Pour qu'un livre se vende bien, il faut qu'il y ait une belle fille sur la couverture, et il se vendra d'autant mieux qu'il y aura moins de couverture sur la belle fille ! Youpi pour Victor Hugo ! De tous, on se demandait pourquoi un navet comme One Piece avait trouvé un fidèle public, l’éminent écrivain français nous en apporte la réponse.
Itachi est un bad guy comme on en fait plus. Et pour cause, il est ténébreux, psychologiquement atteint, puissant, sans pitié et de plus brun. Si cette dernière assertion peut sembler être totalement inappropriée, ce n’est qu’une façade. Car en réalité, cette propriété lui permet de s’ancrer plus encore dans la noirceur. Itachi possède une classe monstre, un charisme à faire éclater tous les murs. Son Mangekyou Sharingan est un atout indispensable quant à son image de fumier psychopathe complètement atypique et pourri de même que vandale anarchiste conspuant le système. Sûr qu’Itachi est un excellent personnage ; je rejoins donc nos amis Zozor et Le Gourmet dans leur lutte commune.
Alors que Nami, elle, n’est qu’une idolâtre de fan service, ne servant qu’à décorer une couverture sans couverture, attrape-nigaud devant l’éternel, dopant ultime des ventes d’un déchet nommé One Piece. Fille sombre ou rayonnante, toujours peu vêtue car c’est là son rôle même, accessoire de mode, goodies terrible bien qu’exquis d’un univers arriéré, suppôt éternel de l’esprit pervers, mont culminant de l’idiotie d’aujourd’hui. Les yeux c’est déjà le bonheur et les lever vers cet être éthéré, pourpre et pur, c’est déjà le paradis. Ancre d’une folie physique, symbole de la beauté canonique, âme vaillante et dévouée, orientée encore vers la lente descente aux enfers de nos jours heureux ; voilà elle la fille objet, voilà elle l’argument massue, et nul n’y échappe car c’est ainsi : on apprécie donc on se tait. Aliénation d’un système.
Que dire, que faire, ce n’est pas l’affaire des autres. Devant moi l’infini, je suis maître en mon royaume car ce royaume c’est moi qui le crée, c’est moi qui le construis tels mes souhaits. Je m’enfonce ici dans les ruelles et je la vois elle la fille, la rousse, la dévergondée, elle et je vote et tout est consumé : le néant.
Dernière édition par EnOd le Mar 12 Fév 2008 22:08, édité 1 fois.
|