Un code pour récupérer des statues de décoration Tortipouss, Ousiticram et Tiplouf est disponible sur les remakes 4G via le système de mot de passe. Pour les récupérer, vous devez rentrer le code suivant :
BDSPUNDERGR0UNDLa distribution prendra fin le 31 Mai 2022.
Comme au moment d'apprendre cette news, la date de l'événement n'était pas connue et qu'il est nécessaire d'avoir le premier badge pour débloquer le cadeau mystère, j'ai donc pris sur moi de braver les bugs potentiels qui m'attendaient en débutant mon aventure.
Premier constat qui m'a absolument choqué après un assez long écran noir (mon jeu a-t-il freezé ?) : la synchro labiale du professeur Sorbier est partie aussi en quête d'une aventure PKMN. Après avoir passé tant de temps sur
Bouclier qui faisait un minimum d'effort de ce côté, c'est un retour de bâton pour le moins hyper violent. L'aspect funko-pop des personnages ne me dérangeait pas outre mesure, mais ça appuie ce côté un peu désincarné de l'œuvre. C'est du détail, mais ça part plutôt mal.
Après le discours de Sorbier et les noms d'usage à moi et mon rival, un générique nous comptant les événements d'un Léviator rouge qui aurait été aperçu dans un lac s'achève. Ce petit clin d'œil passé, traveling arrière pour découvrir que c'était une émission sur un écran télé et découverte de la chambre de notre avatar. Et grand dieu c'est quoi cette animation pour rentrer le lit ?????!!!!!!!! Je comprends pas, il est debout et allongé en même temps ? C'est la position de Schrödinger ??? Oui, je sais, c'est encore du détail, mais là le jeu n'essaye même pas de faire un semblant d'effort sur des trucs appuyant un peu l'immersion. C'est vraiment une expérience de jeu de dix années en arrière et ça pique un peu.
Il est temps maintenant de faire les premiers pas en extérieur et découvrir que... Le bourg où l'on commence notre quête est dans sa disposition une quasi copie carbone de Bourg Palette en 1G. C'était peut-être déjà le cas sur Platine, mais je sais pas, là ça m'a fait tilt tout de suite : la bordure d'eau au sud, le départ vers la zone des PKMN sauvage au nord, la disposition des maisons... C'est vraiment déroutant. Bref... C'est le moment pour Earl, mon ami d'enfance, et moi de chasser du Léviator rouge au lac tout proche de chez nous. Oui alors, il s'appelle Earl dans la mesure où j'ai Diamant, et comme c'est mon rival, j'estime qu'il possède l'autre version, du coup... Ok d'acc z'avez saisi.
Arrivés au lac, le prof Sorbier et sa jeune assistante Aurore contemplent les environs. Le prof est de retour dans sa région natale après quatre années d'absence et revenir sur une terre chargée de légendes devrait permettre de faire avancer grandement ses recherches. Mais distraits qu'il et elle sont, la valise aux précieux contenus est laissée à l'abandon. Un comble sachant que le modèle graphique de Funko Sorbier semble montrer qu'il ne s'en sépare jamais. Quelle n'est pas l'occasion choisie pour le duo dynamique Earl et Challenger de s'en approcher et de se faire attaquer par deux étourmi qui en veulent à nos vies... Ou à nos économies... Notre pain au chocolat ? Ou alors, ils sont juste perdus et demandent leur chemin et à vrai dire je l'ignore totalement car la seule réponse que nous avons à rétorquer et de fouiller dans des affaires qui ne nous appartiennent pas et de leur balancer une tortue Joviale (yes !) et un singe tout cramé en plein bec. à vrai dire, la seule chose que je sache du pauvre piaf molesté et qu'il avait au moins deux IV à 31 dans la mesure où
la caméra avait fait un focus sur la tête de Challenger. Alors, je vous sens fébrile, mais non, je n'ai pas appelé mon avatar Challenger, c'est juste que je tais son pseudo par souci d'anonymat sur ce forum public. J'aurais pu l'appeler ainsi, mais non.
Damned, quelle occasion ratée... Aurore revient découvrant avec horreur et stupéfaction que les deux starters ont trouvé de nouveaux compagnons d'aventure. Ce qui lui vaudra très certainement de se faire tirer les oreilles alors que c'est bien la faute du vieux prof qui n'avait juste pas à se séparer de l'excroissance qui prolongeait son bras. J'vous jure des fois...
Retour à Bonaugure (oui, le nom de votre ville de départ, il n'est jamais trop tard pour présenter certaines choses) puis direction Littorella où se trouve le laboratoire du professeur Sorbier pour lui rendre son PKMN (il m'a fallu rallumer la console pour avoir le nom de ce patelin dont j'avais déjà oublié le nom et de me demander une nouvelle fois si ma console ne me faisait pas encore un freeze au noir lors du démarrage). Quelques PKMN sauvages assommés sans raison valable plus tard, l'arrivée dans le labo ne se fait pas attendre avec Aurore qui nous escorte sans demander notre reste. Le papy bougon est en fait un plutôt bon gars et permet de racheter une faute pour le moins impardonnable commise par le jeu : m'octroyer le don de surnommer ma tortue ! Il est né le divin Tortucolis, jouez fifres et tambours. Comment ça faire de nous le tuteur légal du PKMN ? Nan mais, vous croyez quoi ? Que j'allais réellement le rendre ? Mais à tout don sa malédiction et me voici contraint de remplir les pages d'une encyclopédie qui n'est même pas capable de faire une mise à jour Wiki. Soit, si cela doit être mon fardeau, qu'il en soit ainsi mais qu'on me laisse le réconfort de la chaleur maternelle avant mon chemin de croix. Autant faire une pierre deux coups et en profiter pour acheter une dizaine de pokéballs avec mon Honor Ball en cadeau bonus à la boutique et de capturer sur le chemin du retour Tourmicotil et Colgate, chacun et chacune très Assuré et, je dirais même plus, Assurée. Après d'émouvants (non) adieux, notre mère nous gratifie du béret de l'aventure qui nous suivra (non) tout au long de ce périple. Hélas, le départ de la maison est brisé dans son intégrité par l'entrée en scène de la maman de ce cher Earl. Elle nous apprend que ce vieux grigou de prof avait aussi maudit Earl, mon cher compagnon, le privant lui aussi de ses tendres années à glandouiller devant sa Switch et sa TV à écran plat, le forçant de fait lui aussi à parcourir les routes de l'encyclopédie électronique qui ne sait pas se connecter au Wi-Fi. Maudit sois-tu dans ton infinie générosité Sorbier... Earl ayant déjà pris de l'avance, c'est à moi qu'est confié la lourde tâche de lui rapporter l'artefact sacré qui lui permettra de mettre la lumière sur les endroits sombres là où toutes les autres lumières sont éteintes : la carte de la région (qui ne servira pour ainsi dire jamais, soyons honnêtes).
à l'aventure donc ! Retour à Littorella pour passer à la zone suivante où nous attend de pied ferme Aurore pour... M'apprendre à capturer un PKMN ? Mais... C'est un peu tard en fait, je sais déjà comment procéder. Tourmicotil et Colgate sont des blagues pour toi ? Ce n'est pas parce que ces deux là quitteront bientôt l'histoire qu'il faut pour autant les mépriser ! Nan mais oh ! Cela dit, si c'est l'occasion de me filer une vingtaine de pokéballs en retour, je ne serai pas regardant sur cette petite perte de temps. C'est suite à cette entretien que saute dans mes bras Lucky Luxe, la deuxième membre honoraire de ma future "Dream Team" (en anglais dans le texte). Elle a beau être Modeste de nature, cela ne l'empêche pas de cultiver une forte Rivalité avec tous les PKMN qu'elle croise. Un grand écart pour le moins curieux mais dont je saurais m'accommoder sans problème. La route s'ouvrant à moi laisse place à quelques bonnes âmes qui me donnent de l'argent à la simple condition d'enfeuiller leurs monstres de poche, ce que Tortucolis fait de bonne grâce et à merveille. Même Lucky Luxe donne un peu de sa personne dans un style bien à elle.
C'est après ces péripéties que nous arrivons à Féli-Cité et j'avais oublié à quel point la ville était plutôt grande. Direction l'école des dresseurs pour retrouver Earl et lui donner le présent de sa maman. Comme il a deux cartes PKMN, ce généreux compère nous donne son doublon. Sacré Earl, toujours le cœur sur la main et le reste du corps fonçant toujours vers l'avant. En ville, on me propose de participer à une campagne de promotion pour avoir une montre multifonction si je réunis trois coupons. Une fois ces derniers en poche, à moi l'objet high-tech repris dans tout son jus depuis les versions originales. C'est vraiment la même appli que sur DS au quasi pixel près. La seule différence et qu'on peut maintenant l'afficher dans le coin supérieur droit de l'écran de la Switch. C'est rigolo sur le moment, mais on l'enlève en vérité très vite. Un petit détour à une sortie Ouest de la ville pour trouver un brave pêcheur qui nous demande si on aime les cannes. Ne voulant pas le brusquer dans ce qui semble être quelque chose qui représente toute sa vie, j'acquiesce avec délicatesse et me voit donc confier une canne à pêche. Encore un truc qui ne servira qu'une fois, mais soit, testons là tout de suite avant de la remiser à jamais. Le Docile Magisystem fait une arrivée éclaboussante dans l'équipe et c'est pour cette raison qu'il la quittera à la toute première occasion venue. On ne me mouille pas impunément comme ça...
Voici donc le début de mon aventure où j'en oublie même de parler des introductions à chaque combat qui me semblent étrangement longues. Je pourrais pointer du doigt d'autres éléments qui m'auront chagriné concernant le rendu au demeurant pas aussi reluisants que ces remakes veulent nous le faire croire, que le jeu est tout à la fois mignon et très froid, mais à la vérité, ben... La magie opère encore et toujours. Comme je l'ai déjà dit il y a quelques posts, c'est une expérience d'un temps qui n'existe plus, mais ça tient encore la route. Ouais, le multi exp, je peux comprendre que ce soit relou pour beaucoup, mais le jeu est tellement dense que ce sera un moindre mal. Je m'étais dit que je ne ferai que le premier badge histoire de débloquer le cadeau mystère et réceptionner les divers cadeaux, mais je sens que je vais encore gratter un peu plus alors même que j'ai eu une plutôt bonne accroche sur
Shin Megami Tensei V en parallèle, ce dernier étant vraiment une toute nouvelle approche pour moi.
à voir du coup si le confort régressif d'un jeu "doudou" viendra supplanter la nouveauté de l'approche "durdur" du jeu d'en face.
Vous m'excuserez de la tournure "rigolol" qu'a pu prendre ce compte-rendu d'aventure alors que ça partait sur quelque chose d'un petit peu plus sérieux. ^^'
Peut-être reviendrais-je continuer mon journal de bord si, une fois encore, l'envie est de mise.