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Où est-il passé ? Serait-ce un camouflage optique ? - Gedatsu
Chapitre 1111


Episode 1097
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Hitsugaya Présente

L'île Paradisiaque


Attention à tout ceux qui désirent lire cette Fan fic. Celle-ci se déroule après le dernier Arc de One Piece actuellement en parution au japon. Je vous averti donc que je ferais ici et là du Spoil. Certaines choses apparaissant ici tiennent compte de théories tel un hypothétique nouveau membre d’équipage….


Prélude | Chapitre I | Chapitre II | Chapitre III | Chapitre IV | Chapitre V
Chapitre VI | Chapitre VII | Chapitre VIII | Chapitre IX | Chapitre X


Chapitre IV : Révélations

Etonnés, les trois pirates se tournèrent vers l’endroit d’où semblait provenir la voix, ils virent avec surprise un homme aux cheveux grisonnants, dans la cinquantaine, sortir d’un tas de branches. De taille normal, il avait les cheveux noués en catogan et une paire de lunette aux verres ronds posée sur le nez, ce qui lui donnait un air plutôt sympathique bien que son visage semblait signifiait le contraire. C’était sa tenue vestimentaire qui était pour le moins surprenante : Tout de jaune et noir, il chaussait une paire de basket jaune à rayure noire sur le côté, un pantalon également jaune parsemé de point noir, tout comme son T-shirt à manches longues au bout duquel l’on pouvait admirer une magnifique paire de gants assortis, enfin une casquette jaune venait couronner le tout, en fait il faisait penser à une banane géante. Il se leva, épousseta sa veste avec rage, enlevant les quelques brindilles restées collées, puis se tourna vers les trois protagonistes :
« CA VOUS ARRIVE SOUVENT DE DECOUPER DES ARBRES AVEC DES GENS DEDANS !!!! J’AI EU LA PEUR DE MA VIE MOI !!! », cria-t-il
Nami, qui était encore un peu déstabilisée par sa tenue, tenta de s’excuser :
« Hem..nous sommes désolé monsieur, nous avions seulement besoin de bois et nous ne savions pas que vous étiez..euh… caché dans cet arbre.. »
« Je n’étais pas « caché », j’étais en train de travailler !!! », s’indigna-t-il
Pendant ce temps, Zorro et Pauly était plongé dans une discussion silencieuse
« A ton avis, qu’est-ce qu’il faisait là haut ? », chuchota Zorro en regardant l’endroit d’où l’homme était sorti.
« Qu’est-ce que tu veux que j’en sache ?! », répondit Pauly dans un murmure, en haussant les épaules, il rajouta, « Peut-être qu’il attendait d’être mur pour descendre… »
« Ou alors il cherchait le meilleur moyen pour faire fuir tous les oiseaux du coin », proposa Zorro, l’air songeur.
« J’ENTEND TOUT CE QUE VOUS DITES !!!! », vociféra l’homme en question.
Pris sur le fait, Zorro et Pauly sursautèrent et eurent la même pensée « Il a de bonnes oreilles ! »
« Tssss.. vous êtes complètement à côté de la plaque, j’étais en train de recueillir la sève de cet arbre, elle me sert ensuite à fabriquer du caoutchouc »
Nami demanda, surprise :
« Pourtant cet arbre ne ressemble pas vraiment à un arbre à caoutchouc : son tronc est trop large et l’écorce pas assez lisse.. »
« Exact, c’est une variété particulière, à ma connaissance on n’en trouve que sur cette île, il se trouve que ses cellules ont la particu…..NE DEVIEZ PAS LA CONVERSATION !!!! », s’exclama l’individu en remarquant qu’il venait de partir dans une explication scientifique compliquée, il reprit, « En tombant, j’ai perdu la totalité de la sève que j’avais recueilli avant que vous ne coupiez cet arbre !! Or je vis grâce à ce caoutchouc que je…hem..vend à ..hem….des particuliers ». Zorro remarqua qu’il parut légèrement gêné à la fin de sa phrase.
Mais l’individu ne s’arrêta pas là :
« Vous me devez 500 000 berrys ! », acheva-t-il simplement d’un ton sec.
Zorro soupira, il savait parfaitement que cette phrase signifiait qu’ils n’étaient pas prêt de retourner au bateau. En effet, la réaction fut immédiate :
« QUOI !!!!!500 000 berrys pour un pot de colle !!! C’EST BEAUCOUP TROP CHER !! », hurla Nami en se plaçant devant l’individu et en le regardant droit dans les yeux.
« C’EST PAS UN POT CE COLLE !!!C’EST LE FRUIT D’UN INTENSE TRAVAIL REMPLIT D’EFFORT PHYSIQUES, QUI ME PERMET DE CONCEVOIR MA MARCHANDISE ET ABOUTIT A LA SURVIE DE MA FAMILLE !!! 500 000 ET PAS UN BERRY DE MOINS !! », lui rétorqua violemment l’interpellé.
« Il a du souffle ! », pensa Pauly
« 50 000 ET PAS UN BERRYS DE PLUS !!!», répondit Nami de la même manière
« 490 000 ET PAS UN DE MOINS !!! »
« 60 000 ET PAS UN DE PLUS !! »
Zorro s’assit fatigué, il ne s’était pas trompé…Quand à Pauly, conscient qu’il était inutile de tenter de s’en mêler, il entreprit tranquillement de vérifier l’état de ses cordes…

Quinze minutes plus tard, Nami tapota l’épaule de Zorro qui s’était endormit..aucune réaction, elle lui pinça alors le bras….même résultat….elle lui tira alors les cheveux….pas de changement….elle lui mit une claque sur la joue…rien….Fatiguée elle haussa la voix en découpant les syllabes d’un ton colérique, tout en infligeant une baffe à Zorro à chacune de ces syllabe :
« MAIS – C’EST – PAS –VRAI - ! – TU – VAS – TE – RE –VEILL… », elle s’arrêta, Zorro venait d’émerger et se frottait doucement l’œil gauche avec son poing
« Hmmm…c’est le matin ? », demanda-t-il, puis sentant une douleur sur les joues, il grommela, « Aïe ! je dors de moins en moins bien en ce moment… »
« Bizarre !», lui dit Nami faussement étonnée, elle se leva, « Bon l’accord a été conclu pour 270 000 berrys ! »
Zorro la regarda moqueur, un sourcil levé
« Seulement ? Je m’attendais à moins de ta part »
« Oui mais en échange il a promis de me donner quelques informations sur cette île », répondit Nami avec un clin d’œil et un sourire.
« J’aurai du m’en douter », murmura Zorro en soupirant
« Bon petite traînée, vous réglez votre accord et on y va », intervint Pauly en se levant et en rangeant ses cordes, « On a assez perdu de temps pour quelques bûches »
Nami le regarda un petit moment d’une expression neutre, Pauly le remarqua
« Hmmm ? »
Puis d’un mouvement rapide, Nami leva sa jambe et écrasa son talon avec force sur le pied droit de Pauly, la réaction fut immédiate :
« OUAAAAAAIIIIILLEEEE !!!! Mais t’es taré !! Ca fait super mal !! », s’exclama-t-il en tenant son pied et en sautillant sur celui qui était encore intact.
« Je t’avais prévenue de ne plus utiliser ce surnom », répondit tranquillement Nami, les bras posés sur les hanches, elle reprit « On ne rentre pas tout de suite, si je veux avoir le maximum d’informations sur cette île, il faut que l’on suive ce charmant monsieur jusque chez lui où il possède quelques cartes pouvant m’intéresser. Ca fait partie de l’accord »
« Qu’est-ce qu’on fait des bûches ? », demanda Zorro
« On les prendra au retour », lui répondit-elle. Après un moment de réflexion elle ajouta, l’air faussement ennuyé, « Espérons qu’elles ne s’envolent pas, quel malheur ce serait !! »
« ARRETE DE TE FOUTRE DE MOI !! », vociféra Zorro en se levant, Nami lui fit un clin d’œil en lui tirant la langue, une expression moqueuse sur le visage.
L’individu sourit en observant ses scènes de dispute, puis il les interpella
« Bon suivez moi les jeunes ! C’est par là »
Il leur tourna le dos et s’avança dans la direction qu’il avait indiqué, les trois pirates le suivirent.

« Qu’est-ce que tu fais Sogeking ? », demanda Chopper avec curiosité
Sogeking avait planté quatre piquets pour délimiter une petite aire de terrain dans le sable, il avait également planté un panneau juste devant « Sogeking Factory »
« Nami m’a demandé de vérifier son climat tact, et si possible d’y apporter quelques améliorations », répondit-il, il s’interrompit dans son travail, s’assit, allongea sa jambe gauche sur le sol, plia sa jambe droite de façon à pouvoir poser son coude droit dessus, pris appui sur le sable à l’aide de sa main gauche, et tourna la tête vers le soleil, lunettes de soleil baissées. Il reprit, « C’est un travail qui demande la plus grande précision, ainsi qu’une ingéniosité à toute épreuve. Je suis le seul capable de l’accomplir car je suis le seul à qui le grand capitaine Pipo a transmis tout son savoir! »
« C’EST VRAAAAAAAII !!!!!! », s’exclama Chopper, bouche bée, yeux exorbités
« Eh oui mon petit Chopper.. », il prit une grande inspiration, « Que veux-tu ? C’est le lot de travail qui attend chaque jour les grands pirates, aventuriers des océans, mais nous ne devons pas le dévoiler, la modestie est l’un de nos plus grand devoir »
« Wooooow !! Ca a l’air excitant, j’espère que moi aussi un jour je pourrai être modeste ! », dit Chopper, les yeux brillants.
Sogeking se tourna vers lui
« Surtout ne perd jamais espoir, et tu verras tes rêves se réalisés…Tiens je vais te raconter une histoire dont m’avait parlé le grand capitaine Pipo. Comment il avait empêché les volcans d’envahir la Terre… »

Luffy qui était en train de grimper à un palmier particulièrement haut, arriva enfin au sommet.
« Ah enfin ! », dit-il avec plaisir, « D’ici la vue est splendide ! Digne du futur seigneur des pirates…Bon Sandy m’a dit qu’en grimpant jusque là je pourrai apercevoir un trésor près de l’énorme rocher tout là-bas….D’ailleurs j’me demande comment il savait ça ?? »
Il se mit à plisser les yeux et chercha avec attention. Au bout de cinq minutes il soupira
« Pfffffff…J’en ai marre, j’vois rien ..Il est où ce trés… », il s’interrompit, il était sur d’avoir entendu un bruit dans la forêt, « Hmmm ? ». Perché sur son palmier il ne dominait néanmoins pas cette dernière et écouta avec plus d’attention
« …ééé…aa..er.. . »
Cette fois il était sur d’avoir entendu une voix, « C’est peut-être à manger.. », pensa-t-il, sans penser que les animaux ne parlent pas, mais conscient que Sandy l’avait toujours à l’œil. Il se frotta les mains, « Bon..Le bruit ne venait pas de si loin, en me rapprochant je devrai pouvoir le localiser.. », il avisa un arbre plus grand que le palmier, situé à une bonne dizaine de mètres, où il était accroché :
« CHEWIIIIIIIING….. », commença-t-il en étirant ses bras et en s’accrochant à l’arbre en question, « ..ROCKET !! », acheva-t-il en décrochant ses jambes du palmier. Il fut ainsi propulser dans la forêt….
« BAAAAAM !!!!!!! », un violent choc retentit…Luffy venait de se prendre de plein fouet un autre arbre situé en plein dans sa trajectoire.
Le choc s’était produit à a peu près une vingtaine de mètre du sol ( la hauteur de laquelle il était perché sur le palmier ), en tombant tête en bas, Luffy, qui n’était même pas sonné, se grattait le menton
« Bizarre….pourquoi il y a autant d’arbre par ici.. ?? », se dit-il pensif ( dix mètres avant impact ), il ferma son poing droit et en frappa sa main gauche ouverte, avec une grande expression de satisfaction sur le visage, « Evidemment !!!C’est logique ! C’est le principe d’une forêt !! », (Cinq mètres avant impact ), « Bon..tant pis, je vais devoir y aller à pied.. », (Deux mètres avant impact ). Tout à coup il effectua un salto parfait et ratterrissa sur ses deux jambes avec force, main droite aplatie sur le sol. « Bien, c’est partit ! », il se mit à courir à grande vitesse vers l’endroit où il lui semblait avoir entendu quelque chose, continuant à tendre l’oreille.

« SI J’ATTRAPE CE MORFALE, JE LE PULVERISE !!! », cria Franky en sortant du cabanon remis en état par Luffy.
Il portait une nouvelle chemise, rouge à étoiles jaunes, et tenait une bouteille de coca vide dans la main.
« Qu’est ce qu’il y a ? », demanda tranquillement Robin qui descendait du bateau, elle était allée chercher sa chaise pliante qu’elle avait oublié.
« J’suis allé prendre une nouvelle chemise dans mes affaires, et ce crétin élastique m’a siphonné cinq bouteilles de coca !!!! »
« Comment peux-tu être sur que c’est lui ? »
Franky la regarda, les yeux ronds
« Je plaisante ! », lui dit Robin avec un sourire.
« Wahahahahahahha !!!….Excellent.. elle est bonne !! », s’esclaffa Franky, il reprit, « Mais j’en connais un qui va pas tarder à faire la connaissance de mon poing gauche…. ! »
« Pour l’instant tu ne risques pas de le trouver, il est partit à la recherche d’un trésor »
« Ah ?! Tant pis, il va bien finir par revenir… Hmm ? », Franky venait de remarquer un point jaune qui semblait sortir de l’eau, et grandissait à vue d’œil.
Vingt secondes plus tard, Sandy sortait de l’eau en caleçon de bain. Il portait un énorme filet rempli de poisson sur l’épaule, et un espèce de récipient, relié à un masque, dans le dos.
Il arriva à hauteur de Franky et enleva son masque :
« Pfuaaa…..Géniale votre amélioration !! Elle est bien plus pratique que les scaphandres que nous avaient concocté Robin adorée et Pipo pour aller chercher des informations dans le galion qui était tombé du ciel. »
« Evidemment ! Je n’étais pas encore dans l’équipage », répondit Franky en levant un sourcil.
« Ouais……Pour le bonheur de tous.. »
« TA GUEULE !!! »
Franky regarda l’énorme pêche qu’avait faite Sandy, son filet était plein à craquer et il ne portait aucune arme sur lui, pas de harpon, rien.
« Faut croire que t’es au moins doué pour quelque chose, la récolte a l’air super bonne ! »
« Quelques techniques de pêche que m’a appris Zeff », répondit Sandy en posant son filet pour s’allumer une cigarette.
« Zeff ? »
Sandy repris son filet, et ils commencèrent à se diriger vers l’endroit où Sandy avait rangé les vivres. Il avait eu vent du passé de Franky, mais ce dernier ne savait rien du sien, jugeant le sujet sensible, il préféra ne pas s’y attarder :
« C’est l’homme qui m’a formé, à sa manière on va dire, c’est un sacré cuisinier qui a beaucoup fait pour moi. Pour faire simple il est pour moi ce que Tom est pour toi. »
« Ouais…un grand homme… »
« T’as changé de chemise ? », remarqua Sandy
« L’autre se mariait pas assez avec les couleurs de l’île, l’ex-chef de la Franky Family se doit d’être toujours au Top !! », dit Franky en prenant l’une de ses poses classes
« Elle est ridicule… »
« MAIS VA TE FAIRE FOUTRE !! », vociféra Franky
Ils arrivèrent au niveau des caisses et récipients contenant les vivres. La « Sogeking Factory » était juste à côté, et son concepteur terminait son histoire qu’il racontait à Chopper :
« Et depuis, la plupart des volcans ont préféré fuir dans les mers du globe pour échapper à la terrible colère du capitaine Pipo »
«Et les séismes avec qui ils s’étaient alliés ? », demanda Chopper rempli d’admiration.
« Pareil ! »
«Waow !! Même eux !! »
Sogeking remarqua l’arrivée de Sandy et Franky, et vint à leur rencontre :
« Alors Sandy, qu’as tu pensé de ma toute dernière invention ? Du travail de professionnel, tu peux en être assuré », demanda-t-il en croisant les bras.
« COMMENT CA TON INVENTION !! », s’indigna Franky
« Oh ! Pardon, c’est ce que Sandy porte sur son dos »
« J’TE DEMANDE PAS QUELLE INVENTION S’PECE DE PETIT COMIQUE !!! C’est moi qui l’est construite ! »
« C’est pas avec tes gros bras que tu pourras réaliser ce travail de précision ! », rétorqua Sogeking.
« TU VEUX VOIR CE QU’ILS PEUVENT FAIRE LES GROS BRAS ??!! »
« Vous l’avez construite ensemble bande d’abrutis… », les coupa Sandy
« Ah ouais ! C’est vrai. »
Sandy soupira :
« Bon, pour répondre à ta question, c’est du bon boulot. Aucun problème pour respirer sous l’eau et la liberté des mouvements est correcte. Comment vous l’avez appelé déjà ? »
Franky et Sogeking se regardèrent, puis ils se retournèrent :
« T’as une idée ? », murmura Sogeking
« Ouais, j’ai pensé à la bouteille-Franky », répondit ce dernier en chuchotant
« Complètement démodé ! J’ai une bien meilleure idée… »
« Sans blague !! »
« La Sogeking-bouteille ! »
« Enfoiré ! C’est la même ! »
« Pas du tout, c’est beaucoup plus classe ! »
« ….pour des gamins de quatre ans ouais ! »
« Parce que tu crois que le tie.. »
« J’vous entends espèces de crétins ! », les coupa à nouveau Sandy, l’air las.
Chopper qui avait écouté la conversation les rejoignit :
« Ben, c’est une bouteille qui stock de l’oxygène, non ? bouteille d’oxygène ça irait très bien. »
Franky et Sogeking le regardèrent
« T’as aucun goût pour les noms Chopper….. », soupirèrent-ils en baissant la tête.
« Ca sonne beaucoup mieux que les vôtres en tout cas, je pense que t’as trouvé le bon nom Chopper », dit Sandy
« FERME LA !!! CA NE ME FLATTE PAS DU TOUT !! », répondit celui-ci, plus heureux que jamais.
« Par contre…. », commença Sandy, il déposa la « bouteille en question » qui était de la taille d’un baril de pétrole, et qui semblait faire le poids d’un baril rempli. La « bouteille » s’enfonça de cinq bons centimètres dans le sol, « ….Vous devriez essayer de réduire un peu votre bouteille, ça ne me gêne pas mais c’est pas très esthétique. »

Après vingt minutes de marche, Zorro, Nami et Pauly arrivèrent à destination. La maison de leur guide était de grandeur modeste, c’était une petite maison en bois, d’une soixantaine de mètres carrés.
« Entrez ! C’est pas le grand palace, mais vous devriez trouver la place de vous asseoir », leur dit ce dernier.
Il ouvrit la porte, et pénétra dans la pièce, imité par ces trois « invités ». Nami constata qu’il ne devait pas rouler sur l’or : Une table et quatre chaises étaient placées au centre de la pièce, un buffet dans le coin au fond à gauche, une armoire dans le coin au fond à droite, trois portes ( dont deux fermées )indiquées que la maison était composé de quatre pièces. Une femme apparut par l’ouverture de la seule porte ouverte, probablement la cuisine car elle portait un tablier et tenait une spatule dans la main :
« Je vois que tu nous as amené des invités, je vous préviens je ne sais pas s’il y aura assez à manger, je n’avais pas prévu de personnes supplémentaires à la table ». Elle était souriante, dans la quarantaine, des yeux noisettes, les cheveux longs, châtains clairs. Jolie pour son âge, c’était évidemment la femme de leur guide.
« Oh ne vous inquiétez pas ! Nous n’avions pas l’intention de manger ici, nous ne voudrions pas vous ennuyer plus longtemps ! », répondit Nami gênée.
« Ils ont détruit mon travail de la journée, j’ai donc conclut un marché avec ces jeunes gens : Je leur donne quelques informations sur notre île et en échange ils me remboursent », il semblait assez fier de son action.
Sa femme le regarda :
« T’as encore mis ce costume complètement loufoque ?! Qu’est-ce que t’as à vouloir t’habiller en banane à chaque fois…..Vraiment ridicule ! », soupira-t-elle
« C’EST UN CAMOUFLAGE !!! Je te le répète à chaque fois ! »
« C’est ça….un camouflage….aucun goût…c’est incroyable », murmura sa femme
« Je t’entend tu sais !! », protesta-t-il
« Je me demande si on est pas en trop », chuchota Pauly en contemplant la scène
« Et puis on est attendu », ajouta Zorro
« On ne bougera pas d’ici tant que je n’aurai pas reçu mes informations ! », dit Nami, avec un regard qui dissuada les deux garçons de toutes demandes supplémentaires.
« Au fait je ne me suis pas présenté, je m’appelle Tazuna Yakamura ! Grand professionnel du caoutchouc, et voici ma femme N.. »
Il fut stoppé net par cette dernière qui venait de lui asséner un coup sur la tête :
« Je suis encore capable de me présenter toute seule, idiot ! Je suis Nanao Mizuki, enchanté ! », dit-elle avec un sourire, elle continua, « On est marié, mais je ne supporte pas le nom de Yakamura, vraiment pas élégant.. »
« ARRETE DE CRITIQUER MON NOM !! Je ne vois pas en quoi Yakamura n’est pas élégant, Mizuki c’est mieux peut-être ? »
« Bien sur ! »
« Raaaaaah…c’est pas vrai, tu m’énerves ! »
« C’est ça… on passe à table dans un quart d’heure », répondit-elle avec un sourire, puis elle retourna dans sa cuisine.
Tazuna se tourna ensuite vers Nami
« Bon, si on passait à des choses plus sérieuses… »
« On est dans le même esprit », répondit Nami qui n’attendais que ça.
« Prenez une chaise ! », leur proposa Tazuna en s’asseyant.
Nami et Pauly l’imitèrent, Zorro préféra s’asseoir contre un mur, ses sabres contre l’épaule. Nami pris le sac que portait Pauly depuis le début :
« Les 270 000 berrys ! Ils sont dans ce sac, je prends toujours un peu d’argent sur moi, au cas ou… »
« TU M’AVAIS DIT QU’IL Y AVAIT JUSTE TON ARME ET DES INSTRUMENTS POUR TE REPERER DANS LA FORET !!! », cria Pauly
« J’ai changé d’avis au dernier moment, j’ai demandé à Pi…Sogeking de me l’améliorer. Et puis tu penses qu’à toi ou quoi ? Ca revient au même question poids… », souffla-t-elle.
« C’EST POUR LE PRINCIPE !! »
Tazuna alla fouiller dans le buffet, puis revint s’asseoir et posa une carte sur la table :
« Bon, je vais vous dire ce que je sais sur cette île, je trouve votre demande bizarre mais contre 270 000 berrys, je ne discute pas. J’ai là une carte sommaire de l’île. »
Nami et Pauly jetèrent un coup d’oeil sur la carte, L’île semblait vraiment très grande, mais sans forme vraiment définie : On aurait dit….un parapluie vu de profil, mais avec une boule là où le manche aurait du rejoindre le tissu.
« Elle s’appelle Towish, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça, je peux vous dire que nous sommes ici, dans la baie des plaisirs », il montra l’un des deux creux formés par l’île en forme de parapluie.
« Joli nom ! », remarqua Pauly
Nami observa que la boule située vers le centre de l’île était entièrement coloriée en gris
« Et ça, qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-elle en désignant la boule du doigt.
Zorro remarqua que Tazuna aurait préféré éviter la question. Il semblait contrarié, hésita, puis se décida à répondre :
« On l’appelle « la partie grise » »
« C’EST PAS TRES EXPLICITE !!! »
« Pour des étrangers, c’est assez long à expliquer… », il se frotta les yeux, son ton devint plus amer, « Si on l’appelle « la partie grise », c’est parce que toute cette superficie est entièrement faite en métal, tout est gris, tout est mécanisé, sordide et sans couleurs. C’est également là que siège Nekano »
Nami qui se demandait comment une aussi grande superficie pouvait être entièrement métallisée, le regarda :
« Nekano ? »
« C’est en quelques sortes le roi de cette île….enfin « roi ».. c’est un bien grand mot », sa dernière phrase avait été prononcée avec colère et amertume.
« J’ai l’impression qu’il n’est pas très apprécié votre « roi » », observa Pauly.
Tazuna serra les poings
« Effectivement, le mot « tyran » est beaucoup plus approprié. »
« Comment ça ? », demanda Nami
Tazuna semblait hésiter
« Je suppose qu’il s’agit du particulier à qui vous « vendez » votre caoutchouc », le coupa Zorro.
Surpris, Tazuna le regarda mais ne répondit rien, ce dernier reprit :
« Je pense qu’il est temps que nous prenions congé, nous avons eu nos informations, le reste ne nous regarde pas. »
Nami voulut protester, mais Zorro ne lui en laissa pas le temps :
« Nous n’avons pas à nous en mêler, ce sont des affaires personnels »
Pauly ne dit rien et se leva, Zorro fit de même sans mot de plus, Nami hésitait. Tout à coup, alors que Zorro allait passer devant une porte fermée, une petite fille en sortit, tenant fermement une épée en bois dans ses mains avec une expression de colère sur le visage :
« ARRETEZ D’EMBETER MON PAPA !!! VOUS AVEZ PAS LA DROIT, BANDE DE SALES MECHANT !! ET RENDEZ-MOI MON FR… »
« Arrêtes Jona ! Ce ne sont pas des hommes de Nekano ! », intervint Tazuna


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