Episode 24 : May All Blessings Find Their Way To You, I'm Wishing It (fin)C'est un final avec une petite ambiance à la Tomino : pas pour les morts, mais pour le retour des morts en fantômes !
Reprenons dans l'ordre : Suletta récupère ce qui reste d'Aerial et ceux de la Maison de la Terre réussissent à le retaper un peu. Et ils vont en avoir besoin car bien évidemment la Space Assembly League ordonne à l'ILTS d'être rechargé pour un deuxième tir.
Prospera tente de convaincre Suletta de reconnecter Eri à Quiet Zero pour achever son projet mais celle-ci refuse. Elle souhaite un monde où tout le monde vit heureux. En utilisant Calibarn et Aerial à l'unisson, Suletta est capable de dépasser le Permet Score 8. Et la première manifestation de cet état c'est qu'elle revoit le premier Elan, décédé au cours de la première saison. Elle peut enfin lui dire adieu, puis elle prend le contrôle à distance de Quiet Zero, du Pharact et du Schwarzette.
Elle utilise cette nouvelle puissance pour déconnecter à distance l'ILTS, tandis que Miorine annonce qu'elle a officiellement dissous le groupe Benerit et vendu ses actifs à la Terre, de sorte que la Space Assembly League n'a plus le pouvoir légal d'agir. De nombreux morts, dont ceux du prologue, font leur apparition au cours du phénomène de Data Storm. Voyant qu'Eri s'est rangée du côté de Suletta, Prospera abandonne Quiet Zero et Suletta détruit la station avec tous les Gundams.
L'épisode se conclut sur un épilogue Trois Ans plus tard. On retrouve les personnages : Guel continue de diriger sa société avec de nouveaux alliés, tandis que celle de Miorine (qui intègre le reste des héros) s'efforce de maintenir l'équilibre entre les Terriens et les Spaciens. Sur la grande question : oui Suletta et Miorine sont bien mariées. Ce n'est pas dit explicitement mais les plans montrent nettement leurs alliances. Le seul point un peu curieux dans cette Happy End, c'est la façon dont Eri a survécu : un peu Too Much même si symboliquement cela fait sens.
Voilà, c'est une nouvelle série Gundam ma foi fort sympathique. Notons que le format "court" de 24 épisodes a induit un univers et des péripéties moins vastes que de coutume. En bref, nous sommes restés sur le casting établi lors des premiers épisodes et très peu de personnages ont été ajoutés en cours de route. Le parti-pris, aux côtés des thèmes féministes, c'était donc un univers scolaire/académique qui a structuré toute l'histoire et sur lequel nous sommes restés tout le long la série (puisqu'au final où ce sont nos chers étudiants qui ont "sauvé le monde"). Si on peut voir ça comme une variation du thème des enfants soldats, je note aussi que la fin de
Mercury doit être l'une des plus heureuses des Univers Originaux depuis SEED (En tout cas de mémoire).