Van Fanel a écrit:
En fait le probleme c'est que tu n'aimes pas les shojo en fin de compte car c'est toujours la meme problematique dans tout les shojos! (...) Ensuite c'est ton droit de ne pas aimer les shojos et je le respecte^^ Mais ne critique pas un shojo manga sur ce qui fait justement que c'est un shojo manga
Je suis pas trop d'accord avec le fait que ce soit
toujours la même problématique dans tous les shôjo. Certes le triangle amoureux et les "je t'aime - bon en fait non - ouais mais finalement si" sont des éléments qu'on retrouve dans pas mal de shôjo mais il n'y a pas QUE ça non plus, c'est réducteur. D'ailleurs je comprends très bien qu'on puisse être rebuté par ce genre de choses puisque, même si je lis pas mal de shôjo, ce sont des éléments qui commencent à me lasser sérieusement. C'est pour ça que j'accroche moyennement à Yuu Watase et que j'ai lâché Peach Girl au bout de quelques volumes.
Y a d'autres shôjo qui n'utilisent pas forcément ces "ingrédients", ou du moins ne sont pas centrés sur un schéma amoureux ultra-classique :
Dans
Fruits Basket par exemple, on a un vague triangle amoureux entre les 3 personnages principaux mais il est très peu présent : au contraire tous les personnages secondaires sont mis en valeur avec leurs doutes, leur évolution etc.
Dans
Nana les gens vont et viennent, se quittent, s'attachent par amour ou par amitié sans respecter un schéma bien défini.
Enfin dans
Déclic amoureux il n'y a presque pas de relation amoureuse : ça parle plutôt de personnes cherchant à se réaliser, chacune à leur manière.
Van Fanel a écrit:
Ca reviens un peu a dire "je n'aime pas dragon ball parce que au final c'est toujours des mec qui se tape dessus durant trois heure!"
Là aussi, on peut très bien trouver autre chose dans un shônen que plein de combats tout le temps. Dans
Le Nouvel Angyo Onshi on a des petites histoires qui sont bien souvent l'adaptation de légendes coréennes et ce qui est bien c'est justement que c'est varié : des fois il y a beaucoup d'action et de combats, d'autres fois au contraire il y a de la subtilité et de l'introspection.