Oui, je sais, Adminception n'est pas fini... Sûrement qu'un jour je trouverais une fin marrante comme a pu le faire cielo avec la sienne. Et de toute façon, Adminception n'a jamais été très sérieux, c'était juste pour divertir avec des vannes toutes les lignes, point barre. À vrai dire, je ne m'imaginais pas du tout refaire une fic aussi rapidement (enfin ca fait un an déjà mais bon, j'ai pas vraiment la fibre non plus...)
Mais il se trouve que depuis déjà un bout de temps, une histoire a commencé à gamberger dans ma tête. J'ai essayé d'ordonner tout ca et de coucher un début sur papier. Il s'agit donc d'un récit bien plus ordonné et construit (enfin je l'espère...). J'ai essayé d'appliquer quelques règles liés à l'écriture d'histoire de ce genre, c'est à dire des chapitres d'avance, garder une certaine régularité et faire des chapitres relativement homogènes en taille. Pour le dernier point, ce n'est pas forcé, mais disons que ca permet de tenir un cap.
Bref, donc lachez-vous pour les critiques ! Et, grand dieu, essayez de détailler ce qui va et ce qui ne va pas du tout. Dire "j'ai trop aimé lolilol", ca fait plaisir (et encore) mais ca n'aide malheureusement pas !
Bref, voici donc la nouvelle fic made by Portgas.
Pour cette première fournée, voici le Prologue et le chapitre 1.
• Millenium Element •
Prologue :A-t-on déjà vu pareil incendie dans la charmante petite ville de Southbird ?
Les passants s’étaient agglutinés derrière les barrières de police tels des enfants regardant un numéro de magie, pour « admirer » ses flammes que l’on pouvait qualifier sans exagération de
surréalistes. L’incendie s’était déclaré un après-midi en plein mois de décembre ; et il eut fallu pas moins de deux semaines aux pompiers de la ville pour éteindre ce gigantesque brasier étouffant les habitations une à une. Les équipes se relayaient jours et nuits pour noyer les flammes.
L’incendie avait ravagé la totalité des maisons, la population avait du être évacuée, car l’euphorie laissant place à la terreur, un mouvement de panique s’était installé les minutes qui suivirent le départ de flammes. Les forces de l’ordre dénombrèrent plusieurs blessés, victimes du capharnaüm général. On rapatria les résidents non blessés dans le bois se trouvant à quelques kilomètres de la ville, des tentes avaient été installées pour permettre aux familles d’y séjourner. Les habitants bien qu’inquiets s’étaient attendus à revoir leur sympathique bourgade saine et sauve.
SouthBird était une humble cité campagnarde située à la frontière entre le Kansas et le Colorado. Le feu avait dévasté toute l’agglomération qui s’étendait sur une bonne dizaine de kilomètres, le périmètre des dégâts était plus que spectaculaire pour un incendie de ville.
Paul Phillips, pompier expérimenté, était arrivé en premier sur le lieu du sinistre, accompagné d’une dizaine de camions pompiers. L’incendie n’avait pas inquiété le vieux pompier, le Kansas étant une région chaude, il était commun d’avoir des départs de feu, cependant, nous étions en plein hiver...
Paul Phillips et son équipe avaient fait capituler les flammes aisément.
Il avait donc pensé qu’il aurait pu rentrer chez lui avant la nuit, mais il s’était trompé... Le brasier s’était mis à grossir rapidement, très rapidement, trop rapidement...Il avait gonflé d’heures en heures tel un ballon de baudruche. Les pompiers furent vite dépassés, les flammes terrassaient tout sur leur passage tels des chars d’assaut, il semblait vivant, pénétrant dans le moindre recoin de la ville comme une souris.
La caserne de SouthBird dû appeler des renforts auprès des villes voisines. Les pompiers déployèrent un nombre impressionnant d’effectifs disposés autour de la cité, telle une armée prête à attaquer. Au treizième jour de combat acharné, l’intensité des flammes n’avait pas diminué d’un iota. Pompiers et aviateurs étaient désespérés, les avions-citernes ne faisaient pas plus d’effet qu’un pistolet à eau, les flammes « absorbaient » l’eau comme une éponge, une éponge de dix kilomètres de diamètre...
Quand les derniers espoirs de voir ce brasier s’éteindre furent envolés, « un miracle » comme l’appellera Paul Phillips, se produisit, les flammes baissèrent en puissance et en volume, le feu redevint normal. L’eau semblait recommencé à agir et, finalement, au bout de quelques heures, la plus petite des flammèches avait été noyée.
Néanmoins, SouthBird fut réduit à l’état de ville fantôme, une véritable cité carbonisée...
Une désolation sur plusieurs kilomètres.
Dès le lendemain, Des agents fédéraux alertés pas les polices des villes voisines, vinrent se renseigner sur ce désastre, discutant avec les officiers, ils comprirent bien vite l’ampleur qu’aurait la nouvelle si elle passait sur les chaines de télévision. Les médias durent se contenter de bribes d’informations dévoilées par le gouvernement.
On ne recensât aucun mort, les réfugiés des bois furent transférés dans des centres d’accueil des villes voisines. La population fut interdite de toute communication avec autrui. Personne ne comprit cette exclusion, les médecins soignèrent les habitants de SouthBird en étant constamment surveillés par les forces publiques. Ces mesures de « sécurité » parurent bien vite suspectes aux différents employés du centre, mais le silence était requis.
Les « émigrés » de l’ancienne cité furent gardés enfermés tels des malades en quarantaine,
Paul Phillips avait lui-même été placé sous surveillance comme un détenu.
Un des droits des prisonniers étaient leur liberté à regarder la télévision, et ils comprirent bien vite le secret que le gouvernement avait délibérément omis de mentionner.
Un détail crucial pourtant...
Les jours suivants, plusieurs incendies se déclarèrent dans différentes grandes villes du monde tel que Washington, Paris, Tokyo, Londres et Moscou.
Malheureusement, ce n’était pas des flammes identiques à celles de SouthBird, elles étaient beaucoup plus fortes et intenses... Paris fut détruite de moitié, la Tour Eiffel avait fondu sous la chaleur des flammes, Dans la capitale anglaise, Big Ben ressemblait désormais à un tas de cendre et la Tamise était totalement asséchée... New-York et Moscou furent entièrement détruites, plus une seule maison debout, pas un seul survivant...
«
Quelle était l’origine de ces brasiers ? », en quelques jours cela devint le sujet principal de l’actualité mondiale. Le gouvernement américain dut se résoudre à rendre publique au monde entier le cas de SouthBird.
Les incendies dans les différentes capitales, après une semaine de destruction, « disparurent » sans aucune intervention extérieure. Le bilan humain était très lourd, plus de vingt millions de mort, tous carbonisés ou noyés sous les décombres.
Quand les vidéos des différents incendies passèrent à la télé, la population mondiale comprit enfin.
Pourquoi les habitants de SouthBird étaient enfermés tels des malpropres, pourquoi le gouvernement voulu cacher ce sinistre aux américains, pourquoi... ?
Le feu était
vert.
Chapitre 1 :- Saru ! Lève-toi ! Tu dois encore t’entraîner pour ton examen du feu !
- J’arrive.
Saru était encore perdu dans ses pensées, comme tous les jours depuis la mort de son père il y de cela un an. Tué par les Forces Révolutionnaires du Sud ou appelé plus couramment « Les Barbares ». À cette époque, Saru était âgé de treize ans, son père était parti sur le front pour repousser les assauts de plus en plus fréquents des Révolutionnaires. Il était Général en chef de l’armée au service du Roi Huvol pour le pays du Centre. Cette guerre durait depuis plus de cinq cents ans, l’origine même du conflit avait été oubliée. La seule certitude était que la victoire apporterait terres et richesses. Le chef barbare s’appelait Burong, un géant de plus de deux mètres cinquante avec des cuisses aussi grosses qu’un tronc d’arbre et des bras si puissant qu’il pouvait porter aisément une hache de trois cents kilos. Mais pour Saru, c’était maintenant le meurtrier de son père...
La nouvelle de sa mort avait glacé le pays, c’était comme un espoir de voir la fin des hostilités qui s’envolait. Un an n’avait pas suffit au peuple du centre pour oublier ce drame, et de même pour l’armée... Après la mort du Général, les soldats du centre connurent défaites sur défaites. Durant l’année, les révolutionnaires reprirent la moitié des terres conquises en 200 ans par le centre, ces derniers, acculés, durent se refugiés dans les quelques avant-postes restants et résistaient tant bien que mal...
C’est dans cette période funeste que Saru, jeune garçon de 14 ans a décidé de se prendre en main et de passer son examen du feu, bien avant l’âge prévu. La maîtrise du feu est un élément essentiel dans l’enseignement du Centre, il est la preuve du passage à l’âge adulte et signe de puissance pour les garçons. L’examen se déroule le jour des 16 ans, ceux qui le réussissent deviennent soldats dans l’armée du Roi. En revanche, pour les recalés, l’avenir ne sera que servitude et obligation. Toute liberté et respect de la condition humaine deviennent obsolètes. Les faibles servent les puissants, c’est la règle d’or du Pays du Centre.
Le père de Saru était puissant. Tellement puissant que les ennemis tremblaient rien qu’en entendant son nom. Tellement puissant que les autres Généraux n’osaient combattre à ses côtés de peur d’être ridicule. Tellement puissant et pourtant déjà mort. Saru croyait à une blague de son oncle la première fois qu’il entendu la nouvelle. Il déchanta vite
Une attaque avait été menée par son père une nuit de trêve, oui, il s’agissait d’un non-respect d’une des plus anciennes traditions du combat. Le Général en Chef avait trahi sa parole et son honneur, mais il voulait plus que quiconque arrêter cette guerre, à n’importe quel prix, peu lui importait l’honneur ou les traditions. La paix se paye au prix fort, il l’avait enseigné à Saru.
Mais les barbares avaient eu vent de cette attaque surprise de pleine nuit.. Et lorsque les troupes du père de Saru arrivèrent dans le camp de Burong et les siens, ils trouvèrent place vide. Pas un bruit, pas une brise, un silence de plomb. Vinrent les flèches, un torrent, imparable, inévitable, puis le sang. Une flèche s’était plantée dans le corps du Général en Chef, en plein cœur. Il resta droit sur son cheval. À croire que ce n’était pas suffisant pour l’arrêter. Peut-on seulement arrêter un monstre de guerre avec une simple flèche ? Pendant que ses soldats agonisaient, le père de Saru chevaucha rapidement, il arriva bien vite au niveau des archers, il en massacra une dizaine à chaque coup d’épée. Puis il descendit de sa monture, les forces révolutionnaires se reformèrent bien vite.
Plus de mille hommes entouraient le Général. Mais ce dernier était impassible, même avec une flèche dans le cœur, son regard restait ferme et résolu, sa colère augmentait de seconde en seconde, il venait de perdre tous ses hommes. Il pensa beaucoup pendant ses dernières minutes de vie. Des secrets qui le hantaient depuis bien longtemps, mais qui partiront à jamais en même temps que lui. Puis il pensa à Saru, il savait que Saru avait le même caractère que lui, il savait que Saru chercherait à se venger. Il eut un léger sourire et partit à l’assaut, seul contre mille hommes.
Burong était dans sa tente pendant que les flèches volaient sur les soldats du Centre. Il jubilait intérieurement, sa source l’avait bien renseigné. Quoi de mieux que le conseiller personnel du Roi comme informateur. Il rigolait, il rigolait si fortement qu’il n’entendit pas le silence. Burong se leva et sorti, et il vu le désastre, et il vit le monstre. Un homme se tenait debout, au milieu de centaines d’hommes, tous morts.
_________________________________________________________
Voilà, voilà... Avis, impressions, défoncez moi !