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kING D Zanza Présente
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Salut à toute la racaille, qu’elle soit jeune, âgée, maudite des eaux ou non. Je me présente, KING D Zanza, conteur. Je vais vous raconter l’histoire d’un des nombreux pirates qui vécu de grandes aventures rien que pour réaliser ses rêves. Lui et son équipage écumèrent toute leur vie Grandline et ont rencontrés des personnes connues, dont le célèbre Luffy au chapeau de paille, celui qui est devenu depuis le second seigneur des pirates…
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Chapitre IXX : YLLANIA ET
L’EMPOISONNEUR
Galcian se releva. L’odeur qui avait
attiré son attention revenait, plus forte qu’auparavant. Celle-ci
venait d’un sombre couloir ou se dessinait différents panneaux.
Cette odeur était envoûtante et il la connaissait, cette même odeur
qu’il avait connue il y a huit ans, lors de sa mutation du CP8 aux
rangs de la marine. Désormais il était sûr de qui était Cujo, et il
s’inquiéta pour toutes les personnes présentes dans l’hôpital, car
cette odeur était synonyme de mort. Faisant abstraction de la
conversation entre Ebony et Cujo, il couru en direction des
appartements de Kureha sous le regard amusé du grand blond.
__________________________ Appartements de Kureha :
Ziggy : Atchoum !
Snif ! Désolé. Kureha :
Allons, le jeunot va se taper un rhume. Dalton : Ne soyez pas si dure, il
vient d’une île estivale après tout, il n’a pas l’habitude de ce
froid. Ziggy : Mouais.
C’est ça le secret de votre jeunesse Doc, vous hibernez comme les
ours.
Ziggy eut juste le temps de voir un autre scalpel se
planter, cette fois en plein entrejambe. Mais il s’en moquait un peu
car tout à coup le Docteur Kureha, au lieu de l’engueuler tout de
suite après, commença à humer l’air ambiant. Il fit alors de même et
senti une odeur semblable à celle d’une fleur.
Dalton : Qu’y a-t-il ? Vous sentez
également cette odeur. Kureha : Comment ? Cette odeur est
là depuis longtemps ? Ce doit être parce que tu es un Zoan Dalton,
ton odorat est plus développé. Ziggy : Pourquoi vous vous
inquiétez Doc ? Kureha :
C’est l’odeur de la fleur Yllania.
Soudain, la porte
d’entrée s’ouvrit dans un vacarme assourdissant, laissant apparaître
Galcian sous sa forme semi animale. Ses yeux étaient devenus rouges,
des griffes et une queue étaient apparues.
Galcian : Sortez tous d’ici ! Il y
a du gaz Yllania ! Dalton
: *se relevant en même temps que
les autres* Qu’est-ce que… Galcian : Colonel de marine !
Sortez de cette pièce avant que…
Galcian se tus. Il resta
bouche bée tout en observant la salle d’entrée de l’hôpital. Les
trois personnes qu’il venait de rencontrer voulurent alors voir de
quoi il en retournait et ils furent étonnées de la scène qui se
tenait devant eux. En effet toutes les personnes attendant à
l’accueil étaient figées sur place tel des statues.
Ziggy : Mazette de mazout ! Mais
qu’est-ce qui se passe ? Dalton : Figés tel des statues !
Kureha : Ce gaz… j’avais
entendu des rumeurs à son sujet. C’est le style de « l’empoisonneur
», un pirate recherché pour 72 millions. ??? : Exact !
Devant le
petit groupe, se tenait Cujo, appuyé contre le mur, jonglant avec de
petites bombes. Apparurent par la suite Chess et Kuromarimo qui
souriaient, et enfin Evony et Ebony qui se tenaient dos à dos. Les
deux sœurs enlevèrent alors leurs manteaux, laissant apparaître des
maillots assez courts et le tatouage d’un nuage ricanant armé de
seringues sur leur ventre.
Dalton : Chess ! Kuromarimo ! Vous
êtes de retour ! Chess :
Que veut-tu Dalton, nous serons toujours là pour t’empêcher de
t’emparer de ce royaume. Kuromarimo : Oui ! Seule sa majesté
Wapol a le droit de gouverner cette contrée, et nos nouveaux alliés
vont nous y aider. Galcian : Misérables, vous vous en
prenez toujours à des innocents pour arriver à vos fins. Je suppose
que nous allons connaître le même sort. ??? : Oh que nenni… Le dosage dans
cette pièce est sommes toutes différent.
Tous se
retournèrent. Quatro se trouvait assis sur le fauteuil de Kuréha,
les pieds sur la table et savourant un verre d’alcool.
Kureha : Quatro « l’empoisonneur »
je suppose ? Quatro :
Docteur Kureha, quel plaisir de vous rencontrer enfin. Je n’entends
que des choses intéressantes depuis que nous avons jetés l’ancre
ici. Dalton : Mais si
vous êtes des pirates, comment avez-vous pu accoster ici sans
attirer l’attention des gardes ? Quatro : Oh, une simple ruse que
j’utilisais souvent en commun avec un ami. J’ai utilisé un drapeau
de marchand… Dalton : Et
comment êtes-vous entrés dans cette pièce ? Quatro : Secret professionnel. Je
doit en garder pour moi n’est-ce pas. Mais passons aux explications.
Nous sommes venus vous reprendre ce royaume. Nous ne savions pas que
vous seriez venus voir Kureha aujourd’hui et cela arrange bien nos
affaires. J’ai fait distiller dans tout l’hôpital mon gaz « Yllania
» ainsi qu’un petit peu dans cette pièce. Ce gaz à pour effets de
bloquer tout les muscles du corps de ses victimes. Ils deviennent
alors aussi immobiles que des statues et donc plus faciles à
dépouiller. Mais si ils restent trop longtemps dans cet état sans
antidote, l’un des muscles les plus importants de notre corps se
bloquera également. Ziggy
: Le cœur… Et c’est la mort assurée. Quatro : Correct ! Couic ! Et étant
donné que je dois vous garder en vie assez longtemps pour une
exécution, les effets du poison contenu dans cette pièce n’agiront
que dans quelques heures. Dalton : C’est ce que nous allons
voir… Je vais vous battre grâce à mon fruit du Bovidé*commence sa transformation mais s’arrête
brusquement* Argh !
Dalton mis un genou à terre et
commença à serrer sa poitrine au niveau du cœur. Il avait reprit
forme humaine.
Quatro
: Inutile mon cher. Vous avez reçu un traitement spécial de
ma part tout à l’heure, lorsque je vous ait donné cette tape sur le
dos. Un poison spécial zoan. Si vous tentez une transformation,
votre rythme cardiaque s’accélèreras dangereusement. Cujo : Le jeu est fini, nous
n’avons plus qu’à donner le signal à nos hommes postés en ville pour
interrompre toute communication avec l’extérieur. Ceux qui sont dans
les villes côtières empêcherons tout bateau de quitter le port. Ce
pays est sous contrôle. Galcian : Je suis officier de la
marine, je ne vous… Merde, ça commence pour moi aussi, je suis resté
trop longtemps dans la salle d’attente. Quatro : Ne nous sommes déjà pas
rencontrés colonel… Ebony
: Colonel Alexandro P. Galcian Quatro : Mais oui, je me souviens
maintenant, vous étiez chef du CP8 lorsque j’ai attaqué le village
de Fangorn. Combien de mort déjà ? Trois cent, quatre cent ? Tout
est de votre faute voyez-vous. Si vous ne seriez pas intervenus nous
ne nous serions pas enfuis et nous aurions libérés les villageois.
Galcian : Keuf, keuf !
Utiliser un poisons aussi dangereux fait de vous un pirate de la
pire espèce. Je suis bien heureux que votre « associé » vous ait
dérobé votre formule la plus virulente pour s’en servir. Maintenant,
il est en prison et cette formule a été détruite. Quatro : Peuh ! Cet imbécile
heureux s’en est peut-être emparé mais il n’a pas fait long feu
avec. Il s’est fait trahir par l’un de ses lieutenants je croit ? Il
est même devenu fou… Creek n’a pas su s’y prendre avec mon M.H.5. Ce
prétentieux se croit invincible mais il n’a pas tenu une seule
journée sur Grandline alors que moi, je suis là depuis bientôt 6
ans. Galcian : Et qui me
prouve que tu as réellement un antidote. Quatro : *Sortant de sa cape une petite
bonbonne.* En voici un petit échantillon suffisant pour une
personne en phase 1. Mais étant donné que vous êtes en phase 2,
c'est-à-dire les premiers symptômes, cela ne vous donnerait qu’un
répit de quelques heures. La formule concentrée pour une totale
guérison est bien cachée dans ce château. Galcian : Si cela me donne un
répit. Je vais m’en emparer. REDDY !!!
Quatro n’eut pas le
temps de réagir que Reddy, qui s’était caché derrière la porte que
son maître avait embouti, surgit et saisi dans sa gueule béante la
bonbonne. Galcian donna juste un coup de griffe dans la porte qui
sortie de ses gonds et se dirigea vers Cujo. Tout aussi surpris que
son capitaine, il eu juste le temps de la faire exploser avec une
bombe pour éviter de se la prendre de plein fouet. Malgré le
poison, le loup blanc couru à une vitesse fulgurante à travers une
fenêtre. Ziggy, comprenant qu’il avait là sa chance, saisit Kureha
et se prépara à sauter également par la fenêtre.
Kureha : Dis donc, ce n’est pas
comme ça que l’on enlève une femme ! Ziggy : Pas le temps ! On en
profite ! Kureha : Mais !
Attends ! cette fenêtre mène dans le vide !, on va se tuer si on
saute ! Ziggy : Dans ce
cas : BANZAÏ !!! Dalton :
Je ne peux pas vous suivre !! Docteur Kureha, trouvez un antidote
pour sauver les victimes !! Bonne chance !!
Kureha n’eut pas
le temps de répondre qu’elle se retrouva, tombant dans le vide, avec
son sauveur.
Ziggy :
Et maintenant ! IRON STAR !!!
Ziggy sorti d’une poche un
yo-yo et appuya sur un bouton qui eut pour effet de faire ressortir
une multitude de lames acérées de l’arme. Il la projeta ensuite avec
une puissance telle que le yo-yo s’enfonça dans la roche. Désormais,
Kureha et lui se trouvèrent suspendus à quelques mètres du sol.
Ziggy : Pfiou ! Un
peu plus tard et on étaient foutus ! Galcian : C’est bien vrai !
Ziggy et Kureha levèrent la tête. Galcian, sous sa forme
semi animale, était agrippé à la paroi grâce à ses griffes, tenant
lui aussi quelqu’un sous son bras : Reddy et la bonbonne. On pouvait
voir que pour lui, ralentir la chute fut plus douloureuse, preuve en
était la longue traînée de griffures sur la falaise.
Maintenant que tous étaient sur la terre ferme, Galcian
inspira une petite quantité d’antidote et donna le reste à ses amis
rescapés.
Kureha : Ne
prends pas tout jeune garnement ! Tu ressembles bien à ton père !
J’ai besoin d’un peu de cet antidote pour l’étudier et le
reproduire. C’est la seule façon de sauver les autres… Ziggy : Et Dalton ? Kureha : C’est un autre type de
poison. Je ne peux rien faire sans l’examiner. Il nous faut de
l’aide pour pénétrer là-haut. Galcian : Je connais quelqu’un… Et
qui plus est, j’ai peut-être un moyen de la convaincre de nous
aider. Mais quelqu’un d’autre doit y aller sinon, elle m’évitera
avant que je puisse lui parler. Ziggy : J’y vais… Où est-ce que je
pourrais trouver cette personne ? Galcian : Voyons, à cette heure-ci,
elle doit être à la taverne du village. Vous la reconnaîtrez
sûrement, elle doit être en train de s’empiffrer avec Edward.
Kureha : pendant ce
temps, je vais aller dans mon ancienne maison, j’ai tout le matériel
pour étudier cet antidote. On t’attendra là bas petit morveux.
Ziggy : D’accord vieille
peau.
Ziggy recula, se préparant à recevoir un coup de pied
magistral ou encore un couteau en pleine tête mais il ne vit rien
venir. Kureha s’était relevée tranquillement avec un air sérieux. Il
supposa qu’elle n’était pas d’humeur à s’énerver, vu la situation
très grave dans laquelle ils se trouvaient tous.
Ziggy : Bon j’y vais alors…
Kureha : Attends !!
Ziggy : Oui ?
Le
jeune médecin n’eut pas le temps de voir venir le coup. Kureha lui
lança une multitude de couteaux qui faillirent faire mouche.
Ziggy : Mais vous
êtes tarée ?!! Et d’où est-ce que vous sortez tous ces couteaux ?
Kureha : Ils étaient
tombés dans la neige, c’est pour ça que tu ne les as pas reçus en
pleine poire tout de suite. JEUNE INSOLENT !!!! Files avant que je
te transforme en passoire !
Ziggy ne demanda pas son reste
et couru à toute jambes vers le village.
Galcian : Vous êtes un peu dure
avec lui. Kureha : C’est
parce que je l’aime bien ce sale gosse. Il ressemble trait pour
trait à son crétin de paternel. Bon, vous attendez quoi pour vous
transformer et me porter chez moi ? Le dégel !?
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