Ma critique sur manga-news :
Par Shinichiro Watanabe, le créateur des excellentissimes cowboy bebop (mashup jazz/space opera) et de Samurai Champloo (mashup historique/hip-hop), la le registre retourne au Space Opera, mais contrairement à son grand frère qui avait une ambiance très blues, la on est dans un délire funky très coloré.
Peut-être le meilleur manga de l'année 2014. Comme pour ses ainés, chaque épisode à son propre thême et sont tous différents les uns des autres, ils sont même allés plus loin en supprimant le principe de fil rouge, ainsi les héros sont des Kenny en puissance pouvant très bien mourir a la fin d'un épisode et réapparaître simplement au prochain épisode, renforçant l'aspect délirant du manga.
Les épisodes sont donc très inégaux, alternant le loufoque et le poétique, voir mélangeant les deux. Pour cela, inutile de nous offrir une critique si vous n'avez pas continué le manga jusqu'au bout, car alors ce ne sera pas une critique de la série mais juste d'une partie du manga. Certains épisodes d'ailleurs ne seront pas au goût de tout car le WTF japan de la série peut donner l'impression d'avoir un humour girly.
Malgré cela, il sort tellement de la norme des mangas conventionnels faussement originaux que cela fera plaisir au spectateur le plus blasé des mangas habituels, d'ailleurs il est intéressant de constater que les critiques les plus récalcitrantes nous offrent en parallèle des éloges des mangas les plus banalisant, qui est en soit un signe de qualité si il fait fuir les otakus.
L'animation est très propre, on a un déluge de couleurs et de flashy et pourtant a aucun moment cela ne parait surfait. Les directeurs artistiques se sont gavés avec un style très graffiti où l'inspiration n'est pas seulement nipponne, juste, c'est beau. Malgré un humour qui ne fait pas mouche à chaque fois, plus d'une fois la série réussit a nous émouvoir, grâce à ces fins douces-amères qui laisse matière à réflexion tel ses deux ainés cités plus hauts.
conclusion : émouvant, direction artistique variée et irréprochable et une claque dans la gueule a l'industrie d'animation japonaise qui aujourd'hui à réussit à rendre conventionnelle l'originalité.
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