Mithrandir, hérault de ces heures sombres, galope vers le forum de la Volonté du D pour annoncer la venue en ces terres du Retour du Roi.
Il s'agit d'un film, dernier représentant de son espèce, qui tente et mérite de se hisser vers la plus haute marche du Petit Tournoi. Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi est, pour ceux qui l'ignoraient encore, le troisième est dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Il s'agit de l'adaptation du livre éponyme de J.R.R. Tolkien, sorti en 1955 relatant la fin de la quête de l'anneau.
Le film, lui, est réalisé par le talentueux Peter Jackson et sort sur les écrans en 2003. Il deviendra très rapidement l'un des films les plus rentables de l'histoire du cinéma (6e place) et sera un succès aussi bien commercial que critique en remportant pas moins de 11 oscars.
''L’échiquier est en place, les pièces avancent... ''
Gandalf le Blanc
L'histoire relate donc la fin de la guerre de l'anneau, et la fin du troisième age et le début du quatrième age.
Nous en mars de l'an 3019 du troisième age, les forces des hommes s'affaiblissent et le Gondor parvient tant bien que mal à contenir les contingents orques venant du Mordor. Sauron, sentant son ennemi s'affaiblir et le porteur de l'anneau s'approcher décide de lancer ses légions déferler sur la terre du milieu. C'est ainsi qu'une armée, d'une force sans précédent, est littéralement vomi des portes de Minas Morgul et se hâte vers Minas Tirith.
Les forces des hommes se prépara à protéger la Capitale du Gondor, Gandalf dirigeant ses défenses et le roi Théoden réunissant les Rohirrims.
Pendant ce temps là Aragorn, le descendant d'Isildur réclame enfin son trône et fait appel à l'armée des Morts pour se battre aux Champs du Pelennor.
L'avenir de la Terre du Milieu se jouera devant les portes de l'antique Minas Tirith et l'avenir des Hommes est plus qu'incertain.
Toutefois, un fragile espoir demeure. Le Porteur de l'anneau se dirige vers la montagne du destin, là ou brûle le feu capable de détruire l'unique et de provoquer la chute du seigneur du mal.
''Au galop ! Au galop ! Courez ! Courez à la ruine, et à la fin du monde ! À mort !! ''
Théoden, premier cavalier de la marche
Bien, maintenant il est de mon devoir de vous expliquer pourquoi ce film mérite de gagner.
Tout d'abord au niveau du scénario en lui même, qui malgré le fait qu'il ne soit ''que'' l'adaptation du roman est sublime. Il s'agit en effet du volet final, de la conclusion d'une épopée. C'est dans ce film, plus que jamais, que les enjeux se font le plus ressentir. L'issue de la quête de l'anneau n'a jamais semblé aussi incertaine qu'ici. Il s'agit de l’épisode qui vous scotche au fin fond de votre fauteuil et nous vous en fait pas décoller pendant 3h. Ce film vous prend littéralement aux tripes, et aux glandes lacrymales par moment
(et même quand je rédige ce post en écoutant la BO... putain). On veut savoir comment Frodon va réussir, s'il va réussir et comment les peuples libre de la Terre du Milieu vont faire pour s'en sortir.
Tout y est beau, tout y est désespéré, tout y est lyrique, tout y est épique...
Toujours sur le scénario, il est de bon ton de rappeler que Jackson en fait une adaptation admirable et de qualité. Il restitue très bien le livre et change très peu de passage (c'est un peu moins vrai pour celui là, je vous l'accorde). Quand bien même il prend des libertés, dans l'ensemble il les prend bien, rendant son œuvre plus lisible, moins touffue et accessible à tous.
Il arrive à transcender l’œuvre en elle même pour en faire quelque chose de nouveau, quelque chose qu'on n'oubliera pas.
Et l'écriture de Jackson pour l'adaptation n'est pas la qualité première de ce film, loin de là.
Il y a d'abord l'immense travail pour recréer tout un monde aux travers de magnifiques décors. Un effort gargantuesque et des mois de travail. Le tout pour un résultat saisissant, Jackson lui même aurait dit qu'il cherchait à faire des décors quasiment parfait, des décors tel qu'on pourrait se demander si tout ça n'a pas vraiment eu lieu quelque part. Les cités sont reproduite sur plateau plutôt que d'êtres de simples effets spéciaux et chaque petit détail dans l'architecture a son importance. La majorité des décors sont d'ailleurs inspirés de célèbres illustrations, les dessinateurs furent même inviter sur le terrain pour apporter leur aide précieuse.
Ensuite il y a les costumes, tous plus somptueux les uns que les autres. Collant parfaitement aux personnages, sublimant les acteurs. La production a fabriqué des centaines d'accessoires et d'armes en allant jusqu’à engager de véritables équipes de forgerons. Toujours dans le soucis de faire vrai.
Tout semble vrai, issu d'un lointain passé. Somptueux.
Les scènes de batailles sont un gros point fort de cet opus.
Tout d'abord avec leur lot de discours épique, souvent strictement identique à ceux du livre, de retournements de situation. On assiste à quelque chose de grand. Chaque scène est une occasion de se rappeler que l'homme seul n'est rien, et que c'est ensemble et avec courage que l'on parvient à vaincre.
Les plans de caméra sont tous intelligents et vertigineux, sublimé pas des effets spéciaux qui semblent intemporels.
D'ailleurs, au delà des batailles, toutes les scènes sont bonnes. Elles s’enchaînent sans longueur et sans se ressembler, on est totalement embarqué dans l'histoire. Tout est bien filmé, tout les acteurs tiennent leurs rôles avec brio, allant même jusqu'à imposer leurs performances et leurs visages dans nos lectures. La palme revenant sûrement à Andy Serkis et son époustouflante incarnation de Sméagol/Gollum.
Parfait.
Cliquez sur les images pour accéder à certaines scènes de ce chef d’œuvre ''Je peux lire dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon cœur.
Un jour peux venir où le courage des hommes faillira où nous abandonnerons nos amis.
Mais ce jour n’est pas arrivé !
Ce sera l’heure des loups et des boucliers fracassés lorsque l’age des hommes s’effondrera.
Mais ce jour n’est pas arrivé.
Aujourd’hui nous combattrons pour tout ce qui nous est cher sur cette bonne terre.
Je vous ordonne de tenir, hommes de l’ouest. ''
Aragorn, roi du Gondor
Le dernier point fort, et pas des moindres, est la Bande Son d'Howard Shore.
Il signe là une véritable œuvre musicale, reconnaissable entre mille, qui marquera à tout jamais quiconque aura vu le film.
Mais en musique, comme un amour, une démonstration vaut toujours mieux qu'un long discours. Alors savourez !
Theme of RohanTheme of GondorTheme of IsengardThe Shire/The HobbitMinas TirithInto The WestEt tellement d'autres...''Je ne peux le porter pour vous...
Mais je peux vous porter vous!!''
Samsagace Gamegie le brave
Bref, le Retour du Roi est un véritable monument de cinéma. C'est un de ces films qui restera à tout jamais gravé dans l'histoire du 7e art (ne serait ce que parce qu’il est le plus Oscarisé). Un épopée fantastique époustouflante et intemporel.
Et c'est évidement plus qu'un seul film, c'est une trilogie.
Et maintenant que les autres épisodes ne sont plus là, on peut le dire, voter pour ce film c'est voter pour la plus grande trilogie cinématographique qui existe !
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'' C'est quoi ta scène favorite dans le Retour du Roi, je n'arrive pas à choisir moi''
" Je n'en ai qu'une seule, elle dure 4 heures et 11 minutes "