@Joug
Oui j'ouvrirai le topic avec le scan de TCB Scans lorsqu'il sortira.
Mon sujet n'est pas le jour de la semaine, mais la période entre la disponibilité du chapitre sur le net et la sortie officielle.
Aujourd'hui, les spoils (complets) sont disponibles le jeudi, voire le mercredi. Attendre la sortie d'une scantrad le vendredi est déjà long, mais elle est justifiable par l'absence du chapitre lui-même. Mais attendre dimanche soir, après le week-end pour discuter du chapitre c'est trop loin. Déjà attendre la scantrad peut être long, mais attendre encore plus longtemps c'est compliqué et c'est arriver bien après la bataille, lorsque tout a déjà été commenté...
Sur un "Netflix" du manga, comme j'en ai déjà discuté avec Aurelien ce n'est pas à l'ordre du jour côté éditeur, qu'ils soient français ou japonais - j'exclus les américains, car aux USA les grands éditeurs sont des filiales des groupes japonais, et donc ce sont les mêmes décideurs qui gèrent les marchés japonais et anglo-saxon.
Ce qui intéresse pour le moment les éditeurs c'est de vendre des livres, qu'ils soient papiers ou numériques.
Le chapitre unitaire numérique est une offre de type promotionnel qui vise à fidéliser et attirer des lecteurs, et qui coûte cher selon le patron de MangaPlus (par exemple). Du coup, sur les titres en cours, tu as les premiers et les derniers chapitres (simultrad), et sur les titres anciens tu as un peu plus de chapitres, mais toujours sur une mécanique de roulement afin "d'appâter" un peu mieux les lecteurs^^
Le seul axe où on peut avoir du "Netflix" du manga c'est sur des titres vintages ou niches. C'est ce qui a été lancé en France avec cette plate-forme :
https://www.mangas.io/Pour ceux intéressés sur la situation au Japon sur ce sujet, j'avais fait ce message en début d'année :
viewtopic.php?p=396471#p396471Citation:
Cette semaine j'ai échangé avec Heiji sur les offres numériques de prépublication japonaises et je trouve intéressant d'en faire un résumé ici.
Je vais commencer par Kodansha qui a le système le plus complet. Sur le shônen, ils ont une plate-forme nommée Pocket Shonen Magazine qui propose des titres originaux/exclusifs (comme Shikimori's Not Just a Cutie), mais aussi l'intégralité de toutes les séries du Magazine, du Bessatsu, du Sirius et du Edge. Et sur la prépublication ils font de la simulpublication numérique et papier.
Prenons l'exemple de Four Knight : le Magazine papier sort le mercredi mais à minuit sur Pocket Shonen Magazine, soit mardi 17h, heure française, le chapitre y est disponible. Et je constate que 30 minutes après, il y a tout le fandom japonais qui en discute sur les réseaux sociaux. Donc plus besoin d'attendre le mercredi matin pour acheter le Magazine papier et lire ses chapitres. Tout est dispo sur le Pocket Shonen Magazine dès minuit.
Le sujet qui va avec c'est évidemment les offres d'abonnement. Heiji m'a décrit l'offre premium de Kodansha : Comic Days
https://comic-days.com/premiumAvec cet abonnement, de 10€ par mois, on peut accéder aux versions numériques des derniers numéros des 21 magazines de Kôdansha, et ainsi qu’aux 2 à 4 anciens numéros.
Bref Kodansha a totalement numérisé sa prépublication et a acté la fin de prépublication papier en quelque sorte.
Du côté de Shueisha, il n'y a pas d'offre globale et la lecture des versions numériques de leurs magazines se fait uniquement à l'achat à l'unité. Et attention : le Weekly Shônen Jump numérique n'est disponible que sur son site officiel alors que tous les autres magazines Shueisha sont disponibles sur Amazon et sur Ebookjapan.
L'équivalent de Pocket Shonen Magazine chez Shueisha, c'est Jump Plus, où on retrouve des séries originales et aussi des titres shônen de ses magazines, mais les chapitres ont un décalage par rapport aux versions papiers. Par exemple pour One Piece, il y a 20 chapitres d'écart entre Jump Plus et le Weekly Shônen Jump.
Donc pour lire le dernier chapitre de One Piece, soit on achète le magazine papier, soit on va sur le site du Jump et on achète sa version numérique.
Shueisha continue donc de "protéger" sa prépublication papier, avec une offre de prépublication numérique au minimum, pas vraiment mise en avant et structurée.