Ce post marquera un coup fatal à M. Personnage.
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je n'ai personnellement jamais attendu à ce que les médias m'encourage à être quelqu'un de meilleur, qu'ils m'inculquent des valeurs et m’apprennent une certaine morale.
Je n'ai jamais parlé d'une inculcation pour devenir meilleur. D'ailleurs meilleur par rapport à quoi ? On ne devient jamais meilleur dans sa façon d'être, on évolue et on finit par changer. Il n'y a pas de jugement à faire lors d'une évolution. Mais pour en revenir au rôle de médias, je dirai qu'ils font passer des valeurs et des normes. Après qu'on les considère bonnes ou mauvaises, cela appartient à chacun de juger.
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce que je reproche aux médias, c'est la prise de position systématique dans la présentation des informations, la présentation des faits sous la forme qui les arrange le plus : ce qui est le plus capable de susciter l'émoi, la crainte, la niaiserie. Qu'on se le dise, la façons de présenter l'information influence non seulement ceux qui l'écoutent mais peu également influencer son contenu. Et ça profite, forcément, à certaines personnes : dirigeants des médias, l'Etat, certains producteurs ? Si cela ne profitait à personnes, les médias informerait les gens totalement objectivement.
Seriez-vous capable de donner une information sans émettre un jugement M. personnage ? Non, clairement non. Il est difficile, voir impossible de rester neutre. Quand on donne une information, pleins de facteurs rentrent en jeu. Que ce soit la tournure des phrases, le choix des mots, l'ordre dans lequel on traite le sujet, l'importance qu'on donne à telle partie ou telle personne, la syntaxe qui rythme le texte, etc.. Il y a beaucoup trop de choses à prendre en compte pour rester neutre. Peut-être certaines personnes ou même vous M. Personnage n'avez pas conscience de l'importance que cela revêt. Alors je vais vous donner un exemple : la différence entre "seconde génération" et "jeune issu de l’immigration". Les deux renvoient "plus ou moins à la même chose" et l’amalgame est souvent fait. Et pourtant, c'est totalement différent comme formulation même si cela pourrait avoir pour objectif de renvoyer à la même chose. Le deuxième terme contrairement au premier, inclut la notion de jeunesse, autrement dit une classe d'âge. Vous voyez donc à quel point il est difficile de rester neutre sans émettre ou faire sous-entendre un traitement particulier ou même une influence notable.
Les médias n'ont pour ainsi dire pas le choix. C'est informer avec une part de subjectivité ou alors ne pas informer du tout. De la même façon, nous ne somme jamais objectif dans nos propos, dans notre vie de tout les jours. Pourquoi cela changerait-il pour les médias ? Nous vivons donc dans un monde subjectif. Critiquer le subjectif, préférer l'objectif, c'est rejeter le le monde dans lequel on vit et par la même occasion c'est se rejeter soi-même. Vous voyez donc bien que le subjectif n'est pas un choix mais une façon d'être relevant de l'ordre naturel. On ne peut aller contre. Les médias ont toujours été subjectifs et le seront toujours.
Touché.M. Personnage via Dark Knight a écrit:
L'idéal, je ne sais s'il à existé un jour.
L'idéal est par définition quelque chose qui n'existe pas, il s'agit d'un modèle de perfection à atteindre. Dans mes propos il s'agissait de la base théorique qui devait servir de définition au rôle des médias.
Touché.Dark Knight a écrit:
Il faudrait, alors, à mon sens, séparer les informations de faits et les informations dictées par l'Etat ou quoi que ce soit d'autre.
Un média indépendant en somme. Si vous trouvez, vous nous ferez signes. Je dis ça, mais c'est parce que même les médias qu'on pense neutres et indépendants sont en fin de compte comme les autres. En France est paru dans quelques rares salles un film qui s'appelle
les nouveaux chiens de gardes. Pour résumer très rapidement, il s'agit d'un documentaire ayant pour objet de montrer qu'aucun journalistes ou médias de grandes envergures en France ne sont indépendants. Le résultat est hallucinant. Je conseille à ceux qui le peuvent d'aller voir ce film (en plus il y a de l'humour).
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce qui me dérange, au plus profond de moi, c'est l’amalgame, présenté en un seul bloque, de l'informatif et de l'arrangement, des messages qui n'ont au final rien avoir avec l'info en elle même. [...] Mais au bout d'un moment, je dis stop. Quand la limite est franchie ou l'information devient mensonge et ou l'information pousse les gens à certains actes (consommations, manifestation, etc...).
Encore et toujours ce problème d'excédent. Finalement, ce n'est pas le manque d'objectivité qui vous gênes mais bien l’excès que cela revêt. Ainsi, tout vos propos autour de la question de l'objectivité ne sont qu'un épouvantail à notre discussion, pour peu que cela en soit une sans tromperie d'aucune sorte.
Touché.M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je pense que cette période que tu dis révolue n'à tout simplement jamais existé. Du temps de Napoléon, les premiers journaux étaient déjà censuré. Les vrais acteurs de l'information sont aujourd'hui, plus que jamais muselé. Si c'est un crime de vouloir une parfaite clarté dans l'information et être considéré comme vieillot à cause de ça, j'hurle coupable !
Effectivement, j'avais oublié. Mais je pense que cela remonte plus loin encore. La censure existait déjà pour les livres. Si je me souviens bien, il y avait carrément un corps de personnes qui étaient chargées de juger l'originalité et l'intérêt d'un livre pour le public.
A tout bien réfléchir, vous avez raison, vous ne vivez pas dans un monde révolu. En fait, vous vivez dans un monde qui n'existe pas. Vous êtes un utopiste.
Touché.M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Plus qu'une information, c'est formellement une accusation. Mûrement réfléchie de par de profondes années de mutisme face à cette société malade. Face à la merde en boite servie dans tout les canaux d'information que je découvre et scrute.
Vous ne vous défendez aucunement sur ce point là.
Touché.M. personnage via Dark Knight a écrit:
C'est là que vous vous trompez depuis tantôt. J'ai provoquer chez toi une réflexion profonde sur la société qui nous entoure, sur mon message, sur mes condamnation féroce, mais pas à un seul moment nous n'avons parlé de moi ni de ce qui m'à amené à penser comme cela. Tout ce long débat à uniquement comme fond la société, l'information, la consommation. Alors, tu te trompes, car au final, je ne suis que le porte parole d'un pourrissement intense de la société qui éclate au grand jour. Ma personne, on s'en contrefout totalement. Le fond, rien que le fond !
Fait ce que je dis pas ce que je fais ...
Touché.M. personnage via Dark Knight a écrit:
Le schéma de la communication auquel tu fais référence est incomplet. Pour moi, ce qui saute aux yeux, c'est ce message entre l’émetteur et le destinataire, c'est bel et bien lui qui est le plus important et qui brille, brille d'une putréfaction totalement juste.
Ce n'est pas un schémas de communication mais une relation de cause à effet. Quand je parle de point d'émission, c'est le point d'émission de la curiosité pas de la parole. Il n'y a donc pas de communication.
Touché.M. personnage via Dark Knight a écrit:
Je suis totalement vieillot, parfois contradictoire, mais le mot qui me vient en bouche à la lecture de votre défense ardente est : utopie.
Effectivement, c'est une belle contradiction que vous nous faites là. Je dirai que c'est l'hôpital qui se fout de la charité sauf que dans ce cas-là vous êtes le seul en tort.
Touché.Finalement, je crois bien qu'on peut dire
touché coulé.
Reste à savoir à quelle vitesse vous accepterez de couler. En tout cas, plus vous expirerez de l'air plus vous coulerez vite.
Comme précédemment, je me suis amusé comme un petit fou. Dark Knight, la situation est maintenant encore plus difficile qu'avant. Dans ta situation, je ne saurai pas comment m'en sortir sans être de mauvaise foi. Mais j'ai comme l'impression que tu vas réussir sans tomber là-dedans.
PS : Les propos en bleu sont des propos sur lesquels je n'ai pas d'avis tranché. De la même façon il est possible que je ne les pensent pas. Ce n'est pas pour autant que je pensent tout le reste.