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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Jeu 17 Juil 2014 09:20 
The old man
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Yep pour Forever Evil, c'est le problème de mélanger librairie et kiosque : j'ai accepté de faire le magazine pour actuaBD, pour qu'on ait de la matière dans la rubrique "Presse", mais effectivement ça me spoile les tomes 4 et 5 de la Justice League >_<

Concernant Ten Grand rien n'est expliqué dans l'album mais je suis allé voir sur le net la raison de ce changement et clairement, c'était bizarre. Après j'ai lu une interview récente de Ben Templesmith, mais bon à la question il n'a rien répondu d'intéressant : il avait été très pris par des choses n'ayant rien à voir avec les comics et il avait aussi eu beaucoup de boulot à ce moment-là. C'est tout^^

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 01:42 
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My turn comme dirait mon prédécesseur !
Quelques séries/mini-séries DC entamées et datant du début des années 90 jusqu'à 2011, reboot du DCU et début des New52.

COMICS VO

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Young Justice #1 à #5 (septembre 1998 à février 1999)
scénario : Peter David – dessin : Todd Nauck

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- Young Justice #1 - #2 8/10
Une introduction qui démarre de manière hilarante. Dès la première page, Young Justice s'annonce comme quelque chose de cool et fun, ne se prenant pas au sérieux une seule seconde et tournant en dérision l'univers DC, ses héros et ses vilains sans modération !
Les trois héros en herbe qui composent les fondations de cette jeune équipe se réveillent dans leur quartier général, les ruines de l'ancien Hall de Justice de la JLA, après une nuit difficile où les angoisses secrètes de chacun nous sont dévoilées. En témoigne le rêve de Robin, effrayé à l'idée de se faire bouffer la main par Killer Croc et de se faire greffer à la place de son membre amputé un batarang par son mentor (qui lui proposera alors de se faire pousser une barbe façon pirate 0_0) !
Après une excellente entrée en matière qui nous plonge dans le bain de cette série au ton délirant, et qui au passage pose les bases d'une dynamique de groupe qui fonctionne à merveille, Peter David nous plonge dans sa première intrigue qui sera des années plus tard source d'inspiration du dessin animé du même nom, en introduisant un nouveau "personnage" très particulier : une super-voiture tout droit issue du quatrième monde de Kirby !

- Young Justice #3 7/10
S'ensuit un one-shot dans lequel Robin, Impulse et Superboy se retrouvent confronté à une version jeune et savante de Mr. Mxyztplk, la nemesis de Superman issue de la cinquième dimension et pouvant modeler la réalité suivant ses envies. Et en le convaincant de ne jamais s'en prendre à l'homme d'acier, les jeunes héros provoqueront un paradoxe temporel qui chamboulera le monde de manière apocalyptique ! Leur but désormais : le convaincre d'abandonner son caractère studieux pour un comportement plus guignolesque à coup de cartoons absurdes afin que les choses redeviennent ce qu'elles étaient ! Sacré mission pour la Young Justice ^^
A côté de ça, Peter David commence tout doucement à développer le personnage de Red Tornado, héros confirmé et superviseur de l'équipe réveillé d'un long sommeil par les trois garçons, qui tentera une première approche quant au fait de retrouver des sentiments humains profondément enfouis sous sa carcasse robotique, en renouant des liens avec sa fille.
A noter le coup du running gag du premier épisode sur le rapport de Robin et du batarang, mais cette fois-ci greffé à un endroit quelque peu plus délicat que sa main ^__^

- Young Justice #4 - #5 8/10
Entrée en scène des filles ! Wonder Girl, Arrowette et Secret sont dans la place, venant grossir les rangs de la Young Justice et amenant de nouvelles interactions entre les personnages. Parmi elles, Wonder Girl – Cassandra Sandsmark – tire clairement son épingle du jeu et s'avère tout aussi intéressante et amusante dans un rôle assez similaire à ses trois compagnons masculins, mixant une caractérisation d'adolescente volontairement clichée aux responsabilités difficilement assimilées qui vont avec l'acquisition de super-pouvoirs.
Les accompagnant, un nouveau super-vilain qui commence à faire monter les enjeux pour nos jeunes héros et qui mettra à mal l'ensemble de l'équipe. On commence à avoir droit à des situations plus sérieuses et violentes, même si Peter David conserve un esprit assez décomplexé en développant le vilain de manière originale : un super-ado en quête du titre de plus grand vilain du Dcverse et en situation conflictuelle avec ses parents. Une course au pouvoir et à la maturité qui s'opère en parallèle entre les héros et le vilain.


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Supergirl #0 à #5 (août 2005 à février 2006)
scénario : Jeph Loeb – dessin : Ian Churchill
Supergirl #6 à #8 (mai à juillet 2006)
scénario : Greg Rucka / Joe Kelly – dessin : Ian Churchill

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- Supergirl #0 - #5 6,5/10
Après le débarquement en force de Kara à Gotham City et son endoctrinement par Darkseid, Jeph Loeb entame une nouvelle série Supergirl après le long run de 80 numéros de Peter David (1996 – 2003). Et là où Peter David mettait en scène le personnage Linda Danvers, une humaine s'étant retrouvée doter d'incroyables pouvoirs après avoir fusionner avec Matrix, une autre ancienne version de Supergirl créée par John Byrne en 1988, Jeph Loeb nous propose un nouveau personnage directement liée à l'héritage et aux origines de Superman, Kara Zor-El, la dernière fille de Krypton.
Et c'est avec beaucoup de fraîcheur, d'action et d'humour que Kara se lance à la découverte de ce nouveau monde sous le regard des trois personnages qui lui serviront de modèles et de guides, Superman, Batman et Wonder Woman. Mais également sous la surveillance d'un Lex Luthor peu enclin à l'idée de voir le "S" se propager...
Nous découvrons ici une Supergirl qui expérimente et découvre un nouveau monde à travers de nombreuses rencontres, souvent musclées... Power Girl et la JSA, la JLA, Superboy et les Teen Titans (de Geoff Johns), Nightwing et les Outsiders, ... Bien sympatoche tout ça !

- Supergirl #6 - #8 7,5/10
Histoire courte faiant suite à Infinite Crisis. De manière assez confuse, nous sommes plongé en plein elseworld, sur Kandor, où le messie Kal-El règne en dictateur impitoyable sur un monde composé de nombreuses espèces aliens. S'opposant à Superman, deux légendes tirées de l'Histoire de Krypton, les héros masqués Nightwing et Flamebird, Kara-L et Kara-El (Power Girlet Supergirl).
Ca m'a spécialement passionné tout ça. A voir si on garde des éléments de cette histoire pour le retour prochain à notre bonne vieille réalité. Dans tous les cas, un virage assez violent avec le premier arc de Jeph Loeb.


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Superboy #1 à #15 (décembre 1993 à mars 1995)
scénario : Karl Kessel – dessin : Tom Grummett

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- Superboy #1 - #5 6/10
Un tout nouveau Superboy a donc droit à sa propre série, après le succès du personnage à la suite du méga event La Mort de Superman. Clone de l'homme d'acier (on apprendra bien plus tard qu'il a été cloné en mixant la moitié de l'ADN de Superman avec celui de Lex Luthor), il décide de commencer sa carrière super-héroïque en mettant l'île de Hawai sous sa protection et sera accompagné pour l'aider dans sa tâche par Dubbilex, leclone télépathe chargé par Cadmus de veiller sur Superboy, ainsi que par son agent et sa fille Rex et Roxy Leech. Une bien étrange équipe qui devront faire face à l'apparition de nouveau vilains ou encore à une maladie mortelle n'affectant que les clones. Sympathique mais sans plus.

- Superboy #6 - #8 3/10
Succession d'histoires très ennuyeuses mêlant situations classiques (combat contre le Parasite / retour à Smallville) et des choses plus originales, mais ne suffisant pas à relever l'intérêt du comics, comme une invitation de héros issus de l'univers Milestone de Dwayne McDuffie tels que Icon, Rocket et Static. Pas très passionnant tout ça !

- Superboy #9 - #12 7/10
Superboy a survécu à L'Attaque des Clones et est enfin de retour à Hawai pour la suite de ses aventures ! Et de suite, c'est déjà bien mieux – avouons-le, la présence de Humberto Ramos aux dessins des issues #9 et #10 aide pas mal ! Au programme partie de beach volley, donzelles et bikinis, requin humanoïde vénère et autres monstres géants, de bons moments de fun et d'action.

- Superboy #13 - #15 6/10
Deadshot et Captain Boomrang s'unissent à des ennemis de Superboy précédemment aperçus dans la série, Knockout, King Shark et Sidearm, pour former la Suicide Squad de Amanda Waller ! Et pour l'occasion, Superboy à eux avec pour objectif la chute de l'organisation criminelle sévissant sur l'île, les Silicon Dragons. Pas trop mal.


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Robin #1 à #13 (octobre 1993 à décembre 1994)
scénario : Chuck Dixon – dessin : Tom Grummett / Phil Jimenez

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- Robin #1 - #2 7,5/10
Présentation du contexte dans ces deux premiers numéros. Nous allons suivre les aventures en solo du troisième Robin, ce petit génie de Tim Drake, à la suite de la confrontation Bane / Batman qui laissa le Dark Knight avec une colonne vertébrale en bien piteux état, et choisissant de se séparer de son remplaçant, Jean Paul Valley alias Azrael, suite à ses réguliers et violents pétages de plomb. Un contexte un peu difficile pour le jeune prodige qui doit composer avec sa vie nocturne de justicier, sa vie scolaire au sein d'une école de fils à papa, sa charmante petite amie Ariana, un flic des plus virulents se faisant appeler " Shotgun ", ainsi que le fait de devoir vivre seul depuis la disparition de son père.

Très fan du personnage, je suis plutôt conquis par ce qui m'est ici raconté même si la partie de la série qui m'intéresse le plus reste encore à venir. Et la série s'étalant sur plus de 15 ans et 183 épisodes, j'ai le temps pour y arriver ! :)

- Robin #3 - #5 8/10
Team-up de Robin et Spoiler (alias Stéphanie Brown qui deviendra en 2009 la nouvelle Batgirl) pour faire face à la menace d'un front uni de vilains composés de Electrocutioner, Czonk et Cluemaster, le propre père de la jeune fille. Stéphanie Brown, encore un personnage que j'apprécie beaucoup notamment dans sa relation qu'elle entretient avec Tim ou avec ses parents : papa criminel, maman junkie.

Bonne petite aventure avec pas mal d'humour mine de rien (les scènes où Czonk se cherche sa propre identité de super-vilain ^^) et qui introduit définitivement Stéphanie dans la vie de Tim (au détriment de sa petite amie ^^).

- Robin #6 - #10 5/10
Après un épisode #6 pas très intéressant, crossover avec la série Showcase proposant un team-upavec Huntress, Chuck Dixon nous réassemble la Bat-family en faisant revenir à Gotham Bruce, Dick ainsi que le père de Tim, en vue d'une confrontation avec Jean Paul Valley et une restauration du véritable Batman.

Pas vraiment intéressé, j'ai lu ça un peu en diagonale vu que les éléments que j'apprécie dans cette série sont plus ou moins absents le temps de conclure tout un cycle ayant eu un fort impact sur le Bat-Verse du début des années 90.

- Robin #11 - #13 5/10
- Batman #512 - #514
- Shadow of the Bat #32 - #34
- Detective Comics #679 - #681
Arc Narratif : Prodigal
Crossover entre toutes les séries du Bat-Verse de l'époque et mené par leurs auteurs respectifs, Chuck Dixon, Doug Moench et Alan Grant. Et comme d'accoutumé, c'est surtout les scenarii de ce dernier qui m'ont le plus plu !

Pour la petite histoire, que l'on peut retrouver en VF chez Urban avec l'album Batman : Le fils prodige, il s'agit ni plus ni moins de placer Dick Grayson dans le costume de Batman après l'échec de Jean Paul Valley quant au fait d'embrasser la mission du Chevalier Noir.

Encore une fois, un crossover bien malvenu qui s'interpose avec ce que je désire lire et ce que j'apprécie dans la série Robin.


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Batgirl #1 à #8 (février à septembre 2000)
scénario : Kelly Puckett – dessin : Damion Scott

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- Batgirl #1 - #6 7,5/10
Apparue pour la première fois dans le gros crossover de la fin des années 90, No Man's Land, la mystérieuse jeune fille ayant revêtu le costume du chevalier noir pour reconquérir Gotham en l'absence de son protecteur, refait parler d'elle dans une série lui étant consacrée qui aura duré pas moins de six ans et sur plus de 70 numéros.
Cassandra Caïn, fille d'un des plus dangereux assassins professionnel du DCverse, se retrouve donc à faire équipe avec Oracle et un Batman impressionné par ses talents. Sa particularité : Batgirl a été élevée par son père pour en faire une arme humaine et en occultant de son éducation toute notion de language. Batgirl ne peut pas parler, ne comprend pas le moindre mot qu'il soit écrit ou prononcé et même ses propre pensées relèvent du néant. Au lieu de quoi, elle est parvenue à développer un moyen de communication unique et ultra perfectionné faisant d'elle la combattante parfaite, une lecture ultra précise des corps humains et un sens de l'anticipation ultime.
Nous accompagnons dans cette série le parcours d'une véritable coquille vide qui tentera peu à peu de s'humaniser à travers les leçons de Batman et ses proches, alors que son passé encore bien obscur qui la destinait à emprunter la même voie sanglante que son père commence à refaire surface.
Ca faisait déjà un bon moment que je souhaitais me lancer dans cette série, chose désormais faite, et ça tombe bien vu que ça coïncide avec la sortie VF de No Man's Land, série dans laquelle elle fit ses premiers pas. Très bonne lecture et personnage auquel on s'attache de suite.

- Batgirl #7 - #8 8/10
Dans ces deux numéros, nous retrouvons une Batgirl totalement démunie de son arme principale, sa lecture des corps humain, suite à une confrontation avec un homme aux pouvoirs psy lui ayant accidentellement " remis de l'ordre dans la cervelle " en lui réveillant la conscience des mots. Ce qui a un effet très perturbateur sur sa psychée et sa capacité à anticiper les actions adverses.
Il faut donc tout reprendre en main avec un entraînement surmesure préparé par Batman ! Or, notre chère petite Cassandra, avec l'impatience de son jeune âge, reprendra bien vite ses virées nocturnes en mode incognito, allant même jusqu'à se frotter à l'une des plus puissantes et dangereuses combattantes au monde, Lady Shiva !
Cette nouvelle histoire est excellente sur plusieurs points. Si l'on regrette la perte aussi rapide de ce qui faisait sa particularité, c'est à dire son mutisme et son mode de communication à base d'un language des signes simpliste et innocent, Cassandra commençant en effet peu à peu à faire usage de la parole, on se règalera en revanche des interractions qu'elle entretient et développe à la fois avec Batman et surtout avec Oracle. Très chouette. Autre point fort de l'histoire, mais là je vais spoiler comme un gros cochon, sa rencontre avec Lady Shiva qui, nous l'apprendrons plus tard, s'avère être sa mère, Sa visite à Gotham est donc loin d'être innocente.
Un petit régal que ces deux épisodes et vivement la suite !


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Impulse #1 à #11 (mars 1995 à janvier 1996)
scénario : Mark Waid – dessin : Humberto Ramos

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- Impulse #1 - #3 8/10
Bart Allen – Impulse – Kid Flash : personnage quelque peu complexe lorsqu'il s'agit de résumer son histoire ! Petit fils de Barry Allen et Iris West conçu et élevé mille ans dans le futur et né avec la super-vitesse de son célèbre grand-père : The Flash. La problématique du personnage : sa super-vitesse entraînant au passage une vieillissement super accéléré ! Ainsi à l'âge de 2 ans, Bart en paraît physiquement 14 et pour éviter une mort abrupte, il fut décidé dans le futur de le transférer dans une réalité virtuelle où son existence n'est faite que de jeux et d'aventures. De retour dans le présent où son cousin et actuel Flash, Wally West, lui apprit à mieux contrôler ses pouvoirs et à stopper son vieillissement accéléré, Bart se trouve désormais au sein de sa propre série sous la tutelle d'un autre bolide expérimenté, Max Mercury, grand Maître Jedi de la Speed-Force et de la Flash family, s'étant engagé à lui offrir une existence normale. Mais pour le garçon ultra-actif ayant grandi dans un monde fictif où ses actions n'avaient aucune conséquence et où le danger n'existait pas, l'apprentissage d'une vie humaine sera loin d'être de tout repos pour son entourage !

Et c'est vraiment excellent ! Très dynamique, très drôle, Mark Waid s'attarde sur ces trois premiers numéros à son intégration dans la première école qu'il fréquente. Des situations hilarantes notamment dans le troisième issue où Max confiera à Bart sa mission du jour : se faire des amis ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le résultat sera quelque peu anarchique ^^ Très très bon début de run !

- Impulse #4 - #5 8,5/10
Une histoire encore une fois très sympatoche opposant Bart à une vilaine adepte des courses de motos et braquages ultra médiatisés : White Lightning. Sa spécificité : se rendre ultra populaire auprès de la jeunesse et passer de ville en ville en recrutant une poignée de ses jeunes fans afin de les utiliser dans ses plans criminels.

L'arrivée de White Lightning provoquera un engouement assez incroyable au au collège de notre jeune héros lui-même devenu très populaire depuis le dernier épisode, et Impulse en profitera alors pour tenter de s'infiltrer dans le gang de la vilaine en se pointant aux tests de pré-sélection. Avec un résultat comme d'habitude ultra péchu et déluré où l'inconscience absolue de Bart face à ses actes et au danger sera particulièrement bien mis en valeur ^^

- Impulse #6 - #7 8,5/10
Deux petites histoires courtes, la première très sympa avec pour fond un sujet assez grave où Bart sera confronté à des problèmes de société bien réels tels que la maltraitance ou bien encore le rejet de personnes différentes. La seconde histoire bien plus ennuyeuse l'opposant à un super-vilain pouvant contrer sa super-vitesse et l'obligeant pour une fois à se montrer un peu plus réfléchi dans l'utilisation de ses pouvoirs.

Sympa de voir Mark Waid avec une écriture un peu plus sérieuse et grave tout en conservant le côté léger de sa série.

- Impulse #8 - #11 8/10
- The Flash #108 - #111
Arc Narratif : Dead Heat
Flash, Impulse, Max Mercury, Jay Garrick, Johnny et Jessie Quick et XS ! Tous les bolides sont réunis pour faire face à la menace posée par un nouveau vilain : l'auto-proclamé Dieu de la vitesse et son armée de ninjas, Savitar !

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça déménage ! Avec une première partie durant laquelle tous nos héros se retrouvent privés de leurs pouvoirs et où le doyen de la Speed-Force et tuteur de Bart, Max Mercury, se trouve sur son lit de mort. Excellent passage notamment dans les pages de Impulse où le garçon se retrouve totalement démuni face à des situations ordinaires, suivi de retrouvailles heureuses et émouvantes avec son mentor avec qui il a pourtant toujours entretenu jusqu'ici une relation assez dysfonctionnelle.

Un ton beaucoup moins enjoué que d'ordinaire et une difficile leçon à retenir pour Bart alors que l'un des bolides ne reviendra pas de ce combat...


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Blue Beetle #1 à #6 (mars à août 2006)
scénario : Keith Giffen / John Rogers – dessin : Cully Hamner

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- Blue Beetle #1 - #2 8/10
Jaime Reyes est le troisième Blue Beetle. Apparu pour la première fois durant Infinite Crisis en 2006, ce fils et frère modèle verra sa vie bouleversée lorsqu'il entrera accidentellement en possession d'un étrange artefact, une sorte de scarabée bleu métallique, qui se greffera de lui-même le long de sa colonne vertébrale.

Nous suivons dans ces deux premiers numéros le parcours de Jaime à deux moments différents. Avant Infinite Crisis où nous seront relaté les événements ayant mené à l'apparition du troisième Blue Beetle (avec une galerie de personnages super sympa – surtout la petite soeur!) alors que dans un second temps Blue Beetle se crashera sur Terre après la Crise, en plein désert et nu comme un ver, et peinera à rentrer chez lui avec pour seule crainte celle de se faire engueuler par sa mère pour avoir disparu une journée entière. Or, ce que notre jeune héros en herbe ignore, c'est que son absence a duré un peu plus longtemps que ça, une année entière, et que le voici de retour durant le statu quo post-Crisis : One Year Later.

- Blue Beetle #3 - #6 8/10
Jaime reprend le cours de sa vie alors que tout le monde le croyait mort depuis un an. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les choses ne vont pas très bien se passer...

Son père a radicalement changé après un accident dont personne ne veut lui parler et qui l'a handicapé. Sa soeur et sa mère sont effrayées et le rejettent à cause de sa nouvelle identité super-héroïque et ses deux meilleurs amis ont connu un parcours mouvementé durant cette année d'absence. Cette façon de tenter de raccrocher les wagons de sa vie sont super bien foutus, et quelques éléments d'intrigues assez nébuleux font leur apparition. En plus de cela, Jaime s'essaie aux très nombreuses fonctionnalités de Beetle, véritable arsenal de poche, et on peut dire que ça promet pour les futurs moments d'aventure. Autre bon point du comics, la relation particulière entretenue par Jaime et son armure dotée de sa propre conscience plutôt très belliqueuse, un lien à la fois symbiotique et conflictuel qui renforce le mystère de ses origines. Et alors que durant toute cette première partie, nous nous dirigions vers une orientation mystique du titre (avec entre autre une entrée en scène intéressante du Phantom Stranger), la toute dernière page nous partir dans une direction totalement différente. Vivement la suite !

A noter le reboot quelques années plus tard de la série au sein des New52, qui se révèle après lecture de ce premier arc comme un simple copié-collé de situations, de personnages et d'intrigues similaires, une version New52 de Blue Beetle peu inspirée et sacrément fainéante.


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Hawkman #1 à #9 (mars 2002 à novembre 2002)
scénario : James Robinson / Geoff Johns – dessin : Rags Morales

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- Hawkman #1 - #4 6/10
Robinson et Johns qui emmènent Hawkman et Hawkgirl dans une série solo après les avoir utilisé dans la JSA. On nous replace de manière efficace une nouvelle chronologie rebootée de ces deux héros, anciens membres de la royauté de l'Egypte antique qui seront victimes après leur assassinat d'un éternel cycle de réincarnation au destin sanglant. Après la mort de la Hawkgirl précédente, c'est au tour d'un tout nouveau personnage de prendre sa place : Kendra Saunders. De cette nouvelle réincarnation naîtra l'une des principales problématiques de la série, si Hawkman de son côté se souvient de toutes ses vies passées et de l'amour qui l'a unit à Hawkgirl à travers les millénaires, cette dernière de son côté y est totalement étrangère et se refuse à embrasser le destin qui est sensé être le sien.

A côté de cette histoire d'amour impossible, nous avons également droit à beaucoup d'action. Carter Hall – Hawkman – est un archéologue veillant sur la ville de St-Roch en Louisianne (comme Superman a Metropolis ou Batman Gotham), soumise aux méfaits de ses propres vilains tels que Shadow Thief, Copperhead ou l'incarnation actuelle de Hath-Set. Hawkgirl est une jeune femme peu expérimentée enquêtant sur le meurtre de ses parents survenuil y a des années. De ces deux éléments d'intrigue naîtra une première aventure sympa qui conduira les deux zosiaux sur un site archéologique en Inde. Une histoire très similaire à ce que Johns nous pondra des années plus tard avec la partie de Brightest Day s'attardant sur le Hawkworld.

- Hawkman #5 - #9 7,5/10
Série de team-up dans lesquels nous nous attordons moins sur l'action et plus sur la caractérisation de Hawkman et le cycle de réincarnation duquel lui et Hawkgirl sont prisoniers. Robinson et Johns placent ici de bons éléments de background en continuant de remettre au goût du jour les origines du couple de faucons, en donnant notamment plus de détails quant à l'homme responsable de leurs meurtres à travers le temps et à chacune de leur incarnation, Hath-Set, le haut-prêtre de la cour de l'ancienne Egypte les ayant trahi et assassiné lors de leur première vie.

Au programme, une rencontre quelque peu houleuse avec un Green Arrow qui va chercher à rentrer dans Hawkman afin de lui faire prendre conscience que son attachement pour Hawkgirl relève plus de l'obsession que de l'amour. Un diner aux chandelles avec son meilleur ami Atom. Et une rencontre avec son fils, actuel Dr Fate, qui révèlera à Carter l'existence de Hath-Set et l'approche du destin funeste destiné à nos deux héros.


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The Power of Shazam ! #1 à #5 (février à août 1995)
scénario : Jerry Ordway – dessin : Peter Krause

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- The Power of Shazam! #1 - #2 7/10
Les aventures de Captain Marvel (renommé Shazam avec le reboot de 2011) et de la Marvel Family. Billy Batson un jeune adolescent est le super-héros pouvant rivaliser avec Superman. Un jeune garçon chétif se métamorphosant en beau gosse bodybuildé à la seule pronionciation du vieux sorcier trônant au pied du mythique Rochet de l'Eternité, Shazam ! Orphelin vivant seul et devant gérer à la fois sa scolarité, sa vie de super-héros et trouver le moyen de gagner de l'argent pour pouvoir payer son loyer et garder son secret des services sociaux, Billy devra frayer dans cette histoire avec de vieux personnages tels que son vieil oncle et antagoniste Ebenezer Batson ou un ancien love interest représenté par l'une des filles du Docteur Sivana, Beautia. A noter l'apparition du fils de Ebenezer, Sinclair Batson, un entrepreneur ayant de grands projets pour le futur de Fawcett City, la ville fictive de DC mise sous la protection de Captain Marvel. Autre mystère introduit : la disparition de la soeur de Billy, Mary.

Une première histoire très sympathique même si j'ai eu énormément à me lancer à cause du côté très old school tant dans les dessins que la narration (punaise le truc ultra archaïque des bulles de pensées !). Finalement, ce n'est pas aussi lourd que ce que je craignais dans l'écriture et les dialogues, et le tout se lit vraiment très bien, mettant plus en avant le personnage malicieux et audacieux de Billy que son alter-ego super-héroïque, devant gérer le chaos de l'alternance entre sa vie d'adulte et d'enfant.

- The Power of Shazam! #3 - #5 5/10
Apparition de la soeur de Billy, Mary, jeune fille amnésique adoptée par une famille riche. Vraiment pas passionnant, je me suis bien ennuyé. On perd un peu le côté gaffeur de Billy pour plus s'attarder sur le rôle de sa soeur, personnage très classique qui plombe l'ambiance des deux premiers numéros, et la façon dont elle récupèrera également les pouvoirs du sorcier. Des vilains sans aucun intérêt et sans envergure, j'attends impatiemment que l'histoire et l'action apporte plus d'ambition. Mais bon, y a quelques gros éléments du background de Captain Marvel qui sont teasé tels que Freddy Freeman alias Captain Marvel Jr., Black Adam, Lady Blaze ou les sept péchés capitaux. J'espère trouver plus d'intérêt dans les prochains épisodes et que le côté super-héroïque des personnages ne prennent pas trop le pas sur leurs identités civiles.


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Metal Men #1 à #8 (août 2007 à mai 2008) Série terminée
scénario : Duncan Rouleau – dessin : Duncan Rouleau

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- Metal Men #1 - #8 8/10
Début de cette nouvelle série sur les Metal Men et son créateur, le Docteur Will Magnus, faisant notamment référence à quelques petites choses s'étant déroulées durant la maxi-série 52 où Magnus et un grand nombre de savants fous issus du DCverse s'étaient retrouvés à travailler conjointement sur une ile isolée du reste du monde.
Dur, dur de résumer ce qu'il se passe dans cette histoire se voulant d'une densité et d'une richesse assez incroyable. Seulement huit numéros au compteur et Duncan Rouleau nous livre un univers plus que complet et fourmillant de personnages tous plus intéressants les uns que les autres, si bien qu'on en vient par moment à se perdre dans une succession ininterrompue d'événements et de rebondissements. Passionnant !

Premier point à retenir, Rouleau nous raconte deux histoires fortement liées l'une à l'autre. L'une dans le temps présent où Magnus et ses Metal Men se retrouvent séparés après un combat contre la menace d'une ère robotique posée par le très cybernétique super-vialin U.N.I.O.N. Et la quête du docteur suite à ce face à face pour retrouver ses petits protégés capturés par le gouvernement et le docteur Morrow (créateur du super-héros androïde Red Tornado), qui mettra au point pour l'occasion sa propre version mortelle des Metal Men avec de nouveaux robots tels que Uranium, Radium ou Lithium.
Alors que l'autre partie de l'histoire nous fait revenir quelques années en arrière, alors que le jeune docteur Magnus invente les Responsometers, engins source de vie pour les Metal Men. Nous assistons à cette époque aux origines revisitées des héros ou bien encore à l'évolution de la relation entre Magnus et ses pairs tels que la femme avec qui il partage sa vie, son mentor le docteur Morrow, ou bien encore les investisseurs désireux de se servir de son génie.

Ses deux storyline seront rejointes par deux menaces visant Magnus et les Metal Men, l'une venant de l'antiquité et de l'époque des alchimistes en la personne du mystérieux Nameless assistés de ses golems de pierres vivantes et dont l'objectif sera de retrouver un objet semblable au responsometer, artefact dérobé par la seconde menace dont il est question, un voyageur temporel du nom de Magnus manipulant la timeline dans le but de faire à jamais disparaître les Metal Men de la création.

Une galerie de personnages impressionnante en seulement quatre épisodes, des vilains complètement ouf (The Baloonatic >_<), aucun temps mort et un développement constant de l'univers des Metal Men. Et le plus important, une dynamique de groupe qui fonctionne du tonerre en leur sein, entre le réaliste et réfléchi Gold, la femme sûre d'elle et protectrice Platina, le pragmatique et cynique Mercury, le gros balourd simplet Lead, le grognon et belliqueux Iron, le chétif et craintif Tin ou la nouvelle venue totalement ignorée par les autres Copper. Des dialogues et des mises en situation succulent qui utilisent à fond les propriétés des différents métaux dont ils sont composés, si bien qu'on a souvent l'impression d'être face à un cours de chimie. Cette série est un pur régal !


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Ame-Comi Girls #7 à #12 (octobre à novembre 2012)
scénario : Justin Gray / Jimmy Palmiotti – dessin : Santi Casas / Eduardo Francisco

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- Ame-Comi Girls #7 - #12 4/10
Mixez les origines et les pouvoirs de Sinestro et Black Hand et vous obtenez Sinestra, nouvelle menace après Brainiac venant frapper aux portes de ce DCverse au féminin. Ajoutez à cela une volonté de la vilaine de se faire son propre mélange plutôt ambitieux en réinterprétant à sa façon les événements de Sinestro Corps War, Blackest Night et la guerre Rann-Thanagar, et on obtient là un fourre-tout assez colossal ! Reste à voir si la qualité suivra...

Sur ces six premiers numéros, nous n'en sommes qu'à la partie introductive de cet arc. Car avant de nous plonger dans cette guerre de grande envergure, faudrait déjà voir à nous introduire un – ou devrai-je dire une – Green Lantern. L'heureuse élue : Jade ! Des origines totalement revisitées et avec un arrière-goût plutôt plaisant d'originalité et de fraîcheur comme ça avait pu être le cas avec l'introduction de Wonder Woman. En cela, la lecture s'est révélée bien plus sympa que celle des épisodes précédents. En revanche, en ce qui concerne les dessins, c'est une horreur pour les yeux...

Reste qu'en dehors de l'entrée en scène de Green Lantern, d'autres petites choses viennent égayer ces pages, à l'image du triangle amoureux entre Power Girl, Star Sapphire – Carol Ferris – et Jimmy Olsen, ou encore avec l'intervention d'une nouvelle super-héroïne venue à la rescousse de Supergirl : Avril Palmer aka The Atom!

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MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 17:22 
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Donc me revoilà ^_^

Tiens cielo, tu n'avais pas lu ces runs de Young Justice et Supergirl ? J'étais persuadé du contraire (je ne les ai pas lu également)

LIBRAIRIE VF


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Batwoman - tome 3 : L’Élite de ce monde
- Batwoman #12-17 (août 2012 à février 2013)
Fin du premier arc de la série avec la confrontation avec le leader de Médusa, qui n'est autre que le fameux monstre mythologique - bref le nom de l'organisation n'était pas symbolique / référentiel^^ Pour cela Batwoman va demander de l'aide à Wonder Woman !
On enchaîne quelques épisodes mythologiques (labyrinthe, Pégase) puis c'est la bataille finale à Gotham City et quelle bataille ! Outre la déferlante de créatures et de monstres, j'ai particulièrement apprécié la place réservée aux personnages secondaires, (aka Maggie et Bette), qui ont droit à leur morceau de bravoure.
Les pages de J.H. Williams III sont toujours aussi hallucinantes et ce final tient largement ses promesses, et pourrait presque servir de conclusion à la série... si évidemment certes choses n'étaient pas révélées à la fin : cliff, cliff, cliff^^
En tout cas c'était très sympa de voir Kate interagir avec Diana, le duo fut convaincant, et Wonder Woman ne lui a pas volé la vedette.
Vivement la suite !

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Green Arrow - tome 1 : Machine à tuer
- Green Arrow #17-24, #23.1 (février 2013 à octobre 2013)
Donc nous débutons directement par la reprise de la série par Jeff Lemire & Andrea Sorrentino qui font un grand ménage ! Un assassin s'en prend à la fois à Oliver Queen et Green Arrow : plusieurs de ses proches sont tués, son équipement est détruit, Oliver perd la possession de Queen Industries et il est accusé de meurtre !
Notre héros doit donc repartir de zéro tout en devant faire face à un archer particulièrement fort et féroce. Jeff Lemire lance une toute nouvelle mythologique, aux bases de clan et d'armes ancestrales, et de quête mystique. C'est très convaincant, surtout que les personnages réintroduits comme Shado ou le comte Vertigo assurent pas mal chacun dans leur rôle. Le style graphique de Andrea Sorrentino est également assez intéressant, à base d'aplats noirs.
Il est question de revenir aux bases de l'archerie (aka arrêter les enfantillages de flèches gadgets), au vrai "pouvoir", mais pour l'instant cela reste une note d'intention vu que Green Arrow continue dans son style traditionnel.
Bref un excellent début et relance du personnage, accessible aux nouveaux lecteurs - fans de la série TV Arrow peut être ? ^_^

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MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 18:11 
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ange bleu a écrit:
Bref un excellent début et relance du personnage, accessible aux nouveaux lecteurs - fans de la série TV Arrow peut être ? ^_^

C'est un peu dommage que Lemire et Sorrentino quittent le bateau, même si on a le temps de voir venir concernant la publication VF. A noter que ceux devant reprendre les rênes de la série en octobre ne sont nul autres que les showrunner de la série Arrow qui promettent d'emmener pas mal de choses développées du petit écran sur le comics. Perso, même si j'apprécie assez la série, ça a suffit pour me faire abandonner mon abonnement post-Lemire. Concernant Sorrentino, son style graphique fut assez critiqué au lancement des New52 sur I, Vampire, surtout pour ce qui est de ses jeux de lumière, alors qu'il est aujourd'hui acclamé depuis sa collaboration avec l'auteur canadien. Perso, que ce soit sur l'une ou l'autre série, je trouve son style assez magnifique ! A noter également que nous retrouverons prochainement l'artiste sur l'annual de Uncanny X-Men chez Marvel aux côtés de Bendis.

ange bleu a écrit:
Tiens cielo, tu n'avais pas lu ces runs de Young Justice et Supergirl ? J'étais persuadé du contraire (je ne les ai pas lu également)

Concernant Supergirl en fait, à la lecture de ses numéros il m'a bien semblé en avoir lu certains en effet ^^ Mais impossible d'être sûr ou de remettre le doigt sur les albums où j'ai pu lire ça. Je ne crois pas me souvenir qu'on ait jamais eu du Supergirl dans le DCU de Panini ? Peut-être à l'époque des mag Superman et Superman/Batman ? Je sais que je possède aussi un ou deux TPB VO de cette série mais qui reprennent certains des derniers numéros de la série (ce dernier volume de Supergirl s'est étalé de 2005 à 2011 et sur 67 issues). J'ai pas du en lire des masses sur ces 67 épisodes - hormis les épisodes/crossover genre New Krypton.

Pour Young Justice et Hawkman, j'en ai lu quelques uns (également sur les fins de série) mais très peu. En tout cas, en lisant les séries teens des années 90 ou 2000, j'ai trouvé ça assez amusant de voir que le dessin animé du même nom emprunté énormément de ses éléments à ces dernières (Superboy, Young Justice, Blue Beetle, ...)

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 19:25 
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Oui j'avais vu l'annonce, que tu as relayée ici, sur le changement d'équipe. Sachant qu'il y a déjà un comic adaptant la série TV d'Arrow, je me demande quel type d'éléments ils veulent réutiliser - en dehors certains personnages ? Tu as une idée / intuition à ce sujet ?_?

Pour Supergirl et Young Justice, il me semblait bien que tu avais quelques TPB VO : j'ai mémoire que tu avais déjà évoqué ces runs pour faire des comparaisons avec des runs contemporain.
Par contre il y a un truc qui m'étonne : tu rachètes de vieux issus en ce moment ? Tu ne les prends pas sous forme de TPB ?

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 20:36 
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Pour la réorientation de Green Arrow, le type en charge de la série et prochainement du comics (j'ai pas le nom en tête) a donc annoncé vouloir se débarrasser des côtés gnangnan de la série imposés par la chaîne pour se concentrer sur les points forts du show : l'action et le développement de l'univers. Le même mois durant lequel le changement d'équipe a lieu sort un relaunch de la série Deathstroke. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence quand on connaît la place importante que le vilain occupe dans la série, et ça ne m'étonnerait pas de le voir réécrit de manière à correspondre à ce qui a été fait sur petit écran. Je pense plus qu'on va se diriger vers ce qui a été fait avec ce qu'était Green Arrow avant Jeff Lemire, sous Ann Nocenti, on abandonne la construction du mythe pour s'attarder sur des aventures à la Robin des Bois plus urbaines et de l'action bien brainless à la Andy Diggle.

Et si on continue dans la même voie que la série, je ne serais pas étonné de voir Oliver être sous peu confronté à des personnages tels que Deadshot (qui se verra orphelin de toute publication avec l'arrêt de Suicide Squad) ou Ra's Al Ghul et la Ligue vu que le vilian reste jusqu'ici très peu exploité (mis à part un tout petit peu dans Red Hood and the Outlaws). En tout cas, ce sera sans moi (en plus Azzarello et Chiang termineront leur run le même mois sur WW T_T)

Pour Supergirl, effectivement j'ai un petit peu de matos et j'ai même retrouvé la premier arc de l'arc de Jeph Loeb que j'avais effectivement déjà bien lu, paru il y a quelques années chez Panini et en relié ! A l'époque, j'étais plus fan de Turner que de Kara, ça a du jouer !

ange bleu a écrit:
Par contre il y a un truc qui m'étonne : tu rachètes de vieux issus en ce moment ? Tu ne les prends pas sous forme de TPB ?

J'avoue que je me suis habitué à ce format depuis que j'ai vraiment commencé à suivre les nouveautés DC en VO (depuis Blackest Night/Brightest Day). Depuis, je me fournis sur du neuf ou du vieux par des revendeurs indépendants qui proposent très souvent pas mal de lots à prix très intéressants (prix de revient entre 0,50 et 0,80 centimes le comics!). Ca marche aussi en faisant les fonds de forum de comics ou on trouve pas mal de pépites.
En plus de quoi, avec mon revendeur habituel auprès de qui je suis fidèle et débourse une somme assez importante chaque mois, j'ai souvent droit à de jolis petits cadeaux gratos, comme c'est par exemple ici le cas avec la très bonne surprise qu'est la mini-série Metal Men (à laquelle on peut rajouter de jolis petits trésors comme des épisodes de Vaughan sur Swamp Thing,de Waid sur la Légion, ...).

Reste le cas des très longues séries comme ici Robin, Superboy et Impulse où ça s'avère assez difficile de mettre la main sur des lots sans avoir de trous dans sa numérotation, et pour ces titres, j'en suis passé par Comixology.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mar 29 Juil 2014 19:29 
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X-Men #13

  • Déménagement (3) : Ah, le fameux épisode qui me faisait craindre le pire en preview il y a quelques mois en voyant sur la couverture X-23 et le jeune Cyclope s'embrasser langoureusement... Que nenni, Bendis n'aura pas poussé la nouvelle donne jusque là avec l'intégration de Laura aux All New X-Men. À cette occasion, quand même, il aurait pu faire l'effort de donner davantage de billes pour comprendre l'état d'esprit de la jeune mutante. Une intégration intéressante, car elle permet de donner du muscle, de l'expérience et du charisme à l'équipe. Et puis, c'est quand même sacrément barré d'assister à une scène où Jean découvre grâce à sa télépathie que le jeune Scott trouve Laura canon. Un hypothétique triangle amoureux qui ne prendra pas racine à la vue de ce qui se passe actuellement aux USA, malheureusement, car ça aurait pu donner des situations bien cocasses. Par contre, je ne suis vraiment pas ravi de voir que l'on refourgue à X-23 une tenue trop old-school pour elle : elle a connu bien mieux par la suite de son existence (ah, le charisme qu'impose sa tenue d'X-Force...). Pour ma part, X-23 emporte tout dans cet épisode et l'intrigue avec les Purificateurs qui lui sert de support est bien trop anecdotique pour l'instant.
  • À la recherche de Diablo (3) : Épisode très efficace grâce à une belle mise en valeur d'Hank et surtout les poignantes retrouvailles entre Tornade et Diablo. Bon, nous sommes toujours dans le domaine du décorum sympathique dès que cela ne concerne pas le retour de Diablo, mais force est de constater que le récit d'Aaron a quand même son charme.
  • Un nouvel adversaire (3) : Hope continue de faire le show, Domino et Colossus continuent de former un couple rock'n roll et meurtrier, Havok et le Dr. Némésis continuent d'être comme chiens et chats sous le regard désabusé de Tabatha... Encore un épisode qui file la pêche pour cette série !
  • Une nouvelle invasion (1) : Mouais, Cap et Cyclope sont contraints par un Skrull de faire équipe pour éviter un remake de Secret Invasion... Peu intéressant à mes yeux, car n'important rien de bien neuf au schmilblick.
  • Bobby & Sam à Mojoworld (1) : Ancien récit barré d'Hickman autour de ses deux futures recrues lorsqu'il reprendra en main le destin des Avengers, à savoir les piliers des Nouveaux Mutants que sont Sam et Roberto. Contraints par Mojo de créer un nouveau divertissement pour remplir ses caisses, les deux amis décident de monter un film délirant sur Civil War histoire de passer agréablement le temps dans le Mojoverse ! Un récit drôle et très singulier qui mérite l'attention pour sa lecture pas si gratuite que ça des évènements, vu qu'ils font écho à ce qui s'est passé dans la réalité il y a quelques années pour les scénaristes américains...


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X-Men Universe #13

  • Âme d'artiste : Majorie Liu tire sa révérence en même temps que le titre Astonishing X-Men. Pour ce final, Liu a décidé une nouvelle fois de mettre l'accent sur Warbird et ses difficultés à se définir. Un récit intimiste qui une nouvelle fois touche sa cible et permet à la série de se retirer avec une dernière pige de qualité en consacrant la cellule familiale que forment les X-Men.
  • Viens vaincre les bêtes (2) : Suite et fin du récit du dessinateur Phil Jimenez où Wolverine veut stopper un trafic illégal d'animaux sauvages. C'est resté un récit cool et didactique, donc du tout bon pour ma part. Et pour une fois, le Savage Wolverine qui barre la couverture de la série a un véritable sens, autre que « Wolverine, il est violent et puis c'est tout ! ».
  • Une seconde chance : Mouais, c'est toujours pas terminé et Cassandra Nova court toujours à Los Angeles... Rien de palpitant à mes yeux, si ce n'est la possibilité pour Psylocke de récupérer son corps d'antan, possibilité qui était tout de même bien partie pour être très peu suivie s'il avait été jusqu'au bout (hum, mon petit doigt m'a dit que Marvel devait depuis les dernières décennies mieux vendre des goodies avec Betsy avec un corps de kunoichi...).
  • Full aux as : Conclusion de la série Gambit, lue il y a quelques mois.
  • Longshot sauve l'univers (2) : Amusant à suivre, bien que les principaux personnages sont très secondaires dans leurs séries respectives. Longshot parvient à donner un cachet intéressant à cette histoire quelque peu fourre-tout il faut bien le reconnaître.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mer 13 Aoû 2014 00:52 
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Rocket Raccoon #1 et #2

Pour profiter de la sortie des Gardiens de la Galaxie au cinéma, Marvel tente d'exploiter le filon en lançant plusieurs nouvelles séries indépendantes centrés sur leurs protagonistes.
Mais pour notre plus grand plaisir, ici il ne s'agit pas d'un simple "cash grab" avec couvertures accrocheuses. Ici le non-raton-laveur a droit à un début de série ingénieuse dans un départ d'une qualité prodigieuse.
Célèbre artiste Skottie Young prend pour une fois aussi la plume et embrasse l'idée que Rocket est un "connard" et capture parfaitement l'esprit du personnage.
Niveau histoire le premier comic initie une trame qui met Rocket (qui durant ses aventures solo s'amuse à collectionner des princesses) accusé d'un meurtre (ou plusieurs) qu'il n'a pas commis et révélation qu'il ne serait pas forcément le dernier de son espèce, tandis que le 2ème se centre sur une échappée de prison (situation familière pour ceux qui seront aller voir le film). Ça part à 200 à l’heure les blagues pleuvent et situation coquassent s'enchainent. De scène et scène le sarcasme mordant et la grossièreté de Rocket envers les humains fait mouche :D
Mais ce qui donne l'âme à ce comic est vraiment l'aspect graphique employé Skottie Young et la colorisation de Beaulieu. Extrêmement expressif le style cartoon et les couleurs font mouche et difficile de choisir un moment préféré tellement chaque page est remplie de détails fun / ou moment génial.

Un comic quasi parfait en terme de conception et exécution, hautement recommandé même si vos connaissances de l'univers se résument simplement au film des gardiens, vous ne serez pas perdu et vous vous laisserez prendre aisément dans ce voyage délirant.
Impatient pour la suite =)

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mar 19 Aoû 2014 22:18 
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Les comics VO Marvel de juillet, avec quelques titres supplémentaires par rapport au mois dernier (X-Force et Thor : God of Thunder).
A noter l'abandon des titres Amazing X-Men et Black Widow.
Pas de Spider-Man 2099 #2 de Peter David non plus, tout simplement parce que j'ai supprimé par erreur mon texte et j'ai la flemme de le retaper (mais c'était encore une fois très sympa).

ISSUES VO

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All-New X-Factor #5 - #8 (mars à mai 2014) 8/10
scénario : Peter David – dessin : Carmine Di Giandomenico

Spoiler: Montrer
Polaris, Gambit, Vif-Argent et Danger s'embarquent dans de nouvelles hautement perchées et absolument délicieuses. Avec ce nouveau départ et cette nouvelle formation, Peter David troque le petit bureau de détectives de Jaimie Madrox contre les vastes appartements alloués par la multinationale Serval à son groupe d'aventuriers personnel. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ces aventures sont loin d'être banales; décalées, foireuses et aux dénouements inattendus !

On pourra notamment le constater ici à travers deux missions, la classique mission du bottage de cul de super-vilain qui se concluera de manière peu commune, et qui ralliera pour l'occasion deux nouveaux alliés de poids en la personne de Cypher et Warlock, alors que la seconde nous lance dans le fameux recrutement du jeune mutant qui va joliement et très rapidement partir en cacahuettes.

Très fun et des persos super bien écrits. Je retiendrai notamment, avec l'ajout de nouveaux mutants à l'équipe, la relation hilarante entre la glaciale Danger et le très simpliste Warlock, les deux robots du groupe, les répliques ultra directes et cinglantes de cette dernière ou le caractère toujours très défaitiste de Doug Ramsey.

Dernière petite trouvaille très intéressante, l'ajout d'un nouveau perso, une jeune fille au caractère et au pouvoir assez particulier qui pourra peut-être faire penser à une autre grande réussite de Peter David : la réécriture d'une certaine Layla Miller. Très très hâte de voir le scénariste conduira ses personnages !

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X-Force #1 - #4 (février à avril 2014) 5/10
scénario : Si Spurrier – dessin : Rock-He Kim

Spoiler: Montrer
Le Marvel Now avait donné naissance à deux séries X-Force, Cable and the X-Force et Uncanny X-Force , deux titres que j'avais rapidement laissé tomber, cette fois-ci Marvel stoppe également ces publications pour les fusionner dans un seul et même comics, le sobrement intitulé : X-Force.

Un ton et une compo assez classique et attendu, Cable, Psylocke et Fantomex, accompagnés pour l'occasion par une Marrow sur le retour et de Dr Nemesis qui restera dans son coin à essayer de traiter une Hope dans le coma. Aucune idée de ce qui lui est arrivée mais j'imagine que ça doit être relaté dans Cable and the X-Force.

L'histoire est pas trop dégueulasse avec un Cable fidèle à lui-même qui se trouve un nouveau champ de bataille et envoie chier tous les leaders mutants actuels (Cyclope, Wolverine, Tornade, Mystique, Polaris, Havok et Magnéto), les menaçant de leur casser la gueule s'ils essaient de lui barrer la route, du Nathan Summers tout craché. Un brin de géopolitique pour une tonne d'action, et voila l'équipe en expédition tout autour du globe à la recherche d'un sombre connard instrumentalisant de pauvres petits mutos sans défense.

Pas trop de soucis avec cette série pour l'instant hormis la caractérisation de certains persos qui me dérange (Marrow est méconnaissable, je crois qu'ils l'ont confondue avec Big Bang). Et les dessins qui sont horribles lorsqu'on s'attarde sur les visages.

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Thor : God of Thunder #18 (janvier 2014) 8/10
scénario : Jason Aaron – dessin : Das Pastoras

Spoiler: Montrer
Une aventure du jeune Thor, du temps où il cotoyait encore des vikings, qui va ici se la jouer en mode Very Bad Trip. Arrivé dans un village pour occire un dragon, qui va finir complètent beurré après sa victoire héroïque et qui se réveillera avec un sacré black-out dans la gueule du dragon mort recouvert à la fois du vomi de la bête et du sien ! Sauf qu'en réalité, le dragon n'est pas mort et il s'avère que lui et le Dieu de la foudre sont devenus sacrément potes en se bourrant la gueule ensemble. What the fuck! Que s'est-il réellement passé durant cette nuit de folie ?!

Un one-shot bien fendart qui relève le niveau après le dernier arc assez médiocre opposant Thor à l'un de ses mythiques vilains. J'ai juste du mal avec les dessins (dur, dur de passer derrière Esad Ribic...). Ah ! Le golden age des Dieux scandinaves :)

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Amazing Spider-Man #4 (juillet 2014) 7/10
scénario : Dan Slott – dessin : Humberto Ramos

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Rha la la ! Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver Peter Parker ! Dès les premières cases, une putain de fraîcheur et de bonne humeur ! Le Karma légendaire de Parker et les désormais mythiques situations improbables dans lesquelles il sait si bien s'embouber font que j'aborde le comics avec la banane. Même si tout n'est pas parfait.

A commencer par le fait que l'épisode soit tie-in à l'event estival de l'année : Original Sin de Jason Aaron. Et en général faut bien l'avouer, les tie-ins sont souvent plus pénibles à lire qu'autre chose. Le pitch de l'event : un mystérieux individu assassine le Watcher et lui pique ses globes occulaires. Quel enfoiré ! Et lorsque de ces yeux dérobés découle un concept assez chelou, des bombes occulaires révélant les secrets enfouis de chaque héros Marvel (coucou les retcons à foison !), notre cher monte-en-l'air est amené à prendre connaissance d'une grande révélation : l'existence d'une jeune femme s'étant fait mordre juste après lui par la fameuse araignée des origines. On passera ici sous silence que dans chaque origine de l'homme-araignée, Peter écrase la bestiole juste après avoir été mordu; 'fin bon on est plus à ça prêt chez Marvel.

De là, Dan Slott part puiser dans la mythologie qu'avait alors bâti JMS lors de son run sur Amazing Spider-Man, alors que Quesada avait pourtant tout fait pour faire disparaître de la continuité tout le taf du scénariste le mieux payé de l'industrie. Et force est de constater que la partie de pêche de Slott porte ses fruits. Il réutilise de vieux éléments pour expliquer de manière logique et intéressante (si l'on excepte le coup de la morsure) certaines incohérences comme par exemple le pourquoi du comment nous n'avons encore jamais entendu parler de cette fameuse nouvelle Spider-Woman. Vraiment très bien foutu, ce nouveau personnage est rapidement intégré aux nouvelles aventures de Spider-Man et apporte dans ses bagages quelques nouvelles ficelles scénaristiques qui viendront rajouter quelques couches supplémentaires de problèmes à la vie tumultueuse de notre héros.

A noter également que l'ajout de ce nouveau personnage constitue à la lecture du numéro l'élément déclencheur de l'event Spidey à venir dans les mois à venir : Spider-Verse ! Hâte ! Hâte ! Hâte !

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Daredevil #5 (juillet 2014) 9/10
scénario : Mark Waid – dessin : Javier Rodriguez

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Tie-in à Original Sin. Et comme avec tous les autres tie-ins à cet event, c'est au tour de DD de subir les affres d'un énorme retcon en désacralisant de manière brutale l'image idéalisée qu'il se faisait de son père. En amenant donc une mère et une femme battue que Matt n'a jamais réellement connu et l'ayant abandonné alors qu'il était très jeune. Un choc très violent pour Matt qui vivra très mal cette révélation.

Mark Waid se sert de l'événement éditorial pour à la fois remettre sacrément en perspective l'histoire de DD tout en posant les bases de sa nouvelle histoire, toujours centrée sur sa mère et sur New York. En effet, c'est lorsque Matt part sur les traces de sa môman en vue d'une confrontation qu'il apprendra que celle-ci se retrouve embarquée dans une très étrange affaire juridique et diplomatique impliquant les affaires secrètes du Wakanda sur le territoire américain.

Décidemment, le ton que Mark Waid est parvenu à donner à Daredevil est toujours aussi excellent avec cette idée faussée de légèreté servant à contraster de manière brillante avec l'aspect sombre et défaitiste que l'on connait du personnage depuis déjà de nombreuses années.

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Elektra #4 (juillet 2014) 9/10
scénario : Haden Blackman – dessin : Michael del Mundo

Spoiler: Montrer
Encore une fois, c'était excellent ! Et putain les composositions de del Mundo O_O Magnifique !

Donc cet épisode marque la fin de l'exploration de la nécropole sous-marine dans laquelle Elektra et le terrifiant psychopathe indigène cannibale lancé à sa poursuite se trouveront tous deux confrontés à une expérience psychédélique établissant à la fois un parallèle entre les personnages et en y dévoilant les contrastes.

Pour l'instant, la recherche du mystérieux assassin légendaire que tout le monde recherche, Cape Crow, ne mène à rien. C'est alors que nous nous dirigerons vers une nouvelle destination dans l'espoir de retrouver sa trace : l'arctique. Après s'être défoncé et nous avoir régalé à travers une présence très prononcée de teintes rouge-orangées sur une île volcanique, nous avoir inondé d'effets luminuneux bleutés lors de notre dernière escale en milieu marin, hâte de voir les nouvelles trouvailles visuelles de ce duo d'artistes qui joueront cette fois-ci très certainement la carte du blanc et du noir comme nous le laisse entendre la dernière page du comics.

En tout cas, nul doute qu'on aura droit à l'issue de cet arc à un volume relié d'une qualité graphique très riche accompagnant des scènes d'action impressionnantes et un récit tout en introspection. Superbe !

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Ms Marvel #6 (août 2014) 7,5/10
scénario : G. Willow Wilson – dessin : Jake Wyatt

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Bon déjà, premier constat, très déçu de voir ce dessinateur fill-in remplacer Alphona et son trait qui m'avait véritablelment séduit. Même si ça ne durera que le temps de deux issues. Y a un petit quelque chose d'intéressant dans le style de Jake Wyatt, notamment sur les plans larges, mais dès que le cadre commence à se resserer sur les visages et expressions faciales des personnages, je trouve ça assez horrible (son Wolverine est très moche).

Concernant l'histoire, ma foi c'est toujours aussi cool et rafraîchissant. Team-up marrant et eficace entre Kamala et Wolvie. Même si je regrette un peu qu'on s'éloigne du propos principal de la série, l'ambiance très particulière et plaisante est conservée et c'est l'essentiel. Mais vivement quand même le retour aux affaires sérieuses avec le Miss Marvel #8.

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All-New Ghost Rider #5 (juillet 2014) 9/10
scénario : Felipe Smith – dessin : Tradd Moore

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Fin du premier arc de cette nouvelle version du Ghost Rider intitulée Engines of Vengeance. Dans la continuité des quatre premiers épisodes : ça déménage !

La guerre des gangs, implicant notamment le super vilain Mr Hyde et un important traffic de drogue, atteint son point culmunant. Un quartier résidentiel se retrouve pris à parti et au centre d'une fusillade d'une violence inouïe, et lorsqu'un bus scolaire rempli d'enfants (dont le jeune frère handicapé de Robbie) est la cible des balles perdues, il n'en faut pas plus pour réveiller de bien belle manière la fibre communautaire des résidents. Ainsi que la fureur du Ghost Rider !

La tragédie de ce numéro : le fait que ce soit le dernier de Tradd Moore qui quitte Marvel pour retourner illustrer les pages de Luther Strode chez Image. Vraiment tragique... Perso, je vais regretter ces dessins d'un dynamisme de malade qui offre des moments d'action de malade.

Heureusement, l'histoire tient bien la route, on a une thématique forte qui commence à bien prendre forme en toile de fond grâce à ce nouveau professeur qui marque par ses idées et sa pédagogie la personnalité très défaitiste de notre héros peu à peu englouti sous le caractère destructeur et vengeur du Rider. On a vraiment de très bons personnages mis en scène, notamment le petit frère de Robbie qui est assez incroyable dans son genre : une innocence et une joie de vivre à toute épreuve.

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Iron Fist : The Living Weapon #5 (août 2014) 6,5/10
scénario : Kaare Andrews – dessin : Kaare Andrews

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On avait laissé deux intrigues en suspens : Danny Rand perdu et brisé après sa chute forcée des monts K'un Lun se retrouve face à une armée de spectres des plus lugubres (et il va s'en prendre plein la tronche !) alors que sa conquête d'un soir laissée au pays se retrouve imbriquée dans ses affaires de super-héros mystique et pourchassée par des ninjas super vénères.

On est plutôt très bien servi avec ce titre qui jongle avec habilité entre différentes ambiances. On y passe assez facilement du rire aux larmes, le tout introduit par une narration avec des relants d'effets de réminescence du run de Fraction ou bien encore entrecoupés de flashback sur l'enfance de Danny dans les K'un Lun qui continuent de beaucoup me plaire. Très agréable et des dessins au top.

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New Warriors #8 (août 2014) 6/10
scénario : Christopher Yost – dessin : Marcus To

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Les New Warriors à la rescousse de deux des leurs, l'homme-dragon, Haechi, et la nana armée d'une armure et d'armes high-tech, Sun Girl. L'histoire fait ici fortement écho à l'après Infinity et nous place tout un tas de nouveaux Inhumains et un contexte qui devrait plus parler aux les lecteurs de Inhuman. Ne lisant pas ce nouveau comics, certaines choses me m'ont pas vraiment parlé et m'ont fait à certains moments décrocher de l'intrigue et de l'action.

Heureusement, on a une bien belle brochette de héros écrits avec justesse et j'en viens même à penser qu'il va peut-être être possible de réécrire le personnage de Robbie Baldwin/Speedball/Penance de manière intéressante, comme ça avait été génialement le cas sous la plume de Warren Ellis.

Une lecture légèrement en deça des épisodes précédents du fait d'une intégration importante d'un pan de l'univers Marvel mis en avant après Infinity (et qui s'est majestueusement cassé la gueule), même si au final ça restait assez indispensable pour présenter et offrir un peu de background au personnage de Haechi.

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Silver Surfer #4 (juillet 2014) 10/10
scénario : Dan Slott – dessin : Mike Alfred

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Beaucoup de choses à se mettre sous la dent encore une fois, 0% d'action et de démesure aujourd'hui, pour 200% de fraîcheur, d'amusement, de bizarreries et de dialogues savoureux et surréalistes. Dan Slott est juste parfait sur ce comics.

Pas grand chose à dire sur l'histoire, juste la continuité de l'histoire d'amour naissante entre le Surfer et l'incroyable Dawn Greenwood qui continue de briser peu à peu l'armure argentée qui recouvre le corps et l'âme du Surfer, à la seule force de ses répliques qui prennent au dépourvu à la fois l'ancien hérault et le lecteur. Y a un charme de dingue qui se dégage du comics et de l'ensemble de la famille Greenwood qui se rassemble autour du "couple" lors de leur retour sur Terre. Plein de passages tous plus géniaux les uns que les autres : entre les voir croiser la route des Guardians reconvertis en douaniers, leur arrivée sur la plage de Anchor Bay avec un événement oufissime en arrière-plan ou encore la réaction du Surfer en découvrant la soeur jumelle de Dawn qui a moins l'habitude de côtoyer des soeurs jumelles que des métamorphes aliens maléfiques (des Skrulls, suivez quoi!).

Difficile de dire ou d'imaginer la destination que Dan Slott envisage pour ce titre, mais un numéro qui confirme ma première impression : Silver Surfer est ce qui se fait de mieux actuellement chez Marvel à mes yeux.

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Legendary Star-Lord #2 (août 2014) 6/10
scénario : Sam Humphries – dessin : Paco Medina

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Un épisode plus sympa que le premier du fait que l'on entre ici véritablement dans le coeur de l'intrigue de cette série. Le premier épisode nous avait laissé sur la découverte de la demi-soeur de Peter Quill désireuse de mettre la main sur la prime pour sa capture.

Quelques pages pour nous présenter cette soeur sortie de nulle part (c'est la mode des fratries en ce moment chez Marvel entre Thor, Spidey et Iron Man) et le moyen que Quill mettra en oeuvre pour se sortir de cet énième problème. Eléments intéressants, l'intro d'un autre nouveau personnage, Mister Knife, qui, vu le look, s'annonce d'emblée comme l'une des prochaines némésis de Star-Lord, ainsi qu'un Sam Humphries qui, à la manière de Greg Rucka sur la dernière issue de Cyclops, s'occupe de récurer les chiottes de Brian Michael Bendis et toute la merde qu'il a pu laisser derrière lui en écrivant les X-Men et les Guardians. Fabulous !

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Rocket Raccoon #2 (août 2014) 7/10
scénario : Skottie Young – dessin : Skottie Young

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Un Rocket en taule pour des meurtres qu'il n'a pas commis et une aventure totalement déjantée sur la manière qu'il mettra en oeuvre pour s'évader ^^

On part à la rencontre de co-détenus aussi barges et drôles que notre chasseur de prime à poils de l'espace et la mise en scène d'une évasion vraiment jouissive à mâter, notamment cette double page franchement excellente et quelque peu difficile à suivre de par son découpage façon jeu vidéo 2D à l'ancienne avec son agencement de tableaux plutôt labyrinthiques !

Si je dois retenir un seul point noir du numéro, ça reste quand même cette même évasion qui traîne un peu en longueur, bien qu'ultra péchu, et les véritables enjeux du scénario qui ne s'affichent que sur les dernières pages dans un cliffhanger qui n'apporte rien de plus que celui du numéro précédent. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir, c'était vraiment un moment de lecture très raffraîchissant !

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Cyclops #3 (juillet 2014) 4/10
scénario : Greg Rucka – dessin : Russell Dauterman

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Peu enthousiaste sur les deux premières issues, ce troisième se montre plus intéressant même si on conserve les mêmes défauts : un Greg Rucka qui nous livre une histoire très banale et assez plate, et le fait qu'au final ça ne nous raconte pas grand chose.

Mais pour le peu que ça envoie, c'est plutôt pas mal. Des dialogues qui servent à travailler au corps la relation de Young Scott et Corsair, une bonne relation père-fils, et des explications ma foi coinvaincantes sur la résurrection du leader des Starjammers. Une résurrection qui entraîne une certaine complication quand on apprend que Corsair doit s'injecter des nanomachines tous les trois jours pour pouvoir être maintenue en vie et que le vaisseau des deux voyageurs se crashe sur une planète coupée du reste de la galaxie. Ne leur reste donc plus que 27 jours avant le drame pour réussir à quitter cette planète; même si la solution à ce problème, on la voit pointer le bout de son cockpit à 30 000 années lumières de là...

Gros point fort de l'épisode : les dessins et la colorisation qui pêtent sacrément bien notamment à travers deux superbes splash pages !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 24 Aoû 2014 21:54 
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Voilà, je me suis laissé tenter :

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The Multiversity #1 (août 2014)

Le multivers : 52 terres parallèles unies sous un système de concepts et de domaines plus ou moins métaphysiques.
Le récit débute avec Nix Uotan, le dernier des Monitors, dont le destin de survivant avait été présenté dans les dernières pages de Final Crisis (2009), de Grant Morrison. Il reste seul à protéger le multivers, avec Mr. Stubbs, et nous le retrouvons sur la Terre-7, subissant l'attaque d'une entité cherchant à détruire le multivers selon toute vraisemblance. Mis en défaite, la House of Heroes lance une alerte universelle pour recruter des héros issus de différentes terres pour le sauver et affronter cette menace.
Débute alors la découverte d'une étonnant panel de personnages, dont certains déjà vu dans le run de Grant Morrison dans Action Comics new 52, et pas mal de références à Crisis on Infinite Earths (surtout autour de la House of Heroes de ce que j'ai relevé). Les quelques personnages introduits dans ce premier épisode sont très sympas, avec un Superman black et président des Etats-Unis, une Aquawoman bagarreuse, un flash geek et gay ou encore le retour de Captain Carrot, super-héros cartoon créé dans les années 1980.
L'autre versant marquant c'est la rencontre avec les super-héros de la Terre-8, qui sont une reprise/hommage de l'univers Marvel. Finalement ce n'est pas si parodique que ça, et c'est même traité assez sérieusement.
Du côté des concepts morrisonnien :
- la reprise de l'idée que les aventures des super-héros d'une Terre Parallèle deviennent des histoires de comics dans une autre. C'est apparemment un élément ultra-structurant du récit : Red Racer en tant que geek connaît pas mal de comics, et donc a priori pas mal de Terres Parallèles. L'intro du récit repose d'ailleurs sur cette idée, très sympa et amusante.
Au final un premier numéro de lancement, avec des personnages cool, des scènes et des dessins de Ivan Reis très réussies, et qui donnent très envie de lire la suite, même si le prochain numéro devrait nous entraîner dans tout autre chose - et il faudra sans doute attendre le dernier numéro (The Multiversity #2) pour retrouver ces personnages ?

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 31 Aoû 2014 15:59 
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Uniquement des comics DC cette fois, avec quelques trucs un peu daté (je redécouvre notamment le personnage de Bart Allen de manière étonnante), et du plus récent avec des titres New52 (début d'un nouveau run de Geoff Johns et Romita sur Superman !).

COMICS VO – 1985 / 2011

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Young Justice #6 à #11 (janvier à juin 1999)
scénario : Peter David – dessin : Todd Nauck

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- Young Justice #6 8/10
L'équipe de choc est de retour dans une première aventure qui les opposera au jugement critique de la JLA ! Pourront-ils donner suite à leur petit club de super-héros en herbe ? Ils devront pour cela faire leur preuve aux yeux de leur mentor en essayant de minimiser au maximum les petites excentricités de chacun de ses membres ^^ Et bien sûr, comme d'habitude, le côté hyper impulsif et joueur de Impulse aura tôt fait de leur mettre quelques bâtons dans les roues ^^

Bonne histoire avec pas mal d'humour et d'action, avec les quelques personnages féminins récemment introduits, Wonder Girl, Arrowette et Secret, qui se dévoilent un peu plus, ou bien encore avec un mystère qui continue de s'épaissir autour du passé nébuleux de cette dernière qui semble cacher une histoire qui s'annonce dramatique.

- Young Justice #7 10/10
Excellent épisode qui joue essentiellement sur l'humour et le développement des relations entre personnages. Après la visite de leur mentor pour discuter de la légitimité de l'équipe, c'est au tour des parents des enfants de se réunir et de rencontrer Red Tornado. On suivra ainsi deux histoires, d'un côté la Young Justice laissant les adultes entre eux et profitant du moment pour en apprendre plus les uns sur les autres autour d'un feu de camp improvisé et très amusant (Impulse encore une fois ^^), et de l'autre côté les adultes, Dubbilex, Nightwing, Max Mercury et les mères de Cassie et Cissie qui nous prouveront à travers quelques discussions houleuses la maturité dont peut faire preuve les grandes personnes ^^

- Young Justice #8 9/10
Ici, Peter David mettra dans une situation qui permettra de mettrale personnage de Arrowette un peu plus en avant, quasiment tous les moment d'action étant centré sur elle alors qu'un groupe de super-humains s'infiltrent dans leur QG et qu'elle est la seule présente à l'intérieur de ces murs.

On oublie bien sûr pas le reste de l'équipe, coincé devant une porte blindée qui reste close, et cherchant à savoir ce qui se passeet un moyen de pénétrer dans leur repère. Avec bien entendu un Impulse fidèle à lui-même et un Superboy sur le point de perdre son sang froid à mesure qu'il sent qu'il est sur le point de manquer le début du dernier épisode de Buffy contre les vampires ^^ C'est n'importe quoi et c'est génial !

- Young Justice #9 - #11 10/10
Une aventure qui mènera la Young Justice en Inde pour essayer d'empêcher un culte fantaique de réveiller la déesse de la destruction Kali, en se servant d'un rpogramme télévisé pour enfant et des images subliminales hypnotiques ordonant aux bambins d'assassiner les parents.

Que retenir de ces épisodes mis à part un mauvais coup sur la tête de Impulse qui en perdra brièvement la mémoire et se prendra pour Batman (avec les mèches de cheveux redressées sur le crâne pour imiter les oreilles du chevalier noir, les batarang improvisés et les leçons de moral envers son jeune protégé ^^') ? Peut-être la résolution de l'affaire qui nous laissera sur quelque chose de bien moins rigolo, la fille de Red Tornado étant victime du programme télé et tentera d'assassiner sa mère qui finira plongé dans le coma. Et làoù la chose va encore se compliqué, c'est lorsque les services sociaux et les forces de l'ordre se mêleront de cette affaire en interdisant le super-héros et membre de la JLA de prendre soin de sa fille sous prétexte de sa condition d'androïde... Et les choses vont alors vite dégénérer...


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Superboy #16 à #30 (avril 1995 à juin 1996)
scénario : Karl Kessel – dessin : Tom Grummett + artistes fill-in

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- Superboy #16 - #24 6/10
Série de de confrontations contre divers vilains tout en continuant un développement vraiment fun du personnage alors qu'il se voit contraint par un politicard de Hawaï à s'inscrire au lycée. Une orientation qui donne lieu à des situations vraiment très amusantes notamment dû au fait que Superboy ne possède pas d'identité civile, ça viendra plus tard lorsque Superman et les Kent l'adapteront et le baptiseront Connor Kent / Kon-El. Et voir un personnage haut en couleur tel que Superboy débarquer dans un lycée en affichant toute sa panoplie, costume de super-héros, veste en cuir, lunettes de soleil, utilisation de ses pouvoirs, ça crée forcément de l'animation ^^

Parmi toutes les histoires en présence, certaines bien sympas, d'autres beaucoup moins. Mais dans l'ensemble c'est plutôt pas mal du tout. Je retiens notamment l'histoire du triangle amoureux qui se développe entre Superboy, sa meilleure amie Foxy et sa copine journaliste Tana avec une virée du côté de Las Vegas. Une histoire en plusieurs épisodes qui opposera Superboy à Valor (un Daxamite, alien assez semblable aux Kryptoniens) puis un Superboy qui tentera de lui venir en aide lorsque ce dernier sera victime d'un empoisonnement au plomb, un team-up bien coloré avec Kyle Rayner qui mettra particulièrement bine en évidence certains traits de sa personnalité (son arrogance et sa jalousie ^^) ou bien encore une petite incursion de la Légion à notre époque !

- Superboy #25 - #30 4/10
Arc Narratif : Losin' It
Rien ne va plus du côté de la team Superboy qui va complètement s'effondrer sur elle-même dans cet arc du fait de l'intégration d'une nouvelle alliée, Knockout.

Apparue très tôt dans les pages de Superboy comme l'un de ses antogonistes principaux, les derniers numéros s'étaient attardés à tisser des liens de proximité de plus enplus fort entre elle et Superboy.

Ici, alors que le premier épisode confronte Superboy et Knockout aux furies d'Apokolips, nous en apprenons plus sur le passé de la jeune femme et de ce récit naîtra undébut de romance entre les deux super-humains. Or du côté des amis de Superboy, alors que cette nouvelle relation signifie la rupture du couple S.B./Tana, nous retrouvons un Dubbilex gravement blessé et plongé dans mle coma, et une Roxy s'éloigner de la team en atteignant son objectif, rejoindre les forces de police de Hawaï. C'est dans une situation où Superboy perd ses repaires que le garçon va s'enfoncer dans un sacré bordel qui le rendra complice des soupçons de meurtre qui pèsent sur sa nouvelle amie.

Comme d'habitude avec Superboy, un épisode sur deux vaut le coup et on peut autant se faire sacrément chier et que prendre un vrai plaisir à la lecture. A partir de l'issue #31, Kesel et Grummet marquent une pause dans leur run avant de revenir au numéro #50. Je verrai bien si cette pause leur sera profitable ou non, en attendant, je vais profiter du run de Ron Marz qui approche.


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Robin #14 à #26 (janvier 1995 à février 1996)
scénario : Chuck Dixon – dessin : Mike Wieringo + artistes fill-in

Spoiler: Montrer
- Robin #14 - #16 1/10
On passe sur l'épisode 14, très chiant et encore en crossover avec un autre titre (Detective Comics) dans lequel Robin se retrouve confronté à KGBeast. Oui, oui c'est nul.

Sur les deux autres, ça s"arrange pas vraiment, je me suis emmerdé. On a pourtant Stéphanie Brown /Spoiler en guest qui pouvait relever l'intérêt, mais non, la sauce prend vraiment pas.

- Robin #17
- Detective Comics #685 - #686
Arc Narratif : War of the Dragons
Pas lu. Encore un crossover. Ca me saoule.

- Robin #18 - 20 8/10
Des premières lectures très laborieuses ce mois-ci avec Robin. C'est unsoulagement de constater que ça s'améliore énormément sur la seconde partie de mes lectures.

Ici, deux aventures différentes, mais j'en retiendrai surtout une quim'a fait assez marrer et qui met en scène un vilain que je ne connaissais pas et qui m'a beaucoup plu : General Ulysses ! Un gamin d'à peine dix ans fasciné par l'histoire militaire et avec un fort potentiel quant à la succession de Hitler. Ce sale mioche nous fait le show de manière surprenante, que ce soit dans la manière dont il définit sa relation avec sa famille (le père, le frère, la soeur et le chien sont terrifiés par ce petit psychopathe alors que la mère l'idôlatre et semble tout aussi barge ^^) ou dans sa manière de recruter ses hommes de mains !

Personnage que l'on retrouvera apparament plus tard dans la suite de la série, construit à la base par Dixon pour aggrandir le cast de vilains de Batman dans Detective Comics mais qui se retrouvera quelques années plus tard réintroduits dans son autre série sur le jeune prodige avec pour objectif d'en faire une sorte de némésis. Très sympa !

- Robin #21 - 24 8,5/10
Arc Narratif : Underworld Unleashed *
Deux histoires très sympas. Une première mission d'infiltration dans laquelle Tim rejoint sous une fausse identité un camp d'été quelque peu étrange, apprenant l'art des ninjas à des ados avant de recruter les meilleurs dans une série de vols. Et une seconde opposant Robin au monstrueux Charaxes.

Dans deux épisodes tie-ins à Underworld Unleashed, nous assistons au pacte effectué entre le démon Neron et l'un des plus foireux vilains de la Bat-family, Killer Moth, qui se métamorphosera en une créature bien plus effrayante. Une menace bien trop mésestimée qu'elle soit par les docteurs d'Arkham ou le tandem Batman et Robin, qui conduira à la défaite du jeune prodige et son enlèvement, Charaxes s'apprêtant à en faire son diner...

Première confrontation de Robin à quelque chose de plus qu'humain qui le conduira au seuil d'un destin funeste et d'une nouvelle forme d'horreur et qui ne sera sauvé que par l'intervention d'un mystérieux justicier... Excellents épisodes jusque dans sa conclusion où l'horreur fantastique laissera place à quelque chose de tout aussi effrayant mais bien plus réaliste au sein du lycée de Tim...

A noter également la situation personnelle de Tim, que ce soit du côté de son père ou de sa petite amie, qui continue d'avancer de manière très intéressante.

- Robin #25 - 26 10/10
Je conclue mes lectures Robin du mois avec un Chuck Dixon qui aborde une thèmatique brûlante aux Etats-Unis, la violence et la discrimination, la présence d'armes à feu au sein d'établissements scolaires.

On enlève les masques ici car ce n'est pas Robin qui sera confronté à la problématique mais bien son alter ego Tim Drake, lorsqu'un de ses camarades de classe lui dévoilera se promener dans les couloirs du lycée avec une arme et un discours de haine envers une certaine communauté. Quelles solutions et comment Tim doit-il alors gérer cette information ?

Et la situation va bien évidemment dégénérer jusqu'au drame attendu... C'est vraiment très bon et fait office de rupture dans le récit.


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Batgirl #9 à #19 (février 2000 à août 2001)
scénario : Kelly Puckett – dessin : Damion Scott

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- Batgirl #9 - #11 9/10
Batgirl de retour dans la partie, rejetant l'aide de Oracle et Batman en s'occupant elle-même de sa rééducation. Et des mesures prises quelque peu extrêmes puisque basées sur un pacte dangereux conclu avec Lady Shiva qui lui permettra de recouvrir ses talents faisant d'elle une combattante parfaite.

Très bons numéros qui continuent à définir le personnage de Cassandra Cain dans son côté très perfectionniste et très sévère envers elle-même. Des échanges également bien sympas avec ses deux mentors, Batman et Oracle : j'aime beaucoup le regard qu'ils posent sur elle, une façon de la percevoir mêlant au désir de la protéger admiration et compassion (et peut-être un peu de jalousie également). Très bon point de gagné également avec le traitement réservé au papa criminel de la jeune fille, l'assassin David Cain, qui nous offre pas mal de contraste dans sa personnalité et ses actions lorsqu'on en vient à mentionner sa relation avec sa fille. Une prise de conscience du mal fait le rongeant de l'intérieur pour l'un des plus violents et impitoyables tueurs à gage du DCU.

- Batgirl #12 - #17 7,5/10
Je passe sans trop m'attarder sur le numéro 12, tie-in au crossover Officer Down voyant le Commissaire Gordon entre la vie et la mort suite à un coup de feu, j'aurai l'occasion d'y revenir dans la série Robin, ainsi que l'épisode 15 vraiment pas très intéressant.

On s'attarde plus ici sur les numéros intermédiaires vraiment sympas et lançant un début d'intrigue plus vaste. Ou lorsque Cassandra se lance à visage découvert dans le sauvetage d'un militaire manipulé et menacé par une obscure branche des services secrets américains.

Deux conclusions à cette histoire : un dénouement assez sombre ajoutant un nouvel échec au compteur d'une Batgirl qui se construit peu à peu à travers ses erreurs. Et une problématique qui aura des répercussins sur un plus long terme lorsque le visage de notre héroïne se retrouvera fiché dans les bases de données de toutes les agences gouvernementales... Et bien que ça ne semble pas la préoccuper de se voir désormais interdite de toute possibilité de vie civile, cet acte imprudent n'enchantera pas vraiment Batman et Oracle...

- Batgirl #18 9/10
Excellent team-up nous relatant la rencontre Cassandra/Tim avec un jeune Robin quelque peu impressionné et intimidé par sa nouvelle alliée. Le tout à travers une histoire de kidnapping et d'un nouveau super-vilain capable de contrer la lecture corporelle de Batgirl.

Le duo fonctionne très bien et ça annonce les prémices de ce qui sera une relation très sympa à suivre au cours des années qui suivront. Très bonne dynamique également au niveau dessin, le style de Damion Scott est assez hallucinant sur les derniers numéros dans le sens où son trait change et évolue d'un numéro à l'autre, voire même au sein d'une même issue. Une recherche graphique intéressantante et et avec de plus en plus cartoonie. Damion Scott devant très bientôt revenir aux comics avec All-New Ghost Rider chez Marvel, après quelques années d'exil au pays du soleil levant, curieux de constater la tournure qu'ont pu prendre ses dessins.

- Batgirl #19 9/10
Je termine avec le numéro qui m'a le moins convaincu. La thématique du numéro est pas trop mal et dans l'esprit du titre, à savoir essayer de revenir sur le gros problème que rencontre Batgirl depuis qu'elle a pris le costume, la finalité de ses interventions. C'est à dire le fait de voir crevé pour une raison ou une autre les gens qu'elle tente de sauver.

Un problème plus d'ordre mental que physique qui freine l'apprentissage de Batgirl et une tentative de mettre ça sur papier qui s'avère assez faiblarde à mes yeux.


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Impulse #12 à #20 (janvier à octobre 1996)
scénario : Mark Waid – dessin : Humberto Ramos

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- Impulse #12 - #13 8/10
Deux épisodes s'attardant sur deux traits de la personnalité de Bart. Le premier aborde le thème de son sentiment de solitude et de lassitude qui le caractérise, ses pouvoirs de bolide le rendant hyperactif mais également faisant qu'il finit très vite par s'ennuyer dans chacune des activités qu'il entreprend. L'arrivée il y a peu de sa cousine débarquée du futur, XS, avait su tromper un temps son ennui du fait que les deux adolescents partageaient les mêmes pouvoirs et qu'une saine émulation entre eux tendait à faire évoluer et grandir Bart, mais lorsque celle-lui lui annonce devoir finalement rentrer chez elle, la pilule sera quelque peu difficile à passer pour notre jeune héros en herbe. Une histoire sympathique avec une touche de mélancolie qui passe très très bien.

Dans le second récit, Mark Waid fait se rencontrer Bart et un jeune garçon de sa classe très en retrait et martyrisé par ses petits camarades. Le premier jouissant d'une popularité non-désirée (et quelque peu dangereuse quant à la révélation de son identité super-héroïque), le second contraint à rester dans l'ombre et jalousant secrètement son succès? Et, de cette situation, Bart verra là un moyen de transférer les regards posés sur lui vers ce garçon en faisant usage de divers stratagèmes. Même si les choses vont rapidement dégénérer... Un récit une nouvelle fois efficace, un de ceux dont Mark Waid a le secret pour rendre son personnage très attachant !

- Impulse #14 - #15 6/10
Une histoire dans laquelle Max Mercury tentera d'inculquer une nouvelle leçon dans la petite cervelle impatiente de Bart,une notion lui étant totalement inconnue : la foi. Si d'après son mentor, il est important pour tout un chacun de trouver quelque chose en quoi on choisit de croire, Bart apprendra de son côté cette leçon de vue d'une bien jolie manière auprès de sa meilleure amie.

Cela sera raconté à travers une histoire dans laquelle Impulse acceptera de faire équipe avec Trickster, impliqué dans une affaire de cambriolage et de religieux pourris jusqu'à la moelle. Récit qui vaut surtout pour les quelques révélations finales qu'il nous réserve : joli coup d'esbrouffe du Trickster sur la finalité de cette affaire, la façon douce-amère avec laquelle Bart s'approprie les leçons de Max et gagna en maturité, ou letop de top, la révélation finale étonnante qui nous laisse envisager plus d'informations très prochainement sur le passé du premier Bolide, Max.

- Impulse #16 10/10
Un épisode extraordinaire ! Une charge émotionnelle incroyable qui m'a foutu les armes aux yeux pendant tout l'épisode.

L'épisode précédent nous avait laissé légèrement sur le cul : la voisine et amie de Bart et Max, présente depuis le début de la série, prenant soin du duo, et essayant de se rapprocher du cœur du très renfermé grand-père repoussant à chaque fois ses avances, se retrouvait agresser chez elle par son ex-mari. C'est alors que nous avons eu la surprise d'un véritable pétage de plomb du pourtant très zen Max Mercury qui laissera échapper une information de taille : il n'est autre que le père de cette femme ayant quasiment le même âge que lui !

On assistera alors aux origines du personnages et des conséquences qu'eurent sur son existence ses multiples voyages temporels à travers la speed force. Et déjà que cette partie dans le passé du personnage était très émouvante, Mark Waid me porte le coup de grâce avec un retour dans le présent et une intervention d'Impulse percutante qui résoudra la problématique complexe et grave de l'épisode seulement armé de toute l'innocence qui le caractérise. Je me suis vraiment pris une grosse claque dans la gueule !

Dans tous les cas, je suis sur le cul avec cette série. Alors que j'avais attaqué ça persuadé d'y trouver quelque chose d'essentiellement très fun et délirant, au final je redécouvre totalement le personnage introduit par Mark Waid et ici développé de manière inattendue. La grande quantité d'humour présent dans le comics sert avant à emmener avec beaucoup de douceur et de sensibilité des sujets de société plus ou moins grave tel que l'exclusion sociale, la solitude, la maltraitance des enfants ou les violences conjuguales, tout en apportant énormément de mélancolie et d'innocence au personnage de Bart Allen. De tous les auteurs qui passèrent par la suite sur le personnage, jamais je n'ai appris à le connaître sous cet angle et oui, encore une fois, je suis sur le cul. Mark Waid revient chez DC !!!

- Impulse #17 - 20 7,5/10
Je termine rapidement avec quatre petites aventures bien sympathiques dont une première qui voit la rencontre très amusante entre Bart et Zatanna, une autre où l'on s'apercevra des problèmes de sommeil que peut rencontrer quelqu'un d'aussi hyperactif que notre héros ^^, ou encore la dernière où le garçon s'essaye à la compétition sportive et emmène bien des tracas au pauvre Max Mercury.


* Underworld Unleashed : event de 1995 dans lequel un grand nombre de super-héros et vilains de l'univers DC se voient proposer des pactes avec le seigneur des Enfers, le démon Néron. Beaucoup de tie-ins à l'event qui donnèrent tout un tas de situations. Le Joker qui vend son âme au Diable par exemple en échange d'une boîte de cigarres ^^

COMICS VO – 2011 / 2014

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Forever Evil #1 à #7 (octobre 2013 à mai 2014)
Justice League #24 à #30 (octobre 2013 à mai 2014)
scénario : Geoff Johns – dessin : David Finch / Ivan Reis
Arc Narratif : Forever Evil

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- Forever Evil #1 - 7 5/10
Voici donc l'event qui suit un autre event et qui voit donc débarquer le Crime Syndicate d'une terre parallèle, Earth-3, sur la terre de nos héros, Earth-0. Le concept de Earth-3 étant d'inverser les notions de Bien de Mal qui régissent chaque personnage, on se trouve ici avec une galerie de nouveaux vilains composés des équivalents d'un Superman mégalomane, un Batman nihiliste, une Wonder Woman manipulatrice et quelques autres têtes d'affiches, se retrouvant à gouverner le monde d'une Justice League portée disparue et à y semer la terreur.

La mini est franchement très médiocre. Une première partie qui se concentre sur les origines des membres du Crime Syndicate. Si j'ai trouvé ces numéros très bons, ils n'ont à mes yeux rien à faire dans cet event qui était précédé d'un mois spécial où toutes les parutions DC étaient consacrées à révéler le passé de toute une galerie de méchants. Parmi les 3/4 premières issues de l'event, très honnêtement elles auraient largement eu leur place dans ce spécial Vilain's Month. Au lieu de quoi, on se retrouve avec 4 épisodes de présentations revenant sur des événements passés, et trois épisodes de développement et de conclusion ultra rushés et où tout sonne très creux.

C'est assez choquant à mes yeux surtout lorsque je compare ce travail là de Geoff Johns avec ce qu'il pouvait encore produire il y a quelques années avec des récits aussi riches et bien construits que ses runs sur Action Comics, la JSA, Green Lantern, Legion of 3 Worlds ou bien encore Teen Titans. On sent clairement là où Geoff Johns souhaite nous emmener, et c'est foutrement excitant, mais ce Forever Evil, et son parcours sur Justice League en général, sonnent terriblement mal.

Quelques révélations excellentes, mais comme avec le précédent event de Johns qui ne viennent qu'à la toute fin et précédé d'une longue traversée du désert. Restera le nouveau statu quo qui s'avèrera assez énorme consernant Batman et Lex Luthor, plus qu'à attendre de voir ce qu'il fera de ce retournement de situation qui reste assez énorme.

- Justice League #24 - 30 7/10
Tie-in à Forever Evil, on suit l'un des rares membres de la Justice League encore en activité, Cyborg, cherchant de nouveaux alliés là où il peut en trouver. Il croisera notamment sur son chemin les Metal Men ou bien encore la Doom Patrol.

Et c'était bien plus sympa de voir Geoff Johns sur ces épisodes. Même si encore une fois avec du recul, je garde ce très désagréable sentiment de voir une succession de promesses de la part du scénariste, que ce soit à travers ses récits ou bien de ses déclarations, qui commencent à s'entasser les unes sur les autres. Ca ferait du bien de voir le monsieur s'investir une nouvelle fois sur une série comme il l'a si bien fait ces quinze dernières années.


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Earth 2 #17 à #26 (novembre 2013 à août 2014)
scénario : Tom Taylor – dessin : Nicola Scott

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Earth 2 #17 - #26 8/10
Nouvelle équipe créatrice sur Earth-2, James Robinson quittant DC pour Marvel, c'est au tour de Tom Taylor de prendre en charge cette vision ultra modernisée et rajeunie de la JSA dans une guerre à dimension cataclysmique avec les forces d'invasion de Darkseid. L'arc précédent nous avait laissé sur un retournement de situation choc, la chute du gros vilain de l'histoire Steppenwolf des mains d'un de ses généraux qui s'avèrait être en réalité le Superman de Earth-2 que tous croyaient mort, et qui se retrouve ici complètement endoctriné par le New Gods d'Apokolips ! Le massacre peut commencer.

Toujours aussi peu d'espoir dans cet série où les héros sont complètement écrasés sous la violence des attaques adverses à tel point que la survie même de cet univers s'annonce bien peu probable... Tom Taylor de son côté poursuit le développement de cet univers en continuant de ramener des personnages très intéressants. Ainsi, Green Lantern, Flash, Hawkgirl, Dr Fate, The Atom, Sandman, et quelques autres verront leurs rangs s'accroîtrent avec de nouveaux Wonders s'élevant des cendres de la guerre et menés par un tout nouveau Batman d'inspiration Flashpoint, qui conduira ce qui reste de l'armée vers mondiale vers un complexe ultra secret retenant des êtres jugés comme étant dangereux. Parmi eux, une Aquawoman méchamment charismatique, un Jimmy Olsen dotée d'une capacité d'omniscience qui les aidera dans leur lutte contre Superman, ou encore un nouveau Kryptonian captif depuis des années et n'ayant jamais été exposé à la lumière d'un soleil jaune. Et ce nouveau Superman pourrait bien être leur dernier espoir pour vaincre l'ancien qui ravage tout sur son passage...

Même si le comics traîne énormément en longueur, j'apprécie toujours énormément cette lecture, très certainement l'une de mes favorites actuellement chez DC et le fait de voir cet univers s'aggrandir très prochainement avec la publication d'une série hebdo me ravit au plus haut point. Reste ma plus grande crainte, la destruction quasi inévitable de ce monde et le devenir de personnage aussi intéressant que Red Tornado/Loïs Lane, Jimmy Olsen, le nouveau Superman black Val Zod, Flash/Jay Garrick, Green Lantern/Alan Scott et tant d'autres...


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Justice League United #0 à #4 (avril à août 2014)
scénario : Jeff Lemire – dessin : Mike McKone

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- Justice League United #0 - 4 7,5/10
Après l'échec de la Justice League of America de Geoff Johns qui était vraiment à chier, DC remet le couvert en lançant une nouvelle série. Au programme, d'anciens membres de l'équipe précédente, Martian Manhunter, Stargirl, Hawkman et Green Arrow, de nouveaux venus, Supergirl et Animal Man, Adam Strange qui nous fait ici sa première apparition dans les New52, et pour terminer un tout nouveau personnage, une native américaine avec des pouvoirs qui semblent liés aux au mysticisme et aux croyances ancestrales de son peuple(une Danielle Moonstar version DC à première vue).

Difficile de dire vers quoi tendront les prochaines histoires avec ce titre. Au vu de la composition de l'équipe et de ce qui nous est raconté dans ce premier arc, j'aurais tendance à penser que Jeff Lemire s'apprête à partir dans un trip cosmique bien alléchant en posant les premières bases du reboot de la fameuse guerre Rann – Thanagar, mais son nouveau personnage, qui est ici introduit et développé à part des autres membres et de l'intrigue du premier arc, nous renverrait vers quelque chose de plus magique. A voir ce qui nous attend.

En tout cas, j'ai beaucoup apprécié ce premier arc. L'histoire est loin d'être renversante et est au contraire plutôt assez classique, mais les épisodes regorgent d'éléments qui rendent la lecture très agréable. Que ce soit par quelques légères et discrètes touches d'humour qui donnent un ton assez raffraîchissant et sympathique au titre; je retiens notamment les sarcasmes que tiennent l'un envers l'autre Green Arrow et Animal Man ^^ Ou bien encore l'écriture des personnages, Jeff Lemire a parfaitement pris en main ses héros, et offre à chacun leurs moments de mise en avant tout en faisant naître de nombreuses interactions entre ses membres qui contribuent à donner de la vie et du relief au comics. En plus de ça, différentes storylines qui commencent à émerger ici et là, le devenir de Hawkman, la relation Adam/Alana Strange, le Martian Manhunter et son "fils", ou encore le destin de Animal Man que Lemire avait laissé en suspens à la fin de son run sur son titre solo.

Comme d'habitude avec le scénariste, je suis absolument conquis par ce qu'il nous pond ici et j'attends la suite avec impatience !


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Batman and Robin #24 à #28 (juin 2013 à février 2014)
scénario : Peter J. Tomasi – dessin : Patrick Gleason
Arc Narratif : Batman and Two-Face

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- Batman and Robin #24 - 28 7,5/10
Un récit dans lequel Tomasi revient sur les origines de Two-Face et sur la relation très particulière qu'il entretient avec Batman, mais également sur l'opposition qui fait rage entre la déchéance de la criminalité classique représentée à travers les familles mafieuses et la prise de pouvoirs des freaks et des dingues de Gotham.

Tout ça débute lorsque Erin McKillen, héritière d'une famille mafieuse déchue, annonce son retour à Gotham lors d'une rencontre de différentes familles ayant pour objectifs de récupérer la place qui leur appartient en orchestrant une chasse aux habitués d'Arkham. Or les choses vont quelque peu dégénérer lorsque l'explosive McKillen décidera de sauter sur l'occasion pour se venger de l'homme qu'elle juge comme étant responsable de la mort de sa soeur jumelle avec qui elle dirigeait la famille autrefois, Harvey Dent aussi connu sous l'identité de Two-Face. Autre petit problème dans le schlmiblick, puisque la jolie rouquine s'avère responsable de l'état physique et mental de l'ancien procureur et de l'assassinat de son épouse.

Dès lors, c'est à une explosion de haine à laquelle nous allons assister, avec un Batman et un Bruce Wayne (ses deux identités ayant un passé avec les deux tourteraux) prisentre deux feux et un rassemblement des familles bien décidés à profiter de l'occasion sur le dos de ces trois personnages principaux.

J'ai à la fois beaucoup aimé cette histoire qui met particulièrement bien en scène l'un de mes personnages préférés de DC, Two-Face, mais également quelque peu géné quant à l'intention de réécrire ses origines tant celles-ci, notamment dans The Long Halloween de Loeb et Sale restent marquantes et parfaites à mes yeux. Difficile de passer après ça et effectivement, même si le travail fourni par Tomasi reste respectable et intéressant, l'histoire qui nous est ici livrée est bien moins percutante. Peut-être appuyé un peu plus sur le rôle de Gordon dans la sainte trinité aurait fait gagner un peu de poids au propos du scénariste, ce qui n'est fait ici que de manière assez sommaire et trop tardivement à mon goût.

En tout cas, Tomasi, qui explorait depuis déjà une dizaine de numéros la thématique du deuil à travers le meurtre de Damian, trouve ici une alternative à ce qu'il nous proposait jusqu'ici dans une série qui savère toujours aussi agréable à lire après 28 issues et parvient à trouver d'intéressants artifices narratifs pour continuer de donner du poids à un titre qui se retrouve englué dans un problème éditorial (la mort de Robin). Il est également important de souligner qu'il parvient en même temps à soutenir le ton et le sujet de son run, non pas cette fois en nous narrant la descente aux enfers et dans la folie d'un Batman vivant très mal son deuil, mais en plaçant ce propos à travers l'expérience de deux autres personnages qu'il tentera d'aider. Et je trouve également dommage que ce nouveau parallèle entre Batman et Two-Face n'ait pas vraiment été mis en évidence, même si la confrontation finale entre les deux et la dernière scène dévoilant Dent seul devant son miroir un flingue sur la tempe s'avère très fort d'un point de vue émotionnel.


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Green Lantern #31 à #33 (mai à juillet 2014)
Green Lantern Corps #31 à #33 (mai à juillet 2014)
scénario : Robert Venditti / Van Jensen – dessin : Billy Tan / Bernard Chang
Arc Narratif : Uprising

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- Green Lantern #31 - 33 4/10
- Green Lantern Corps #31 - 33 5/10
Guerre ouverte entre le Green Lantern Corps et le reste de l'univers. La confrontation finale du run de Geoff Johns qui a opposé le corps à Relic a révélé une vérité qui créera une scission et une profonde perte de confiance entre les flics de l'espace et l'ensemble de la galaxie, une perte de confiance qui sera accentué par un complot d'aliens métamorphes, les Durlans, bien décidés à éradiquer les Green Lanterns afin d'acquérir un immense pouvoir.

Donc on a là ce qui constitue la succession à Geoff Johns et Peter Tomasi sur la franchise, et je dois bien avouer que ça peine un peu à me convaincre. De ce que j'ai aimé, le traitement de certains nouveaux personnages que je trouve efficace même si ça le serait encore plus si les histoires pouvaient enfin se poser après une décennie de récits épiques et aux enjeux cataclysmiques. Peut-être ramener plus de légèreté et de simplicité avec des récits courts et centrés sur la vie du corps et l'évolution de certains personnages ? A part ça, bien apprécié sur cet arc la tentative de ramener certains vieux vilains du héros, même si la réalisation n'est pas forcément top.

Même si le dernier épisode s'avère assez surprenant par un retournement de situation que je n'avais pas vu venir, je suis légèrement déçu de ce que j'en vois, j'apprécie légèrement plus Green Lantern Corps que la série mère. J'attends quand même de voir ce que donnera la franchise avec un mini-event à partir d'octobre qui m'a l'air intéressant, Godhead, et qui verra les New Gods de New Genesis débarquer dans les New 52. Curieux de voir ça.


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Green Arrow #26 à #31 (décembre 2013 à mai 2014)
scénario : Jeff Lemire – dessin : Andrea Sorrentino
Arc Narratif : The Outsiders War

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- Green Arrow #26 - 31 8/10
C'est triste à dire mais c'est en effet l'avant dernier arc du tandem Lemire/Sorrentino de cet excellent run. Le premier étant sacrément occupé entre tous ses projets (Justice League United, Superman/Wonder Woman, Teen Titans : Earth 1 ou bien encore sa nouvelle série chez Image) le second batifolant à droite à gauche en mesurant la température chez les autres éditeurs.

Green Arrow poursuit sa quête initiatique sous la supervision de l'énigmatique Magus qui lui permettrait de finalement vaincre son ennemi Komodo. C'est également l'occasion pour Lemire d'apporter sa petite touche personnelle à l'univers et aux origines de l'archer en y insufflant une légère orientation mystique en plaçant un groupe de guerriers réparti en six clans ancestraux, chacun d'entre eux basé sur le culte et la pratique d'une arme différente.

C'est ainsi que nous voyageons en compagnie de Green Arrow à travers les Etats-Unis jusqu'à son point de chute, la fameuse île qui l'a vu renaître en un être totalement différent et qui lui réservera une surprise de taille consernant son père peut-être pas si clamsé qu'escompté. Et au fil de son pélerinage, c'est tout une galerie de personnages qui défile au gré des pages et qui nous offre un aperçu des différents groupes qui seront amenés à combattre dans la guerre des Outsiders. Parmi la Hache, le Poing, le Bouclier, l'Epée et la Lance, qui rejoindra Oliver et qui s'opposera à lui dans son combat pour mettre un terme à son combat contre Komodo, combat qui s'avèrera bien plus personnel et prédestiné que ce qu'il aurait pu envisager, et qui des deux s'emparera du titre de leader du clan de la Flèche ? C'est ce que récit se propose de nous faire découvrir.

Une richesse de malade dans cet arc, on en a vraiment pour son argent. Surtout qu'à côté de ça, Lemire se paye de luxe de poser les bases de son prochain et dernier arc intitulé Broken. En effet, tout au long de ces numéros, alors qu'Oliver parcourt le monde à la recherche de l'illumination suprême, le scénariste prend le temps de s'étaler pour continuer à développer la situation du côté de Seattle où les potes du justicier auraient pu profiter de l'occasion pour se tourner les pouces sans l'intervention d'un personnage inédit et emprunté à la série TV Arrow : John Diggle. Avec un rôle bien plus intéressant que celui qu'il tient sur petit écran, Diggle réunira la Arrow Squad pour se préparer à la prise de pouvoir violente d'un nouvel adversaire ne faisant pas dans la finesse et avec l'intention de s'emparer de la ville : Richard Dragon.

Tout bonnement excellent et à découvrir en librairie VF actuellement chez Urban !


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Swamp Thing #28 à #34 (février à août 2014)
scénario : Charles Soule – dessin : Javi Pina
Animal Man #21 à #29 (juin 2013 à mars 2014)
scénario : Jeff Lemire – dessin : Travel Foreman / Rafael Albuquerque / Cully Hamner / ...

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- Swamp Thing #28 - 34 9/10
Amorce d'une nouvelle étape dans l'existence de Alec Holland avec sa décision lors de l'arc précédent de prendre le contrôle total de la dimension d'où il tire ses pouvoirs, The Green, en faisant disparaître toutes les formes conscientes qui régissaient ce lieu. Il se retrouve désormais désormais avec une responsabilité plus importante que jamais, gérer et protéger l'existence du règne véfétal à travers la planète entière.

Très lourde tâche qui va peser sur ses épaules, un fardaud même dont il va vite comprendre l'ampleur à travers les conséquences que son action va entraîner. Pour le guider dans son oeuvre, trois anciens Swamp Thing qui reposaient dans le Green et qui en ont été extirpés de force, réincarnés sur Terre sous forme humaine et sans pouvoirs. Une situation que chacun vivra différemment. Si l'un prend cette chance de redevenir humain comme une bénédiction, un autre gardera secrètement en travers de la gorge d'avoir été privé de son Paradis alors que la dernière quant à elle sera entre les deux. Ravie d'être de retour mais folle de rage d'avoir perdu ses pouvoirs dans le processus. Trois points de vue différents qui donneront lieu à une situation bien macabre...

Je continue de beaucoup apprécier le travail que nous livre Charles Soule sur le titre, qui succède de manière efficace au run de Snyder en insufflant de nouvelles idées qui paraissaient à première vue un peu ridicules lorsque annoncées (l'apport de deux nouveaux Avatars en plus de ceux du Green, du Red et du Rot) mais qui au final ont su me convaincre. Peut-être juste un peu déçu de voir deux antagonistes disparaîtrent aussi tôt de l'histoire (quoi que pour l'un d'entre eux le doute d'une réapparition subsiste) mais plutôt sacrément curieux de voir ce qui nous attend le mois prochain avec l'émergence du cinquième domaine et comment Charles Soule va bien pouvoir expliquer son existence...

- Animal Man #21 - 29 9/10
Animal Man se termine et sacrément dommage tant Lemire (encore lui !) avait su insuffler une putain de qualité à son histoire. En plaçant au coeur de son intrigue teintée de thèmes horrifiques et surréalistes ce qui fait à mes yeux l'âme même des comics DC et qu'on a perdu depuis le début des New52, la notion de famille et d'héritage qui émane de chaque famille de héros, voire de vilains.

Après une très bonne première partie qui se concluait par la mort tragique du fils de Buddy, Lemire nous entraîne dans une phase de deuil pour Animal Man, sa femme et sa très jeune fille, avec toujours ces mêmes teintes d'horreurs qui servent de cadre à son propos et dans lequel il parvient à tenir un discours qui se montre bien souvent bouleversant.

Un excellent titre qui m'aura pris aux tripes de bout en bout et quelle déception de le voir arriver à son terme. Surtout qu'il y aurait eu moyen de prolonger la chose... Lemire reprendra le personnage dans sa série Justice League United, mais ce ne sera forcément pas la même chose. Ici, plus que suivre les aventures d'un héros, c'était vraiment de voir cette famille interagir entre elle et la façon dont elle réagissait et évoluait à l'intrusion de l'extraordinaire dans leur existence. Chose qu'il ne pourra pas reproduire dans un titre d'équipe où il aura une galerie conséquente de personnages à prendre en charge.


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Batman Eternal #1 à #15 (avril à juillet 2014)
scénario : Scott Snyder / James Tynion IV / Ray Fawkes / Tim Seeley – dessin : Jason Fabok / Dustin Nguyen / Andy Clarke / Trevor McCarty / Guillem March / Mikel Janin / ...

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- Batman Eternal #1 - 15 7,5/10
Première des trois séries DC prévues sur l'année pour tenir un rythme de parution hebdomadaire, Batman Eternal réunit une jolie petite collection de scénaristes et d'artistes. On retiendra par exemple un Jason Fabok franchement hallucinant dans la réalisation de ses planches tant le dessin de l'élève se confond avec celui de son mentor, David Finch. Vraiment bluffant !

En plus de toute une galerie d'artistes, l'histoire se propose de réunir un cast quasi complet de l'ensemble du Bat-verse pour une histoire ma foi vraiment prenante voyant la déchéance tragique du commisaire Gordon lorsque celui-ci, lors d'une poursuite banale d'un petit voyou sans importance dans une rame de métro, fera feu sur le criminel non armé. Conséquence beaucoup plus grave qui accompagnera son geste et provoquera sa chute : le déraillement d'une rame de métro due à ce coup de feu qui provoquera plus d'une centaine de morts. Dès lors, tout s'effondrera autour d'un des plus anciens alliés de Batman. Erreur humaine d'un homme fatigué et vieillissant ? Ou vaste complot comme semble le penser le Chevalier Noir qui réunira tous ses alliés pour percer à jour ce mystère et le chaos qui va s'emparer de Gotham maintenant que l'homme le plus intègre de son système judiciaire se retrouve sur le point de faire face au marteau de la Justice ?

Le récit s'articulera dès lors autour de plusieurs storylines centrées sur différents personnages :
- Batman de son côté se démène pour essayer de se convaincre de l'innocence de Gordon. Même s'il aura les mains quelques peu chargées avec entre autre le début d'une guerre de gangs orchestrée par un Carmine Falcone de retour en ville et bien décidé à arracher Gotham aux mains des psycho-tarés d'Arkham : sa première cible le Pingouin. Autre problématique pour le chevalier noir, le nouveau commissaire par interim complètement pourri, sous la coupe d'un maire complètement corrompu, sous la coupe de ce même Falcone. La priorité numéro du GCPD : attraper ou tuer Batman, et pas forcément dans cet ordre. Rien d'autre ne compte. Les hommes de mains attrapées par Batman sont aussitôt relâchés sous la supervision de ce nouveau commissaire, rien n'est fait pour tenter d'endiguer la guerre des gangs.
- Jason Bard, réintroduit dans les New52, lieutenant de Détroit spécialement sélectionné par Gordon pour ses compétences et son intégrité pour rejoindre l'équipe du GCPD. Or, son premier jour coïncidera avec l'arrestation et la condamnation du célèbre moustachu qui représentait une sorte de modèle à ses yeux. C'est même Bard qui devra passer les menottes Gordon. La relation entre deux et le parallèle qui est en fait entreeux est certainement l'une des thèmatique les plus intéressante et passionnante à suivre sur ce titre. Bard est très charismatique je trouve, le petit nouveau qui débarque alors que tout brule sous ses pieds et qui devra frayer avec tout un tas de problèmatiques qui rappeleront fortement la genèse du commisaire; de son arrivée dans un système corrompu jusqu'à la moelle à la façon dont ses collègues le perçoivent, en passant bien entendu par sa relation naissante et très particulière qu'il entretient avec le Batman... Bard se paye même le luxe d'être développé à travers un début de love story avec un autre personnage de retour de manière marquée dans le bat-verse, la journaliste Vicki Vale qui aura un rôle important à jouer dans l'intrigue, notamment dans la lutte de Bard et des quelques flics de Gotham, dont Bullock, encore droits dans leurs pompes.
- Gordon quant à lui se retrouve au trante sixième dessous. La déchéance totale. Effondré après avoir réalisé les conséquences de son geste, il en prend l'entière responsabilité et perd totalement confiance en lui malgré les régulières visites de Batman qui tente de le faire s'accrocher et de se battre pour essayer de prouver son innocence. Son nom est traîné dans la boue, il se retrouve humilié, jugé et condamné à moisir en compagnie des raclures qu'il a contribué à enfermer à Blackgate durant toute sa carrière. Et on le sait, un ex-flic en taule, ça a une espérance de vie limitée... Gordon est sans aucun doute le personnage bénéficiant des scènes les plus fortes, les plus marquantes dans l'histoire, notamment cet excellent face à face avec son fils qui a basculé du mauvais côté de la balance, James Gordon Jr. et qui lui offrira une opportunité d'évasion. Pour l'instant, clairement le moment qui m'a le plus touché dans Batman Eternal.
- Batgirl de son côté se paye un voyage en Amérique du sud en compagnie de Red Hood et Batwoman à la recherche d'un homme pouvant potentiellement aider à innocenter son père. Vraiment pas passionnant, le point faible du comics à mes yeux.
- Red Robin avance pour l'instant à tâtons et pas de grandes avancées dans sa storyline. L'origine de la chute de Gordon étant une attaque de Dr Pyg impliquant des enfants, Batman mettra Tim sur la piste d'une étrange maladie quileur sera diagnostiqué. Nous n'en serons pas beaucoup plus sur cette affaire, les passages mettant en scène Tim étant surtout prétextes à ramener sur le devant de la scène le personnage de Harper Row que Snyder a introduit dans sa série régulière Batman comme un personnage destiné à devenir à l'issue de Batman Eternal la vigilante qui sera connue sous le nom de Blue Bird. La raison de l'implication de la jeune fille dans la série étant son frère, affecté par la maladie qui est l'objet de l'investigation de Red Robin.
- Stéphanie Brown qui est enfin réintroduite dans les New52 se voit attribuer une intrigue qui à priori se déroule à l'écart des événements principaux se déroulant à Gotham. Sa réécriture se veut assez fidèle au pré-reboot de l'univers DC, la jeune fille se trouvant dans les ennuis jusqu'au coup lorsqu'en rentrant sans prévenir chez son père, elle se confrontera d'elle-même à une terrible scène : la révélation de son papa sous un costume de vilain de seconde zone (le Maître des Indices) préparant un mauvais coup en compagnie de ses complices. Dès lors, les choses vont très mal tourner pour elle. Obligée de vagabonder dans les rues de Gotham lorsqu'elle se rendra compte que son père, ses alliés et même sa mère ne désirent qu'une chose, la faire taire à jamais, Stéphanie devra se dépatouiller par ses propres moyens pour essayer de rester en vie et de se sortir de ce cauchemar.
- Batwing de son côté se voit confier une mission par Batman : accompagner Jim Corrigan alias le Spectre dans les tréfonds de l'asile d'Arkham où des événements macabres et mystiques semblent s'y dérouler. Très peu de choses à se mettre sous la dent de ce côté-là, seuls deux épisodes revenant sur ce pan-là du scénario qui n'est au final qu'un prétexte pour le lancement d'une des nouvelles séries très attendues du Bat-verse, Gotham by Midnight, comics horrifique mettant en avant le Spectre.
- Alfred pour terminer voit lui aussi quelques éléments de son passé ressurgir lorsque Bruce au cours d'une de ses missions ramènera dans ses bras une femme de l'armée britannique blessée, lafille de son cher majordome ! La grosse surprise et curiosité de ce Batman Eternal. Je me demande vraiment vers quoi cet aspect du récit va bien pouvoir nous conduire...

Une lecture vraiment intéressante sur de nombreux points, un très grand nombre de personnages qui font vivre cette enquête et quasiment toutes les histoires ont su m'intéresser et attirer ma curiosité. Reste le mystère entourant l'incarcération de Gordon qui continue à faire douter et tergiverser le lecteur, notamment à travers la première grosse piste qui s'avère au final trompeuse et qui laisse envisager quelque chose d'encore plus nébuleux. Pour l'instant, plus qu'une histoire de Batman et de ses alliés, le titre fait la part belle je trouve à tout ce qui est périphérique et plus terre à terre à travers les investigations de Bard, de Vale ou de Stéphanie, les introspections de Gordon ou bien encore la prise de pouvoir de Falcone. Et je vais de suite me jeter sur les prochains numéros que j'ai en réserve pour voir ce que ça nous réserve...


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Superman #32 et #33 (juillet et août 2014)
scénario : Geoff Johns – dessin : John Romita Jr.
Grayson #1 à #2 (juillet et août 2014)
scénario : Tim Seeley – dessin : Mikel Janin

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- Superman #32 - 33 10/10
Geoff Johns de retour sur Superman, ça fait très plaisir et ça met en confiance au vu de ce que le scénariste à su livrer il y a quelques années sur le personnage qui était de très grande qualité. Mais a-t-il encore vraiment quelque chose à dire sur l'Homme d'Acier ? Autre détail qui fait de ce titre l'un des événements majeurs des sorties comics de l'année, l'arrivée d'un dessinateur historiquement lié à Marvel, John Romita Jr ! Et si l'artiste aura été à raison très critiqué sur son style de plus en plus brouillon sur les dernières travaux Marvel qu'il a réalisé, on peut dire que c'est un Romita sur le retour s'affiche depuis son passage sur le Captain America de Remender et son arrivée sur Superman. Comme quoi, quand l'envie est là...

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même j'ai beaucoup aimé. Geoff Johns part sur le thème de la solitude que peut ressentir Clark à l'égard du reste du monde. Et pour souligner cela, il mettra en scène un nouveau personnage, Ulysses, une sorte de Superman bis autant dans ses origines que dans sa caractérisation. Nouveau né expédié par ses parents non pas vers une autre planète mais une autre dimension pour le sauver de la destruction imminente de son monde natal, où les conditions atmosphériques feraient de lui un surhomme. Ulysses a grandi dans ce monde, en est devenu son héros, et c'est lors d'une confrontation avec l'un de ses ennemis jurés qu'il sera étrangement téléporté dans son monde d'origine, la Terre, qui, contrairement à Krypton, n'a en définitive jamais implosé. Et c'est une relation de grand à petit frère que va installer Johns en mettant en scène Superman et Ulysses où le premier lui fera découvrir le monde au sein duquel il aurait du grandir, retrouvera les parents qui ne pensaient jamais revoir un jour leur enfant; et c'est de ces différenciations qui naîtront peu à peu entre les deux hommes, Kal-El étant condamné quant à lui à ne jamais pouvoir retrouver sa terre natale et à revoir ses parents biologiques et adoptifs, qu'une profonde aura de mélancolie s'installera dans le comics. En deux numéros seulement, je trouve les bases de ce nouveau run du scénariste absolument parfait.

Premier élément que j'ai adoré dans cette reprise de Superman par Johns, la reprise en main des personnages secondaires qui entourent Clark Kent, chose qui manquait cruellement à l'écriture aux titres Superman depuis un bon moment. On passe ici autant de temps à suivre les débuts d'intrigues personnelles de Perry White, Loïs Lane, Jimmy Olsen et l'ensemble de la rédaction du Daily Planet, que les aventures plus extraordinaires de Superman. Et même ces dernières parviennent à ne pas se laisser aller à des histoires trop délirantes et à conserver un propos assez terre à terre et très personnel, très posé que j'apprécie beaucoup. Ca change des dernières parutions auxquelles on a eu droit ces derniers temps et ça fait beaucoup de bien je trouve.

- Grayson #1 - 2 7,5/10
Ouh la... Nouvelle série sur Dick Grayson et nouveau statu quo pour le personnage ! Pour ce qui de l'histoire, je suis totalement à l'ouest ! J'ai pas pigé grand chose je l'avoue.

Pour les quelques éléments que j'arrive à raccrocher entre eux, Dick, dont l'identité civile a été dévoilée au yeux du monde entier, se fait passer pour mort aux yeux de tous à l'initiative de Batman avant que ce dernier ne le lance sur une mission secrète en Europe. Une mission d'infiltration au sein d'une organisation quelque peu zarbie, Spyral. Si les intentions de ce groupe sont claires, faire tomber l'ensemble de la communauté super-héroïque, c'est bien tout ce qui l'entoure qui s'avère troublé. Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'organes chelous et macabres qui sont implantés chez des gens et qui leur confèrent des pouvoirs (on retiendra une espèce de poumon mutant qui permet une fois implanté de provoquer des espèces d'explosion ou encore un estomac zarbi à la capacité de vélocité) ? Est-ce que tous ces organes appartenaient à un seul et même corps à l'origine et pourquoi sont-ils aujourd'hui dispercés à travers le monde ? Ce concept d'Hypnos qu'utilise les agents spéciaux de Spyral, dont Dick et la mystèrieuse et super classe agent Bertinelli, et qui leur confèrent des sortes de pouvoirs hypnotiques ? Est-ce que les Hypnos sont liés aux organes mutants ? Qui est l'étrange et très excentrique Mr Minos, leader de Spyral et qu'est-ce donc que cette école d'apprentis espions qui leur sert de repère ? Et la question la plus importante de toute et qui fait de Spyral un grand danger, comment diantre en sont-ils arrivés à découvrir l'identité secrète de tant de super-héros de premier ordre à l'image de Batman, Flash ou encore Cyborg ??? Et quel est le rôle de Midnighter qui vient s'incruster dans tout ce bordel ???

C'est très intéressant et plutôt riche en terme de contenu. Un afflux d'infos qui aura vite eu fait de me perdre, un comics qui mélange à la fois humour, action, espionnage et un côté très psychédélique également. Par contre va falloir s'accrocher pour la suite !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 31 Aoû 2014 20:40 
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X-Men #14

  • Déménagement (4) : Pas grand chose à relever, si ce n'est que Bendis n'évoque pas beaucoup la fin d'Avengers Arena pour que l'on puisse comprendre la situation de Laura sur le retour (pas de quoi casser trois pattes à un canard, on dirait qu'Arcade a utilisé un Trigger Scent sur Laura pour qu'elle tue ses partenaires), les All New X-Men gèrent rapidement les Purificateurs et puis c'est tout... Ah, non, il y a de magnifiques premières pages qui reprennent le trait du début des années 1980, notamment God Loves Man Kills. Une point de très bon goût pour ma part. En route pour le crossover made in Bendis avec les Gardiens de la Galaxie !
  • À la recherche de Diablo (4) : On avance toujours aussi lentement dans l'intrigue. Cette fois, Diablo récupère en enfer Bobby, Firestar, Vega... Et on assiste une magnifique planche de retrouvailles entre les deux grands amis que sont Kurt et Logan ! Maintenant que ce dernier point a été géré, vivement que le cas Azazel soit vite réglé pour passer à autre chose.
  • Vendetta (1) : Début du crossover entre Cable & X-Force et Uncanny X-Force afin de ne laisser qu'un titre X-Force en publication. Les données sont simples : Bishop est revenu, absout de ses fautes par son équipe, mais Hope et Cable veulent lui faire la peau de manière préventive pour protéger cette dernière (qui avec son papa ont été poursuivis pendant 15-16 ans dans le futur par Bishop afin d'être butés). Hope gère bien l'affaire, jusqu'à l'apparition surprise de Stryfe qui la kidnappe. Tout ça pour arriver à un quiproquo classique entre gentils qui amène invariablement à une baston entre Cable qui veut sa fille et l'équipe de Tornade qui veut protéger Bishop... Mouais, espérons que ce soit plus enlevé dès l'autre revue.
  • La nouvelle invasion (2) : Euh... Non, pas grand chose à retenir de ce récit où Cap et Cyclope découvre que des Skrulls vivent en paix sur Terre pour échapper à leurs congénères. Je ne crois pas que l'arrivée annoncée de Fatalis pour bousculer cette situation idyllique remonte foncièrement le niveau.
  • Bobby & Sam à Mojoworld (2) : Une histoire qui vaut toujours autant le détour pour la vision satirique de la production d'un film hollywoodien de la part d'Hickman. Ah, ces parodies par Roberto de Magnum et d'Indiana Jones où Tom Selleck aurait eu le rôle... Comme dans la réalité! Très divertissant.


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X-Men Universe #14

  • Muertas (3) : Nos X-Women se bastonnent comme à Chicago contre le groupe féminin mené par Lady Deathstrike, ou du moins Arkea désormais... De l'action, mais pas de grande avancée décisive à mes yeux dans l'intrigue, en attendant la suite.
  • Le Sacrifice : Mouais, Psylocke la joue Bullseye/Elektra avec son « corps originel » pour tuer Cassandra Nova et mettre un terme à cette intrigue des plus longues et pour ma part, peu intéressante. Enfin !
  • Vendetta (2) : Les deux groupes X-Force se tapent pendant que Stryfe révèle ses ambitions : il a survécu à Apocalype pour retrouver Hope et lui permettre de réaliser ses rêves les plus fous ! On dirait bien que Stryfe sait qu'il suffit de peu pour faire dérailler l'Histoire grâce au Messie mutant et faire ainsi de ses rêves de domination une réalité. Si on met de côté la baston inutile entre les deux factions, le retour de Stryfe et la confrontation à venir avec Cable peuvent être intéressantes.
  • Le monde a besoin de Champions : Un One Shot peu intéressant à mes yeux où Gambit rencontre dans les années 1980 les Champions, un antique groupe de super-héros Marvel de la côte ouest. Pas de quoi fouetter un chat.
  • Longshot sauve l'univers (3) : Bien qu'il y ait ça et là des délires référentiels sympathiques dans cette situation où les réalités se confondent (par exemple, Magnéto ayant les traits de Ian McKellen), difficile pour moi de ne pas écrire que le tout donne un peu l'impression de traîner en longueur. À voir si la suite a plus de pêche histoire de mettre Longshot en valeur.


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X-23 : Target X

  • X-23 : Target X #1-5 (2007) : Fan du personnage, je me suis jeté sur cette réédition à bas prix de l'une de ses premières histoires, concoctée par son créateur Craig Kyle et un habitué du personnage qu'est Chris Yost (on rappellera que ces deux-là ont travaillé ensemble sur la série animée X-Men : Évolution qui a vu naître ce personnage avant les comics, à l'image par exemple d'Harley Quinn chez DC). Craig Kyle et Chris Yost nous invitent presque à du X-Force (vol. 2) une année avant l'heure (le premier reprenant la série dont le retour est introduit par Le CompleXe du Messie en 2008) tant la violence qui se dégage des magnifiques planches de Mike Choi est palpable. Laura trouve ici des racines qui définissent son personnage jusqu'à aujourd'hui (jusqu'à Bendis ?) : un personnage tiraillé entre sa volonté de mener une vie normal entourée de ses proches et sa peur que des tiers n'utilisent son conditionnement infantile pour l'obliger inconsciemment à tuer des innocents, dont ces mêmes proches. Une bien belle deuxième histoire pour Laura on l'on comprend ses sentiments envers sa mère, les liens qu'elle crée avec la famille Kinney, les horreurs qu'elle a subi enfant, le regard que porte sur elle une partie de l'univers Marvel et l'état d'esprit dans laquelle elle était en rencontrant Logan (dont, on le rappelle, Laura est le clone à partir du chromosome X de la 23ème paire).

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 31 Aoû 2014 21:31 
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Deux petites questions sur deux histoires que j'arrive pas vraiment à situer :
- l'histoire sur Rocket et Solar, ça sort d'où ?
- celle sur X-23, c'est quand elle se retrouve interrogée par Cap et qu'elle rencontre sa cousine ?

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 31 Aoû 2014 22:48 
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Le récit sur Sam & Bobby à Mojoworld par Jonathan Hickman est une histoire en six épisodes écrite en 2009 pour la série Astonishing Tales (qui apparemment jetait des team-up dans des situations alambiquées). En ce qui concerne Target X, c'est exactement l'histoire à laquelle tu penses et qui était sortie il y a quelques années en album souple 100% Marvel (me manque plus qu'à lire NYX et j'aurais lu tout X-23 en solo).

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Sam 6 Sep 2014 16:21 
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Power Girl - tome 2 : Sois belle et bats-toi
- Power Girl #7-12 (décembre 2009 à mai 2010)
Seconde et dernière partie du run de Jimmy Palmiotti, Justin Gray & Amanda Conner sur Karen Starr, alias Power Girl, chef d'entreprise d'une start-up mais aussi super-héroïne Kryptonienne.
Toujours aussi drôle et décomplexé, on débute par une histoire en deux épisodes sur un héros-dandy extra-terrestre qui vient sur Terre pour séduire Power Girl dans le but qu'elle l'aide à repeupler sa planète. C'est du grand n'importe quoi mais très drôle : surtout la chute : tout ça pour ça ? Même Power Girl est dépitée à la fin^^
Ensuite les 4 autres épisodes proposent un enchevêtrement d'intrigues : un maître chanteur improbable, la revanche de Satanna et e son ex-petit ami, au déroulement ma foi surprenant - j'avoue que le coup de Terre m'a surpris - sans oublier le retour de Vartox ! Le passage dans la cité de Terra est là aussi chouette pour le mode "trop guimauve".
Bref c'était très cool !

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Superman - tome 1 : Genèse
- Action Comics #1-8 (septembre 2011 à avril 2012)
Superman - tome 2 : A toute épreuve
- Action Comics #9-12, #0 & Annual #1 (mai 2012 à octobre 2012)
Donc j'ai enfin lu le run de Morrison sur Superman new 52 (enfin les 2/3, il me reste encore le tome 3 qu'Urban a sorti en juin). Morrison a choisi de centrer son approche sur l'Action et c'est vrai que ça va à cent à l'heure, un peu dans toutes les directions et jouant sur les ellipses. Pas vraiment de présentation des personnages, mais une plongée directe dans les péripéties.
Second élément important : celui d'avoir un Superman en mode "apprenti" dont les pouvoirs sont encore en cours de développement (au début il ne vole pas). De même le fameux costume vient dans un second temps. Au début ce sont juste un T-shirt avec l'emblème des El et la fameuse cape d'origine Kryptonienne (et donc indestructible).
On suit donc un Clark, jeune et fougueux, qui décide de s'attaquer aux puissants qui exploitent les faibles, aussi bien en tant que Superman qu'en tant qu'apprenti journaliste (travaillant pour le Daily Star au début) . C'est très simple et direct, et impétueux au début, avec un Superman qui cherche encore à construire son identité. Le coup de la cape, avec les enfants est d'ailleurs bien trouvé.
Enfin c'est très orienté SF, et SF à la Morrison. Le premier arc invite d'emblée Brianac, par un cheminement original, on enchaîne ensuite sur des épisodes un peu déstabilisant pour les néophytes comme la réintroduction de la Légion des Super-héros par une histoire un peu bizarre, ensuite il y a ce double numéro très spécial sur le Superman black de la Terre-23 ! Et Morrison ne s'arrête pas là avec des idées toujours très SF, reprise de classique, comme l'improbable Capitaine Comète ou encore le rôle a priori très important des habitants de la cinquième dimension (du moins leur version new 52).
Autre élément intéressant : le fait que Superman décide de tuer son alter-ego Clark Kent, pour être à 100% un super-héros. Une piste intéressante à la chute inévitable : il a besoin autant d'être Superman que Clark ^_^
Bref j'ai bien aimé, c'est du Morrison qui fait du Morrison et qui travaille une facette que j'aime de Superman, mais l'ensemble a de quoi déstabiliser car il est très instable, et on passe son temps à zapper d'une sous-intrigue à une autre, donnant aussi parfois l'impression que rien n'est réellement traité à fond.

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Justice League - tome 5 : La guerre des ligues
- Justice League #18-23 (mars 2013 à août 2013)
- Justice League of America #6-7 (juillet 2013 à août 2013)
- Justice League Dark 22-23 (juillet 2013 à août 2013)
- Trinity of Sin: Pandora 1 (juin 2013)
- Trinity of Sin: Phantom Stranger 11 (août 2013)
Donc après un tome 3 dédié à l'attaque de l'Atlantide, un tome 4 qui faisait un détour pour introduire la Justice League of America (confrontée à une mystérieuse société secrète), ce tome 5 nous invite au cross-over des 3 Ligues de Justice : l'originale bien connue, cette d'Amérique travaillant pour le Gouvernement US et celles des ténèbres qui opère dans le monde de la magie.
Le plot repose sur un nouveau concept du new 52 : la Trinity of Sin. Trois personnes ayant été condamnées par les plus hautes instances du monde la magie à une errance éternelle sur Terre. Il y a le Phantom Stranger, The Question et un nouveau personnage : Pandora qui a ouvert il y a bien longtemps une boîte, libérant les 7 péchés capitaux sur Terre.
Le plot est simple : Pandora cherche un moyen de renvoyer les péchés dans la boîte et demande pour cela l'aide de Superman. Mais ce dernier se trouve "corrompu" et une tragédie arrive : il tue lors d'un excès de colère le Docteur Light, membre de la Justice League of America. S'ensuit alors une chasse impliquant les trois ligues pour retrouver Pandora et la boite (en principe pour découvrir ce qui est arrivé à Superman et prouver son "innocence"). Et lorsqu'enfin ils retrouvent Pandora et sa boîte, une grosse surprise attend nos héros.
Le récit est simple et joue la carte de la manipulation et de la perte de confiance entre certains héros. Ce qui fait la force du récit c'est bien le mystère autour de cette boîte et de qui (et pourquoi) tire les ficelles. Les situations sont correctes je dirais -même si j'ai toujours du mal avec la Wonder Woman très agressive et violente de Johns.
L'absence d'une menace tangible implique que le récit fait plutôt combattre nos héros entre eux, grâce en particulier à la boîte qui les corrompe.
Le tout se laisse lire même si au final il ne se passe pas grand chose (syndrôme d'un récit-cross-over de poursuite) mais il y a un vrai suspense et un dénouement vraiment très bien fichu. Sur ces derniers éléments, rien à redire.

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