Re:Monster - tome 9Après avoir repoussé la tentative de coup d'état du Royaume de Sternvelt, Rô et les siens retrouvent un certain quotidien. Au programme : formation d'un nouveau groupe de recrues, lancement d'une affaire au cœur de la capitale et exploration de donjon. Bref, la routine !
Le tome précédent a conclu les intrigues politiques du Royaume de Sternvelt qui ont vu s’affronter la Princesse Casse-cou, alliée à Rô, et le Petit-fils du Premier Ministre décédé, à la tête de l’Aristocratie. Ce fut une véritable guerre, entre assassins bien entendu, mais aussi entre guerriers d’élites, avec pour Rô une confrontation avec les deux Braves de la contrée, en particulier celui surnommé l’Eau Frémissante.
Sans surprise, la faction de la princesse a remporté la victoire, mettant un terme à la guerre civile de l’ombre. Pour Rô ce fut comme toujours une promenade mais aussi l’occasion de mettre à l’épreuve sa troupe d’élite des « Parabellum ». Après ces combats qui constituent le point culminant de cet arc narratif, la pression retombe dans ce 9e tome où Rô tente de reprendre ses activités habituelles.
Malheureusement pour lui la princesse n’a pas l’intention de le laisse filer et elle réussit à négocier pour qu’il demeure dans la capitale, grâce notamment au commerce qu’il a l’intention de monter : le comptoir général de sa guilde qui propose des articles exceptionnels. Une affaire dont la préparation et l’ouverture aux premiers clients offrent des séquences amusantes et intéressantes.
Rô ouvre également un orphelinat pour les enfants des rues, dans le projet de les former en tant que futurs guerriers rejoignant un jour ses forces. Il nomme cette troupe d’apprentis « La Solitude », avec un développent désormais bien connu : d’abord méfiants, les enfants finissent par comprendre que la proposition de l’Ogre est tout à fait sincère, avec à la clé un véritable avenir.
Un autre évènement marquant ce tome est le décès de Papy Gob, celui qui l’a mis au monde. Un point-étape qui fait disparaître le dernier vestige de l’ère précédente des gobelins, dont le mode de vie a été totalement révolutionné par Rô. Enfin, la dernière partie du tome ramène notre ogre à ses premiers amours : l’exploration des donjons. Cette fois-ci il s’attaque pour la première fois à un donjon à la réputation mythique, plus redoutable et dangereux que tous ceux qu’il a déjà explorés.
Un tome qui applique la formule classique du manga, à savoir un récit très descriptif comportant d’innombrables textes et détails, que ce soit sur les analyses de Rô, les monstres rencontrés ou les pouvoirs mis en scène. Entre jeu de rôle et obsessions otaku, un manga toujours aussi dense et captivant, mais réservé à un public averti et sans doute de niche.