Citation:
Ou bien le pouvoir sur l'eau de Jinbe? Je rêve de voir le Sunny surfer une telle vague!
Bon ben voilà, c'était bien ça, de manière un peu élaborée pour donner le change sur quelque chose d'attendu finalement. Mais ça fonctionne bien! Sinon:
Chaosx a écrit:
Je veux parler enfin de Sandy. Je vois mal une scène dans laquelle il donnerait le gâteau à l'impératrice et tout finit bien. Son plan est bien plus diabolique : je prédis qu'il mettra un ingrédient pour neutraliser Big Mom qui sera mise hors combat. Un parallèle : Big Mom mange les âmes alors que Moria le fait avec les ombres. Il faut la faire vomir toutes les âmes et les Homies ingurgités depuis sa naissance. Ce sera tout simplement la fin de la puissance Big Mom et un début de branle-bas de combat pour la suzeraineté de l'archipel.
Hum... C'est pas comme si
cette hypothèse avait été énoncée il y a plus de deux mois, au plus fort des polémiques sur l'issue de l'arc en cours:
Citation:
personnellement, comme issue, je vois bien un relâchement complet de Big Mam et des âmes qu'elle a en son pouvoir, à la manière d'un Moria sur Thriller Bark, libérant la population qui souhaite partir.
Bon, après, j'y crois nettement moins maintenant que quand j'y avais pensé alors, dans la mesure où les ravages causés par Big Mom en mode fury constituent déjà une occasion de sauver la population de Totland des dérives du pouvoir en place.
Pour le reste, le chapitre ne m'a pas plus emballé que cela. On est dans la temporisation du côté de luffy, avec un drama assez peu lisible en effet et du coup pas très efficace, presque malheureux je trouve. Surtout qu'il est temps qu'on s'y mette enfin à ce combat! et le coup du délai annoncé me laisse aussi très perplexe. Si on voit bien l'intérêt de mettre de côté le Sunny (et tous ceux dessus) pour se concentrer sur les fils désormais centraux - gâteau VS Big Mam d'un côté, Luffy VS Katakuri de l'autre - les indications de durée semblent a priori superflues. Mais s'inscrivent dans une tendance récente de One Piece je trouve: donner des durées pour ménager des ellipses ou pour construire le hors-champ de certains combats importants. En gros, à défaut de montrer ces combats majeurs, Oda nous dit "c'était super intense, d'ailleurs ça a duré 3 jour (Aka Inu VS Ao Kiji) / 11 h (Crackers). J'espère que ça ne va pas être ça pour Katakuri... Parce que c'est une solution de facilité assez frustrante à mes yeux.
En termes de "tempo du récit" (ou vitesse narrative), il s'agit de choix nets. Avant, Oda était quasiment toujours dans la "scène" (temps de l'histoire = temps du récit; on voit directement le temps s'écouler au fil de la lecture). Voire parfois le ralenti (temps du récit > temps de l'histoire; on passe plus de temps à lire qu'il ne se passe de temps pour les personnages). Ça, c'est un peu le régime de base du shonen nekketsu. Mais à présent, Oda a de plus en plus recours à l'ellipse (on passe une durée pour les personnages sous silence), voire au sommaire (on résume en quelques mots de qui s'est passé avant et qui a eu une certaine durée). Avec une intention claire, comme je l'ai dit: donner de l'importance, artificiellement, à quelque chose sur lequel on ne veut pas s'attarder ou s’appesantir. Mais ça, je ne pense pas que ce soit une stratégie gagnant pour magnifier les combats de Luffy. Autant ça peut passer pour des personnages situés à l'arrière-plan du manga, autant pour les héros, ne pas les voir en action me semble une façon de faire qui ne peut que frustrer le lecteur. Pour moi, ça a été le cas avec Crackers, avec toutefois la promesse implicite qu'on aurait notre vrai combat de Luffy plus tard. Il y a intérêt à ce que la confrontation avec Katakuri tienne ses promesses!!
Enfin, nous en sommes effectivement au chapitre 881,
balise du sondage sur la durée de l'arc. Personnellement j'avais voté l'option suivante (884), mais elle me semble elle aussi difficilement tenable. Comme quoi, malgré nos échanges houleux, cette histoire de Sugita nous avait bien tous intoxiqués, même les partisans d'une durée "normale": on se dirige finalement vers la durée la plus naturelle, celle qui fait coïncider comme équivalentes les deux moments chacun consacré à une partie de l'équipage depuis leur séparation.