Tower of God - Saison 2 - Tome 1 Nous retrouvons
Tower of God pour sa deuxième partie, avec un bond dans le temps de quelques années et à l'étage 20. Pour le reste, rien de nouveau : des réguliers qui tentent désespérément de monter la tour en passant des examens étranges et retords. Et c'est toujours aussi captivant : preuve de l'excellence de l'univers mis en place par l'auteur !
Après un prologue mettant en scène Yuri Jahad, nous sommes replongés dans la réalité de la Tour, sans explication. Nous faisons connaissance d’un nouveau groupe de réguliers dont l’objectif reste identique à celui suivi dans la première partie : monter la Tour pour devenir des rankers et voir leurs souhaits s’exaucer. Une différence faussement notable : alors que le récit de la partie précédente s’est essentiellement concentré sur le 2e étage, dont l’examen a fini tragiquement pour Bam, nous sommes ici propulsés au 20e étage (ce qui ne change pas grand chose...).
Plus précisément : après avoir échoué à plusieurs reprises, Ja Wangman refuse d’abandonner son rêve et retente sa chance. L’examen de rattrapage est l’une des caractéristiques de l’étage 20 mais nécessite des frais considérables. Ja Wangman s’est ainsi lourdement endetté et n’a plus le choix : soit il réussit, soit il finit en donneur d’organes. Comme souvent, l’examen est composé de trois épreuves éliminatrices. Ja Wangman se présente donc à la première où il y croise un énigmatique individu, extrêmement fort, nommé Violet.
Le récit prend donc le point de vue d’un nouveau personnage, laissant pour le moment de côté les protagonistes de la première partie. Un deuxième départ dans un environnement désormais familier, qui nous plonge donc directement dans le vif du sujet, celui des épreuves. Celles de ce premier volume se révèlent très simples, sans aucune dimension stratégique ou tactique : leur rôle se veut clairement de présenter le nouveau panel d’aspirants rankers, dont une dizaine est réellement significatif.
Les personnages brossés par
SUI continuent de captiver par leur mélange de banalité et d’étrangeté, avec certains qui sont bien ce qu’ils semblent être, et d’autres pas du tout. Nous avons ainsi un gars moyen sans talent, un colosse au cœur tendre, une tête de tueur plus fiable qu’il paraît, une petite fille qui pleure souvent, une grande sœur, un fils à papa réellement fort, une membre d’une famille d’élite à la dérive ou encore un collecteur de dettes sans pitié ayant encore des rêves. Sans oublier le mystérieux Violet, à l’identité rapidement suggérée.
Les oppositions et les rivalités sont posées, avec des esquisses d’alliance et de rapprochement, mais en raison de la nature du lieu et de l’expérience du récit, la traitrise peut surgir de n’importe où. Nous sommes dans la continuité exacte de la première partie, pas de surprise, surtout que les grandes intrigues et énigmes sont mises de côté pour le moment. Cependant l’introduction du nouveau groupe fonctionne bien, sur un rythme plus rapide que la première fois, fort heureusement.
Un retour simple et efficace, qui s’amuse à reprendre l’histoire comme si de rien n’était, mais on sent que les choses ont changé : fini le temps de l’innocence et de la découverte. Une certaine impatience s’impose chez les protagonistes qui n’ont pas de temps à perdre avec les examens : un comble pour
Tower of God !