200 000 000 Berrys |
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Inscription: 27 Oct 2010 Messages: 1217
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Je passais dans le coin, et je me suis souvenu que j'avais quelques poèmes en stock. Bon ça date d'il y a 2-3 ans (et pourtant certains sont encore tout à fait en cadre avec l'actualité ^^), mais la relecture m'a fait sourire, alors je vais vous en faire profiter. J'ai dû faire chacun d'eux sur une inspiration soudaine, et je ne les ai jamais retravaillés après coup, donc c'est du brut ^^ vous remarquerez que j'ai rapidement limité mon niveau technique pour favoriser le fond, donc ne soyez pas choqués qu'au niveau de l'harmonie en terme de syllabes ça soit l'anarchie complète xD Flamme Bien complexe est le sentiment d’amour. Bien changeant est-il pendant que le temps court. Pourrais-je te déclarer pour de vrai « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai » ? J’ose espérer que tu es la sœur de mon âme, Car comment pourrais-je arrêter ce qui est plus fort que la guerre ? Ton coup de foudre a réveillé mon cœur de pierre Et pour ne plus te laisser de glace je te donnerai ma flamme. Submerge-moi de tes émotions, Laisse-toi envahir par ma passion, Oublie les autres, oublie le monde, A deux, l’éternité devient une seconde. Laisse mes lèvres courir sur tes courbures Pendant que les tiennes caressent mon cou. Laisse ma main passer dans ta chevelure Pendant que la tienne glisse bien en dessous. Nous voilà seuls au-dessus de l’Univers, Unis dans le temps et l’espace Pour que jamais notre amour ne s’efface Car il ne touchera plus jamais terre. Je ne vis plus que par toi, Je ne vis plus que pour toi. Devons nous croire au grand amour ? Toi, moi, nous, ensemble, pour toujours… nb: je me suis rendu compte après coup que j'avais repris un titre de Cabrel dans mon poème... mais c'est pas grave, je trouvais que ça rendait bien xD Glas Où est la peur ? Où est l’espoir ? Reste-t-il quelqu’un que je puisse perdre ? Je suis un fantôme sans voix dans le noir. Y aura-t-il quelqu’un pour me venir en aide ? Je perçois le glas de la solitude, Il m’aurait fait pleurer, si seulement c’était possible. Où est la haine ? Où est l’amour ? Me reste-t-il quelqu’un à combattre et aimer ? Je suis un spectre aveugle et sourd. Y aura-t-il quelqu’un pour me consoler ? Je perçois le glas du silence, Il m’aurait glacé le sang, si seulement c’était possible. Où est la confiance ? Où est le mensonge ? Reste-t-il quelqu’un pour qui je dois vivre ? Je ne suis plus que le souvenir du mal qui me ronge. Y aura-t-il quelqu’un pour me poursuivre ? Je perçois le glas de l’apocalypse, Il m’aurait brisé le cœur, si seulement c’était possible. Où est l’envie ? Où est la volonté ? Reste-t-il quelqu’un pour me garder en vie ? Je ne suis plus que l’ombre d’une âme brisée. Y aura-t-il quelqu’un pour me dire qui je suis ? Je perçois le glas de la mort, Il m’aurait tué, si seulement c’était possible… Ils Qu’ils se laissent guider par ces bergers égoïstes En prenant des chemins déjà tracés, Et le jour où ils iront dans le précipice Tous autant qu’ils sont, ils auront échoué. Qu’ils persistent à prier ce Dieu improbable Afin que le malheur leur soit épargné, Et le jour où ils ne seront plus que des incapables Tous autant qu’ils sont, ils auront échoué. Qu’ils continuent à tuer les innocents pour le plaisir, Par prétexte qu’ils représenteraient un danger Et le jour où ils devront eux-mêmes souffrir, Tous autant qu’ils sont, ils auront échoué. Qu’ils restent aveugles à la main qui leurs est tendue, Pour préserver leur ego surdimensionné Et le jour où la misère les aura vaincus, Tous autant qu’ils sont, ils auront échoué. Qu’ils poursuivent la destruction de notre Terre, Attirés par l’appât du gain, et sans jamais partager, Et le jour où ils seront mis aux fers, Tous autant qu’ils sont, ils auront échoué. Qu’ils choisissent de nier et de rester cons Tant qu’ils ne sont pas obligés d’avoir leurs propres idées Car le jour où ils auront touché le fond Tous autant qu’ils sont, il ne pourront plus que remonter. nb: la partie sur les croyants semble un peu dure, alors pour éviter tout amalgame malencontreux, je parle ici des "extrêmes", ceux qui ne font que se réfugier dans leur foi sans l'utiliser pour avancer, en gros ceux qui ne sont pas ouverts d'esprit ^^ Mohandas Ce jour de juin quarante huit, Mon cher Mohandas, je crois que tu rêvais, Tu rêvais d’un monde de paix, Et on te réduisait au silence bien vite. Mon cher Mohandas, l’as-tu vu ? Le regard plein de haine de cet inconnu Qui voulait que tu t’arrêtes d’espérer Et qui te remuait le couteau dans la plaie. Mon brave Mohandas, tu étais plus patient que la faim, Tu étais plus riche que l’or lui-même Et tu avais compris cette grande erreur humaine Contre laquelle tu as lutté jusqu’à la fin. Ah oui Mohandas, que tu étais bienveillant ! Mais ne regardais-tu pas le monde avec les yeux d’un enfant ? Les années passent et réduisent les plus grands espoirs, Mais toi, en ce jour là, en qui voulais-tu croire ? Pourrais-tu croire encore en Dieu ou en l’humanité ? L’un t’a fait naitre pour que l’autre puisse t’assassiner. Mohandas, tu étais un héros, tu étais un martyr, Tu as eu confiance en nous pour le meilleur et pour le pire. Mais tes espoirs n’ont pas disparu, Mohandas, Nous voulons tous un jour de juin sans bain de sang, Et si nous voyons arriver ce fléau menaçant, Prêt à anéantir l’unité humaine, nous ferons face. nb: Mohandas, c'est Gandhi pour ceux qui sauraient pas. Oui, j'avais voulu écrire un poème sur Gandhi ^^ Mot d'amour sur un pavé La vraie liberté a un prix, C’est celui de la violence. Ce n’est qu’en combattant le silence Que je vivrai pleinement ma vie. Aujourd’hui est comme hier, Aujourd’hui est comme demain, Il y a sentiment de révolte dans l’air, La sueur et le sang y répandent leur parfum. Est-il un pays pleinement épris de liberté ? Est-il un Etat sans monopole de la police ? Est-il un pouvoir qui n’a pas de vices ? Existe-t-il une raison de ne pas lancer de pavés ? Regardez, ô grands hommes de pouvoir, Le peuple veut vous faire entendre raison. Est-ce si difficile à croire, Ou bien êtes vous aveuglés par la corruption ? En ce jour de printemps, nous marchons dans la rue. Votre mépris des libertés mérite notre haine, Pourquoi vous donner autant de peine A vous lancer dans une guerre déjà perdue ? Aujourd’hui, encerclé par les miliciens et le béton J’exprime haut et fort mon rêve de paix et d’union, Et dans cette prochaine époque de liberté, Je graverai un mot d’amour sur un pavé. Rien J’ai vu apparaître toute cette haine, Et je n’ai rien fait. J’ai vu grandir ce qui te faisait de la peine, Et je n’ai rien fait. J’ai assisté au triomphe de la guerre, Et je n’ai rien fait. J’ai regardé les gens se réfugier dans leurs prières, Et je n’ai rien fait. J’ai vu ma femme être violée, Et je n’ai rien fait. J’ai vu mes enfants être torturés, Et je n’ai rien fait. J’ai vu le mensonge au pouvoir en politique, Et je n’ai rien fait J’ai assisté au massacre des « hérétiques », Et je n’ai rien fait. J’ai observé la nature de plus en plus dévastée, Et je n’ai rien fait. J’ai vu mes frères et mes sœurs privés de leurs libertés, Et je n’ai rien fait. Pendant tout ce temps, je n’ai rien fait, Moi, l’Homme intelligent, en réalité roi des cons, Il est bien difficile de me faire entendre raison, Et de me montrer à quel point j'ai échoué. nb: Oui ce dernier poème est fortement ressemblant au 2ème, faut croire qu'en écrire un seul sur ce thème n'était pas suffisant xD du coup j'ai quand même procédé à une légère modification (les 2 derniers vers en fait) parce que c'était quasiment pareil que pour le 2ème poème ma fin, m'voyez.
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