Contre toutes mes attentes,
Wonder Woman est un film qui m'a globalement plu ; ou du moins qui m'a semblé beaucoup plus sérieux que les atrocités de la Warner l'année dernière. Certes, le contenu est on ne peut plus classique pour son genre (Marvel nous l'ayant servi la décennie écoulée et ne s'arrêtant pas, je ne jette pas la pierre à Warner qui a besoin de faire la même chose), mais j'ai trouvé que le personnage central était davantage respecté et mis en valeur.
Vu qu'il s'agit du but à atteindre en attendant la réunion de famille, il a été atteint pour moi : le personnage même de Diana m'a carrément pris dans la
hype, à des années lumières de ce qu'avait pu provoquer
BvS l'année dernière pour moi. Je suis davantage convaincu désormais de l'intérêt que peut créer Gal Gadot avec le personnage, ce qui est rassurant à mes yeux.
Après, en tant que film, mon avis se rapproche de celui exposé par Leto : le premier tiers chez les Amazones, oui, le deuxième à Londres, mouais, le troisième en Belgique, boarf. En gros, passées les scènes d'action, dont le No Man's Land bien spoilé par la bande-annonce, je me suis retrouvé à endurer bien des longueurs en attendant la fin du film (le gros antagoniste du film, il ne m'a pas vendu pas du rêve – et pourtant son acteur...).
Autre chose qui m'a bien fait peur, c'est la restitution de la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest avec un message anglo-saxon qu'on avait déjà eu l'année dernière avec le jeu-vidéo
Battlefield 1 : pauvres Allemands qui récupèrent une image anachronique d'une autre guerre presque tout le long du film, pauvres Français qui n'existent littéralement pas (« La première armée du monde » en 1918, tout ça...).
M'enfin, le cahier des charges a été rempli à mes yeux avec ce film et j'espère que les prochains films Warner/DC relèveront encore le niveau.