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Chapitre IV : honte totale (Zolo)
Ce n’est pas sans honte que je suivi ma mère, maugréant, en fermant la marche vers la maison, mes amis (et Sanji) me jetant des regards interrogateurs. Arrivé à la petite cabane qui tenait lieu de résidence, je tentai de me remémorer où était la salle de bain. Après avoir arpenté un quart d’heure dans la maison (c’est pas drôle!), je fini par la trouver et je pris une serviette de bain bien chaude. Je suspendis mes vêtements sur la barre du rideau de bouche. En me voyant dans le miroir, je fis presque le saut. Il m’arrive parfois d’oublier que j’ai les cheveux verts, même si blondinet me le rappelle si gentiment tous les jours. Ou encore, des bouts, je ne me souviens plus que j’ai une cicatrice qui me déchire le torse de long en large. Vous savez, ça fait quand même 9 ans que j’ai quitté le monde de la réalité pour celui de l’aventure et donc que je ne me suis pas vu dans un miroir.
Je revins dans la cuisine, une serviette à la taille, proposant des couvertures bien chaudes à mes amis (et, je sais, j’ai une âme trop généreuse, au cuistot).
« Désolé les amis, désolé Sanji (il me fit un regard meurtrier et je ne pu m’empêcher d’y sourire) mais le linge est resté à bord du bateau, déclarais-je, Maman? Où allons-nous dormir?
Oh, j’ai complètement oublié de demander à l’église (vieille cinglée, me dis-je) mais vous pourriez HAAAAAA!
Quoi, t’as vu une araignée?»
Ma mère me pointait fixement.
«Quoi?
Qu’est-ce qui t’es arrivé mon petit agneau?
Hein? Ha! ça? dis-je en pointant ma cicatrice, bof! Petite erreur de coordination.»
Sanji réprima un fou rire mais ils s’arrêta en voyant mon regard glacial. Je ne voulait pas mettre ma mère dans tous ses états!
« Ha, si c’est juste ça, dit ma mère, bon, bien venez mes p’tits anges, la tarte et prête!
Génial! s’exclamèrent tous les pirates en même temps, un sourire accrochés au lèvres de chacun
Nous commençâmes à déguster la tarte de ma mère alors qu’elle papotait sans arrêts de choses et d’autres… Surtout de moi. Sanji me faisait des airs moqueurs. « Attends un peu que je te règle ton compte, le poulet blond cannibale!» pensais-je.
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