Demons Fire a écrit:
Donc autant politiquement que spirituellement, les Dragons Célestes sont intouchables ? Oui, ça fait sens, car je vois les peuples de One Piece, surtout les civils (car ne nous voilons pas la face : les royautés ne lèveront jamais le petit doigt, préférant leur confort) comme une entité désorganisée et ne voulant pas prendre le risque de mener une rébellion d'eux-mêmes (à l'exception de Dragon, mais dont le déclic a eu lieu de l'intérieur). Cependant, j'aimerai savoir si cette supériorité des DCs et des Doyens est autant ancrée via la religion. Est-ce que les religieux eux-mêmes perpétuent leur domination, ou au contraire ont-ils déjà tenté d'instaurer un ordre différent du GM, mais ont été dans l'impossibilité de le faire en raison de leur pouvoir (un peu comme à une époque, entre l'Eglise et la royauté, même si cet exemple est, je le concède, bancal) ? Nous savons aussi qu'il existe des sectes : peut-être leurs disciples ont-ils tenté d'avancer un Dieu aux yeux des pratiquants, radicalement différent du GM, mais que cela s'est soldé par un échec ?
Sur le plan spirituelle, comme je le soulevais rapidement, le statut des Dragons Célestes est quelque peu factice, affirmé par Oda en les faisant traités de Dieu (un peu à la Ener), mais sans qu'il y ait de réelles pratiques religieuses qui permettraient de saisir leur rôle spirituel sur ce monde, leur intégration à la spiritualité. Par rapport à tes questionnements, on ne peut rien trancher puisque l'on ne voit même pas de prêtre d'un culte globalisé dans le manga.
Néanmoins concernant le lien entre religion et domination je vais noter un point primordiale : politique et religion vont de paire. La France est un cas très rare : la révolution française puis la séparation entre Eglise et Etat a conduit à ce qu'on attache une importance très importante à la laïcité. C'est véritable quelque chose de rare : aux Etats-Unis, le président doit prêter serment en posant la main sur la Bible lors de son investiture, sans parler bien entendu de la famille royale anglaise qui est encore à la tête de l'Eglise anglicane. D'ailleurs, le fait que la papauté elle même soit à la tête de l'Eglise occidentale est le résultat de plusieurs siècles de luttes, déjà avec les autres patriarches (de Constantinople, de Jérusalem, d'Alexandrie et d'Antioche, on remarque que Rome s'est développé car c'était celui avec la plus large sphère d'influence là où les autres se marchaient dessus) mais aussi avec les souverains temporelles. De nombreuses luttes de pouvoirs ont lieu notamment contre les Empereurs pour savoir qui devait être à la tête de l'Eglise. C'est d'ailleurs le renouveau que représente la Réforme grégorienne (du nom du pape Grégoire VII en place entre 1073–1085 mais ayant était une éminence grise avant) que la papauté "remporte" la lutte et s'affirme comme la plus haute autorité catholique contre l'Empereur qui l'était jusqu'alors. Pour en revenir à la Rome antique, même Jules César est entrée en politique non pas par le militaire mais par un rôle de prêtrise important, celui de flamine, puis deviendra le
Pontifex Maximus/Grand Pontife, fonction de "prêtre en chef" qui donnera le "pontife" de la papauté d'ailleurs. C'est grâce à cette fonction religieuse qu'il a pu modifier le calendrier par exemple. Auguste également, le premier "empereur" romain, se fait représenter souvent en Grand Pontife pour ses aspects civiles (quand il est pas en général quoi), et mène une œuvre de restauration religieuse lorsqu'il arrive au pouvoir.
Stéphane Benoist dans Rome, les Césars et la Ville a écrit:
D’Auguste à Commode, chaque prince prend en charge le destin de la ville de Rome et incarne l’un après l’autre tout à la fois le fondateur (conditor), héritier de Romulus dont le premier empereur faillit prendre le surnom, le père (pater patriae) de l’ensemble des citoyens (urbi et orbi), ce qui a des conséquences tant sociales que religieuses, enfin le fils d’empereurs « consacrés » (divi filius) qui peut prétendre à une divinité future et bénéficie de son vivant d’un culte impérial renforçant son statut particulier et conférant petit à petit à sa charge – sinon à sa personne – une sacralité susceptible de remettre en cause les liens naturels tissés entre lui et le populus Romanus.
I Définir, investir et transformer l’espace urbain : le prince conditor [...]
II Incarner une cité et la communauté de ses citoyens : le pater patriae [...]
III Assumer un destin commun, au service et sous la protection des dieux : le divi filius
Ainsi, dans la forme "naturelle"/"originelle", la domination couple politique et religion : Les transformations des rapports entre politique et religion ont été généralement pensées sur le modèle d’une séparation progressive entre les deux sphères, tendue vers l’autonomisation du politique conçue comme une conquête. Le religieux a été considéré comme un résidu, un enclos dont l’évolution de la société finirait, croyait-on, par avoir raison.
A l'inverse, dans l'Antiquité et à Rome c'est là où le religieux était le plus ancré dans le politique : toutes les fonctions romaines avaient des rôles religieux ou liturgiques dans la religion publique, là où même dans les foyers, avec le culte des ancêtres par exemple, il y avait de la religion privée dirigé par le chef de famille en tant que "dirigeant" du foyer.
(Je pourrais même entrer dans des considérations plus pointus en abordant les distinctions entre la politique et le politique : comme l'écrit Vincent Azoulay, "la politique peut être définie comme un processus de décision publique, fondée sur des formes de délibération, se déroulant dans un cadre institutionnel formalisé. Au-delà de cette dimension procédurale, elle recouvre aussi, de manière substantielle, un questionnement sur les fins ultimes de la communauté. À l’inverse, le politique désigne un champ d’action diffus et non institutionnalisé, recouvrant l’ensemble des discours, des rituels et des pratiques collectives qui contribuent à forger, au sein de la communauté, un sentiment d’appartenance partagée – processions, sacrifices, fêtes, banquets, distributions, chœurs ou représentations théâtrales...")
Dans le cas de One Piece, on a jamais eu d'aspect réellement religieux mis en avant en dehors du cas d'Ener qui a un commencé à institutionnalisé quelques éléments et a imposer par la peur le respect de certains éléments. De ce fait, si on se rapproche de pratiques plus contemporaines, les Dragons Célestes pourraient avoir un réel rôle religieux ou liturgiques que d'être des symboles, comme le Tennô (Empereur du Japon) est le symbole de la nation, où quelques actions religieuses dans un rôle titulaire, comme le souverain anglais qui nomme les archevêques et évêques d'après une liste de candidats établie par une commission ecclésiastique en tant que chef officiel de l'Eglise là où le véritable ecclésiastique le plus important de l'Église est l'archevêque de Canterbury qui officie concrètement en tant que chef spirituel de l'Église d'Angleterre. Oda étant Japonais, il n'est pas impossible que les aspects religieux se concentrent sur de la symbolique, puisqu'on n'a rien vu de concret d'un point de vue ecclésiastique autour du Gouvernement Mondial, ou pour entretenir la légitimité traditionnelle et acquise des DC, des cultes dédiés aux rois fondateurs du GM qui pourrait faire des épées devant le trône vacant la destination de pèlerinages :
Yoichi Koizumi dans l'article Les rapports État-religions au Japon et la laïcité a écrit:
Pour cela, le gouvernement créa artificiellement le shintoïsme d’État (kokka shintô) [(1868-1945)], après avoir violemment séparé le shintoïsme et le bouddhisme jusque-là mêlés. Concrètement, le gouvernement hiérarchisa les temples shintoïstes en plaçant le grand sanctuaire de la déesse Amaterasu, à Ise, au sommet de cette hiérarchie et, dans le même temps, il entretenait les temples officiellement reconnus dont il salariait directement les prêtres. En contrôlant et protégeant le shintoïsme, spécialisé dans le culte des ancêtres impériaux, l’État en faisait le rite national qui renforçait ainsi le patriotisme et la loyauté du peuple japonais envers l’empereur (Tennô).
Sous le régime du shintoïsme d’État, la pratique de cette religion était, de fait, obligatoire pour tous les sujets japonais. Ainsi, les fonctionnaires et les élèves étaient tenus d’aller prier dans les temples shintoïstes. Surtout, les communautés religieuses qui remettaient en cause la divinité de l’empereur, par exemple certains groupes shintoïstes hérétiques ou les chrétiens, étaient sévèrement condamnés et réprimés.
Demons Fire a écrit:
Je ne suis pas d'accord avec ça, car le système créé par le GM vit toujours, huit siècles plus tard, et je n'ai pas l'impression qu'il ait tant évolué
En fait, c'est précisément ce que je disais. xD Juste que historiquement, il aurait du changé un minimum pour s'adapter mais que vu que c'est une fiction il a pu rester inchanger, monolothique.
ange bleu a écrit:
L'Eglise Catholique a développé et a travaillé son influence à travers de nombreux prismes et a profité également d'opportunités (comme celle offerte par les descendants de Charlemagne que tu rappelles). C'est l'analogie que je voulais faire avec les Dragons Célestes : l'Eglise Catholique ne s'est pas reposée sur ses lauriers, sans mauvais jeu de mot^^
L'Eglise catholique est en effet passé par plusieurs réformes, notamment la réforme grégorienne qui est la plus célèbre, mais aussi l'invention de l'Inquisition et de l'hérésie, puis la Réforme protestante contre laquelle elle a échouée à s'adapter. L'histoire de l'Eglise à partir de son "arrivée au pouvoir", quand elle est devenue une souveraineté temporelle et non simplement spirituelle, est un cycle de déclins (passant souvent par des critiques que les haut dignitaires critiqués d'être trop riches et ne rien faire et le bas clergé accusé d'être des poivrots incultes qui ne peuvent pas mener correctement la messe) et de réformes de l'Eglise pour tenter d'endiguer les critiques, détruire les alternatives ou se réinventer (la création des ordres mendiants, récemment la messe en langue vulgaire). C'est d'ailleurs "amusant" de voir que durant ces "déclins", ce souvent les mêmes travers dans lesquelles le clergé retombe.
ange bleu a écrit:
Après comme tu le rappelles, la légitimité de tradition est de base la plus forte, mais même celle-ci a besoin d'être travaillée et renouvelée dans le temps. L'exemple le plus simple qui me vient à l'esprit est le Japon avec l'Empereur qui possède une légitimité de tradition extrêmement puissante, totalement intégrée aux rites de la société japonaise. Mais cela n'a pas empêché que le pouvoir impérial soit souvent usurpé par des chefs de familles puissantes, dont les plus connus sont les shoguns.
Et en France, la royauté a du s'adapter et lutter pour maintenir son pouvoir : Je résume à gros traits, mais il ne suffisait pas d'être descendant de Clovis ou de Hugues Capet pour être tranquille et faire tout ce qu'on voulait.
Totalement. C'est un débat de science humaine, mais dans ses travaux sur la légitimité, l'un de mes directeurs de recherche considère même que la légitimité n'existe pas, que c'est une fiction totale racontée par le pouvoir, et que c'est la légitimation, les processus employés pour se prétendre légitime, qui est le plus approprié pour décrire la réalité. Il aimait bien évoquée l'image de la pile électrique : la "légitimité" serait une pile ou une batterie entièrement chargée, mais à mesure du temps et des actions la batterie se décharge progressivement et il faut sans cesse la recharger, tant et si bien qu'elle ne pourra jamais être pleine. Peu importe à quel point on prétend être légitime, il faut continuellement rappeler (ou "prouver") sa légitimité, ton propos est tout à fait correct sur ce point là, je ne le remets pas du tout en question.
ange bleu a écrit:
Et c'est bien de là que vient ma critique du système mis en place par Oda, même s'il le fait pour des raisons artistiques, parce qu'il veut des méchants "absolus". Et lorsque j'écris "Tout le système est en dépit du bon sens et ne peut pas durer des centaines d'années", je parle de celui du GM de One Piece, et de rien d'autre. Système qui est justement resté inchangé 800 ans, sauf surprise ! Nous sommes donc d'accord :p
Certes la légitimité de tradition du GM est puissante, mais elle n'est pas éternelle et les Dragons Célestes ne peuvent pas se reposer exclusivement dessus durant huit siècles. Il y a nécessairement besoin de faire évoluer ou de renforcer ce pouvoir pour ne pas se faire remplacer un moment donné. Or ce n'est pas ce que nous constatons. Il y a effectivement des rites de puissance, repris du réel comme tu le soulignes, mais ils sont creux je trouve car ils reposent toujours et encore sur la légitimité originelle - Oda ne se complique pas la vie. Par exemple il n'y a pas de "Culte Céleste" organisé à ma connaissance, un élément qui me semble assez indispensable pour espérer durer dans le temps. Si je dois résumer ma pensée, j'aurais tendance à penser à Machiavel : obtenir le pouvoir est un défi, mais le conserver demande encore plus de travail et se révèle bien plus difficile au bout du compte^^
Sur le côté inchangée qui est irréaliste, on est effectivement d'accord. Le point que j'amenais était que les événements politiques en eux-mêmes, la soumission des rois envers les Dragons Célestes, est en elle même une processus qui légitime le Gouvernement Mondial et les Dragons Célestes. Les rois se soumettent aux Dragons Célestes et ces cette soumission qui continue à légitimer les Dragons Célestes.
Sur le "culte céleste", c'est ce que j'ai encore abordé au dessus, nous avons en effet une absence totale d'éléments religieux développés qui est problématique et c'est on ne peut plus dommageable. Le point est donc que ce n'est pas forcément aux Dragons Célestes eux-mêmes que l'on doit la légitimation de ces derniers. Le fait que les souverains se soumettent eux-mêmes (ce qui peut être critiqué, comme tu le fais, ou justifié, comme on a pu évoqué dans les posts précédents que les rois y trouvaient davantage leur intérêt à garder le GM qu'à essayer de le changer au risque que celui-ci éclate car centré sur Marigeoise et donc les DC) est ce qui entretien leur légitimité. Cela peut-être lié au fait que comme avec Rome (avec les magistrats en place qui sont le pouvoir actif/effectif et le Sénat gardien du
mos majorum), ce n'est pas les DC dans leur ensemble qui sont la véritable figure officiel du pouvoir mais plutôt les 5 Doyens qui en sont issus. Là aussi on a un soucis de représentation puisqu'à aucun moment Oda nous montre si les 5 Doyens ont des procédés de reconnaissance de leur pouvoir officiel, ou le rapport qu'entretiennent les dirigeants du monde avec eux. Détrôner les DC serait d'un point de vue politique plus la conséquence du détrônement des Doyens qui sont les dirigeants, "la plus haute autorité" du GM, d'un point de vue officiel. En tout cas à ce stade de l'histoire.
Pour reprendre un exemple historique, avec la révolution française, pour changer les choses il fallait renverser le roi ou changer le régime pour pouvoir infléchir sur les décisions royales, alors que les griefs qu'avaient le peuple n'était pas souvent contre le roi mais contre la noblesse elle-même. Dans les fameux cahiers de doléances, si on analyse les fonds d'archives, la plupart des doléances concernes des éléments locaux. Dans l'un de ceux que j'ai consulté durant mes études, des paysans ont même pour doléance de réparer un moulin à l'abandon pas loin de leur village, quelque chose d'on ne peut plus local. Chaque groupe de population voulait préserver ses privilèges et intérêts tout en critiquant ceux des autres, et notamment les privilèges des nobles et de l'Eglise (Il y avait d'ailleurs tellement d'éléments que les cahiers présentés aux Etats-Généraux étaient des synthèses régionales des synthèses métropolitaines des cahiers). Les insurrections antiseigneuriales et la Grande Peur, qui aboutis aux incendies des châteaux et à la destruction des livres terriers (symbole de la féodalité des seigneurs) arrivent à partir du 20 juillet 1789 (qui vont provoqués la fuite d'une partie de la noblesse), donc après même la Bastille etc. Les insurgés se firent peur mutuellement et firent peur aux « aristocrates » et aux tenants de l'autorité monarchique et il y eut très peu de résistance militaire. Il semble n'y avoir eu aucune concertation entre ces divers foyers d'insurrection qui furent pourtant animés par des causes et des buts communs. En brûlant les châteaux et en détruisant les terriers, les paysans expriment le souhait de la suppression de la féodalité. C'est ainsi tout du moins que l'assemblée nationale le comprit et elle décréta pour mettre fin aux désordres l'abolition des privilèges le 4 août 1789. Ainsi, le peuple s'affranchit des redevances en brûlant les Terriers, se libérant de la domination parfois cruelle et étouffante de la noblesse, une fois que la royauté a été mise à mal et que la monarchie ne peut pas orchestrer de contre-offensive, là où les révoltes précédents le "début" de la Révolution se concentrent sur des objets et revendications politiques pour changer les choses : la réforme Lamoignon ôte tout pouvoir politique aux différents parlements provinciaux et déclenche des soulèvements urbains, à Rennes et à Grenoble notamment, le 7 juin 1788. Les révoltes sont donc centré sur les bras de fer politique pour changer les choses et c'est une fois que Paris "tombe", et que des rumeurs font peur à la population, que les paysans se lancent contre les seigneurs pour se libérer de ce qu'ils jugent cruelle dans la féodalité.
ange bleu a écrit:
A mon sens les Dragons Célestes conservent leur place surtout grâce à l'immortalité d'Im et des Doyens (qui assurent une continuité "opérationnelle" imbattable), donc par des moyens shônesques.
En rassemblant mes deux posts, je pense que ça joue, mais qu'il faut aussi considérer la docilité des souverains, les institutionnalisations militaires comme la Marine, les dépendances qu'ont les îles du monde envers les services mis en place par le GM, le fait que le rôle politique des DC soit mineur...
Comme disait un de mes professeurs, il n'y a jamais une seule cause à un fait, c'est toujours multifactoriel.
Pour reprendre ce que tu dis quand tu évoques les souverains officiels qui perdent l'efficience du pouvoir au profit d'un autre [qu'il soit remplacé ou supplanté dans la réalité du pouvoir] ("Mais cela n'a pas empêché que le pouvoir impérial soit souvent usurpé par des chefs de familles puissantes, dont les plus connus sont les shoguns"), dans le cas présent je considérerai en quelque sorte que les pouvoirs originels des DC (des 19 rois fondateurs) ont été usurpés par... les Cinq Doyens eux-mêmes. Ils auraient bien perdu contre un pouvoir s'étant affirmé (grâce à Im) plus légitime encore que les DC.
Quand bien même Garling est exceptionnellement promu Doyen, il n'y a pas de parcours pour s'élever véritablement de DC à Doyen (c'est plus Garling qui a eu la chance d'être le plus prestigieux Chevalier Divin/DC au moment l'échec de Saturn). Dans la réalité, les Cinq Doyens ne pourraient pas être immortels, et donc ils correspondraient à des dynasties à part entière qui gouverneraient tandis que les DC seraient réduit à être des cours royales un peu à la Versaillaise.