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Chapitre IV : Révélations
Etonnés, les trois pirates se tournèrent vers l’endroit d’où
semblait provenir la voix, ils virent avec surprise un homme aux
cheveux grisonnants, dans la cinquantaine, sortir d’un tas de
branches. De taille normal, il avait les cheveux noués en catogan et
une paire de lunette aux verres ronds posée sur le nez, ce qui lui
donnait un air plutôt sympathique bien que son visage semblait
signifiait le contraire. C’était sa tenue vestimentaire qui était
pour le moins surprenante : Tout de jaune et noir, il chaussait une
paire de basket jaune à rayure noire sur le côté, un pantalon
également jaune parsemé de point noir, tout comme son T-shirt à
manches longues au bout duquel l’on pouvait admirer une magnifique
paire de gants assortis, enfin une casquette jaune venait couronner
le tout, en fait il faisait penser à une banane géante. Il se leva,
épousseta sa veste avec rage, enlevant les quelques brindilles
restées collées, puis se tourna vers les trois protagonistes : «
CA VOUS ARRIVE SOUVENT DE DECOUPER DES ARBRES AVEC DES GENS DEDANS
!!!! J’AI EU LA PEUR DE MA VIE MOI !!! », cria-t-il Nami, qui
était encore un peu déstabilisée par sa tenue, tenta de s’excuser :
« Hem..nous sommes désolé monsieur, nous avions seulement besoin
de bois et nous ne savions pas que vous étiez..euh… caché dans cet
arbre.. » « Je n’étais pas « caché », j’étais en train de
travailler !!! », s’indigna-t-il Pendant ce temps, Zorro et
Pauly était plongé dans une discussion silencieuse « A ton
avis, qu’est-ce qu’il faisait là haut ? », chuchota Zorro en
regardant l’endroit d’où l’homme était sorti. « Qu’est-ce que tu
veux que j’en sache ?! », répondit Pauly dans un murmure, en
haussant les épaules, il rajouta, « Peut-être qu’il attendait d’être
mur pour descendre… » « Ou alors il cherchait le meilleur moyen
pour faire fuir tous les oiseaux du coin », proposa Zorro, l’air
songeur. « J’ENTEND TOUT CE QUE VOUS DITES !!!! », vociféra
l’homme en question. Pris sur le fait, Zorro et Pauly
sursautèrent et eurent la même pensée « Il a de bonnes oreilles ! »
« Tssss.. vous êtes complètement à côté de la plaque, j’étais en
train de recueillir la sève de cet arbre, elle me sert ensuite à
fabriquer du caoutchouc » Nami demanda, surprise : «
Pourtant cet arbre ne ressemble pas vraiment à un arbre à caoutchouc
: son tronc est trop large et l’écorce pas assez lisse.. » «
Exact, c’est une variété particulière, à ma connaissance on n’en
trouve que sur cette île, il se trouve que ses cellules ont la
particu…..NE DEVIEZ PAS LA CONVERSATION !!!! », s’exclama l’individu
en remarquant qu’il venait de partir dans une explication
scientifique compliquée, il reprit, « En tombant, j’ai perdu la
totalité de la sève que j’avais recueilli avant que vous ne coupiez
cet arbre !! Or je vis grâce à ce caoutchouc que je…hem..vend à
..hem….des particuliers ». Zorro remarqua qu’il parut légèrement
gêné à la fin de sa phrase. Mais l’individu ne s’arrêta pas là :
« Vous me devez 500 000 berrys ! », acheva-t-il simplement d’un
ton sec. Zorro soupira, il savait parfaitement que cette phrase
signifiait qu’ils n’étaient pas prêt de retourner au bateau. En
effet, la réaction fut immédiate : « QUOI !!!!!500 000 berrys
pour un pot de colle !!! C’EST BEAUCOUP TROP CHER !! », hurla Nami
en se plaçant devant l’individu et en le regardant droit dans les
yeux. « C’EST PAS UN POT CE COLLE !!!C’EST LE FRUIT D’UN INTENSE
TRAVAIL REMPLIT D’EFFORT PHYSIQUES, QUI ME PERMET DE CONCEVOIR MA
MARCHANDISE ET ABOUTIT A LA SURVIE DE MA FAMILLE !!! 500 000 ET PAS
UN BERRY DE MOINS !! », lui rétorqua violemment l’interpellé. «
Il a du souffle ! », pensa Pauly « 50 000 ET PAS UN BERRYS DE
PLUS !!!», répondit Nami de la même manière « 490 000 ET PAS UN
DE MOINS !!! » « 60 000 ET PAS UN DE PLUS !! » Zorro s’assit
fatigué, il ne s’était pas trompé…Quand à Pauly, conscient qu’il
était inutile de tenter de s’en mêler, il entreprit tranquillement
de vérifier l’état de ses cordes…
Quinze minutes plus tard,
Nami tapota l’épaule de Zorro qui s’était endormit..aucune réaction,
elle lui pinça alors le bras….même résultat….elle lui tira alors les
cheveux….pas de changement….elle lui mit une claque sur la
joue…rien….Fatiguée elle haussa la voix en découpant les syllabes
d’un ton colérique, tout en infligeant une baffe à Zorro à chacune
de ces syllabe : « MAIS – C’EST – PAS –VRAI - ! – TU – VAS – TE
– RE –VEILL… », elle s’arrêta, Zorro venait d’émerger et se frottait
doucement l’œil gauche avec son poing « Hmmm…c’est le matin ? »,
demanda-t-il, puis sentant une douleur sur les joues, il grommela, «
Aïe ! je dors de moins en moins bien en ce moment… » « Bizarre
!», lui dit Nami faussement étonnée, elle se leva, « Bon l’accord a
été conclu pour 270 000 berrys ! » Zorro la regarda moqueur, un
sourcil levé « Seulement ? Je m’attendais à moins de ta part »
« Oui mais en échange il a promis de me donner quelques
informations sur cette île », répondit Nami avec un clin d’œil et un
sourire. « J’aurai du m’en douter », murmura Zorro en soupirant
« Bon petite traînée, vous réglez votre accord et on y va »,
intervint Pauly en se levant et en rangeant ses cordes, « On a
assez perdu de temps pour quelques bûches » Nami le regarda un
petit moment d’une expression neutre, Pauly le remarqua « Hmmm
? » Puis d’un mouvement rapide, Nami leva sa jambe et écrasa son
talon avec force sur le pied droit de Pauly, la réaction fut
immédiate : « OUAAAAAAIIIIILLEEEE !!!! Mais t’es taré !! Ca fait
super mal !! », s’exclama-t-il en tenant son pied et en sautillant
sur celui qui était encore intact. « Je t’avais prévenue de ne
plus utiliser ce surnom », répondit tranquillement Nami, les bras
posés sur les hanches, elle reprit « On ne rentre pas tout de suite,
si je veux avoir le maximum d’informations sur cette île, il faut
que l’on suive ce charmant monsieur jusque chez lui où il possède
quelques cartes pouvant m’intéresser. Ca fait partie de l’accord »
« Qu’est-ce qu’on fait des bûches ? », demanda Zorro « On
les prendra au retour », lui répondit-elle. Après un moment de
réflexion elle ajouta, l’air faussement ennuyé, « Espérons qu’elles
ne s’envolent pas, quel malheur ce serait !! » « ARRETE DE TE
FOUTRE DE MOI !! », vociféra Zorro en se levant, Nami lui fit un
clin d’œil en lui tirant la langue, une expression moqueuse sur le
visage. L’individu sourit en observant ses scènes de dispute,
puis il les interpella « Bon suivez moi les jeunes ! C’est par
là » Il leur tourna le dos et s’avança dans la direction qu’il
avait indiqué, les trois pirates le suivirent.
« Qu’est-ce
que tu fais Sogeking ? », demanda Chopper avec curiosité
Sogeking avait planté quatre piquets pour délimiter une petite
aire de terrain dans le sable, il avait également planté un panneau
juste devant « Sogeking Factory » « Nami m’a demandé de vérifier
son climat tact, et si possible d’y apporter quelques améliorations
», répondit-il, il s’interrompit dans son travail, s’assit, allongea
sa jambe gauche sur le sol, plia sa jambe droite de façon à pouvoir
poser son coude droit dessus, pris appui sur le sable à l’aide de sa
main gauche, et tourna la tête vers le soleil, lunettes de soleil
baissées. Il reprit, « C’est un travail qui demande la plus grande
précision, ainsi qu’une ingéniosité à toute épreuve. Je suis le seul
capable de l’accomplir car je suis le seul à qui le grand capitaine
Pipo a transmis tout son savoir! » « C’EST VRAAAAAAAII !!!!!! »,
s’exclama Chopper, bouche bée, yeux exorbités « Eh oui mon petit
Chopper.. », il prit une grande inspiration, « Que veux-tu ? C’est
le lot de travail qui attend chaque jour les grands pirates,
aventuriers des océans, mais nous ne devons pas le dévoiler, la
modestie est l’un de nos plus grand devoir » « Wooooow !! Ca a
l’air excitant, j’espère que moi aussi un jour je pourrai être
modeste ! », dit Chopper, les yeux brillants. Sogeking se tourna
vers lui « Surtout ne perd jamais espoir, et tu verras tes rêves
se réalisés…Tiens je vais te raconter une histoire dont m’avait
parlé le grand capitaine Pipo. Comment il avait empêché les volcans
d’envahir la Terre… »
Luffy qui était en train de grimper à
un palmier particulièrement haut, arriva enfin au sommet. « Ah
enfin ! », dit-il avec plaisir, « D’ici la vue est splendide ! Digne
du futur seigneur des pirates…Bon Sandy m’a dit qu’en grimpant
jusque là je pourrai apercevoir un trésor près de l’énorme rocher
tout là-bas….D’ailleurs j’me demande comment il savait ça ?? »
Il se mit à plisser les yeux et chercha avec attention. Au bout
de cinq minutes il soupira « Pfffffff…J’en ai marre, j’vois rien
..Il est où ce trés… », il s’interrompit, il était sur d’avoir
entendu un bruit dans la forêt, « Hmmm ? ». Perché sur son palmier
il ne dominait néanmoins pas cette dernière et écouta avec plus
d’attention « …ééé…aa..er.. . » Cette fois il était sur
d’avoir entendu une voix, « C’est peut-être à manger.. »,
pensa-t-il, sans penser que les animaux ne parlent pas, mais
conscient que Sandy l’avait toujours à l’œil. Il se frotta les
mains, « Bon..Le bruit ne venait pas de si loin, en me rapprochant
je devrai pouvoir le localiser.. », il avisa un arbre plus grand que
le palmier, situé à une bonne dizaine de mètres, où il était
accroché : « CHEWIIIIIIIING….. », commença-t-il en étirant ses
bras et en s’accrochant à l’arbre en question, « ..ROCKET !! »,
acheva-t-il en décrochant ses jambes du palmier. Il fut ainsi
propulser dans la forêt…. « BAAAAAM !!!!!!! », un violent choc
retentit…Luffy venait de se prendre de plein fouet un autre arbre
situé en plein dans sa trajectoire. Le choc s’était produit à a
peu près une vingtaine de mètre du sol ( la hauteur de laquelle il
était perché sur le palmier ), en tombant tête en bas, Luffy, qui
n’était même pas sonné, se grattait le menton «
Bizarre….pourquoi il y a autant d’arbre par ici.. ?? », se dit-il
pensif ( dix mètres avant impact ), il ferma son poing droit et en
frappa sa main gauche ouverte, avec une grande expression de
satisfaction sur le visage, « Evidemment !!!C’est logique ! C’est le
principe d’une forêt !! », (Cinq mètres avant impact ), « Bon..tant
pis, je vais devoir y aller à pied.. », (Deux mètres avant impact ).
Tout à coup il effectua un salto parfait et ratterrissa sur ses deux
jambes avec force, main droite aplatie sur le sol. « Bien, c’est
partit ! », il se mit à courir à grande vitesse vers l’endroit où il
lui semblait avoir entendu quelque chose, continuant à tendre
l’oreille.
« SI J’ATTRAPE CE MORFALE, JE LE PULVERISE !!! »,
cria Franky en sortant du cabanon remis en état par Luffy. Il
portait une nouvelle chemise, rouge à étoiles jaunes, et tenait une
bouteille de coca vide dans la main. « Qu’est ce qu’il y a ? »,
demanda tranquillement Robin qui descendait du bateau, elle était
allée chercher sa chaise pliante qu’elle avait oublié. « J’suis
allé prendre une nouvelle chemise dans mes affaires, et ce crétin
élastique m’a siphonné cinq bouteilles de coca !!!! » « Comment
peux-tu être sur que c’est lui ? » Franky la regarda, les yeux
ronds « Je plaisante ! », lui dit Robin avec un sourire. «
Wahahahahahahha !!!….Excellent.. elle est bonne !! », s’esclaffa
Franky, il reprit, « Mais j’en connais un qui va pas tarder à faire
la connaissance de mon poing gauche…. ! » « Pour l’instant tu ne
risques pas de le trouver, il est partit à la recherche d’un trésor
» « Ah ?! Tant pis, il va bien finir par revenir… Hmm ? »,
Franky venait de remarquer un point jaune qui semblait sortir de
l’eau, et grandissait à vue d’œil. Vingt secondes plus tard,
Sandy sortait de l’eau en caleçon de bain. Il portait un énorme
filet rempli de poisson sur l’épaule, et un espèce de récipient,
relié à un masque, dans le dos. Il arriva à hauteur de Franky et
enleva son masque : « Pfuaaa…..Géniale votre amélioration !!
Elle est bien plus pratique que les scaphandres que nous avaient
concocté Robin adorée et Pipo pour aller chercher des informations
dans le galion qui était tombé du ciel. » « Evidemment ! Je
n’étais pas encore dans l’équipage », répondit Franky en levant un
sourcil. « Ouais……Pour le bonheur de tous.. » « TA GUEULE
!!! » Franky regarda l’énorme pêche qu’avait faite Sandy, son
filet était plein à craquer et il ne portait aucune arme sur lui,
pas de harpon, rien. « Faut croire que t’es au moins doué pour
quelque chose, la récolte a l’air super bonne ! » « Quelques
techniques de pêche que m’a appris Zeff », répondit Sandy en posant
son filet pour s’allumer une cigarette. « Zeff ? » Sandy
repris son filet, et ils commencèrent à se diriger vers l’endroit où
Sandy avait rangé les vivres. Il avait eu vent du passé de Franky,
mais ce dernier ne savait rien du sien, jugeant le sujet sensible,
il préféra ne pas s’y attarder : « C’est l’homme qui m’a formé,
à sa manière on va dire, c’est un sacré cuisinier qui a beaucoup
fait pour moi. Pour faire simple il est pour moi ce que Tom est pour
toi. » « Ouais…un grand homme… » « T’as changé de chemise ?
», remarqua Sandy « L’autre se mariait pas assez avec les
couleurs de l’île, l’ex-chef de la Franky Family se doit d’être
toujours au Top !! », dit Franky en prenant l’une de ses poses
classes « Elle est ridicule… » « MAIS VA TE FAIRE FOUTRE !!
», vociféra Franky Ils arrivèrent au niveau des caisses et
récipients contenant les vivres. La « Sogeking Factory » était juste
à côté, et son concepteur terminait son histoire qu’il racontait à
Chopper : « Et depuis, la plupart des volcans ont préféré fuir
dans les mers du globe pour échapper à la terrible colère du
capitaine Pipo » «Et les séismes avec qui ils s’étaient alliés ?
», demanda Chopper rempli d’admiration. « Pareil ! » «Waow
!! Même eux !! » Sogeking remarqua l’arrivée de Sandy et Franky,
et vint à leur rencontre : « Alors Sandy, qu’as tu pensé de ma
toute dernière invention ? Du travail de professionnel, tu peux en
être assuré », demanda-t-il en croisant les bras. « COMMENT CA
TON INVENTION !! », s’indigna Franky « Oh ! Pardon, c’est ce que
Sandy porte sur son dos » « J’TE DEMANDE PAS QUELLE INVENTION
S’PECE DE PETIT COMIQUE !!! C’est moi qui l’est construite ! » «
C’est pas avec tes gros bras que tu pourras réaliser ce travail de
précision ! », rétorqua Sogeking. « TU VEUX VOIR CE QU’ILS
PEUVENT FAIRE LES GROS BRAS ??!! » « Vous l’avez construite
ensemble bande d’abrutis… », les coupa Sandy « Ah ouais ! C’est
vrai. » Sandy soupira : « Bon, pour répondre à ta question,
c’est du bon boulot. Aucun problème pour respirer sous l’eau et la
liberté des mouvements est correcte. Comment vous l’avez appelé déjà
? » Franky et Sogeking se regardèrent, puis ils se retournèrent
: « T’as une idée ? », murmura Sogeking « Ouais, j’ai pensé
à la bouteille-Franky », répondit ce dernier en chuchotant «
Complètement démodé ! J’ai une bien meilleure idée… » « Sans
blague !! » « La Sogeking-bouteille ! » « Enfoiré ! C’est la
même ! » « Pas du tout, c’est beaucoup plus classe ! » «
….pour des gamins de quatre ans ouais ! » « Parce que tu crois
que le tie.. » « J’vous entends espèces de crétins ! », les
coupa à nouveau Sandy, l’air las. Chopper qui avait écouté la
conversation les rejoignit : « Ben, c’est une bouteille qui
stock de l’oxygène, non ? bouteille d’oxygène ça irait très bien. »
Franky et Sogeking le regardèrent « T’as aucun goût pour les
noms Chopper….. », soupirèrent-ils en baissant la tête. « Ca
sonne beaucoup mieux que les vôtres en tout cas, je pense que t’as
trouvé le bon nom Chopper », dit Sandy « FERME LA !!! CA NE ME
FLATTE PAS DU TOUT !! », répondit celui-ci, plus heureux que jamais.
« Par contre…. », commença Sandy, il déposa la « bouteille en
question » qui était de la taille d’un baril de pétrole, et qui
semblait faire le poids d’un baril rempli. La « bouteille »
s’enfonça de cinq bons centimètres dans le sol, « ….Vous devriez
essayer de réduire un peu votre bouteille, ça ne me gêne pas mais
c’est pas très esthétique. »
Après vingt minutes de marche,
Zorro, Nami et Pauly arrivèrent à destination. La maison de leur
guide était de grandeur modeste, c’était une petite maison en bois,
d’une soixantaine de mètres carrés. « Entrez ! C’est pas le
grand palace, mais vous devriez trouver la place de vous asseoir »,
leur dit ce dernier. Il ouvrit la porte, et pénétra dans la
pièce, imité par ces trois « invités ». Nami constata qu’il ne
devait pas rouler sur l’or : Une table et quatre chaises étaient
placées au centre de la pièce, un buffet dans le coin au fond à
gauche, une armoire dans le coin au fond à droite, trois portes (
dont deux fermées )indiquées que la maison était composé de quatre
pièces. Une femme apparut par l’ouverture de la seule porte ouverte,
probablement la cuisine car elle portait un tablier et tenait une
spatule dans la main : « Je vois que tu nous as amené des
invités, je vous préviens je ne sais pas s’il y aura assez à manger,
je n’avais pas prévu de personnes supplémentaires à la table ». Elle
était souriante, dans la quarantaine, des yeux noisettes, les
cheveux longs, châtains clairs. Jolie pour son âge, c’était
évidemment la femme de leur guide. « Oh ne vous inquiétez pas !
Nous n’avions pas l’intention de manger ici, nous ne voudrions pas
vous ennuyer plus longtemps ! », répondit Nami gênée. « Ils ont
détruit mon travail de la journée, j’ai donc conclut un marché avec
ces jeunes gens : Je leur donne quelques informations sur notre île
et en échange ils me remboursent », il semblait assez fier de son
action. Sa femme le regarda : « T’as encore mis ce costume
complètement loufoque ?! Qu’est-ce que t’as à vouloir t’habiller en
banane à chaque fois…..Vraiment ridicule ! », soupira-t-elle «
C’EST UN CAMOUFLAGE !!! Je te le répète à chaque fois ! » «
C’est ça….un camouflage….aucun goût…c’est incroyable », murmura sa
femme « Je t’entend tu sais !! », protesta-t-il « Je me
demande si on est pas en trop », chuchota Pauly en contemplant la
scène « Et puis on est attendu », ajouta Zorro « On ne
bougera pas d’ici tant que je n’aurai pas reçu mes informations ! »,
dit Nami, avec un regard qui dissuada les deux garçons de toutes
demandes supplémentaires. « Au fait je ne me suis pas présenté,
je m’appelle Tazuna Yakamura ! Grand professionnel du caoutchouc, et
voici ma femme N.. » Il fut stoppé net par cette dernière qui
venait de lui asséner un coup sur la tête : « Je suis encore
capable de me présenter toute seule, idiot ! Je suis Nanao Mizuki,
enchanté ! », dit-elle avec un sourire, elle continua, « On est
marié, mais je ne supporte pas le nom de Yakamura, vraiment pas
élégant.. » « ARRETE DE CRITIQUER MON NOM !! Je ne vois pas en
quoi Yakamura n’est pas élégant, Mizuki c’est mieux peut-être ? »
« Bien sur ! » « Raaaaaah…c’est pas vrai, tu m’énerves ! »
« C’est ça… on passe à table dans un quart d’heure »,
répondit-elle avec un sourire, puis elle retourna dans sa cuisine.
Tazuna se tourna ensuite vers Nami « Bon, si on passait à
des choses plus sérieuses… » « On est dans le même esprit »,
répondit Nami qui n’attendais que ça. « Prenez une chaise ! »,
leur proposa Tazuna en s’asseyant. Nami et Pauly l’imitèrent,
Zorro préféra s’asseoir contre un mur, ses sabres contre l’épaule.
Nami pris le sac que portait Pauly depuis le début : « Les 270
000 berrys ! Ils sont dans ce sac, je prends toujours un peu
d’argent sur moi, au cas ou… » « TU M’AVAIS DIT QU’IL Y AVAIT
JUSTE TON ARME ET DES INSTRUMENTS POUR TE REPERER DANS LA FORET !!!
», cria Pauly « J’ai changé d’avis au dernier moment, j’ai
demandé à Pi…Sogeking de me l’améliorer. Et puis tu penses qu’à toi
ou quoi ? Ca revient au même question poids… », souffla-t-elle.
« C’EST POUR LE PRINCIPE !! » Tazuna alla fouiller dans le
buffet, puis revint s’asseoir et posa une carte sur la table : «
Bon, je vais vous dire ce que je sais sur cette île, je trouve votre
demande bizarre mais contre 270 000 berrys, je ne discute pas. J’ai
là une carte sommaire de l’île. » Nami et Pauly jetèrent un
coup d’oeil sur la carte, L’île semblait vraiment très grande, mais
sans forme vraiment définie : On aurait dit….un parapluie vu de
profil, mais avec une boule là où le manche aurait du rejoindre le
tissu. « Elle s’appelle Towish, je ne sais pas pourquoi mais
c’est comme ça, je peux vous dire que nous sommes ici, dans la baie
des plaisirs », il montra l’un des deux creux formés par l’île en
forme de parapluie. « Joli nom ! », remarqua Pauly Nami
observa que la boule située vers le centre de l’île était
entièrement coloriée en gris « Et ça, qu’est-ce que c’est ? »
demanda-t-elle en désignant la boule du doigt. Zorro remarqua
que Tazuna aurait préféré éviter la question. Il semblait contrarié,
hésita, puis se décida à répondre : « On l’appelle « la partie
grise » » « C’EST PAS TRES EXPLICITE !!! » « Pour des
étrangers, c’est assez long à expliquer… », il se frotta les yeux,
son ton devint plus amer, « Si on l’appelle « la partie grise »,
c’est parce que toute cette superficie est entièrement faite en
métal, tout est gris, tout est mécanisé, sordide et sans couleurs.
C’est également là que siège Nekano » Nami qui se demandait
comment une aussi grande superficie pouvait être entièrement
métallisée, le regarda : « Nekano ? » « C’est en quelques
sortes le roi de cette île….enfin « roi ».. c’est un bien grand mot
», sa dernière phrase avait été prononcée avec colère et amertume.
« J’ai l’impression qu’il n’est pas très apprécié votre « roi »
», observa Pauly. Tazuna serra les poings « Effectivement,
le mot « tyran » est beaucoup plus approprié. » « Comment ça ?
», demanda Nami Tazuna semblait hésiter « Je suppose qu’il
s’agit du particulier à qui vous « vendez » votre caoutchouc », le
coupa Zorro. Surpris, Tazuna le regarda mais ne répondit rien,
ce dernier reprit : « Je pense qu’il est temps que nous prenions
congé, nous avons eu nos informations, le reste ne nous regarde pas.
» Nami voulut protester, mais Zorro ne lui en laissa pas le
temps : « Nous n’avons pas à nous en mêler, ce sont des affaires
personnels » Pauly ne dit rien et se leva, Zorro fit de même
sans mot de plus, Nami hésitait. Tout à coup, alors que Zorro allait
passer devant une porte fermée, une petite fille en sortit, tenant
fermement une épée en bois dans ses mains avec une expression de
colère sur le visage : « ARRETEZ D’EMBETER MON PAPA !!! VOUS
AVEZ PAS LA DROIT, BANDE DE SALES MECHANT !! ET RENDEZ-MOI MON FR… »
« Arrêtes Jona ! Ce ne sont pas des hommes de Nekano ! »,
intervint Tazuna
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