Nguyen / Andy Clarke / Trevor McCarty / Guillem March / Mikel Janin / ... - Batman Eternal #1 - 15 7,5/10 Première des trois séries DC prévues sur l'année pour tenir un rythme de parution hebdomadaire, Batman Eternal réunit une jolie petite collection de scénaristes et d'artistes. On retiendra par exemple un Jason Fabok franchement hallucinant dans la réalisation de ses planches tant le dessin de l'élève se confond avec celui de son mentor, David Finch. Vraiment bluffant !
En plus de toute une galerie d'artistes, l'histoire se propose de réunir un cast quasi complet de l'ensemble du Bat-verse pour une histoire ma foi vraiment prenante voyant la déchéance tragique du commisaire Gordon lorsque celui-ci, lors d'une poursuite banale d'un petit voyou sans importance dans une rame de métro, fera feu sur le criminel non armé. Conséquence beaucoup plus grave qui accompagnera son geste et provoquera sa chute : le déraillement d'une rame de métro due à ce coup de feu qui provoquera plus d'une centaine de morts. Dès lors, tout s'effondrera autour d'un des plus anciens alliés de Batman. Erreur humaine d'un homme fatigué et vieillissant ? Ou vaste complot comme semble le penser le Chevalier Noir qui réunira tous ses alliés pour percer à jour ce mystère et le chaos qui va s'emparer de Gotham maintenant que l'homme le plus intègre de son système judiciaire se retrouve sur le point de faire face au marteau de la Justice ?
Le récit s'articulera dès lors autour de plusieurs storylines centrées sur différents personnages : - Batman de son côté se démène pour essayer de se convaincre de l'innocence de Gordon. Même s'il aura les mains quelques peu chargées avec entre autre le début d'une guerre de gangs orchestrée par un Carmine Falcone de retour en ville et bien décidé à arracher Gotham aux mains des psycho-tarés d'Arkham : sa première cible le Pingouin. Autre problématique pour le chevalier noir, le nouveau commissaire par interim complètement pourri, sous la coupe d'un maire complètement corrompu, sous la coupe de ce même Falcone. La priorité numéro du GCPD : attraper ou tuer Batman, et pas forcément dans cet ordre. Rien d'autre ne compte. Les hommes de mains attrapées par Batman sont aussitôt relâchés sous la supervision de ce nouveau commissaire, rien n'est fait pour tenter d'endiguer la guerre des gangs. - Jason Bard, réintroduit dans les New52, lieutenant de Détroit spécialement sélectionné par Gordon pour ses compétences et son intégrité pour rejoindre l'équipe du GCPD. Or, son premier jour coïncidera avec l'arrestation et la condamnation du célèbre moustachu qui représentait une sorte de modèle à ses yeux. C'est même Bard qui devra passer les menottes Gordon. La relation entre deux et le parallèle qui est en fait entreeux est certainement l'une des thèmatique les plus intéressante et passionnante à suivre sur ce titre. Bard est très charismatique je trouve, le petit nouveau qui débarque alors que tout brule sous ses pieds et qui devra frayer avec tout un tas de problèmatiques qui rappeleront fortement la genèse du commisaire; de son arrivée dans un système corrompu jusqu'à la moelle à la façon dont ses collègues le perçoivent, en passant bien entendu par sa relation naissante et très particulière qu'il entretient avec le Batman... Bard se paye même le luxe d'être développé à travers un début de love story avec un autre personnage de retour de manière marquée dans le bat-verse, la journaliste Vicki Vale qui aura un rôle important à jouer dans l'intrigue, notamment dans la lutte de Bard et des quelques flics de Gotham, dont Bullock, encore droits dans leurs pompes. - Gordon quant à lui se retrouve au trante sixième dessous. La déchéance totale. Effondré après avoir réalisé les conséquences de son geste, il en prend l'entière responsabilité et perd totalement confiance en lui malgré les régulières visites de Batman qui tente de le faire s'accrocher et de se battre pour essayer de prouver son innocence. Son nom est traîné dans la boue, il se retrouve humilié, jugé et condamné à moisir en compagnie des raclures qu'il a contribué à enfermer à Blackgate durant toute sa carrière. Et on le sait, un ex-flic en taule, ça a une espérance de vie limitée... Gordon est sans aucun doute le personnage bénéficiant des scènes les plus fortes, les plus marquantes dans l'histoire, notamment cet excellent face à face avec son fils qui a basculé du mauvais côté de la balance, James Gordon Jr. et qui lui offrira une opportunité d'évasion. Pour l'instant, clairement le moment qui m'a le plus touché dans Batman Eternal. - Batgirl de son côté se paye un voyage en Amérique du sud en compagnie de Red Hood et Batwoman à la recherche d'un homme pouvant potentiellement aider à innocenter son père. Vraiment pas passionnant, le point faible du comics à mes yeux. - Red Robin avance pour l'instant à tâtons et pas de grandes avancées dans sa storyline. L'origine de la chute de Gordon étant une attaque de Dr Pyg impliquant des enfants, Batman mettra Tim sur la piste d'une étrange maladie quileur sera diagnostiqué. Nous n'en serons pas beaucoup plus sur cette affaire, les passages mettant en scène Tim étant surtout prétextes à ramener sur le devant de la scène le personnage de Harper Row que Snyder a introduit dans sa série régulière Batman comme un personnage destiné à devenir à l'issue de Batman Eternal la vigilante qui sera connue sous le nom de Blue Bird. La raison de l'implication de la jeune fille dans la série étant son frère, affecté par la maladie qui est l'objet de l'investigation de Red Robin. - Stéphanie Brown qui est enfin réintroduite dans les New52 se voit attribuer une intrigue qui à priori se déroule à l'écart des événements principaux se déroulant à Gotham. Sa réécriture se veut assez fidèle au pré-reboot de l'univers DC, la jeune fille se trouvant dans les ennuis jusqu'au coup lorsqu'en rentrant sans prévenir chez son père, elle se confrontera d'elle-même à une terrible scène : la révélation de son papa sous un costume de vilain de seconde zone (le Maître des Indices) préparant un mauvais coup en compagnie de ses complices. Dès lors, les choses vont très mal tourner pour elle. Obligée de vagabonder dans les rues de Gotham lorsqu'elle se rendra compte que son père, ses alliés et même sa mère ne désirent qu'une chose, la faire taire à jamais, Stéphanie devra se dépatouiller par ses propres moyens pour essayer de rester en vie et de se sortir de ce cauchemar. - Batwing de son côté se voit confier une mission par Batman : accompagner Jim Corrigan alias le Spectre dans les tréfonds de l'asile d'Arkham où des événements macabres et mystiques semblent s'y dérouler. Très peu de choses à se mettre sous la dent de ce côté-là, seuls deux épisodes revenant sur ce pan-là du scénario qui n'est au final qu'un prétexte pour le lancement d'une des nouvelles séries très attendues du Bat-verse, Gotham by Midnight, comics horrifique mettant en avant le Spectre. - Alfred pour terminer voit lui aussi quelques éléments de son passé ressurgir lorsque Bruce au cours d'une de ses missions ramènera dans ses bras une femme de l'armée britannique blessée, lafille de son cher majordome ! La grosse surprise et curiosité de ce Batman Eternal. Je me demande vraiment vers quoi cet aspect du récit va bien pouvoir nous conduire...
Une lecture vraiment intéressante sur de nombreux points, un très grand nombre de personnages qui font vivre cette enquête et quasiment toutes les histoires ont su m'intéresser et attirer ma curiosité. Reste le mystère entourant l'incarcération de Gordon qui continue à faire douter et tergiverser le lecteur, notamment à travers la première grosse piste qui s'avère au final trompeuse et qui laisse envisager quelque chose d'encore plus nébuleux. Pour l'instant, plus qu'une histoire de Batman et de ses alliés, le titre fait la part belle je trouve à tout ce qui est périphérique et plus terre à terre à travers les investigations de Bard, de Vale ou de Stéphanie, les introspections de Gordon ou bien encore la prise de pouvoir de Falcone. Et je vais de suite me jeter sur les prochains numéros que j'ai en réserve pour voir ce que ça nous réserve...    Superman #32 et #33 (juillet et août 2014)scénario : Geoff Johns – dessin : John Romita Jr.Grayson #1 à #2 (juillet et août 2014)scénario : Tim Seeley – dessin : Mikel Janin- Superman #32 - 33 10/10 Geoff Johns de retour sur Superman, ça fait très plaisir et ça met en confiance au vu de ce que le scénariste à su livrer il y a quelques années sur le personnage qui était de très grande qualité. Mais a-t-il encore vraiment quelque chose à dire sur l'Homme d'Acier ? Autre détail qui fait de ce titre l'un des événements majeurs des sorties comics de l'année, l'arrivée d'un dessinateur historiquement lié à Marvel, John Romita Jr ! Et si l'artiste aura été à raison très critiqué sur son style de plus en plus brouillon sur les dernières travaux Marvel qu'il a réalisé, on peut dire que c'est un Romita sur le retour s'affiche depuis son passage sur le Captain America de Remender et son arrivée sur Superman. Comme quoi, quand l'envie est là...
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même j'ai beaucoup aimé. Geoff Johns part sur le thème de la solitude que peut ressentir Clark à l'égard du reste du monde. Et pour souligner cela, il mettra en scène un nouveau personnage, Ulysses, une sorte de Superman bis autant dans ses origines que dans sa caractérisation. Nouveau né expédié par ses parents non pas vers une autre planète mais une autre dimension pour le sauver de la destruction imminente de son monde natal, où les conditions atmosphériques feraient de lui un surhomme. Ulysses a grandi dans ce monde, en est devenu son héros, et c'est lors d'une confrontation avec l'un de ses ennemis jurés qu'il sera étrangement téléporté dans son monde d'origine, la Terre, qui, contrairement à Krypton, n'a en définitive jamais implosé. Et c'est une relation de grand à petit frère que va installer Johns en mettant en scène Superman et Ulysses où le premier lui fera découvrir le monde au sein duquel il aurait du grandir, retrouvera les parents qui ne pensaient jamais revoir un jour leur enfant; et c'est de ces différenciations qui naîtront peu à peu entre les deux hommes, Kal-El étant condamné quant à lui à ne jamais pouvoir retrouver sa terre natale et à revoir ses parents biologiques et adoptifs, qu'une profonde aura de mélancolie s'installera dans le comics. En deux numéros seulement, je trouve les bases de ce nouveau run du scénariste absolument parfait.
Premier élément que j'ai adoré dans cette reprise de Superman par Johns, la reprise en main des personnages secondaires qui entourent Clark Kent, chose qui manquait cruellement à l'écriture aux titres Superman depuis un bon moment. On passe ici autant de temps à suivre les débuts d'intrigues personnelles de Perry White, Loïs Lane, Jimmy Olsen et l'ensemble de la rédaction du Daily Planet, que les aventures plus extraordinaires de Superman. Et même ces dernières parviennent à ne pas se laisser aller à des histoires trop délirantes et à conserver un propos assez terre à terre et très personnel, très posé que j'apprécie beaucoup. Ca change des dernières parutions auxquelles on a eu droit ces derniers temps et ça fait beaucoup de bien je trouve.
- Grayson #1 - 2 7,5/10 Ouh la... Nouvelle série sur Dick Grayson et nouveau statu quo pour le personnage ! Pour ce qui de l'histoire, je suis totalement à l'ouest ! J'ai pas pigé grand chose je l'avoue.
Pour les quelques éléments que j'arrive à raccrocher entre eux, Dick, dont l'identité civile a été dévoilée au yeux du monde entier, se fait passer pour mort aux yeux de tous à l'initiative de Batman avant que ce dernier ne le lance sur une mission secrète en Europe. Une mission d'infiltration au sein d'une organisation quelque peu zarbie, Spyral. Si les intentions de ce groupe sont claires, faire tomber l'ensemble de la communauté super-héroïque, c'est bien tout ce qui l'entoure qui s'avère troublé. Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'organes chelous et macabres qui sont implantés chez des gens et qui leur confèrent des pouvoirs (on retiendra une espèce de poumon mutant qui permet une fois implanté de provoquer des espèces d'explosion ou encore un estomac zarbi à la capacité de vélocité) ? Est-ce que tous ces organes appartenaient à un seul et même corps à l'origine et pourquoi sont-ils aujourd'hui dispercés à travers le monde ? Ce concept d'Hypnos qu'utilise les agents spéciaux de Spyral, dont Dick et la mystèrieuse et super classe agent Bertinelli, et qui leur confèrent des sortes de pouvoirs hypnotiques ? Est-ce que les Hypnos sont liés aux organes mutants ? Qui est l'étrange et très excentrique Mr Minos, leader de Spyral et qu'est-ce donc que cette école d'apprentis espions qui leur sert de repère ? Et la question la plus importante de toute et qui fait de Spyral un grand danger, comment diantre en sont-ils arrivés à découvrir l'identité secrète de tant de super-héros de premier ordre à l'image de Batman, Flash ou encore Cyborg ??? Et quel est le rôle de Midnighter qui vient s'incruster dans tout ce bordel ???
C'est très intéressant et plutôt riche en terme de contenu. Un afflux d'infos qui aura vite eu fait de me perdre, un comics qui mélange à la fois humour, action, espionnage et un côté très psychédélique également. Par contre va falloir s'accrocher pour la suite !
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