Ami lecteur, amie lectrice, bonsoir! Malgré le petit incident (si on peut l'appeler comme ça) des derniers jours, et avec la "retraite" de 4G Master, Shanji21 et Porito (que je salue d'ailleurs), j'ai réfléchis et est décidé de ne pas m'arrêter dans ma production de fanfic, car j'ai un livre à écrire, et que si j'arrête là, j'arrête aussi mon livre, donc je continue, pour votre plus grand plaisir (enfin j'espère...)
En attendant, voici le chapitre 4 des aventures de Sanjo et de Myrios!! Bonne lecture, et n'hésitez pas à voter au sondage!! +- aussi de la même longueur que le précédent, 9 pages.Chapitre 4 : Le Couloir des Milles Galeries, liens entre les 16 régions
-Woaah, c’est quoi ça ?! S’écria Sanjo, malgré le vent.
-C’est géant, ce truc ! On dirait la bouche d’une anguille ! Renchérit Myrios.
L’entrée du « Couloir des Milles Galeries » correspondait précisément à la description de Myrios : Un énorme trou béant, noir et très profond, avec des parties de roches qui pourrait ressembler à des dents, où des véhicules de différentes sortes allaient et venaient comme des fourmis d’une fourmilière. On pouvait compter au moins vingt entrées le long du bord. Et le tout était parsemé de tuyaux géants partant dans les ténèbres. Jans hurla :
-Attention, nous descendons !
Soudain, Skyrwel plongea, décrochant un magistral « Kyaaaaaaaaaa !! » de Myrios. Sanjo sentit son déjeuner remonter dangereusement dans son estomac. Leurs corps semblaient s’élever de leurs selles, malgré le fait qu’ils étaient bien attachés. Sanjo resserra sa prise sur l’œuf et Myrios, sur le torse de Sanjo.
Le dragon descendit en piqué vers le ras-du-sol, frôla le sable, puis freina de plus en plus, jusqu'à ce qu’il ce soit arrêté. L’atterrissage causa un choc aux deux passagers. La voix de Skyrwel pénétra dans leurs têtes : « On n’est pas obligés de descendre en piqué quand on s’arrête. Je l’ai fait juste pour le fun ! »
« C’est pas drôle ! Pensèrent furieusement Sanjo et Myrios. On a cru qu’on allait mourir ! »
Sanjo demanda à voix haute, cette fois :
-Comment ça se fait qu’on ne puisse communiquer avec Skyrwel que par pensée ?
-Il vous entend par voie normal, tu sais, petit, Expliqua Jans. Mais c’est juste qu’il ne possède pas de cordes vocales. Donc, pour compenser, il utilise des voies qu’on appellera spirituelles. Tous les dragons sont comme ça.
-Aah, d’accord.
-Allez, on y va ! S’écria le Fangura.
Sanjo examina les lieux. Ils se trouvaient juste à coté de l’entrée gigantesque du couloir. Mais bizarrement, ce qu’il avait tout d’abord prit pour du métal se révéla être une excroissance montagneuse. En effet, la montagne formait un cercle autour du trou d’entrée. Des petits pics rocheux empêchaient les gens d’accéder au vide profond de la grotte.
En se rapprochant du trou géant, Sanjo remarqua des petites grottes percée dans la montagne pour permettre au gens d’accéder aux « embarcadères », comme les appelaient Jans en parlants des dents.
En entrant dans l’une des petites grottes, Jans, Sanjo et Myrios pénétrèrent dans un long couloir, parsemé de plaques de métal. Ils avancèrent le long de ce couloir qui paraissait sans fin, éclairé par des lampes géantes, fixé à intervalles régulier au plafond. Myrios, curieuse, demanda :
-Dites, monsieur Jans, à quoi elle fonctionne, ces lampes ?
-Elles éclairent grâce à un nouveau type de Méco, découvert très récemment. Il s’agit du Méco Foudroyant. Son énergie ressemble à celle de la foudre, c’est donc le matériau idéal pour tout ce qui est appareil d’éclairage. Non polluante comme les anciennes lampes au pétrole, les lampes au Méco Foudroyant doivent cependant être utilisées avec parcimonie et sans forcer sur le Méco : Il peut provoquer des éblouissements et des destructions de la rétine. Prudence, donc.
Ils arrivèrent au bout du couloir. Un guichet se trouvait sur leur gauche. Une hôtesse, âgée d’une quarantaine d’années, occupé à lire un magazine people derrière sa vitre bleue, interrompit sa lecture en voyant des clients approcher. Elle dit d’une voix très stéréotypé :
-Bienvenu au Tunnel N°90. Vous souhaitez prendre un véhicule, où…
Elle s’interrompit en reconnaissant le visage de l’adulte.
-Oooh, Seigneur Jans !! Heureuse de vous rencontrez !! Vous souhaitez passer, c’est ça ?
-Hum… Seigneur, seigneur… Je ne suis qu’un Fangura, rien de plus. Et oui, je souhaiterais emprunter ce Couloir, en compagnie de ces jeunes gens et de mon dragon…
-Oui, Seigneur, pas de problème ! Je vous ouvre la voie réservée, c’est ça ?
-Oui, c’est ça, et arrêtez de m’appeler Seigneur, s’il vous plaît… Je n’ai rien fait de spécial…
-Oh si, vous avez fait quelque chose de spécial ! Seigneur, vous n’avez pas l’air de vous rendre compte de vos exploits…
-Bien sûr, si vous le dites… Bon, désolé, mademoiselle, mais nous devons y allez…
-Oui, bien sûr… Au revoir, Seigneur ! Bonne journée au Tunnel N°90 !! Aah, il me fait trop craquer…
Elle leurs ouvrit la porte camouflé, et un flot de lumière vive entra dans le couloir. Et ce que virent Sanjo et Myrios à ce moment là, jamais ils ne l’oublieraient.
Ils se retrouvèrent face à un gigantesque tube bleu transparent, d’où allaient et venait des centaines de véhicules lévitant. Une passerelle grise et métallique menait les passagers à une petite bâtisse, où l’on pouvait louer un véhicule pour le trajet. La passerelle faisait le tour du tube bleu, qui descendait des profondeurs de la Terre. Des tapis roulants, entouré de deux tuyaux gris, faisait monter les véhicules volants jusqu’aux extrémités des tubes. Là, ils étaient projetés dans les airs, avant d’être aspirés par le tube. À coté de ce tube, devant eux, ils pouvaient apercevoir encore deux tubes de chaque coté, et deux autres tubes, caché derrière le premier et ceux sur les cotés. Un numéro « 90 » se trouvait peint sur le tube juste devant eux.
Myrios et Sanjo, bouche bée, yeux écarquillé, contemplait l’agitation de personnes allées et venantes. Elles avaient l’air plutôt effrayé, constata Sanjo.
Jans leurs dit :
-Ça vous en bouche un coin, hein ?
-Oh oui… Murmura Myrios. Mais j’ai une question : Pourquoi ils sont si grands, les tubes, ou je ne sais comment les appeler… ?
-Appelle-les « Tunnel », se sera très bien. S’ils sont si grand, c’est que sur toute la population de Fangure-soit 7 milliards d’habitants-3.500.000.000 personnes doivent partir chaque jours de leurs région respective pour aller travailler dans d’autre régions. Les Tunnels doivent donc être très larges, pour laisser passer autan de monde. C’est pour ça qu’ils font un peu plus de 650 mètres de diamètre.
-Heeeiiinn ?! S’écrièrent Sanjo et Myrios.
-Oui, c’est très grand. Mais nous n’empruntons pas le Tunnel 90. Comme vous l’a dit l’hôtesse, en tant que Fangura, nous emprunterons celui qui se trouve derrière le 90.
En regardant mieux, Sanjo voyait en effet un autre Tunnel, beaucoup plus large et plus grand que celui qui avait juste devant les yeux. Jans ajouta :
-Celui-là est réservé aux invités de marques. Comme les Fangura ou les Equipiers Fanguriens. Et les monarques aussi.
-Dit, Jans, pourquoi le ciel est violet, à l’intérieur du Couloir ? C’est aussi normal ?
Myrios avait posé la question, car des passagers avaient l’air de s’interroger aussi. Jans contempla le ciel et dit :
-Ça, dit-il, c’est pas bon signe. C’est même très mauvais signe. C’est un bouclier qui protège les sorties aérienne des Tunnels, au cas où un bandit parviendrait à s’enfuir, où quand une créature percent la paroi de 45 mètres d’épaisseurs de plomb armé, de titane, de Réfrictio, de Méco Violet, Cristallin et Argenté d’un des Tunnels. Dans notre cas, je dirais que…
Soudain, toutes les portes se refermèrent, des boucliers formés de rayon de Méco Violet concentré les bloquant. Les Tunnels perdirent de leurs éclats bleu vif, pour ne laisser qu’un bleu terne. Une voix féminine retentit :
-À tous les passagers encore dans l’antichambre du Couloir, nous vous demandons de rejoindre l’embarcadère du Tunnel N°81 pour évacuation immédiate. À tout les…
Des lumières rouges s’allumaient un peu partout, tandis que la lancinante lamentation de l’alarme retentissait dans l’antichambre. Quelques passagers se pressaient pour atteindre le lieu indiqués. Sanjo regarda Jans et demanda :
-On devrait y aller, maintenant, non ?
Mais Jans ne répondit pas. Il semblait absorbé dans la contemplation du Tunnel, qu’il regardait tout de même d’un air absent, comme si quelque chose… lui paraissait… anormal.
-Ohé, Jans, On fait quoi ? On…
-On y va. Vite. Si on reste devant ce Tunnel, on va finir en charpie.
-Hein ? Pourquoi ?
-Parce que douze Scolopendrus adulte arrivent par ici, à très grande vitesse.
Ils se dépêchèrent d’aller au point de rassemblement. Tandis qu’ils contournaient le Tunnel N°87 en courant, Myrios demanda :
-Comment vous pouvez connaître leurs nombres, leurs localisation, et s’ils sont adulte ou pas ?
-Les Fangura possèdent le pouvoir d’observer sur de très grandes portées, ce qui se passe aux alentours. Mais nous ne regardons pas toujours avec nos yeux. Et maintenant, taisez-vous et courez, si vous tenez à la vie !
Des bruits de pattes escaladant une paroi se firent entendre dans toute l’antichambre. Malheureusement, ils ne se trouvaient qu’à la passerelle entre le Tunnel N°85 et N°84. Le bruit augmenta d’intensité. Ils se trouvaient à la moitié du N°84. Sanjo haletait. Myrios avait le t-shirt pleins de sueurs. Passerelle entre le N°84 et N°83. Ils pouvaient percevoir le rythme des cliquetis de pattes d’insectes. Ils contournaient le N°83. Un hurlement empli Myrios de terreur. Ils traversèrent la passerelle entre le N°83 et N°82 au sprint. Ils aperçurent enfin la porte. Les gens leurs hurlaient de se dépêcher. Mais ce fut trop tard.
À l’autre bout de l’antichambre, trois têtes hideuses sortirent du Tunnel, puis le reste de leurs corps furent projetés dans les airs. Mais grâce aux champs de force de Méco Violet, les monstres ne purent quitter le Couloir. Ils atterrirent sur les passerelles aux alentours. Les autres les suivirent, et bientôt, douze Scolopendrus, trois fois plus grand que ceux qui avaient attaqué Sanjo, s’entassaient sur la passerelle.
Myrios laissa échapper un cri d’horreur, qu’elle arrêta aussitôt. Sanjo était bouche bée et il avait du mal à respirer. Jans se retourna, mais la porte s’étaient fermé à l’instant où les Scolopendrus avaient surgit du Tunnel.
À l’intérieur des embarcadères, l’hôtesse du Tunnel N°90 était en transmission, et hurlait d’un air furieux :
-… Comment ça, vous ne pouvez pas rouvrir la porte ? Mais on s’en fout que vous ne savez pas, trouvez un moyen ! Vous êtes mécanicien, non ?!
-Désolé, madame, dit le visage d’un homme avec un casque jaune sur la tête, mais tant que les bêtes sont présentes dans l’antichambre, nous ne pouvons pas nous permettre de rouvrir ne serait-ce qu’une porte. Question de sécurité.
-Mais mon chéri, le Seigneur Jans, se trouve dans l’antichambre ! Hurla-t-elle, les larmes aux yeux. Il risque de mourir par ces monstres ! Les gosses qui l’accompagnent, à la limite, ils peuvent crever, s’ils sauvent la vie de Seigneur Jans… Mais par pitié, ouvrez cette fichue porte, bon sang !
-Ok, ok, nous allons faire notre possible pour ouvrir la porte, se résigna le mécanicien, mais ne pleurez pas, voyons !
Tandis que les Scolopendrus essayaient tant bien que mal de se démêler de leurs positions, Myrios, toute tremblante, demanda :
-Qu… qu’es-ce qu’on va faire… Monsieur Jans… Vous avez un plan ?
-Pas le moindre.
-C’est une blague ?! S’écria Sanjo.
-Chuut, pas de bruit, ils ont une ouïe très fine… L’intima Jans.
Il regarda cinq minutes pour repérer l’ennemi. Ils s’étaient cachés derrière le Tunnel N°82. Pour l’instant, aucun Scolopendrus n’a pu se démêler de leurs pairs. Jans murmura :
-Bon, voilà ce qu’on va faire. Puisque nous sommes à l’intérieur de l’antichambre, que je suis un Fangura, toi un futur Fangura et toi, une future Équipières Fangurienne, ils ne feront pas ce qu’ils font d’habitude dans ce genre de situation : envoyer du gaz mortel. Ils vont envoyer des soldats armés. Le problème, c’est qu’ils ne pourront rien contre douze Scolopendrus adulte et affamés. Ils se feront massacrer.
Il regarda à nouveau, et il vit avec horreur qu’un des monstres avait réussi à se dépêtrer de ses pairs. Jans murmura très vite :
-Donc, nous allons devoir combattre. Sanjo, prends ce Blaster, il te servira pour m’aider. Myrios, tu…
-Donne ton arme à Myrios. Le Blaster.
-Hein ? S’étonna Jans.
-Moi, j’ai ma propre arme. Elle, non, dit fermement Sanjo.
-T’a une arme ? Et où ? Je ne la vois pas, moi…
Sanjo sortit le tube métallique de son sac. Jans ouvrit de grands yeux, voulu contempler l’objet, mais le hurlement du Scolopendrus ne lui laissa aucun loisir.
-Bon, ok. Si tu me montre cela, c’est que tu te débrouille. Jeune fille, tiens. Pour tirer, appuie là…
Jans sortit son « Blaster ». C’était une longue arme à feu, avec un long canon noir. Derrière le canon, il y avait un gros caisson noir, plein de trous, avec un appuie-coude, pour un meilleur confort. Un viseur, avec pointeur infrarouge, se trouvait au dessus du caisson. La recharge se trouvait entre le caisson et l’appuie-coude. La gâchette se situait en dessous du caisson, derrière la poignée.
Jans plaça le doigt de Myrios sur la gâchette et approuva :
-Voila, c’est ça. Quand tu vois qu’un monstre nous échappe, mitraille sur son gros œil rouge, Ok ?
-Oui, ok, approuva Myrios, qui tentait tant bien que mal de contrôler ses tremblements et de prendre son courage en main.
-Sanjo, tu viens avec moi.
Jans sortit de leurs cachette, tout en sortant son épée de son fourreau. Sanjo se mit en position de combat, tout en serrant son arme le plus fort possible. Jans lui recommanda de se détendre, mais Sanjo lui répondit :
-Si je desserre l’emprise sur mon arme, elle ne s’allumera jamais.
-Bon très bien. Alors, voici le topo : Tu vois le gros œil rouge, entre les excroissances de carapaces ?
En observant bien, Sanjo aperçut, coincé entre deux écailles géantes, un gros point de lumière rouge. L’œil était coincé entre plusieurs couches de carapaces. L’animal se déplaçait sur la paroi de roche, telle une chenille sur une feuille.
-Cet œil, plus une longue ligne qui part de l’œil, sont ses seuls points faibles. Tout le reste est invulnérable à ma lame. Encore que, si je ne me trompe pas, la tienne pourrait la percer et…
-Et si tuer un animal me répugne ?
La question lancée par Sanjo surprit le Fangura. Il tourna son regard et le plongea dans celui de Sanjo et murmura :
-T… tu répugne de tuer une bête ?
-Oui, ça me répugne. Quand je vois un animal blessé, je ne peux m’empêcher de le soigner. Je n’arriverais pas à tuer tout ces Scolopendrus. C’est au dessus de mes forces.
-Même si elle essaye de te tuer ?
-C’est pour ça que, lors de notre rencontre, je ne pouvais bouger un seul muscle. J’étais comme… paralysé.
Jans réfléchit à toute vitesse. Enfin, il dit :
-Bon, soit. Ils sont douze. Puisque tu ne peux tuer un animal, je vais m’en charger. Toi, contente-toi…
-Attention ! Leurs cria Myrios.
Six dents crochues fondirent sur eux. Ils esquivèrent juste à temps. Sanjo roula sur lui-même est regarda la bouche du monstre : un long tube dégoulinant de bave et composé, apparemment, de cartilage et de peau, sortait de l’endroit où se trouvait habituellement la mâchoire du Scolopendrus. Jans termina :
-… De leurs trancher les pattes ! Jeune fille, profite qu’il est attaché à la passerelle pour tirer ! Vite !
Myrios regarda son arme, posa le doigt sur la gâchette, alluma le viseur, et pointa ce dernier vers le gros œil rouge. Et elle appuya sur la gâchette.
Une détonation retentit, tandis que de la fumée s’échappait des trous. Un rayon jaune explosa l’œil du Scolopendrus. Sous la puissance de la détonation, Myrios fut projeté contre le mur de pierre. L’animal poussa un hurlement, puis s’affaissa sur lui-même. Myrios hurla :
-Kyaaa ! Mais ça fait un mal de chien, ce truc !
Les trois Scolopendrus qui avaient réussi à se dépatouiller, dirigèrent leurs têtes vers la source du bruit. On n’entendait, à présent, plus que le cliquetis de leurs pattes puissantes.
La détermination de Sanjo se lisant sur son visage, il se releva, suivi de Jans. Agrippant son arme, il appuya sur le bouton, qui se trouvait près du trou de l’arme. La pierre de Méco Bleue s’illumina, et une lame lumineuse, d’un mètre cinquante de long, se forma à partir du trou et se termina en pointe. Elle brillait d’une teinte bleuâtre.
Jans admirait l’arme du futur Fangura, et pensa : « Avec une telle arme, il va faire un malheur… Dommage qu’il n’aime pas tuer des animaux… Ca risque de l’handicaper de beaucoup… » Il fut coupé dans sa réflexion par un Scolopendrus qui approchait dangereusement. Il fit briller son épée, esquiva l’attaque du Scolopendrus, et trancha trois des quinze pattes de son coté. Un fluide verdâtre s’écoula des membres sectionnés. L’animal chancela, mais ne tomba pas. Mais il fut suffisamment distrait pour ne pas remarquer que Jans passait en dessous de lui. Il chercha la même arête qu’au dessus, puis, une fois qu’il l’eut trouvé, y planta son épée. Il parcourut toute la distance, des yeux jusqu’aux deux dards qui terminait le monstre. Il donna un coup qui arracha les dards de leurs corps, et l’animal s’effondra, tranché en deux.
Sanjo, ayant assisté à la scène, eut un faible spasme. Puis il empoigna son arme, et hurla aux deux autres Scolopendrus :
-Ramenez-vous, bande de cloportes ridicules ! J’vous attends, j’vais vous tailler en pièces ! Allez, approchez !