Pour les dates, normalement il n'y a pas de problème. Tu les recevras précisément avec la convocation, et si les concours sont "parents", l'organisation est rationnelle. La convocation elle peut arriver assez tard en revanche. Quand le centre d'examen est unique, ce n'est pas un souci; quand il est dispatché selon les concours, ça devient un peu plus ma course, mais les convocations doivent arriver beaucoup plus tôt. Le système a parfois des ratées (j'en ai expérimenté quelques unes types disparition de mon nom sur une liste d'oral pour le bac, ou me voir assigner la note d'un homonyme absent le jour de l'écrit et qui eut donc zéro etc, oraux le même jour pas dans la même ville, etc.), mais même si ça angoisse sur le moment, d'un c'est rare (à part mes propres exemples pas trop d'échos de ce type), et de deux ces problèmes se resolvent assez facilement. Sur la convocation est mentionné un numéro pour règler les problèmes pouvant se présenter. Donc même si quelque chose te paraît dysfonctionner, pas de panique.
Du coup le stress: si ton médecin te déconseille tel ou tel traitement, écoute-le. Le problème n'est pas la médicamentation ou pas, mais plutôt l'automédicamentation. C'est généralement un bon moyen de faire en sorte d'arriver en mauvaise condition le jour J. Je ne sais pas Oid, mais généralement les médecins prescrivent selon le type d'épreuve, leur durée. Les décontractant même légers influent sur la concentration. La question qui se pose est alors de mesurer les profits/pertes dans une épreuve. De base ce n'est donc pas miracle, même si ça peut "débloquer" dans certains cas. Les doses faibles ont aussi un effet placebo rassurant, en plus de leur vertus de relaxation. En revanche, dans certains cas de somatisations fortes, ça peut se révéler nécessaire. Si ton médecin s'y oppose, ce ne doit pas être ton cas. Plus globalement je rejoins Oid et Ichigo sur le sport: je ne suis pas vraiment sportif, mais je m'y suis danvantage mis pendant les concours parce que ça me défoulait. De plus, pendant les épreuves j'ai pris l'habitude de sortir plusieurs fois marcher un peu dans les couloirs pour me vider la tête (mes épreuves étaient essentiellement dissertatoires, et longues donc). Ca s'applique moins aux oraux, mais bon...
Côté tenue: pour les concours que j'ai passé (ENS et enseignement), le jean était annoncé comme proscrit. Sans aller jusqu'u tailleur pour les fille, costard pour les garçons, c'était le plus souvent chemise/chemisier et pantalon simple (ou jupe sobre, pour filles). Mais c'est vrai que ces concours sont assez vieillot dans leur conception. Le jury du tien est peut-être plus ouvert. Pour ma part, maintenant que je suis (un peu) de l'autre côté du bureau, dans les oraux que j'ai pu faire passer, ce qui comptait était surtout que l'allure vestimentaire ne se superposeau , n'écrase pas le discours du candidat. Je veux dire que la tenue soit suffisament sobre pour que l'on ait, jury, à se concentrer que sur la prestation du candidat, sans rien qui vienne parasiter d'une manière ou d'une autre le jugement. Les tenues dont parle Ichigo sont typées; elles réveillent des a priori chez les menbres du jury. C'est juste ça qu'il faut éviter.
Sur l'oral lui-même (si c'est bien ce type d'épreuve que tu va prochainement passer), et pour en revenir au stress: on ne pet pas présager du résultat en fonction de la réaction du jury. Donc il ne faut jamais se laisser abattre pendant un oral. Et même si nerveusement tu craques, il faut reprendre après avoir un peu souffler. Une amie qui passait un oral à l'agrégation a éclaté en sanglot pendant qu'elle parlait, du fait de la tension nerveuse. Un menbre du jury lui a apporté un verre d'eau, lui a dit de se calmer et de reprendre quand elle le pouvait. Elle a fini, est parti en se disant que le concours était planté, et a eu 16 finalement à cette épreuve... Le jury a juste estimé, a-t-il expliqué par la suite, que l'incident lui avait fait perdre un peu de temps. Comme quoi, globalement, sauf cas particulier qu'il faut signaler quand ils se produisent à la présidence des jury, les membres des jurys ne sont pas inhumains et foncièrement sadiques.
Enfin sur la règle de liaison, je complète Oid:
verbes du premier groupe: verbe-t-il
exemple: chante-t-il
pas de "t", comme le dit Oid, à la troisième personne
A ces verbes on rajoute le cas de avoir: a-t-il (et aller aussi: va-t-il)
verbes du deuxième groupe: verbe-il
exemple: finit-il
puisque "t" à la troisième personne
verbes du troisième groupe: verbe-il
avec toutefois deux cas de figures différents:
- verbes en "t" à la troisième personne: met-il
- verbes en "d" à la troisième personne: prend-il (se prononce [til], la dentale d en liaison sonnant t). Plusieurs verbes en "-dre" à l'infinitif (rendre, vendre...)
Attention aux verbes vicieux, type "craindre" (il craint, donc craint-il), ou résoudre (il résout, donc résout-il)
Bref, la règle de Oid, en faisant attention à la terminaison de certains verbes du troisième groupe (mais enfin bon, là quand même, ça va loin dans le détail, et ça ne sera sûrement pas crucial dans l'obtention de ton concours). Il faut que la liaison sonne: si le verbe a de qui faire cette liaison très bien, s'il n'a pas de quoi, on "l'aide" en intercalant un "t" pour que ne s'enchainent pas deux voyelles de suite. Cela permet de marquer les sons, donc de les accentuer. Ce type de règle n'a de sens que dans l'usage de la langue, et n'a pas vraiment de justification grammaticale logique. Cela sert d'abord à rythmer la prononciation.
bon courage pour la suite.
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