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 Sujet du message: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 00:58 
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Bonjour tout le monde !

Cela faisait un petit moment que j'avais envie d'écrire un petit quelque chose sur One Piece, mais je n'avais jamais trouvé l'inspiration et la motivation de le faire. Ce soir, je les ai enfin trouvées !

C'est pourquoi je partage avec vous ce court One-Shot intitulé "Le Voyageur", sur lequel il n'est pas impossible que j'écrive une suite sous forme de fan fiction chapitrée.

Cela sera surtout en fonction des retours que j'aurai de ce premier texte, et j'espère qu'il vous plaira ! ^^

Sur ce, place à la lecture ! Je suis ouvert aux critiques et je lirai chaque commentaire avec attention.





----------------------



Le voyageur


Il tombait du ciel. La vitesse de sa chute ne l’effrayait pas, et il ne craignait pas non plus l’impact. Le sol se rapprochait encore et encore, et bientôt il put discerner les lumières chaleureuses d’un petit village côtier aux allures champêtres.
Il s’écrasa sur le toit d’une grange, dont les tuiles volèrent en éclats, et finit sa course dans une meule de foin bien garnie. Même si elle n’avait pas été là, il aurait survécu ; cependant, il se réjouit que ce village l’accueille avec une telle douceur. Ses habitants devaient être doux et paisibles.

Vu le boucan qu’il avait causé, il s’attendait à ce que tous les villageois des maisons alentours se précipitent vers lui. Il s’en voulait d’avoir fait autant de dégâts, il aurait pu contrôler sa chute, mais c’était plus fort que lui : il fallait que la vitesse l’enivre. Que le vent lui fouette les joues comme s’il voulait les arracher. Il adorait ça.

Alors qu’il se perdait dans ses pensées, les portes de la grange s’ouvrirent lentement, révélant un homme et deux jeunes filles, lui brandissant une lanterne et une fourche, les autres se serrant l’une contre l’autre pour se rassurer.

- Qu’est-qu’a fait tout c’boucan ? demanda l’homme d’une voix tremblotante, essayant de se montrer courageux devant celles que le voyageur imaginait qu’elles étaient ses filles. Y a que’qu’un ?

Le voyageur était encore camouflé dans la meule. Pour ne pas effrayer ses hôtes, il décida de pousser un cri de détresse, bien qu’il ne fût dans aucun danger immédiat.

- A l’aide ! s’écria-t-il, faisant émerger son bras du foin et l’agitant frénétiquement. Je m’étouffe !

Aussitôt, l’homme fit signe à ses présupposées filles de rester où elles étaient, puis il s’approcha avec précaution du tas de foin.

- Z’êtes qui ? demanda-t-il en défrichant un peu la meule avec sa fourche. Qu’z’avez fait à mon toit ?

Le voyageur se dégagea et s’épousseta. Quand il émergea, le fermier eut un mouvement de recul.

- C’est quoi ces frasques ? V’v’nez d’où ? interrogea-t-il, très méfiant.

Il est vrai que la tenue rouge et or du voyageur avait de quoi déstabiliser. Mais au moins, il avait apparence humaine. Il réajusta ses mitaines noires avant de déclarer :

- Je vous prie de m’excuser pour les dégâts, je tâcherai de vous aider à réparer. Je vous dois des explications, il est vrai ; cependant, la fourche que vous pointez sur moi m’intimide, aussi aurais-je du mal à vous répondre tant que vous ne l’aurez point abaissée.

- Oh P’pa, comment qu’y cause, c’qui doit v’nir d’la ville eul’jeune homme ! s’exclama l’une des deux filles restées à l’entrée, validant l’hypothèse de leur lien de parenté direct.

- Je m’méfie ! grommela le père en réaffirmant la prise sur son arme. Qui qu’vous êtes et qu’est-que vous voulez ? répéta-t-il avec insistance.

Le voyageur poussa un léger soupir, avant de se dire qu’il était naturel que son hôte forcé réagisse ainsi.

- Je comprends, dit-il. Commençons alors par les présentations. Je me nomme, heu, Pri, et je ne viens pas d’ici.

Les deux filles éclatèrent d’un rire gras lorsqu’elles entendirent le nom ridicule que le voyageur leur avait communiqué, et qu’il venait de bricoler à la va-vite à partir de son nom véritable pour demeurer incognito. Le père, en revanche, sembla rassuré.

- Bah v’la qu’y nous chient des bourges du ciel, maint’nant ! remarqua-t-il en reposant sa fourche à ses côtés.

Le voyageur réfléchit quelques instants à une histoire crédible pouvant expliquer sa chute de façon logique et rationnelle, mais c’était une affaire fort difficile, aussi fut-il soulagé quand le fermier apporta de lui-même une explication :

- Est-que z’êtes un d’ces zinzins qu’essayent d’grimper su’l’dos des mouettes pour voyager d’île en île ?

- C’est ça ! s’exclama le voyageur, sautant sur l’occasion.

Toute la famille éclata de rire, cette fois-ci. Puis, ils l’invitèrent à les rejoindre au-dehors de la grange pour parler un peu.

La pleine lune découpait avec délicatesse l’ombre des bâtiments alentours. L’herbe dansait tranquillement, en harmonie avec la brise. C’était une bien belle ferme. Le voyageur se dit que cette planète serait la plus belle à visiter, depuis la Terre, sa dernière favorite en date.

- En même temps, ‘peut pas v’z’en vouloir, dit l’homme en mâchonnant férocement ses mots. ‘vec tous les pirates qu’y a en mer en c’moment, l’Marine a d’mal à sécuriser les routes maritimes.

- Ah oui ? s’enquit le voyageur, curieux, avant de se rendre compte de son erreur d’intonation. Je veux dire, ah, oui, c’est infernal. Je ne sais plus quoi faire. Vous auriez une idée ?

Le fermier regarda l’état du toit de sa grange et grommela un bon moment, soulevant son chapeau de paille pour gratter son crâne dur et chauve. Le voyageur jeta un coup d’œil rapide aux deux filles et remarqua qu’elles gloussaient dans leur coin en le dévisageant. Peut-être n’avaient-elles pas l’habitude de voir des « gens de la ville », ou tout simplement de jeunes hommes.

- C’qu’tu nous as démoli not’belle grange, Pri, dit le fermier. Ch’pas c’ment ‘va faire pour r’parer.

Le voyageur remarqua que le mâchonnement de l’homme s’intensifiait au fur et à mesure que sa frustration s’accroissait. Il décida donc de le rassurer tout de suite :

- Ne vous en faites pas, monsieur, je vous aiderai à réparer. Mais nous parlions des îles, et des pirates…

- Ben zwoui, d’puis qu’Barbe Blanche s’est fait zigouiller, tous les forbans s’ruent à la mer pour trouver l’One Piece.

Un monde de pirates ? Notre voyageur était décidément bien tombé. Il sourit.

- Le One Piece, dites-vous ? Et c’est quoi cette bête-là ?

Les deux filles chuchotèrent un peu plus fort quand elles constatèrent le changement du niveau de langage de leur invité surprise. Le fermier n’en tint en revanche pas compte.

- L’One Piece, c’t’un trésor, expliqua-t-il. S’ffisamment grand pour ach’ter not’belle île toute entière, elle, et toutes ses voisines ! C’Gold Roger qu’a dit qu’il l’avait caché quand l’est mort. B’zarre qu’vous sachiez pas ça, puisque v’nez d’la ville ! ajouta-t-il en haussant brièvement les sourcils.

Quelle aubaine. Ça fleurait bon l’aventure. Le voyageur voulait absolument en savoir plus.

- Donc les pirates font la course, quoi, dit-il en regardant au loin.

Il put apercevoir la mer. Elle était à une dizaine de kilomètres d’ici. Ses hôtes ne pouvaient certainement pas la voir d’ici, mais lui le pouvait.

- Et les pirates qui font le plus parler d’eux, c’est qui ? demanda-t-il, une petite idée en tête.

Il vit le fermier et ses filles échanger un regard interdit dans son dos.

- P’quoi v’lez savoir tout ça ? interrogea l’homme.

Un mensonge de plus, ou de moins…

- C’est parce que je souhaite faire partie de la… Marine ! assura-t-il, essayant de mettre en place tout ce qu’on lui avait dit de cet univers. Un jour, je deviendrai tellement fort que je pourrai rendre la mer aux honnêtes gens !

Il pria pour que les bouseux soient naïfs. Ils l’étaient.

- Oh, ben si c’pour not’bien ! s’exclama l’une des deux filles. M’sieur, si v’oulez savoir, les pires de tous, c’est les gars du Chapeau de paille.

Le regard du voyageur se tourna instinctivement vers le fermier.

- Meuh non, c’pas moi ! gronda l’homme en agitant la main en signe de négation. L’capitaine s’appelle Luffy, l’surnom c’chapeu d’paille parce qu’il a tout l’temps un chapeau d’paille bizarre sur la tête. L’a une prime de 400 millions de berrys !

Une prime… des Berrys… ça devait être la monnaie locale.

- Ah, oui, j’ai déjà entendu parler d’eux, mentit le voyageur pour paraître un peu plus crédible. Et ils sont où en ce moment ?

- On sait pas, répondit l’autre fille. On les a vus à l’archipel Shabaody y a pas longtemps.

- Merci de votre aide, j’en sais assez maintenant, dit le voyageur en tournant les talons, laissant le trio hébété.

Pas étonnant qu’ils n’aient rien compris à la situation. « Pri » n’était pas venu ici pour faire mumuse ; quoi de mieux pour découvrir ce monde qu’en arpentant les océans avec une bande de zigomars assoiffés d’aventures ? Ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. Ses talents lui permettraient sans doute de retrouver, d’impressionner, et de rejoindre l’équipage de « Luffy au chapeau de paille ». Il en était persuadé.

- Eh ! s’écria le fermier derrière-lui. J’croyais que vous d’viez m’aider à r’parer l’toit qu’z’avez bouzillé !

Le voyageur tourna la tête vers lui et lui sourit. Puis, il se mit à flotter dans les airs, sous les regards ahuris du trio, et pointa l’index sur les dégâts qu’il avait causés. Ils furent réparés en un instant.

- Pour vous remercier de votre aide, fit-il en prenant de l’altitude.

La petite famille observa l’étrange bonhomme s’éloigner, montant toujours plus haut dans le ciel, laissant une traînée de flammes bleutées dans son sillage.

- Crénom de nom, jura le fermier en laissant tomber sa fourche et sa lanterne par terre. C’la dernière fois que j’fais confiance à un citadin.

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Dernière édition par Ahonora le Lun 24 Juin 2013 13:22, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic - One Shot] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 04:06 
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Hello :)

Le texte est très bien tel qu'il est mais je vais surtout râler sur la forme donc : Sauter des lignes tout le temps

C'est très

Exaspérant

Quand tu essaye

De donner

De la consistance

A ton texte

Réunit les dialogues, réunit les paragraphe de description, je suis sur que la moitié de ton One shot est fait de saut de ligne et ce n'est pas le but. Ton texte peut être tout a fait lisible sans sauter de ligne et en abuser pour rien. Oui les gros paraphras ça fait peur, mais on parle de paragraphe quand on tape dans les dix lignes minimum.

Sinon pour ce qui est du texte en lui même il ressort vraiment comme un Prologue, et pas vraiment un One shot. Un One Shot est sensé se suffire a lui même, un One shot en théorie, ne devrais pas laisser de questions non répondues a la fin de celui ci puisqu'a la fin un One shot devrais pouvoir être lu a part, ce que tu nous sert là tiens plus d'une mise en bouche que d'un One Shot.

Ceci dit c'est bien écrit et je t'enjoins a continuer, même si je pense que ton texte bénéficierais d'un grand nombre de descriptions. Là ton voyageur ainsi que tes paysans se limitent a "Un voyageur et un paysan" on apprend que très peu de choses sur eux et tu ne donne pas l'impression au lecteur qu'il assiste a la scène. Ca aurait été le moment de décrire au contraire ce que le voyageur avait devant lui, parler du père paysan a la moustache en brosse bien fournie qui s'arrête entre deux des phrases du voyageur pour gratter sa tête d'un signe d'incompréhension, la jeune fille aux taches de rousseur et aux grands yeux qui s'écarquillent quand elle voit un msieur de la ville débouler. Là encore tu résume une narration a un échange de dialogue. Il faut que tu sache alterner.

Mais continue :) tu as tous mes encouragements

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 Sujet du message: Re: [Fanfic - One Shot] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 08:38 
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Merci pour ton commentaire, ça me fait très plaisir ^^

Ha ha ha, je vois. Sauter des lignes entre les dialogues et les paragraphes est une habitude que j'ai prise sur un autre forum d'écriture où l'on me disait que mes textes étaient trop lourds à lire. Je ferai autrement ici dans ce cas.

Ce texte pourrait se suffire à lui-même. Tout comme le début est très abrupt, la fin l'est beaucoup également. Le fait qu'il y ait beaucoup de questions sans réponse est une volonté du voyageur lui-même, et je le vois plus comme une victoire de ce personnage sur son public.
Cependant c'est vrai qu'en postant le texte je me doutais qu'on discuterait son qualificatif de "One-Shot", pour des tas de raisons, dont l'une est que je reconnais moi-même qu'il pourrait avoir une suite ^^

A propos des descriptions, je comprends ta remarque et tes attentes. Mais je n'aime pas enchaîner les lecteurs à une vision unique de la scène. Je ne décris que ce qui est vraiment nécessaire. La couleur, la forme, la disposition du lieu (s'il n'est pas important), ou bien l'apparence et la stature d'un personnage tertiaire, tout ça appartient au lecteur et non pas au rédacteur, du moins pour moi.
Dans un récit, on m'a toujours dit qu'il ne faut négliger aucun point, mais je ne néglige pas, je fais simplement confiance à l'imagination des lecteurs ; un texte n'est pas un dessin et je souhaite l'opposé de ce que Balzac faisait avec ses descriptions exhaustives.

Mais à moi de vous convaincre dans ce cas ! Je vais donc poursuivre ce récit et enlever le qualificatif de "One-Shot" ^^

Merci pour ton commentaire qui m'a motivé à écrire la suite !

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 Sujet du message: Re: [Fanfic - One Shot] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 09:36 
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Contrairement à Védé je suis partisan des sauts de lignes, un texte trop serré ça gâche le plaisir de la lecture, surtout que ton style d'écriture c'est plus les dialogues que la narration, donc oui sauter des lignes ça aère le texte. Mais bon après c'est une question de goût et tu devras faire un choix ^^

Niveau grammatical, mis à part les fautes typiques du fermier (d'ailleurs je trouve que tu le fais bien, moi en tout cas ça donne un truc moche), c'est très respecté et pareil pour l'orthographe et la conjugaison. Il y en a certainement mais en tout cas ça ne saute pas aux yeux donc c'est parfait.

Passons à l'histoire. Ton personnage semble ne rien connaître sur le monde de One Piece, donc j'aurai une question (peut-être spoilante) par rapport à "Pri": voyageur interstellaire?? Surtout qu'il semble avoir plusieurs pouvoirs: lévitation, don de réparer les choses, donc à priori télékinésie. C'est forcément un étranger puisque un Onepiecien ne peut au maximum n'avoir qu'un pouvoir (mis à part BN qui est la grande exception). C'est assez intéressant, mais ce qui va être le moment clé de ta fic à mon avis sera la rencontre avec les Mugiwaras, qui risque d'être assez mouvementée. Et ton personnage a toutes les chances de rentrer dans l'équipage avec Luffy comme capitaine ^^
Que d'hypothèses pour un relativement petit texte, mais ça montre à quel point je l'ai aimé :)


NB: je suis d'accord avec Védé, il faudrait que tu arrives à mêler texte et dialogue plus souvent, parce que là ça fait plus pièce de théâtre que récit.
NB2: Continue!!
NB3:Bonne chance pour la suite !!

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 Sujet du message: Re: [Fanfic - One Shot] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 13:21 
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Merci pour ton commentaire !

Ha ha, du coup que faire ? Sauter des lignes ou pas ? ^^
J'essaierai de trouver un compromis. Ici, la raison pour laquelle le texte semble trop aéré, c'est parce qu'il y a peu de descriptions, qui normalement devraient former de gros paragraphes.

Je vois que tu te poses plein de questions à propos de ce personnage, ça me fait plaisir, le but de ce premier texte était surtout de le rendre mystérieux à souhait. Les réponses arriveront au fur et à mesure que le texte avancera.

Merci encore pour vos commentaires qui m'encouragent à écrire la suite !

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 Sujet du message: Re: [Fanfic - One Shot] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 13:25 
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Je maintiens que sauter des lignes ainsi n'est pas bon pour le texte mais aussi pour son auteur pour la bonne raison que la moitié de sa longueur est composée de sauts de lignes et c'est non seulement très exaspérant, mais celà fausse le texte et floue le lecteur. Un texte peut parfaitement être aéré sans avoir un saut a toutes les lignes. Comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas abuser du saut de ligne. Essaye juste de te demander si tu verrais ton texte écrit comme ça dans un livre. C'est la question toute bête. Même si c'est un texte amateur il doit avoir un minimum l'air professionnel pour être pris au sérieux. Le saut de ligne excessif est...Bah un excès a caler juste entre la multiplication des point d'exclamation et d'interrogation par exemple si tu veux un comparo. Tu enlève tout l'impact qu'il y a au saut de ligne en abusant de lui et il n'a plus aucune valeur, tout comme la ponctuation il doit être utilisé avec parcimonie.

Ce texte ne suffit pas a lui même, parce qu'a la fin de celui ci on se pose les mauvaises questions. Je vois très bien ce que tu veux dire par le fait qu'il soulève des questions. Un de mes auteurs favoris (Neil Gaiman pour ne citer que lui) est également un amateur de ce genre de courts textes ou on ignore la nature de certains personnages, voir de tous les personnages, mais a la fin de celui ci il permet au lecteur de se poser des questions et d'essayer d'analyser le texte. Ce que je veux dire par là c'est qu'a la fin de ton récit on ignore si ton personnage est quelque chose de plus profond qu'un de ces fameux "Gary Stu", des personnages parfaits possédant tous les pouvoirs pour aucune raison précise car tu ne décris jamais vraiment comment ton personnage marche. Je te donne un exemple concret.

Tu n'a pas besoin d'expliquer comment il s'y prend pour réparer le toit, tu peux très bien laisser le mystère au lecteur, mais tu dois donner une sorte d'indice pour que celui ci soit convaincu que ton personnage sait ce qu'il fait et qu'il n'est pas juste en train de tringler la réalité parce que "lol". Même un dieu y mettrais un peu de décorum. En décrivant par exemple comment les morceaux du toit s'élèvent dans les airs de la même façon qu'ils sont tombés et se remettent en place les un après les autres comme si le temps était en train de revenir en arrière. Encore une fois on en reviens a un manque de description qui gâche le plaisir.

Décrire ce qui est vraiment nécessaire ne marche pas, c'est de la fainéantise. Un auteur doit savoir peindre une toile, et bien plus important : poser une ambiance. En fonction du choix de tes mots tu peux changer complètement le registre de ton texte. Les descriptions sont donc vitales car elles permettent au lecteur d'être là sur la scène et elles ne limitent jamais son imagination. Elle se content de dresser des portraits et des atmosphères. Tu n'es pas le seul a conchier Balzac, mais il y a deux poids deux mesures, ce n'est pas parce qu'il abusait des descriptions qu'il faut que tu n'en mette aucune trouve un juste milieu tu n'a pas a être exhaustif, tu dois simplement pourvoir le texte de ce qu'il faut et juste ce qu'il faut.

Je me dois de rejoindre l'opinion de Tohra sur le fait qu'effectivement si tu te sens plus a l'aise a écrire des dialogues et seulement des dialogues, alors le style théatral sera bien plus adapté a la suite de ta fiction, mais si tu pense que le théâtre se dispense de descriptions tu te met le doigt dans l'oeil, les didascalies sont très importantes et les personnages toujours présentés avant une pièce. Qui plus est les pièces de théâtres sont fait pour être jouées plus que lues et donc laissent une certaine marge de manœuvre aux metteurs en scène (Et donc ne veulent pas faire de description qui leur mettrait des bâtons dans les roues ET POURTANT les didascalies donnent des descriptions bien fournies parce que certains détails sont important.) Garde en tête qu'on ne jouera probablement jamais ta pièce. Et aussi tu devrais meubler bien plus que d'habitude.

Si tu veux un exemple je te donne un lien vers une fic parodique que j'ai écrite a 14 ans (J'en ai 24 maintenant) dans le style théatral. Malgré la différence de registre l'organisation de texte est là et pourrais te donner un exemple de ce que pourrais t'apporter le style théatral http://arcadia.island.free.fr/fan/fan-fic-tribulations_2.1.php (Et oui, comme tous les artistes j'ai beaucoup de mal a digérer mon ancien travail maintenant que j'ai pris de l'experience alors no comment XD)

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 15:12 
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Chapitre 1 : Banane

Pri était satisfait. Sa première confrontation avec ce monde l’avait rassuré quant à sa valeur, et surtout à la part d’exploration et d’aventure qu’elle pouvait lui proposer. Il avait sans doute effrayé ces pauvres paysans, mais maintenant qu’il était loin, ça le faisait bien rire. Après tout, il n’avait rien fait de mal, à part mentir. Et quoi de mieux qu’un bon petit mensonge pour se sentir avantagé ?
Le ciel n’était pas farouche, aussi n’avait-il aucun mal à se diriger. Les petits nuages argentés qui se dressaient devant lui, fortement éclairés par la lumière diaphane de la lune, lui faisaient penser à ceux de la Terre. Leurs climats respectifs devaient être semblables. De toute manière, les personnages qu’il avait croisés étaient en tous points semblables aux humains, et il n’y avait aucun doute qu’ils en étaient bel et bien.
Le sol défilait à grande vitesse, quelques centaines de mètres au-dessous. Quel délice de se laisser ainsi porter par le vent. Il dépassa bien vite la première île et se retrouva au-dessus de la mer. Une mer d’huile, mais aussi bleue qu’un ciel d’été. Cela était d’ailleurs curieux ; comment la lumière lunaire pouvait-elle illuminer cette eau de la même façon que le soleil ? Le plus étrange dans l’affaire, c’était que seule une petite portion de la mer était ainsi. Comme une tâche bleutée sur un tableau noir. Il décida de se rendre sur place pour enquêter.
Mais soudain, Pri aperçut un navire, minuscule vu depuis cette hauteur. Sans se rapprocher, il regarda le bateau de plus près. Il pouvait parfaitement en voir le pavillon en se concentrant un peu. Une tête de mort, des os… des pirates ! Quelle chance ! Il allait pouvoir en apprendre un peu plus sur ce monde, et, peut-être, comprendre le pourquoi du comment de cette mer aux couleurs hétérogènes.

Il fusa tel un météore sur le pont du navire, mais y posa le pied avec douceur, sans faire le moindre dégât. Aussitôt, deux gaillards aux lourdes balafres se tournèrent vers lui.

- Hey ! Qui va là ? demanda le premier, qui avait une voix lourde et dure, qui aurait intimidé n’importe quel badaud.

- Ouais ! Qui va là ? répéta son compère, d’une voix fluette et mal assurée.

Ces deux hommes contrastaient franchement. Le premier n’avait plus qu’un gros chicot pourri en guise de denture, et il tenait déjà son énorme sabre en main, de façon d’autant plus intimidante qu’il devait faire dans les deux mètres. Le second, en revanche, restait caché derrière un tonneau, ne laissant dépasser que ses petits doigts grassouillets et ses yeux de biche. Un gamin aux allures de porcelet inoffensif.
Pri sourit et attendit qu’il se passe quelque chose de drôle. Le colosse, enragé par cette absence de réponse, pointa son sabre sous la gorge du nouveau venu.

- Ecoute-moi bien moucheron, cracha-t-il en postillonnant grassement sur le visage enfantin de Pri, je sais pas comment t’es arrivé là mais t’es bien mal tombé. Tu sais de quel navire il s’agit ?

- Ouais, ouais ! s’exclama le second, sautillant derrière son tonneau. Ouais, tu sais ou pas ?

Pri fit semblant de réfléchir un instant, ce qui exaspéra davantage le grand pirate. Puis, alors que les grognements qu’avait poussés cette andouille rameutaient une bonne partie de l’équipage sur le pont, le voyageur leva l’index en signe de trouvaille, puis dit :

- Bien sûr que je le sais ! Mais je ne te le dirai pas, c’est un secret.

- Gneinh ? grommela le colosse en haussant un sourcil, incrédule.

- Ouais, ouais, gneinh ? répéta son acolyte, qui commençait à agacer légèrement le voyageur.

Les dizaines de pirates alcoolisés qui venaient de sortir des cabines, armés jusqu’aux dents, les habits parfumés au rhum, vinrent encerclé Pri en lançant des bordées de jurons comiques. Visiblement, personne n’avait été épargné par la saoulerie, à part le colosse et son perroquet de compère.
Le brouhaha cessa peu à peu au fur et à mesure qu’un grand bonhomme, voûté comme une banane, le menton démesuré et pointu comme un clou, coiffé d’un tricorne jaune ridicule, s’approchait du voyageur.

- Capitaine, j’sais pas d’où il sort ce gars-là ! tenta d’expliquer le colosse en se retournant vers son chef, pointant Pri de son sabre d’abordage. On faisait notre patrouille tranquilles avec le Loustique, et il est apparu d’un coup comme ça !

- Ouais, ouais, comme ça ! dit le Loustique, reprenant une fois de plus les propos de son compagnon, irritant sérieusement Pri au passage.

La banane humaine s’approcha du passager clandestin et l’examina attentivement, un horrible sourire courbé – comme une banane – sur les lèvres. Il frotta ses mains noueuses et fit signe à ses hommes de ne faire aucun bruit, signifiant qu’il allait prendre la parole.

- Ben mon gars, tu sais qui je suis ? interrogea-t-il d’une voix couinante, s’emparant d’un rouleau qui dépassait de sa poche et s’apprêtant à l’ouvrir de façon théâtrale.

- Bananax ? proposa Pri en haussant les épaules.

Soudain, tout le monde retint son souffle. Même le Loustique s’était calmé. Le voyageur remarqua que le visage du capitaine s’était assombri, comme s’il se retenait de faire quelque chose d’horrible. Mais finalement, après une bonne sueur froide de l’équipage, le capitaine déroula avec frénésie ce qui se révélait être un avis de recherche, en récitant le texte qu’il avait appris par cœur pour donner un aspect dramatique à la scène :

- Tremble, asticot, car je suis Binino, le croqueur d’enfants, le spectre des nuits sans lune, le profanateur des souvenirs d’antan ! Sache que ma prime s’élève à plus de 10 millions de Berrys ! HA HA ! Ca t’en bouche un coin, hein ?

Pri se pencha rapidement sur l’affiche et lut rapidement ce qui était écrit :

- « WANTED : Binino, la banane des mers. Récompense : 10 000 000 Berrys. Recherché pour : vol de bananes. » A moins qu’ici, « Banane » ait d’autres sens que « Banane », ce que tu me dis, c’est du vent. Banane.

L’équipage s’était figé dans une posture d’horreur indescriptible, alors que le visage de Binino devenait rouge. Pri sourit ; il fut satisfait de voir qu’il n’avait pas eu tort en pensant que le capitaine était atteint d’un fort complexe fruitier.
En l’occurrence, Binino semblait avoir du mal à supporter ces cinq reprises où le mot « banane » fut employé, et bientôt, il déchira son affiche en hurlant de rage, créant la débandade dans les rangs de ses hommes.

- Je ne sais pas qui tu es, étranger, ni d’où tu viens, mais sache que c’était une grave erreur de venir sur ce bateau cette nuit ! gronda-t-il en dégainant une épée en forme de… bon, vous l’aurez deviné. Tu croupiras à fond de cale sous forme de hachis quand j’en aurai fini avec toi !

Pri avait l’habitude des affrontements. Les quelques pirates qui étaient restés observer le châtiment de leur capitaine, cachés derrière des cordages ou des tonneaux, allaient profiter d’un sacré spectacle.
Binino abattit son épée-banane sur le crâne du voyageur, mais celui-ci évita le coup avec une telle aisance que son opposant fut déstabilisé et tomba par terre. L’équipage cligna des yeux en poussant des exclamations interdites. Quand il se releva, Binino était devenu rouge tomate, et de la fumée s’échappait de ses oreilles en chou-fleur. Il commença alors à faire valdinguer son épée dans tous les sens, puis fonça sur Pri au dernier moment, dans l’espoir que l’un des coups finisse par toucher un point vital de son adversaire. Mais le voyageur se contenta de faire un pas de côté, et Binino finit sa course sur un canon du pont derrière lequel s’étaient retranchés deux de ses hommes. Le canon fut coupé en rondelles, mais les pirates avaient sauté à l’eau en hurlant comme des fillettes avant de subir le même sort. Le capitaine, constatant les dégâts, hurla de nouveau, à ce point bouillant de rage qu’on aurait pu faire cuire un œuf sur son front.

- Vermine de fond de cale ! beugla Binino en pointant sa lame jaunâtre et recourbée sur le voyageur. Je vais te montrer ce qu’il en coûte de te moquer de moi ! BANANA SPRINT !

Pri observa avec amusement son adversaire s’emparer d’une seconde lame à la taille surdimensionnée, qu’il venait de sortir de son (banana) slip. Binino accourut comme un dératé, les pupilles dilatées, laissant libre court à sa furie. Bon Prince, Pri décida d’arrêter là le numéro de cirque et d’envoyer son petit camarade au pays des rêves.
L’équipage vit alors ce fléau de Pri disparaître, puis réapparaître instantanément, poing levé, sous le menton de leur capitaine, qui vola dans les airs avant de rejoindre deux de ses hommes à la mer. Ahuris, les pirates poussèrent un hurlement apeuré collectif avant de courir dans tous les sens en criant n’importe quoi :

- Notre capitaine s’est fait démolir !

- Au s’cours, il a mangé un fruit du démon, c’est pas possible !

- Que fait la marine quand on a besoin d’elle ?

- J’veux pas mouriiiiir !

Le voyageur s’assit sur un tonneau, en cassa le couvercle et attrapa un pirate de l’autre côté du navire. Il lui piqua son gobelet avant de revenir s’asseoir sur le tonneau et de plonger son verre dans le rhum, un petit sourire aux lèvres. Il le goûta. L’alcool avait le goût de la victoire ; il était meilleur que ce à quoi il s’était attendu de la part d’une boisson de forbans malpropres.
Puis, alors que le dernier pirate s’était jeté à l’eau, il porta un toast à sa santé et vida le tonneau d’un trait. Tout cela avait été très festif, mais il n’avait cependant pas eu la réponse à ce pourquoi il était descendu à la base. Il décida donc d’aller rattraper un nageur effrayé pour le lui demander.
Il décolla du pont dans une traînée de flammes bleutées, puis flotta à la surface de l’eau, rattrapant rapidement le grand pirate et le Loustique, qui avaient récupéré leur Capitaine KO en le prenant chacun par un bras, et nageaient à toute allure pour s’échapper. Peine perdue ; ils le comprirent quand ils virent Pri voleter à leur niveau, bras croisés, dos face à l’eau, les cheveux noirs volant au vent.

- Pitié, nous faites pas d’mal ! pleurnicha le grand pirate, lâchant le bras de son capitaine pour joindre ses deux mains en signe d’imploration.

- Ouais, ouais, nous faites pas de mal ! répéta le Loustique, imitant parfaitement son camarade, laissant donc le capitaine couler quand il fit le signe de prière à son tour.

Le voyageur éclata de rire face à cette scène grotesque, mais ne perdit pas sa question de vue pour autant.

- Bon, puisque vous êtes aussi mignons, dit-il dans un sourire, je vous laisserai sains et saufs, à une condition.

- Laquelle ? Laquelle ? dirent les deux pirates en chœur, tandis que Binino refaisait surface, sa noyade lui faisant retrouver instinctivement ses eprits.

- Que vous me disiez pourquoi la mer est aussi bleue ici. On dirait qu’elle est éclairée depuis les bas-fonds, c’est incroyable.

Le Loustique et son compère haussèrent les épaules, aussi ce fut Binino qui dût répondre, après avoir chassé toute l’eau de ses poumons.

- C’est à cause des méduses géantes, crachota-t-il, terrifié à l’idée que le voyageur puisse de nouveau lui régler son compte. Elles vivent dans les profondeurs et illuminent la mer avec leur corps électrifié. Voilà ! Maintenant vous savez ! Laissez-nous tranquilles !

Pri fut satisfait de cette réponse. Il se concentra un instant pour mieux voir ce qui se camouflait au fond des eaux. En effet, il aperçut tout un groupe de méduses en train de flotter paisiblement, irradiant la mer de leur lueur bleutée.
Heureux de sa soirée, Pri adressa un signe d’au revoir aux pirates de Binino, puis vola jusqu’aux nuages avec célérité.

Les pirates poussèrent un soupir de soulagement, mais Binino commença à pleurer de honte.

- Je hais les gens comme lui ! suffoqua-t-il, encore affecté par l’eau qu’il venait d’avaler. Je hais ces maudits porteurs de fruits du démon ! Il n’ont rien à faire en dehors de la route de tous les périls, bon sang !

- Allez, allez, c’est pas grave, chef, réconforta le grand pirate en tapotant l’épaule de son capitaine. Au moins il a pas cassé notre bateau.

- Ouais ouais, c’est pas grave ! répéta le Loustique.

Déprimé, Binino jeta un dernier coup d’oeil aux nuages dans lesquels le mystérieux voyageur venait de disparaître. Puis il nagea vers le bateau en compagnie de ses hommes, se jurant à lui-même qu’il mangerait un jour, lui aussi, un fruit du démon.


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Voici le chapitre 1 ! C'est grâce à vos commentaires que l'inspiration m'est venue, j'espère donc que la suite de mon texte vous plaira ^^


Védé => je te trouve bien véhément dans tes propos. Je n'ai pas la prétention de vouloir écrire un livre et encore moins de déclarer détenir la raison la plus complète quant à mes écrits. J'écris parce que j'aie écrire, et parce que ça me fait plaisir de faire plaisir aux gens. Voilà pourquoi je tiens compte des critiques et j'essaie sans cesse de m'améliorer.
Cela fait pas mal d'années maintenant que j'écris, pour un simple amateur de fan fictions je veux dire, et il n'y a pas un seul instant où je n'ai pas essayé d'évoluer pour me rapprocher au mieux de ce qui me fait à la fois plaisir d'écrire et ce qui fait plaisir aux lecteurs.

Mon style est simple et sans fioritures, je ne cherche pas à transcender le lecteur avec des tournures de phrases que je n'aime pas et que je ne maîtrise de toute façon pas ; je joue plus à un jeu avec lui, et si tu me parles de règles, de codes à respecter, je te répondrai Bukowski ou Palahniuk.
Je ne veux pas faire dans le standard, dans l'aseptisé. Je veux vraiment écrire parce que j'aime ça, et par la même occasion respecter un peu mieux les attentes des lecteurs.

Dans cette suite, j'ai essayé de mieux alterner les descriptions et les dialogues. A propos des espaces, quand j'ai commencé à écrire ce chapitre, je n'ai pas pensé à les limiter, donc je suis navré mais j'essaierai la version moins aérée au prochain ^^

Pour répondre plus parfaitement à tes commentaires :

- donc pour l'histoire des sauts de lignes, je t'ai dit, j'essaierai de les limiter au prochain chapitre ^^

- ce texte se suffi(sai)t à lui-même pour la simple et bonne raison que j'ai raconté exactement ce que je souhaitais, et qu'il était possible de comprendre la nature de ce personnage grâce à ces mêmes indices dont tu parles, que j'ai bel et bien glissés dans le texte (rien que le titre, "le voyageur", puis quand il parle de la Terre, etc.) ; en l'occurrence ici tout sera étoffé puisque je transforme ce texte en fanfic chapitrée, donc les réponses aux questions viendront au fur et à mesure ^^

- voilà qu'on me traite de fainéant maintenant ! Si je ne souhaite pas inclure de descriptions parce que je n'en vois pas l'intérêt pour la construction de mon récit, c'est une volonté comme une autre. En l'occurrence, j'accorde bien plus de valeur aux personnages et à leurs interactions qu'à ce décorum dont tu me parles. Je ne fais pas de la bande dessinée !
Et il est bien mesquin de dire que je n'en mets pas du tout, ou pas assez. Est-ce que vous aviez l'impression de lire l'histoire d'une crevette perdue demandant son chemin à une grenouille qui passait par là ? Je ne pense pas. Et quel intérêt d'agacer à la fois les personnages et le lecteur en passant deux pages à décrire parfaitement les environs d'une ferme qui n'a que peu de valeur dans le récit ? Ou encore du fermier et de ses filles, qu'on ne reverra plus et qui n'ont servi qu'à accueillir Pri dans le monde de One Piece ? Allons, allons. Je connais l'importance des descriptions, et je sais aussi que plus un élément est détaillé, plus il prend de valeur et d'importance aux yeux du lecteur. Si je n'ai pas ressenti le besoin de décrire les éléments plus que cela dans ce premier texte, c'était pour une raison véritable, et je me sens insulté quand tu parles de fainéantise. Cependant je comprends bien ce que tu me dis.

- je ne supporte pas d'écrire dans le style "pièce de théâtre", parce que ce genre de texte nécessite justement une mise en scène et chaque petit point de didascalie ou de décor revêt une importance capitale. Non non ce n'est vraiment pas pour moi ^^

Bref, j'espère que la suite de mon texte te réconciliera avec lui !
(Merci pour le lien, je passerai y faire un tour !)

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 17:21 
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Ahonora, Je viens de lire ton One Shot/Prologue, ainsi que ton chapitre 1 et je suis agréablement satisfait de ce que tu as écrit.

L'histoire est pour le moment interessante car l'on se pose de nombreuses questions, qui es le voyageur? d'où vient-il? Quel est son pouvoir? Son objectif?

J'espère que tu continueras ton histoire a++


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 17:41 
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Merci, c'est gentil ^^
Content que ça te plaise, ça me motive à continuer.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Ven 7 Mar 2014 19:16 
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Salut tout le monde ! Ça fait un bail que je n'ai pas écrit, mais sachez que je n'ai pas abandonné cette fic ^^

Voici donc le chapitre 2 ! J'espère qu'il vous plaira et qu'il répondra à certaines des questions que vous vous posiez sur le personnage du voyageur ^^

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé et à me faire part de toute remarque ! Bonne lecture et à bientôt !

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Chapitre 2 : Un voyageur à la mer

Les nuages étaient frais et doux, scintillants sous la délicate lumière lunaire. Pri était tout à fait satisfait du climat de cette planète, ainsi que des gens qu'il avait rencontrés jusqu'à présent. Plus le temps passait et plus il se voyait vivre ici. Il venait d'un endroit sombre et chaotique, bien qu'il fut lui-même un être étincelant, représentant des valeurs qu'il croyait perdues à jamais. Le Bien n'était qu'une question de point de vue, au final ; mais tout le monde s'accorderait sans doute à dire que la lumière est ce qui la représente le plus souvent, dans toutes les croyances de tous les mondes qu'il avait déjà visités.

Car Pri était un être fait de lumière. Il avait par conséquent un pouvoir absolu sur le sens de la vue, qu'il s'agisse du sien ou de celui des autres. Il pouvait les tromper facilement avec des illusions. Et puisqu'il n'était pas constitué de matière, il échappait à la gravité. Il était également capable de se déplacer à une vitesse égale à celle de cette même lumière dont il était constitué. Ce pouvoir fascinant, il ne l'avait encore jamais vu ailleurs, et il était persuadé d'en être le seul détenteur. Ce qui est, comme nous le savons, absolument faux.
Il allait très vite. Sans s'en apercevoir, il dépassa Calm Belt, et fut surpris par une tempête soudaine qui annonçait, comme tout bon pirate devait le savoir, son arrivée imminente sur Grand Line. Les éléments furieux auraient ballotté n'importe quel autre être dans tous les sens. Des bourrasques chargées de gouttes grosses comme des poings le traversaient de part en part. Un éclair rouge vint même le heurter au visage. Bien qu'il ne fut aucunement affecté par tout ceci, il décida que les éléments étaient trop bruyants et agaçants pour lui. Abandonnant son vol, il retourna vers la mer, dans l'espoir d'y trouver quelque île accommodante, ou mieux, un bateau empli de fiers pirates (qu'il espérait moins simplets que Binino). Manque de chance, il ne trouva en bas qu'un navire bleu-gris à l'allure austère, paré d'une immense voile blanche et d'un pavillon au symbole curieux. Il put lire sur la voile : "Marine".

Il s'y invita discrètement. Une fois posé sur le pont, il put constater l'immensité du bâtiment : il devait être au moins trois fois plus gros que le bateau de Binino. Des hommes en uniforme patrouillaient un peu partout, par groupes de deux ou trois. Ils avaient le visage dur et la démarche raide. Sans doute la fatigue, se dit Pri.
Il était content de trouver des gens qui représentaient un ordre tout à fait différent de ceux qu'il avait croisés jusqu'à présent. Conscient qu'il ne serait sans doute pas le bienvenu, il décida cependant de se manifester aux soldats. Les bras levés, il marcha lentement vers eux et s'écria :

- Belle soirée, n'est-ce pas ?

Deux patrouilles se retournèrent brusquement vers lui et braquèrent leurs fusils d'un air menaçant.

- Qui es-tu, toi ? Qu'est-ce que tu fais là ? Comment tu es arrivé ici ?

- Houla messieurs, une seule question à la fois, s'il vous plait ! s'amusa Pri en faisant de petits gestes rassurants avec ses mains levées. Je ne suis qu'un simple voyageur, je n'ai aucune intention belliqueuse.

Il observa deux soldats chuchoter dans le dos d'un troisième, l'air soupçonneux. La deuxième patrouille qui l'avait remarqué s'approcha lentement vers lui, et une troisième paire de joyeux lurons s'invita à la fête.

- Prévenez l'amiral Kizaru, dit un Marine au visage carré et aux paupières tombantes. Dites-lui que nous avons un passager clandestin à bord.



Pri tenta de discuter avec les gardes qui le tenaient en joue, mais ceux-ci restèrent muets comme des carpes. Ce fameux amiral arriva en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire : c'était une grande perche avec une tête pas possible, vêtue d'un curieux uniforme jaune moutarde rayé de jaune pissenlit, et dont les cheveux noirs crépus évoquaient vaguement une truffe. Il avait beau faire nuit, il portait des lunettes de soleil orangées d'un style passé de mode, et Pri fut étonné de voir avec quelle négligence ce haut gradé se grattait la barbe.

- Eeeh bieen, mais qui voilà qui voilààà ? dit-il d'une voix traînante, malgré son ton enjoué. Que nous vaut le plaisir, jeune homme ?

- Je m'appelle Pri, ravi de vous rencontrer, dit le voyageur. Je ne fais que passer. Je suis une sorte de touriste, si l'on peut dire.

Kizaru, tout en plongeant les mains dans les poches, s'abaissa presque à angle droit pour approcher son visage de cet étrange "voyageur", avant de s'exclamer :

- Eeeeh ? Un touriste ? Sur un navire de la Marine ? Aaaah, vous les jeunes, vous avez vraiment le sens de l'humour... et ta tête me dit quelque chose.

L'amiral pencha la tête sur le côté, plongé dans une réflexion peu efficace, tout en produisant un son grinçant du fond de la gorge. Pri avait du mal à comprendre comment les soldats pouvaient témoigner de leur respect à un homme pareil.

- Mais oui, ça y est, ça me revient ! s'exclama l'amiral en se redressant à son rythme. Tu es un pirate ! Attends-voir, quel est ton nom, déjà...?

- Moi, un pirate ? fit Pri, surpris. C'est une erreur, je ne suis même pas d'ici.

- Aaah ? Tu es sûr ? demanda l'amiral en se grattant la tête. Oh, je ne dois pas avoir les idées claires, sous la lune. Nous n'avons qu'à parler de tout ça, tranquillement, autour d'une bonne tasse de thé.



Pri fut donc amené au bureau de l'amiral, préalablement handicapé par une sorte de menottes en pierre incroyablement solides. Il n'aurait eu aucun mal à s'en débarrasser, mais il préférait jouer le jeu, car il n'y avait rien qu'il aimait plus que de jouer un rôle. Kizaru était beaucoup trop grand pour les différentes portes du navire, aussi devait-il constamment se baisser pour que la moitié supérieure de son corps ne heurte pas le linteau. Une fois arrivés dans son bureau, l'amiral s'assit sur son fauteuil en cuir à l'aspect extrêmement confortable et croisa ses longues jambes sur la paperasse qui garnissaient son plan de travail. Pri s'assit sur la chaise en bois rudimentaire qu'un soldat lui tendit, puis Kizaru somma à ses subordonnés de quitter la pièce de sa voix traînante.

- Un whisky ? proposa-t-il d'un ton très cool.

- Je croyais que vous vouliez boire du thé, rappela Pri, amusé.

Kizaru se gratta la tête.

- J'ai dit ça, moi ? Ooh ?

C'est alors que Pri, pour la première fois depuis qu'il était arrivé sur cette planète étrange, fut complètement abasourdi : l'amiral, au lieu de se lever pour aller chercher le service à thé qui traînait sur une étagère dans un coin de la pièce, se décomposa en des milliers de petites particules scintillantes et réapparut presque aussitôt à destination. Le voyageur n'en revenait pas. Il venait d'assister à la manifestation d'un pouvoir en tous points similaires au sien.

- Aaaaaah mince, franchement, quel étourdi... grommela Kizaru en regardant les sachets de thé qu'il avait à sa disposition. J'ai pris du thé au gingembre au lieu de thé au citron. J'espère que ça ne vous embête pas ?

Mais Pri était bien trop perturbé par ce qu'il venait de voir pour s'intéresser à un vulgaire arôme de thé. Il déglutit bruyamment avant de poser la question fatidique :

- Qu'est-ce que vous venez de faire, à l'instant ?

Kizaru resta interdit quelques instants, un sachet dans chaque main, avant d'ouvrir la bouche dans un "O" parfait, libérant ce même son grinçant qui semblait le caractériser.

- Tu veux parler de..., commença-t-il avant de se décomposer à nouveau, pour revenir à sa place de départ, et d'ajouter : ...ça ?

Pri hocha la tête de haut en bas frénétiquement. L'amiral éclata d'un rire tonitruant avant de se rendre compte qu'il faisait trop de bruit, et de s'expliquer :

- Désolé, désolé, j'avoue ne pas avoir vraiment conscience de tout ce que je fais. Peut-être n'es-tu pas habitué à voir les pouvoirs d'un fruit de type Logia ?

- Vous êtes fait de... lumière ? questionna Pri, mais l'amiral semblait désormais trop occupé à chercher comment se servir d'une théière pleine d'eau bouillante parfumée au gingembre et d'une tasse vide. Monsieur ? insista le voyageur.

- Hein ? Oh, oui, de lumière, c'est ça... mais comment ça marche, ces engins... je deviens trop vieux pour ce genre de choses...

Le voyageur se sentit incroyablement humilié. Il n'y avait rien de rationnel dans sa réaction, mais il bouillait intérieurement. C'était comme si on venait de le déposséder de toute sa singularité. Il éprouvait un orgueil indescriptible à l'idée que son pouvoir surpuissant fut le seul de tout l'univers. Il se sentait aussi fort qu'un dieu, peut-être même plus, et voir un imbécile utiliser ces mêmes pouvoirs lui semblait absolument insupportable. Il fit glisser les menottes le long de ses poignets et se leva d'un bond, l'air furieux. Kizaru ne fut pas plus surpris que cela, d'ailleurs, c'était à peine s'il avait daigné lever la tête.

- Comment as-tu fait pour ôter ces menottes ? demanda-t-il. Décidément, la jeunesse me surprendra toujours...

- Je ne comptais pas que ça se passe comme ça, mais nous allons devoir nous battre ! rugit Pri, tandis que son corps entier se mettait à briller.

- Tu es bien impatient, dit simplement l'amiral, qui venait enfin de trouver comment verser la boisson. Je m'étais fait à l'idée de boire ce thé, tu pourrais être poli et le déguster calmement avec moi.

Mais Pri fulminait. Il était hors de question d'attendre plus longtemps. Il devait savoir qui était le plus fort. Son poing fusa à une vitesse astronomique sans même qu'il ne s'en rende compte. L'amiral ne bougea même pas un sourcil pour essayer d'éviter le coup, et fut projeté en arrière, brisant deux ou trois murs sur son passage. Pri ne perdit pas un instant et se rua à sa poursuite. Il arriva dans ce qui semblait être le garde-manger du navire. A ses pieds, deux caisses en métal avaient été éventrées et du jus de citron s'en écoulait par flots ininterrompus.

- Tu es décidément très mal élevé, lança une voix dans le dos du voyageur.

Celui-ci eut tout juste le temps de se retourner pour apercevoir le pied de son adversaire s'abattre sur son nez dans une nuée d'étoiles. Pri n'avait jamais reçu un coup direct, car il était capable de se rendre intangible, aussi fut-il incapable de décrire ce qu'il ressentit quand il sentit le talon de Kizaru lui broyer tous les os du visage. Il fut projeté au sol, qui se fissura sous son dos.

- Yasakani no Magatama !

Le corps de Pri fut secoué par une multitude de traits de lumière, et il cracha le sang. Le sol céda sous tant de violence, et il fut entraîné dans la cale avec une montagne de débris, qui s'abattirent sur lui comme une avalanche. Il n'était pas encore K.O., mais aurait peut-être préféré l'être...
Kizaru le rejoignit très vite, se déplaçant par rebonds, comme un laser réfléchi par des miroirs. Il dégagea le voyageur des décombres à l'aide d'un coup de pied volontairement faible, et l'attrapa par le col. Du sang coulait du nez et de la bouche de Pri.

- Je t'avais dit de me laisser boire mon thé, mais comme toujours, vous êtes trop pressés.. aaaaah, l'insolence de la jeunesse... soupira l'amiral.

- J'en ai marre que tu me traites de jeune, grogna Pri. Je suis sans doute plus vieux que toi, d'ailleurs !

Il saisit le poignet de son opposant et se libéra de son étreinte, retombant au sol avec lourdeur. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était épuisé par ce long vol qu'il venait de faire, ce qui, évidemment, réduisait son pouvoir.

- Je me demande quel fruit du démon tu as pu manger, dit Kizaru, plus pour lui-même que pour son adversaire. C'est curieux que tu aies pu te défaire de ces menottes en granit marin...

Du granit marin ? Efficace contre les utilisateurs de fruit du démon ? C'était l'info qu'attendait Pri. Il créa un clone lumineux qu'il laissa en compagnie de Kizaru tout en se rendant lui-même invisible, puis courut dans le bureau de l'amiral où il avait laissé tomber la menotte qui lui avait été destinée auparavant. Il crut y arriver sans peine, et il s'apprêta à s'en saisir quand un nouveau coup de pied fulgurant de son adversaire surgit du sol et lui frappa l'estomac avec une force ahurissante. L'explosion qui en découla le projeta à travers le plafond, jusqu'au pont, où il retomba mollement dans une gerbe de sang. Les soldats qui montaient la garde à cet endroit furent projetés par-dessus bord, et une demi-douzaine de patrouilles se précipita vers le nouveau venu.

- Eh bien eh bien, fit Kizaru en se matérialisant à ses côtés. Voilà ce qu'il en coûte de s'en prendre à un amiral. J'espère que tu auras compris la leçon.

Pri, le corps fracturé en de multiples endroits, du sang emplissant ses poumons et sa gorge, se contenta de gargouiller un faible "C'est pas cool" avant de faire semblant de s'évanouir. Il entendit l'amiral ordonner aux soldats de l'enchaîner fermement à fond de cale et de ne pas le perdre de vue un seul instant. Puis, il sentit deux hommes le saisir fermement par les épaules et ouvrit de nouveau les yeux, créant cependant l'illusion qu'il les avait toujours clos. Kizaru n'était plus sur le pont. Il saisit l'opportunité pour rassembler ses dernières forces, puis s'envola avec célérité, propulsant ses geôliers au passage. Il eut juste assez d'énergie pour se perdre dans les nuages, avant de retomber à la mer, quelques kilomètres plus loin, inconscient et blessé.

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Dernière édition par Ahonora le Mar 11 Mar 2014 01:20, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Mar 11 Mar 2014 00:17 
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Bien , bien , bien .
Cela ne fait pas longtemps que je connait ta Fanfic et saches que je l'aime bien ^^
Pour parler un peu de ce que te reprochais ou pas certains dans les commentaires , moi je trouve que dans le dernier chapitre tu as trouvé le parfait équilibre avec quelques dialogues , ensuite la petite description de la scène/des personnages et surtout l'état d'esprit de Pri . Pour moi , ça me va .
Pour ce qui est de l'histoire en elle même , j'adore . J'ai vraiment hâte de voir comment tu vas développer la psychologie de Pri après sa défaite cuisante face à Kizaru ( j'espère qu'il y aura un round 2 ) . Aussi , j'espère qu'il y aura une explication sur l'origine de son pouvoir , son passé et surtout de ses intentions sur Terre , mais ça , je suppose que tu l'avais déjà prévu .
Pour parler des petits bémols que je trouve :
_" Ce qui est, comme nous le savons, absolument faux." : Le changement de point de vue ne correspond pas . Il aurait fallu mettre quelque chose du style :" Mais il était loin de s'imaginer que cela était faux " . C'est pour moi plus approprié .
_ "Et puisqu'il n'était pas constitué de matière, il échappait à la gravité." : N'as tu jamais entendu dire que la gravité qu'exerce un trou noir est telle que même la lumière ne peut s'en échapper ? Ce n'est pas très grave mais comme on n'a pas vu encore un combat Teach/Kizaru pour le démentir ou pas , je reste aux lois de la physique réelle ^^ ( après , c'est ta fanfic , tu peux les modifier à loisirs ) .
_ "[...] gronda-t-il en dégainant une épée en forme de… bon, vous l’aurez deviné." : Encore le problème de point de vue mais attention au sens de la phrase avec les esprits tordus :Sandji sur le cul: , si je n'aurais pas lu le passage suivant , je serai resté sur cette idée ^^
_ le reste n'est que quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison mais ça peut très bien être des fautes de frappes , donc je ne vois pas le besoin d'insister là-dessus .

Bon , je ne vois que ça à dire pour le moment , j'attend ardemment le prochain chapitre . :Luffy hilare:
A la prochaine !

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La mort est la même pour tous ." - Ryûk


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Mar 11 Mar 2014 01:14 
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Aaaah, merci beaucoup pour ton commentaire ! Tu peux pas savoir à quel point il me fait plaisir ^^

Je suis content que ça te plaise ! Ça me motive vraiment à écrire la suite !

A propos du changement de point de vue, je ne pensais pas que ça choquerait. J'en tiendrai compte pour la suite ^^
J'écris sans vraiment me prendre la tête, aussi cela m'arrive-t-il parfois de ne pas me concentrer suffisamment pour remarquer le changement de ton.

Oui, c'est vrai, j'avais oublié ce détail. Je suppose que j'ai toujours du mal à comprendre comment les photons, dont la masse est nulle, peuvent subir les effets de la gravité. Je dois confondre masse et poids. J'aime les sciences, mais je m'emmêle un petit peu parfois.

Ha ha, il faudrait quand-même être vachement tordu pour imaginer autre chose. Le mot "banane" est répété tellement de fois dans le chapitre (même dans son titre) que si le tordu en question persiste à s'imaginer une épée de forme perverse... Mais je comprends ce que tu veux dire et je répète ce que j'ai dit plus haut ^^

Ma foi il doit bien y en avoir, je ne suis pas infaillible. Mais vu la tronche de mon clavier ça ne m'étonnerait pas qu'il y ait quelques fautes de frappes qui traînent dans le lot.

Encore une fois, merci beaucoup pour ton commentaire, j'en tiendrai compte pour la suite ! A la prochaine !

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Le Voyageur
MessagePosté: Mer 12 Mar 2014 10:55 
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Voici le 3ème chapitre, où notre voyageur remarque un terrible événement... j'espère qu'il vous plaira ! ^^

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Chapitre 3 : Ailes coupées

Quand il revint à lui, Pri sut que quelque chose n’allait pas. Il était lourd, courbaturé, et, pire que tout, sa vue était trouble. Il insista un peu, battant des paupières et fronçant les sourcils, pour apercevoir le visage souriant d’une jeune femme aux cheveux bruns qui le surplombait.

- Vous êtes de retour parmi nous ! dit-elle joyeusement. Extus, viens voir !

Pri, la tête encore remplie d’échardes qui brinquebalaient avec violence contre son crâne, prit un certain temps pour se redresser. On l’avait placé dans un lit moelleux et frais, aux draps propres et agréables. Il sentit une douleur affreuse au niveau du ventre, et y posa instinctivement sa main. En baissant la tête, il put voir un bandage rougi protéger ce qui devait être l’horrible blessure que Kizaru lui avait infligée. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi il souffrait encore. Ses pouvoirs exceptionnels avaient la faculté de le guérir en un instant, quand il était véritablement blessé, ce qui n’arrivait que dans des cas extrêmement rares.
Il leva de nouveau la tête pour observer plus en détails l’endroit où on l’avait installé. C’était, semblait-il, une petite cabane en bois, construite sur un sol terreux auquel on avait ajouté un peu de gravier. Une échelle posée contre le mur, à côté de la porte d’entrée, menait à l’étage supérieur, et une table posée à l’autre bout de la pièce, à l’opposé de son lit, était chargée de vaisselle sale et de miettes de pain. Il sursauta quand la jeune femme à ses côtés posa une main chargée de bagues argentées sur son front.

- Tout va bien, souffla-t-elle, apaisant le convalescent d’une caresse. Vous êtes en sécurité, ici.

Pri plongea son regard dans les yeux émeraude de la jeune femme. De longues nattes brunes encadraient son visage aimable, et au vu de ses draperies flottantes et de son collier de perles noires, il déduisit qu’elle était guérisseuse. Tout du moins, il l’espérait. Le contact de son front ardent avec le métal froid de sa sauveuse le soulageait grandement.
La guérisseuse ôta sa main et se redressa, emportant avec elle une bassine remplie d’eau chaude qu’elle avait posée sur un petit rebord de la cabane, à côté du lit. Elle alla poser son fardeau sur la table encombrée de vaisselle, puis posa les mains sur les hanches et cria, agacée :

- Extus ! Je t’ai dit de descendre !

Pri entendit un grognement, quelques jurons profanés à mi-voix, puis un bruit de pas qui s’approchaient du haut de l’échelle. En descendit un homme en tunique noire, flanqué d’une épée, au pantalon de toile trop large et aux bottes de cuir brun encombrantes. Il avait un air farouche, ses yeux gris perçants et sa bouche pincée lui donnant une certaine autorité. En posant le pied à terre, il posa une main sur le pommeau de son épée et se gratta la tête avec négligence. Il fixa Pri, qui se sentit étrangement tout petit. Le dénommé Extus avait cependant une chevelure bleue naturelle qui rompait son attitude austère, et le voyageur se fendit d’un sourire amusé qu’il dissimula sous ses couvertures.

- Il est réveillé, lui ? grommela le bretteur, visiblement de très mauvaise humeur. Il était temps !

- Il plaisante, rassura la guérisseuse en s’adressant à Pri. Nous sommes heureux d’avoir pu vous aider. Voilà deux jours que vous nous avons trouvé, charrié par la mer. Vous étiez à l’article de la mort.

Pri fronça légèrement les sourcils. Deux jours ? C’était inconcevable. Que s’était-il donc passé pour qu’il mette autant de temps à guérir ? Et pourquoi ne parvenait-il pas à saisir nettement tous les détails de l’environnement ? Plus il y pensait, plus il avait peur : était-il seulement capable d’utiliser ses pouvoirs ?
Extus s’approcha de lui et il recula par réflexe.

- Qu’est-ce que t’as encore, t’es muet ? grogna l’homme en faisant une grimace.

- Non monsieur, répondit Pri d’une voix mal assurée, la bouche pâteuse. Mais j’ai du mal à comprendre… certaines choses.

Extus cligna des yeux, puis regarda la jeune femme. Celle-ci hocha la tête de haut en bas et lui fit un grand sourire. Il souffla des naseaux et Pri se demanda si cet homme n’avait pas un quelconque problème hormonal, car il avait constamment l’air énervé.

- T’étais mourant, dit Extus en allant s’asseoir à la table encombrée. Tu gisais sur la plage, l’estomac en charpie, et on s’est dit qu’on n’allait pas laisser les crabes te bouffer. C’aurait fait désordre.

- Oh… trop aimable, répondit Pri, les lèvres crispées.

- Je t’ai traîné jusqu’ici et Léandra t’a soigné.

- On est où, au fait ? demanda le voyageur en regardant tout autour de lui, observant quelques arbres à travers les fenêtres.

- Sur une île déserte, répondit la dénommée Léandra d’un ton aimable. Ici, c’est chez nous.

- Attends-voir cocotte, s’emporta Extus. Avant de raconter nos vies on va p’têtre attendre qu’il nous raconte la sienne ?

La guérisseuse haussa les épaules, et empila les assiettes sales pour les tremper dans la bassine d’eau chaude. Pri sentit alors le regard piquant de son hôte énervé se poser sur lui, et il se dit qu’il était temps de partir. Il voulut se changer en lumière et passer par la fenêtre dans son dos, mais tout ce qu’il parvint à faire ce fut une maigre cabriole, allant s’écraser la tête sur le bord du lit. Extus éclata d’un grand rire moqueur, par pur réflexe, tandis que Léandra, inquiète abandonnait sa bassine pour se précipiter au chevet du voyageur.

- Mais qu’est-ce qui vous a pris ? s’exclama-telle, forçant le bougre à rester allongé, contemplant la bosse qu’il s’était faite tout seul. Restez tranquille, ou vos sutures vont s’ouvrir !

Des sutures ? Cette fois-ci, plus de doute : Pri avait bel et bien perdu ses pouvoirs. Il sentit son esprit chavirer légèrement quand il accepta la chose. En fait, il eut l’impression que son être tout entier se chargeait d'un sombre sentiment de désespoir, goûtant à la condition humaine pour la première fois de sa vie. C’était un cauchemar.
Léandra appliqua une pommade verdâtre sur la bosse que Pri s’était faite, et Extus se mit à tapoter machinalement la table de ses doigts, signifiant qu’il attendait toujours une réponse. Le voyageur, sérieusement déprimé, ne se sentait pas la force d’en donner. Mais il devait bien ça à ses sauveurs, et donna une version simplifiée de l’histoire :

- Je me suis fait écraser par quelqu’un de plus fort que moi… j’ai réussi à m’échapper au dernier moment, et voilà tout.

Léandra prit un air pensif, et Extus hocha légèrement la tête, l’esprit ailleurs.

- Je vois, dit-il. Tu es un pirate ?

- Pourquoi tout le monde me demande ça ? soupira Pri, son mal de crâne devenant infernal.

- Les motifs de flamme sur tes vêtements, c’est excentrique. Seuls les pirates peuvent se permettre ce genre de choses, en ce moment. Et puis t’es un sacré coriace, mon gaillard. Foi d’Extus, avec le bide charcuté comme tu l’avais, n’importe qui aurait passé l’arme à gauche.

Le moral de Pri était toujours dans les chaussettes, mais la remarque d’Extus éveilla sa curiosité. Seuls les pirates peuvent se permettre d’être excentriques ? Il tourna la tête vers le bretteur et l’observa d’un œil vitreux. Pri avait tout intérêt à se faire des amis, maintenant qu’il n’était plus qu’un faible et fragile humain.

- Je vous suis extrêmement reconnaissant de m’avoir sauvé la vie, dit-il, aussi bien pour Extus que pour Léandra. Merci du fond du cœur.

- C’est mon rôle d’aider les gens, dit la guérisseuse dans un sourire, tapotant joyeusement la joue du convalescent avec sa main chargée de bagues.

- Y a pas de quoi, grommela Extus en essayant de sourire.

Pri se redressa, au grand dam de Léandra, puis observa à nouveau ses bandages. Ses pouvoirs ayant disparu, il prit conscience de la valeur de ceux-ci. En attendant, s’il ne parvenait pas à les retrouver, il resterait bloqué sur cette planète pour le restant de ses jours, ce qui allait à l’encontre de ses gènes de voyageur. Il devait trouver un moyen de les récupérer ; il y en avait certainement un. Mais il ne pouvait pas y arriver seul… Il espérait que ses sauveurs acceptent de l’aider. Mais au fond de lui, il savait bien que c’était une requête qu’il ne pouvait exiger de personnes, et certainement pas de ces mêmes personnes envers qui il avait déjà une dette gigantesque. Mais en attendant de réfléchir à ses projets, il devait se reposer, la guérison étant le premier pas vers la réalisation de sa quête.

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