Joli p’tit topic, qui aura pour principal but de nous fournir une plus grande culture musicale. Et puis, la basse, c’est bon, mangez-en !
Je suis censé déclamer mon amour pour John Paul Jones, dixit une ligne laissée à mon attention depuis quelques mois… Bah non, pas vraiment. S’il s’entend admirablement bien sur quelques morceaux, comme
Dazed And Confused, le fait qu’il se confonde régulièrement avec Jimmy Page me gène passablement. Bref.
Quant à ceux que Leto II a déjà présentés… Hm, je dirais que je suis particulièrement fan des partitions simplistes de The Police, ou des lignes de John Deacon. M’enfin, je préfère me focaliser sur deux bassistes (mes préférés, bien sûr). Car, dans la majorité, si je n’suis que fan des partitions, et rarement du jeu d’un bassiste en général, certains me mettent dans un état de jouissance pure.
Tout d’abord… Chris Squire. Il se démarque par une basse puissante, relativement facile à déceler, et mélodique. Yes étant la quintessence du mouvement Progressif, le duo batterie-basse se différencie régulièrement de la guitare et du chant, ce qui permet une écoute agréable et aisée. C’pour ça que l’écoute des partitions de Sir Squire me mettent en joie inévitablement. Sincèrement, le son qu’il émet sur
Roundabout est DIVIN ! J’pourrais dire de même sur
Siberian Khatru. Et puis, écoutez ça :
Tempus Fugit… Sincèrement, je m’agenouille devant un musicien pareil... Quelle ligne monstrueuse ! *__*
Y’a rien à dire de plus, j’adule le bassiste de Yes. C’est en grande partie grâce à son jeu que le groupe resplendit autant dans la discothèque du Progressif, si vous voulez mon avis (et même si vous ne le voulez pas, bien évidemment)…
Et dans un second temps…
Maître Lemmy Kilmister, leader et fondateur du groupe Motörhead.
Certains vont crier au bourrin à l’écoute d’un seul des titres de sa discographie, ce que je comprendrais aisément. Car Lemmy s’est entêté de jouer d’une basse extrêmement saturée, particulièrement lourde, plus ou moins rapide, mais d’une agressivité rare. Si bien que la basse devient l’instrument central du trio. Il suffit de voir le
morceau éponyme du groupe pour s’en rendre compte. La basse de Lemmy ne peut passer inaperçue, se fait parfois plus mélodique, comme sur
Overnight Sensation. Ou encore meilleur :
Metropolis. Bien sûr, il faut aimer le genre…
Il faut avouer que, régulièrement, la basse de Lemmy se confond avec la guitare du groupe. A vrai dire, on n'entend bien l'instrument dont il est question sur ce sujet que dans les premiers albums de Motörhead, avant que la basse ne passe légèrement au second plan, pour laisser plus de souffle à la guitare.
N'empêche que Motörhead rocks, et c't'en grande partie due à Sir Kilmister.
Voilà rapidement c'que je voulais ajouter... Pour le reste, respect à Mister Leto, sacré taf' !