cielo a écrit:
Pas vraiment convaincu par ce premier épisode. J'ai trouvé beaucoup de choses peut-être trop précipitées si bien que j'ai ressenti un certain malaise en regardant l'épisode. Je ne sais pas... Peut-être est-ce dû au fait de découper la narration en quelques longues scènes, chacune centrée sur un personnage différent avant de délaisser totalement l'intrigue autour du dit personnage ? Plus l'impression de voir un petit épisode sur Tyrion, puis sur Littlefinger, puis sur Robb, (...), et le tout suffisamment mal raccordé pour pleinement t'immerger dans le truc. Pas vraiment d'arguments concrets pour m'expliquer, plus une question assez personnelle de ressenti.
Il est vrai qu'à froid, j'ai ressentis le même malaise, mais ça peut ce comprendre, chaque personnage à une histoire à part, mais qui ensemble forme un tout. Sur un format de 55 minutes (50 sans les génériques), découpé par le nombre de personnage dont ont suis l'histoire (9 pour le deuxième tome, contre 8 dans le premier), ont à donc à peu prêt 5 minutes par personnages plus les rajouts. Dans ce premier épisode seulement "sept" personnages nous sont montré (Arya n'est que aperçu, et deux personnages sont encore ensemble) et j'imagine bien qu'il n'en montrerons pas plus par épisode pour ne pas encore trop haché l'histoire.
cielo a écrit:
Pas vraiment d'accord sur ton avis sur le tournoi qui nous prépare à quelque chose qui va être prédominant dans le reste de l'épisode (et sûrement de la saison ?) jusqu'à atteindre son paroxysme à son terme : la montée en puissance effrayante de la tyrannie qui anime le nouveau Roi. On en avait déjà eu un avant-goût dans la saison précédente, mais sérieux, là, Joffrey est sacrément flippant.
Il y aura bien d'autre occasion de montrer la tyrannie de la tête à claque et ce qui arrive à Dontos n'est pas grand chose comparé au reste (on pense tous à Ned).
Namienator a écrit:
D'ailleurs, les non-lecteurs, vous aviez pigés que c'était un prêtre?
Il est vrai que ce passage est très mal fait. Alors que ce passage (unique pour le coup) aurait ce trouver en premier dans cette épisode, il arrive un peu tard et sans aucune présentation. Effectivement, aucun moyen pour les non-lecteurs de savoir que Cressen est un mestre (et non un septon/prêtre) qui ne s'intéresse pas forcément à la religion (la religion des Sept est à peine évoqué, encore moins celle de Melisandre) mais au changement d'idéaux de Stannis qu'il a vu grandir. D'ailleurs c'est Davos qui est plus gêné par ce changement qui remettre en cause sa foi pour les Sept (brulé) et encore rien n'est dit sur son statut (peut être plus tard dans le récit, donc je ne dirais rien).
Namienator a écrit:
Sur la scène Littlefinger/ Cerseï. Je suis un peu plus circonspecte que vous. Ma vision de Littlefinger est celle d'un type un chouïa trop subtile pour provoquer Cerseï d'une façon aussi grossière. La semaine prochaine, il nous sort quoi, un tee-shirt "CERSEÏ + JAMIE = LOVE" écris en Comic Sans ? Là il lui chante "t'as niqué ton frère, lalala" sur '
l'air de l'Homme qui en savait trop et se prend une petite fessée sur le mode de la réponse du berger à la bergère.
Moi ce que j'ai vu c'est un Littlefinger bien trop confiant qui c'est nettement sentit agressé par Cersei sur un pan de son histoire qui est très sensible (son amour pour Catelyn et sa correction par Brandon Stark, frère défunt de Ned, lourde de conséquence). De plus Cersei a techniquement plus de pouvoir, restant que la mère du roi, mais jouant encore sur le faite que son fils n'a aucune expérience dans la façon de régner(tout le contraire de Robb/Catelyn, mais on verra ça bien plus tard). Moi perso, ça ne m'a pas choqué plus que ça, juste histoire de remettre Littlefinger à sa place.
Namienator a écrit:
Mais pour déclencher une telle antipathie l'acteur qui joue Joffrey doit vraiment être excellent. Ou imbuvable dans la vie.
Et en plus il a le physique qui va avec ^^.
Namienator a écrit:
Toujours sur le mode "je pinaille", quoi, Jamie a peur de Greywind ? Okay, tout les hommes ont peur de Greywind, mais il n'y a pas d'autres hommes comme Jaimie Lannister.
C'est pas une chèvre qui l'a maté le Jaime ? ^^
Mais sinon, je suis tout à fais d'accord avec toi, Jaime est vraiment unique comme personnage, et dans le tome 3, il surclasse son nabot de frère.
Namienator a écrit:
Bien sûr, Peter Dinklage est fabuleux, et bien sûr, les auteurs doivent s'amuser follement en lui écrivant ses répliques, mais j'espère qu'il ne vont pas évacuer complètement l'ambiguïté de Tyrion pour en faire un complet gentils.
J'espère aussi, mais n'est-ce pas le cas d'une grande partie de tout les personnages, leurs ambiguïté ? Non parce que ont peut faire un long débat sur les Lannister, vrai ou faux méchants ? Malheureusement, ça n'a pas encore sa place ici.
Scotty-2-Hottest a écrit:
Sinon, à part ça, que du bon ! La chasse aux batards de Robert est vraiment intense, même si c'est un peu bizarre, ils les trouvent un peu trop facilement à mon goùt, quand tu vois que Eddard en à chier pour en trouver 2, mais bon, quand t'as Varys de ton côté (propo à mesurer) tout est plus simple ^^
D'ailleurs, de souvenir, il ne me semble pas qu'il y en a tant que ça, des bâtards de Robert. Enfin, il doit y en avoir beaucoup mais peut son connu, voir officiel. On en parle que de quatre dans le bouquin (on en verra surement que deux, Gendry et la petite Barra tué à la fin de l'épisode). Mais faut bien avouer que cette scène finale est intense et cruelle, très réussite pour ma part.
Et pour info, Varys est neutre, comme il l'avait dit à Ned, il ne sert pas un roi mais le royaume et uniquement le royaume. Ce n'est sûrement pas son genre de donner des infos pour tuer des enfants.
Sans être forcément important, c'est Varys qui sauve Gendry en l'envoyant dans la Garde de Nuit.