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Auteur: | Pickloc'N [ Mer 15 Aoû 2012 11:45 ] |
Sujet du message: | Pink Floyd |
"Dis, Maman... c'est quoi comme chanson qui est en train de passer à la radio? - Oh ça mon chéri... C'est le célèbre groupe qui s'appelle... Bienvenue à tous et à toutes dans ce nouveau sujet consacré à la légendaire formation musicale qu'est Pink Floyd. Takamari et moi-même vous invitent à travers ce topic à la (re)découverte de cette fabuleuse bande qui a marqué les années 70. Au programme : un tas de choses! Ci-dessous, la liste des éléments abordés : → L'histoire de Pink Floyd évidemment; → La présentation de leurs membres; → L'analyse musicale des 136 chansons de leurs 14 albums studios; → L'analyse des pochettes d'albums; → Pour conclure : notre avis sur eux! Que de belles choses à priori, qui nous espérons sincèrement, vous plairont! Un condensé de références toutes plus dingues les unes que les autres! Au début de toute chose, dans les lointaines contrées britanniques, trois adolescents du nom de Waters, Gilmour, et Barrett commencèrent à toucher à la gratt', chacun de leur côté. Seuls Syd et David se connaissaient. Mais tout ce beau monde habitait Cambridge. Les éléments étaient réunis et allaient créer une suite improbable d'événements qui rassembleront, tôt ou tard, ces trois-là. Pour le moment - c'est-à-dire en 1960 et des poussières - Roger Waters était bel et bien parti pour suivre des études à la Polytechnique de la capitale anglaise, Syd Barrett, faire les Beaux-Arts et David Gilmour s'en aller en France. Tournons-nous d'abord du côté de Waters : ce dernier rencontre Nick Mason et Richard Wright avec qui il formera plusieurs groupes de musique largement inspirés du Rythm'n'blues, accompagnés de divers autres membres (citons tout de même Mr. Metcalf et Mesdames Noble et Gale). Après plusieurs essais infructueux et ayant revêtus divers noms (Sigma 6, Architectural/Screaming Adbads, Leonard's Lodgers, Tea Set entre autres...), le trio principal s'axe autour d'un style qui commence à faire son apparition : le psychédélisme... Suite au mariage entre Wright et Gale, cette dernière quitte le groupe, suivie de Clive Metcalf et Keith Noble. Ils laissent alors place à Bob Klose (guitare et chant) et Syd Barrett (de même). Le premier partira assez vite, permettant au groupe de développer pleinement leur nouveau genre musical. Nous sommes au printemps 1966 et c'est donc avec la formation suivante que la joyeuse bande va commencer à se produire : ainsi Wright se retrouve aux claviers, Waters à la basse, Mason aux percussions et le nouveau venu au chant, à la guitare et même à la composition. Il restait cependant le problème du nom du groupe. Ce qui leur avait semblé le plus original, à savoir Tea Set, fut délaissé lorsque le quatuor tomba nez à nez avec une autre formation éponyme. Heureusement, Barrett était là! Et il proposa The Pink Floyd Sound. Allez les gars, il est temps de briser un mythe (le titre de cette partie s'appelle bien comme ça, non?). "Pink Floyd" n'a jamais signifié "flamant rose" pour la simple et bonne raison que "flamant" se dit "flamingo". Je vous avouerai que petit, je suis aussi tombé dans le panneau! Mais vous voulez toutefois connaître la genèse de ce groupe de mots? The Pink Floyd Sound vient de deux Bluesmen appréciés de Syd : Pink Anderson et Floyd Council, ce qui n'est pas sans rappeler les origines stylistiques du groupe. Bien vite, le The et le Sound tombent et ne laissent plus que le nom légendaire que l'on connaît aujourd'hui. Peu à peu, ils se font connaître de la scène underground, jouant principalement à l'UFO Club (salle de concerts londonienne entre 1966 et 1967) avec leur son bien particulier, cocktail revigorant de psychédélisme et de blues. Mais que devient Gilmour? Ça, c'est une autre histoire. Je m'arrêterais effectivement là car ci-après débute la discographie de Pink Floyd (avec comme interlude la présentation détaillée de leurs membres). Je laisse désormais la parole à mon collègue. Ne vous inquiétez pas : vous deviendrez des incollables de PF et toutes les réponses à vos questions se trouvent deux étages plus bas. Bah, what did you expect? Y aurait plus eu de suspens sinon! ;P Pickloc'N Pour construire un mythe, pour lui donner une âme et une essence il faut des légendes. Et dans notre mythe, les légendes sont des musiciens. Mais pas de simples musiciens, des virtuoses excellant dans leurs domaines et maîtrisant la musique et le son comme jamais personne ne l'avait fait avant eux. Bien plus que de simples légendes, des légendes parmi les légendes. Voici les 5 hommes qui ont révolutionné, de façon irréversible, le monde et la musique. Syd Barrett (1946-2006) Syd Barrett, de son vrai nom Roger keith Barrett, est le chanteur/guitariste et membre fondateur de Pink Floyd. C'est lui qui apportera l’énergie et le succès au groupe à ses débuts, de par ses compositions et son jeu innovant, avant de se faire exclure du groupe à cause de son comportement instable en 1968. Il incarnera le mouvement psychédélique anglais, sa fraîcheur d'inspiration, sa musique hantée par l'enfance, son utilisation des boites d'écho et d'autres accessoires sonores et plus tard son personnage proche de la schizophrénie feront sensation. Sa consommation abusive de drogue, qui entraînera sa perte, permettra à son génie débridé de créer une musique planante et innovante. Un grand musicien, sans lequel Pink Floyd n'aurait jamais existé, ce n'est pas pour rien qu'on en parle encore et qu'il hante le groupe alors qu'il n'a finalement que véritablement participé à un seul album. Il est mort le 7 juillet 2006 d'un cancer du pancréas. Roger Waters (1943) Roger est le bassiste et membre fondateur de Pink Floyd. Il s'agit d'un des bassiste les plus connus au monde grâce à des lignes simples mais diaboliquement efficace. C'est aussi le compositeur de la grande majorité des morceaux du groupe et qui sera à l'origine des plus grands succès du groupe. C'est lui qui apportera au groupe ses idées et son inspiration. Malheureusement c'est aussi un tyran dominateur qui prendra la grosse tête et pensera qu'il est le groupe à lui tout seul. Mais ce n'est pas Roger Waters mais bien Pink Floyd le nom du groupe, sa carrière solo désastreuse sera là pour le lui rappeler. Il quittera Pink Floyd officiellement en 1985 suite aux divergences grandissantes au sein du groupe, mais il est indéniable qu'il à révolutionné le monde de la musique et la façon de la concevoir. Un maître en la matière. Richard Wright (1943-2008) Richard Wright, souvent appelé Rick Wright, est le claviériste de Pink Floyd mais aussi, comme une majeure partie des membres du groupe, un chanteur occasionnel. C'est un membre assez discret qui ne tentera pas de s'imposer sur le devant de la scène, comme l'aurait fait Waters ou Gilmour. Il commencera à écrire et composer quelques morceaux pour palier au départ de Barrett, mais ne se montrera jamais aussi prolifique que ses collègues. Il composera néanmoins certains des plus grands succès du groupe et apportera sa contribution essentielle dans l'écriture des morceaux les plus longs du groupe (Time – Shine On You Crazy Diamond). Il se fera renvoyer du groupe par Waters pour une courte période durant les enregistrements de The Wall, officiellement pour ses problèmes de drogue, officieusement à cause de ses relations chaotiques avec Waters, mais le réintégrera aussitôt. Il est mort le 15 septembre 2008 d'un cancer. Nick Mason (1944) Nick Mason, de son vrai nom, Nicholas Berkeley Mason, est le batteur/percussionniste de Pink Floyd. Tout comme Wright, Mason est plutôt un membre discret, que ce soit au niveau de la composition, il n'a signé que très peu de morceaux, ou du comportement. C'est pour ça qu'il est le Pink Floyd le moins connu. Néanmoins c'est un membre essentiel au groupe de par son sérieux et son investissement dans le groupe qu'il faisait passer avant toutes ses autres passions, l'automobile par exemple. Loin d'être un virtuose de la batterie et des percussions, il a tout de même apporté énormément au groupe en la matière. Il était aussi, avec Waters, l'homme des bidouillages sonores et autres effets spéciaux. Discret mais indispensable. David Gilmour (1946) David Gilmour a rejoint Pink Floyd en janvier 1968 à la demande de Mason; ce dernier devait épauler Barrett qui devenait de plus en plus défaillant. Quelques mois plus tard il rejoindra véritablement le groupe en prenant définitivement sa place. Gilmour est donc le guitariste/chanteur du groupe et le plus gros compositeur/auteur avec Waters. Il est l'un des facteurs majeurs du succès du groupe. Son jeu de guitare est très caractéristique, beaucoup d'influence blues et des notes tenues. Il est aussi connu pour jouer de la lap steel guitar (Un style de guitare singulier qui se joue avec l'instrument couché sur les genoux) et être multi-instrumentaliste. Gilmour a été nommé meilleur joueur de Fender de tous les temps par le magazine Guitarist devant des légendes comme Hendrix et Clapton. Il reprendra les rênes du groupe quand Waters le quittera, au plus grand dam de ce dernier. Takamari N.B. : En ce qui concerne les vidéos live du groupe, toutes les musiques des albums n'ont pas été forcément jouées en concert. Cependant, et pour des soucis de mise en page évidents, les flèches "live" inusitées ont été gardées, ce qui permet un rendu plus agréable et une meilleure différenciation desdites flèches (à savoir que celle de gauche sera toujours pour les vidéos live et celle de droite pour les enregistrements studios). " On nous a imposé Norman Smith, sans discussion possible. Joe Boyd, notre premier producteur a vu l'histoire continuer sans lui. Norman tenait absolument à nous faire sonner comme un classique groupe de rock. C'était un peu comme avec George Martin, une influence très utile. Mais je pense que Joe aurait donné plus de libertés à Syd [Barrett]. Nous avons passé trois mois à l'enregistrer, ce qui était long pour cette époque. Les groupes avaient l'habitude de finir un album en une semaine, avec des musiciens de studio pour jouer les parties difficiles. Du fait que les Beatles prenaient leur temps pour enregistrer Sgt. Pepper's dans le studio d'à côté, EMI a pensé que c'était la nouvelle façon de faire des disques. Nous avons rencontré les Beatles une fois, quand ils enregistraient Lovely Rita. C'était un peu comme rencontrer la famille royale — " Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994 The Piper at the Gates of Dawn (trad : le joueur de flûte aux portes de l'aube), sorti en 1967, et enregistré en même temps et dans les même studios qu’un album des Beatles (Sgt. Pepper's Lonely Club Band), est le premier album de Pink Floyd et probablement l'un des meilleurs. L'un des meilleurs car à cette époque le groupe était largement dominé par l'influence de Syd Barrett. En effet, ce dernier n'hésitait pas à introduire ses thèmes, tel que l'espace et les contes de fées, dans ses compositions. Le titre de l'album étant lui même une référence à un livre cher à Syd Barrett (Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame). Dans ce chef d’œuvre de rock psychédélique, Pink Floyd est fou et s'amuse à pousser des hurlements et de petits cris, le groupe se moque des structures, des notes et joue de manière anarchique mais séduisante. Une véritable odyssée lyrique dans laquelle Syd, encore lui, prend un malin plaisir à nous conter des histoires ensorcelantes et naïves à l'aide de sa voie et de sa guitare. Le reste du groupe n'est évidement pas en reste, d'excellents bruitages et expérimentations sonores se mêlent aux guitares acides et aux explosions de cymbales de Mason. Les riffs sont terriblement accrocheurs et on ne peut pas en perdre le fil, ils vous rentre dans la tête pour ne jamais en ressortir. Le chant entre Syd Barrett et Richard Wright est lui aussi totalement excitant et fonctionne tellement bien. Une pépite comme il en existe peu, sans doute le meilleur départ possible pour un groupe, le meilleur départ de tous les temps. Le groupe signe, pour un premier album, un véritable chef d’œuvre de rock psychédélique qui n'a rien à envier à un disque des Doors ou même de Hendrix. Cet album sauvage n'aura aucun mal à traverser les époques et les siècles tellement il est incroyable. A écouter absolument, surtout si vous ne connaissez rien de la période Barrett. ► Fiche technique : • Dates de sortie : → en Angleterre (Columbia) le 5 Aout 1967 → aux États-Unis (Tower Records) le 21 Ocobre 1967 • Enregistrement : de mars à juillet 1967 aux studios EMI d’Abbey Road • Production : Norman Smith • Meilleur Classement en Angleterre : 5ème place (il y restera 5 semaines) • Pochette : Vic Singh Spoiler: Montrer Takamari "J'ai écrit le morceau qui donne son nom à l'album et je me rappelle Norman (Smith) disant : "Vous ne pouvez pas faire ça, c'est trop long. Vous devez écrire des chansons de 3 minutes". On était assez insolent, en fait, et on lui a dit : "Si tu veux produire ce disque, va-t'en". Une bonne attitude, je pense. " — Richard Wright, Mojo Magazine, mai 1994 Enregistré dans les prestigieux studios Abey Road dans les années 67~68, A Saucerful of Secrets (trad : une soucoupe pleine de secrets) est un album clé dans l'histoire de Pink Floyd. En effet, il marque la fin de Barrett dans le groupe, l'arrivée de Gilmour le remplaçant. C'est également une œuvre de transition avec le précédent. Tant d'éléments auxquels ils vous faut une réponse. Alors prenons-les tranquillement un par un. Depuis un petit bout de temps, Syd est totalement dominé par la drogue : elle s'empare de lui, l'emmène aux portes de la schizophrénie... sa peur des concerts ne cesse de croître, il y est très souvent absent... La formation était menacée. Une seule solution s'imposait d'elle-même : trouver un autre guitariste. Et après avoir hésité avec Jeff Beck (illustre guitariste de The Yardbirds), c'est finalement vers David Gilmour, ami d'enfance de Barrett, que le groupe se tourne. Peu à peu, Waters prend la plume, si bien qu'il composera une des musiques de S.O.S., sa toute première réalisation en tant qu'auteur-compositeur (Set the Controls for the Heart of the Sun). Pour autant, Barrett n'est pas délaissé et jouera même sur plusieurs pistes : Remember a Day, Jugband Blues, See-Saw, et celle de Waters. A noter que S.O.S. marque le début d'une longue collaboration entre Pink Floyd et Storm Thorgerson de l'agence Hipgnosis (atelier photographique spécialisé dans les pochettes des groupes de rock progressif). Au final, c'est une musique magnifique que nous offre Pink Floyd, un album de transition rempli de perles auditives, pleine de ce son pop-psyché. A écouter sans attendre. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → en Angleterre (EMI) le 29 juin 1968 → aux États-Unis (Tower Records) le 27 Juillet 1968 • Enregistrement : studios EMI, Abbey Road, Londres • Production : Norman Smith • Meilleur classement en Angleterre : 9ème (durant une semaine) • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Pickloc'N "Quand on pense que la musique de More a été composée, interprétée et enregistrée en moins d'une semaine, c'est absolument époustouflant. Lorsqu'on entend le résultat, c'est vraiment ahurissant". — Barbet Schroeder, Pink Floyd, Jean-Marie Leduc, 1972 Syd n'est plus là. Le groupe doit continuer à trouver sa voie, connaître celle qui leur permettra de développer au maximum leur style. Ainsi, toujours à la recherche de nouvelles expérimentations, Pink Floyd participe à la soundtrack du film More de Barbet Schroeder. C'est la première collaboration de la bande à une réalisation du 7e art. Elle conte l'amour destructeur entre un jeune étudiant Allemand du nom de Stefan et de Estelle, une Américaine, qui se retrouveront à Ibiza (Ibiza est une île espagnole de l'archipel des Baléares, en mer Méditerranée). La version quasi-définitive du film leur a été présentée et ils se mirent au boulot pour faire la bande originale. Ce qui est assez extraordinaire, et qui est déjà évoqué dans la citation, c'est que Pink Floyd a composé et enregistré cet album en huit jours. Ainsi on découvre une richesse musicale qui est souvent insoupçonnée, le groupe exploitant de nombreux genres : du blues de More Blues au progressif du Main Theme, en passant par le psychédélisme de Cirrus Minor et le hard rock de "la chanson du Nil". Le choix est vaste, vous n'avez plus qu'à écouter... ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → 27 juillet 1969 au Royaume-Uni (Columbia) → août 1969 aux États-Unis (Tower Records) • Enregistrement : mars 1969 à Abbey Road Studios • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 9ème ; aux États-Unis → 153ème • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Pickloc'N " Je n'avais jamais rien écrit avant. J'ai simplement été dans le studio et j'ai commencé à faire un peu n'importe quoi, puis j'ai rassemblé tous ces petits morceaux. J'ai appelé Roger Waters une fois, pour lui demander de m'écrire certains des textes. Il m'a juste répondu "non" " — David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994. Ummagumma n'est pas, comme on pourrait le penser, une invocation chamanique, ni un cri de guerre Maori. Il s'agit uniquement du quatrième album studio, sorti en 1969 de Pink Floyd, et de leur premier album concept. Cet album tire vraisemblablement son nom d'une expression d'argot qui semble signifier "enlever ses bottes" ou encore "faire l'amour". Certains pensent que cela pourrait aussi simplement désigner le rock'n'roll, mais d'autres s’accordent à dire qu'il n'y a aucune signification particulière derrière ce titre, encore aujourd'hui c'est un mystère. Cet opus est donc un album concept (Un album qui se veut cohérent tout le long), mais qui, contrairement aux autres albums de ce genre, ne suit pas un thème particulier ou un récit. C'est un album concept uniquement de part son style et sa forme. Il s'agit aussi de l'une des premières œuvres du mouvement rock psychédélique/progressif anglais. L'opus est décomposé en deux parties chacune sur un disque différent. Le premier disque est un disque de concert reprenant les performances live du groupe sur quelques morceaux des précédents albums (Astronomy Domine – Careful with That Axe Eugene – Set the Controls for the Heart of the Sun – A Saucerful of Secrets). Je ne commenterais pas cette partie, car il s'agit de morceaux que nous connaissont déjà, même si ces derniers sont généralement plus long et plus aboutis que sur leurs versions studio. Le deuxième disque est donc, logiquement, le véritable nouvel album du groupe. Il est constitué de cinq morceaux, majoritairement instrumentaux, composés chacun par un membre différent du groupe (Waters en composera deux). Le résultat sera légèrement déroutant et ne plaira pas forcément à tout le monde, Gilmour lui même considérera l'album comme un désastre et n'arrivera pas à s'expliquer le succès commercial de l'opus. L'illustration de la pochette, encore une fois de Hipgnosis est divisé en deux parties. Sur la partie de droite on peut voir une pièce donnant sur le jardin ou l'on voit les différents membres du groupe (Dans l'ordre Gilmour – Waters – Mason – Wright). La partie de gauche est beaucoup plus riche, elle se compose d'un mur blanc en bas duquel siège l'album de la BO du film Gigi devant lequel, sur le sol donc, est écrit Pink Floyd en lettres blanches majuscules. Sur ce mur, il y a un cadre, dans ce cadre la pochette est reproduit à l’identique sauf que la position des membres est modifiée, ils avancent tous d'un plan – et celui qui est au premier va donc au dernier. Et forcément, ce cadre est présent dans la partie gauche du cadre ainsi la séquence se reproduit quatre fois et se clôture par la pochette du précédent album du groupe. La pochette de l'album live est plus simple, il s'agit de deux roadies étalant les instruments du groupe afin de former un triangle pointant vers le bas. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 25 octobre 1969 au Royaume-Uni (Harvest) → le 10 novembre 1969 aux États-Unis (Capitol) • Enregistrement : avril-juin 1969 à Abbey Road Studios (studios 2 et 3), Londres • Production : Norman Smith • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 5ème ; aux États-Unis → 74ème • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Takamari " À l'époque, nous pensions que Atom Heart Mother, comme Ummagumma, était une étape vers quelque chose d'autre. Maintenant, je pense que nous avancions à l'aveuglette dans le noir. " — David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994. Atom Heath Mother (Le nom vient d'un article de journal sur une femme possédant un simulateur cardiaque nucléaire) est le cinquième album du groupe, il est composé et enregistré au début de l'année 1970 pour sortir en octobre de cette même année. Il marque, comme le précédent album (Ummagumma), un tournant dans l'orientation musical de Pink Floyd. En effet, avec cet opus le groupe quitte véritablement le psychédélique pour se rapprocher du progressif. La première partie de l'album contient un long morceau éponyme, occupant toute la face du disque, qui est l'un des rares morceaux du groupe co-écrit avec un membre extérieur. Il s'agit de Ron Geesin, musicien innovant et avant-gardiste de l'époque. De plus lors de ce morceau le groupe est accompagné par un orchestre, qui sera présent sur les premiers concerts mais plus par la suite. Paradoxalement le public préféra la version jouée uniquement par le quatuor, la trouvant moins pompeuse. L'autre partie de l'album contient quatre morceaux, dont trois balades chacune chantées par un membre différent. La quatrième morceau lui est une œuvre sans parole, composé par tout le groupe, ponctué par les bruits d'un homme préparant son petit déjeuner, ce qui clôt l'album. D'ailleurs, lors de la parution de l'édition remastérisée de 1994 une amusante référence à ce morceau se cachera dans le livret bonus sous forme de recettes de cuisine étranges (ici et là). L'album ne rencontra pas le succès qui lui était dût, sûrement trop en avance sur son temps, mais magnifique et très inventif pour l'époque, n'hésitant pas à mélanger orchestre philharmonique, chœurs, bruitages et instruments de rock avec une osmose quasi-parfaite. Toutefois, il se raconte que Kubrick lui même aurait voulu utiliser cet album pour son film Orange Mécanique mais que les Floyd refusèrent. Et il se dit aussi qu'ils regrettèrent après le visionnage du film. Mais Stanley a quand même mis la pochette de l'album derrière la vitrine d'un magasin dans une séquence du film. La pochette de l'album est très simple et représente uniquement une vache (nommée Lulubelle III) vu de trois quarts arrière. Le groupe ayant demandé quelque chose de très simple pour cet opus. Le photographe s'étant contenté, selon ses dires, d'avoir pris sa voiture et d'avoir photographié la première chose qu'il ait vu. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 10 octobre 1970 au Royaume-Uni (EMI) → le 10 octobre 1970 aux États-Unis (Capitol) • Enregistrement : de mars à août 1970 aux studios Abbey Road, Londres • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 1er ; aux États-Unis → 55ème • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Takamari
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Auteur: | Takamari [ Mer 15 Aoû 2012 11:46 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
"Nous avons fait un nombre considérable de démos que l'on a ensuite assemblées, et pour la première fois ça a marché. Cet album était un précurseur évident de [The] Dark Side of the Moon, celui qui, pour la première fois, nous a donné la direction à suivre". — David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994 Meddle est l'album qui a consacré le groupe. C'est celui qui a posé les bases de son plus grand succès, en utilisant des nouveaux procédés musicaux, comme la liaison (ici évidente) entre deux chansons : c'est la cas de One of These Days et de A Pillow of Wind, unis par le souffle du vent, élément essentiel de l'album. Meddle cache, derrière son côté progressif, un univers très jazzy avec des titres comme San Tropez, et Echoes. Ce dernier revêt effectivement une structure de jazz par son improvisation tout en étant le synonyme même du psychédélisme/progressif. En parlant de Echoes, c'est une véritable claque. En fait, vous en prenez tout le temps, rien qu'avec One of These Days et son instrumental de malade. Meddle est donc l'aboutissement de recherches intenses du groupe à se trouver; c'est le fil conducteur de la bande et ils reconnaîtront qu'ils n'ont jamais été plus soudés qu'à ce moment. La pochette de Hipgnosis, quant à elle, représente une oreille baignant dans des ondes sonores, d'après une suggestion du groupe. Magnifique et épique. Deux mots qui résument mon affection pour cet album, sûrement mon préféré... ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → en Angleterre (Harvest) le 13 Novembre 1971 → aux États Unis (Harvest) le 30 Octobre 1971 • Enregistrements : aux studios EMI d’Abbey Road, Studios AIR et Morgan Sound en Janvier 1971 et de Mars à Aout 1971. • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 3ème ; aux États-Unis → 70ème • Pochette : Pink Floyd (design) et Hypgnosis (réalisation) Spoiler: Montrer Pickloc'N ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 3 juin 1972 au Royaume-Uni (Harvest) → le 15 juin 1972 aux États-Unis (Capitol) • Enregistrements : 23-29 février et 22-27 mars 1972 au château d’Hérouville, France • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 6ème ; aux États-Unis → 46ème • Pochette : Hipgnosis ►► 01 ~ Obscured by Clouds (3:03) ►► 02 ~ When You're In (2:30) ►► 03 ~ Burning Bridges (3:29) ►► 04 ~ The Gold It's in the... (3:07) ►► 05 ~ Wot's... Uh the Deal (5:08) ►► 06 ~ Mudmen (4:20) ►► 07 ~ Childhood's End (4:31) ►► 08 ~ Free Four (4:15) ►► 09 ~ Stay (4:05) ►► 10 ~ Absolutely Curtains (5:52) "Pour moi, la différence majeure avec cet album c’est que nous l’avons joué sur scène avant de l’enregistrer. Bien sûr, on ne pourrait pas faire ça de nos jours, on serait trop piraté. Mais quand nous sommes entrés dans le studio, on connaissait déjà tout. Notre jeu était très bon, avec un feeling naturel. Et c’était une sacrée bonne pochette. La musique, le concept, la pochette, tout cela allait très bien ensemble. Pour moi, c’était la première fois que nous avions de bonnes paroles". — David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994. The Dark Side of the Moon. Rien que le nom est génial. The Dark Side of the Moon... c'est le plus grand succès de Pink Floyd, celui qui décroche la première place dans le Billboard 200 américain, celui qui y restera pendant 14 ans. C'est aussi le deuxième album le plus vendu de tous les temps avec 50 millions d'exemplaires, derrière Thriller de Michael Jackson (110 millions) et devant Back in Black de AC/DC (49 millions). Même la pochette fait partie des plus célèbres, rejoignant l'album blanc des Beatles ou encore le premier album de King Crimson. Dark Side, c'est donc l'apogée du groupe, avec les trois autres albums qui suivront et souvent celui qui est considéré comme le plus abouti, en avance sur son temps d'un point de vue technique, traitant de tous les sujets : la naissance et le travail avec Speak to Me/Breathe (in the Air), le voyage et le stress avec On the Run, la vieillesse avec Time, la mort avec The Great Gig in the Sky. Money abordera l'argent tandis que Us and Them parlera de la guerre. Quant à Brain Damage, hommage à Syd Barrett, la musique laissera place à la folie. Tout cela a une histoire. Meddle les avait conduit sur la voie à suivre. Et ils l'ont suivie. Après une tournée en Grande-Bretagne, aux US et au Japon, chaque membre composa quelques morceaux qui seront les lignes conductrices. Ils se rassemblèrent par la suite dans un entrepôt appartenant aux Rolling Stones et apportèrent du matériel, rare pour l'époque : des pistes de mixage à 28 pistes utilisant la quadriphonie (restitue le son sur quatre voies indépendantes afin d'améliorer l'impression d'espace et de profondeur par rapport à la stéréophonie qui se compose de deux microphones), un PA system (un système d'amplification électronique qui renforce la source sonore) mais la bande utilisa également un vieux synthétiseur, le VCS3. Roger Waters écrivit la quasi-totalité des paroles. Il ne restait plus qu'à donner un nom à cette suite continue de pièces : Dark Side of the Moon sonna comme une évidence. Cependant un autre groupe - les Medicine Head - l'utilisait. Alors ils l'appelèrent Eclipse. Temporairement. Car l'album des Medicine Head subit un échec commercial. Alors ils reprirent cette référence à la folie. Et comme signalé dans la citation, Pink Floyd joua l'album pour la première fois le 20 janvier 1972 avant qu'il ne paraisse dans les bacs. Les critiques positives fusèrent, Pink Floyd n'avait plus qu'à parfaire ses titres en retournant dans les studios le 9 janvier 1973, nous donnant ce que l'on connaît aujourd'hui... un chef d’œuvre de près de 44 minutes, qui s'écarte toutefois des longs titres planants. N'en déplaise aux puristes qui qualifieront cet album comme étant une suite commerciale, Dark Side doit être considéré comme un tout, chaque chanson étant inséparable, indivisible... La pochette emblématique est née du studio de Hipgnosis mené par Storm Thorgerson et Aubrey Powell avec leur associé George Hardie. Sur une demande de Richard Wright ils créèrent sept pochettes d'album, dont celle avec le fameux prisme. Wright voulait pour cette fois quelque chose de "plus intelligent, de plus soigné et de plus chic" mais aussi qui soit "simple et audacieux". Au final les quatre membres choisirent sans hésiter le prisme qui symbolise l'éclairage de scène du groupe, ses paroles, et, de ce que j'ai entendu dire, pourrait représenter les fans. Waters suggéra de perpétuer le spectre lumineux - qui ne comporte pas l'indigo - à travers l'album, et l'on rajouta la représentation d'un signal cardiaque que l'on entend clairement lors de l'écoute de Dark Side. Storm proposa de renverser un deuxième prisme à l'arrière de la pochette, le spectre ne s'arrêtant ainsi jamais... ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 23 mars 1973 au Royaume-Uni (Harvest Records) → le 24 mars 1973 aux États-Unis (Capitol) • Enregistrements : juin 1972, octobre 1972, janvier 1973, aux studios 2 et 3 d’Abbey Road • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 2ème ; aux États-Unis → 1er • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Pickloc'N " Après Dark Side, nous pataugions beaucoup. Je voulais que le prochain album soit plus musical parce que je pensais que certaines chansons étaient juste des supports pour les paroles. En 1974, on travaillait dans cet horrible studio de répétition de King Cross sans fenêtres, essayant de mettre en place les deux prochains albums. Il y avait trois longs morceaux dont Shine on You Crazy Diamond que je voulait enregistrer. Roger a dit, “Non, prenons Shine On, divisons la en deux et entre les deux on met d’autres chansons autour du même thème. Il avait raison et j’avais tort. " — David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994. Wish You Were Here (trad : J’aimerais que tu sois là ) est le 9e album studio du quatuor. Il est écrit et composé en 1974, durant la tournée du groupe qui suivie la sortie de The Dark Side of The Moon. C'est ainsi que trois morceaux sont finalement développés lors des divers concerts du groupe à travers l’Europe – Raving and Drooling, You Gotta Be Crazy et Shine On Your Crazy Diamond. Les deux premiers sont rapidement mis de coté, mais seront retravaillés pour l'album Animals (Sheep et Dogs), tandis que le troisième morceau ne cessera d'évoluer pour devenir la pièce central de la future création du quatuor qui prend naissance. Néanmoins l'enregistrement de l'album fût difficile et se développa sur deux périodes (Janvier à mars 1975 et juillet 1975). C'est durant la première période que le groupe rencontra le plus de difficultés, tout du moins jusqu'à ce que Roger Waters décide de diviser le morceau principal en deux, ce dernier faisant une vingtaine de minute, et d'insérer d'autres titres entre. Le groupe aura énormément de mal à créer de nouveaux morceaux, épuisé physiquement et émotionnellement par l'énorme succès de The Dark Side of The Moon. De plus certain événements extérieurs viennent accentuer les difficultés du quatuor, avec notamment le mariage de Mason qui se disloque. Toutefois, un événement va redonner la motivation au groupe en juin 1975. En effet, lors d'une séance de mixage pour le morceau Shine On Your Crazy Diamond un homme corpulent aux sourcils et crane rasés entre dans la pièce et commence à déblatérer tout un tas de choses incohérentes. Le groupe ne reconnaît pas immédiatement Syd Barrett (Ancien Leader du groupe). Cette visite surprise choque et attriste tout le monde, mais redonne néanmoins un coup de fouet au groupe qui justement écrivait sur lui d'une certaine façon, le thème de l'album étant l'absence. L'enregistrement de l’œuvre se termine donc peu de temps après, en juillet 1975. Wish You Where est donc le second album du groupe construit autour d'un thème de Waters. Toujours dans l’expérimentation, avec notamment l'utilisation de synthétiseurs (dont le fameux VCS3) et d’effets sonores comme pour Dark Side of The Moon. Le thème de l’album étant l'absence, en souvenir de Barrett, mais aussi une critique de l'industrie du disque. Les paroles sont intégralement écrites par Waters qui se lâche comme jamais, notamment dans sa critique – We call it riding the gravy train – (On appelle ça la pompe à fric – Have a Cigar). Malheureusement le succès critique ne sera pas vraiment au rendez-vous et la presse n'hésitera pas à descendre l'album; le public sera beaucoup plus clément et l’accueillera avec joie. Plus tard, Wright et Gilmour déclarerons qu'il s'agit de leur album favori du groupe, ce qui est largement compréhensible vu le chef d 'œuvre qu'est Shine On Your Crazy Diamond et la simplicité d'écoute de l'ensemble. La pochette de l'album compte parmi les plus complexes du groupe. En effet, pour représenter le concept de l'absence, le groupe a eu la bonne idée de dissimuler dans un premier temps ladite pochette dans un emballage de plastique noire, afin de la rendre elle même absente. George Hardie, conçoit une autocollant représentant deux mains mécaniques se serrant la main à placer sur le plastique, cette dernière représentant la déshumanisation de l’industrie du disque (Welcome to The machine et Have a Cigar). La pochette en elle même, représentant deux hommes d'affaire, dont un en feu, dans une poignée de main évoque le peur de se faire griller et donc le fait de cacher sa nature profonde. L'arrière du disque étant lui, un Floyd dépourvu de visage, quelqu'un d'absent, nageant dans un costume vide et vendant son âme. L'intérieur de la pochette présente deux photographies de paysage vide, liées encore une fois au thème de l'absence. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 15 septembre 1975 au Royaume-Uni (Harvest Records) → le 15 septembre 1975 aux États-Unis (Capitol, Columbia) • Enregistrement : du 6 janvier au 19 juillet 1976, aux Abbey Road Studios • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 1er ; aux États-Unis → 1er • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Takamari "C’était un peu le retour à un sentiment de groupe, des sessions assez gaies à ce que je me rappelle. Nous l’avons fait dans notre propre studio, qui venait d’être construit..." — Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994. Dur, dur, dur, d'enchaîner après un Wish You Were Here époustouflant, le plus émouvant de tous les albums du groupe... Mais il n'y aura pas de baisse de régime. Lorsque Pink Floyd commence l'enregistrement de Animals en 1976, le mouvement punk est à son apogée et cible de nombreux groupes de rock progressif avec leurs compositions complexes... ce qui n'est pas du goût de Waters! Ainsi, Animals a un son beaucoup plus agressif, plus sombre et moins accessible que les deux précédents albums; on s'écarte du progressif. Ce qui explique également l'absence de Wright sur les morceaux, peu emballé par le projet. Le concept musical se base sur la division de la société en trois parties - détaillées dans l'analyse -, sauf erreur d'interprétation de ma part, chacune étant représentée par un animal. L'un d'eux deviendra même un des symboles du groupe : le fameux cochon gonflé à l'hélium ("Algie" qu'il s'appelle) que l'on voit sur la pochette du CD! Il flotte au dessus de la Battersea Power Station, une centrale électrique londonienne qui n'est plus en activité maintenant. Le groupe Hipgnosis explique qu'ils avaient pris une première fois la centrale en photographie un jour où le ciel était lugubre à souhait, ce que Pink Floyd souhaitait. Mais le cochon gonflable s'est malheureusement envolé! Le lendemain, il faisait beau, ce qui n'allait pas non plus. Hipgnosis a donc fait un montage : ils ont inséré le cochon pris le deuxième jour dans la première photo. Et pis après il y eu la tournée mondiale de Animals qui fut un grand succès. C'est pendant l'un de leur concert que germera le concept de The Wall... ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 23 janvier 1977 au Royaume-Uni (EMI) → le 2 février 1977 aux États-Unis (Columbia, Capitol) • Enregistrement : d’avril à novembre 1976, aux studios Britannia Row (les studios du groupe à Islington) • Production : Pink Floyd • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 2ème ; aux États-Unis → 3ème • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Pickloc'N
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Auteur: | Pickloc'N [ Mer 15 Aoû 2012 11:47 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
► Fiche Technique : • Dates de sortie : → en Angleterre le 30 novembre 1979 (Harvest Records) → aux États-Unis le 8 décembre 1979 (Columbia Records) • Enregistrements : d’avril à novembre 1979, studios CBS (New York), au Producers Workshop (Los Angeles) et au studio Super Bear (France) • Production : Bob Ezrin, David Gilmour et Roger Waters • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 3ème ; aux États-Unis → 1er • Pochette : Gerald Scarfe et Roger Waters DISQUE 1 : ►► 01 ~ In the Flesh? (3:19) ►► 02 ~ The Thin Ice (2:29) ►► 03 ~ Another Brick in the Wall - Part I (3:10) ►► 04 ~ The Happiest Days of Our Lives (1:51) ►► 05 ~ Another Brick in the Wall - Part II (3:59) ►► 06 ~ Mother (5:36) ►► 07 ~ Goodbye Blue Sky (2:48) ►► 08 ~ Empty Spaces (2:08) ►► 09 ~ Young Lust (3:30) ►► 10 ~ One of My Turns (3:37) ►► 11 ~ Don't Leave Me Now (4:16) ►► 12 ~ Another Brick in the Wall - Part III (1:15) ►► 13 ~ Goodbye Cruel World (1:14) DISQUE 2 : ►► 01 ~ Hey You (4:42) ►► 02 ~ Is There Anybody Out There? (2:40) ►► 03 ~ Nobody Home (3:25) ►► 04 ~ Vera (1:33) ►► 05 ~ Bring the Boys Back Home (1:27) ►► 06 ~ Comfortably Numb (6:24) ►► 07 ~ The Show Must Go On (1:35) ►► 08 ~ In the Flesh (4:17) ►► 09 ~ Run Like Hell (4:24) ►► 10 ~ Waiting for the Worms (3:58) ►► 11 ~ Stop (0:30) ►► 12 ~ The Trial (5:20) ►► 13 ~ Outside the Wall (1:43) ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → au Royaume-Uni le 21 mars 1983 (Harvest Records) → aux États-Unis le 2 avril 1983 (Columbia Records) • Enregistrements : de juillet à décembre 1982 dans 8 studios différents : Mayfair, Olympic, Abbey Road, Eel Pie, Audio International, RAK, Hookend (le studio d’enregistrement privé de David Gilmour) et The Billiard Room (celui de Roger Waters, avec, comme son nom l’indique, un billard) • Production : Roger Waters, James Guthrie & Michael Kamen • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 1er ; aux États-Unis → 6ème • Pochette : Roger Waters ►► 01 ~ The Post War Dream (3:02) ►► 02 ~ Your Possible Pasts (4:22) ►► 03 ~ One of the Few (1:12) ►► 04 ~ The Hero's Return (2:56) ►► 05 ~ The Gunner's Dream (5:07) ►► 06 ~ Paranoid Eyes (3:40) ►► 07 ~ Get Your Filthy Hands Off My Desert (1:19) ►► 08 ~ The Fletcher Memorial Home (4:11) ►► 09 ~ Southampton Dock (2:13) ►► 10 ~ The Final Cut (4:46) ►► 11 ~ Not Now John (5:01) ►► 12 ~ Two Suns in the Sunset (5:14) "Je dois dire que, vu les circonstances, c’est un titre superbe pour un soi-disant album de Pink Floyd". — Roger Waters, Penthouse, septembre 1988. A Momentary Lapse of Reason (trad : Un bref instant de lucidité) est à Gilmour ce que The Final Cut est à Waters. Il faut dire qu'en 1985, rien ne va plus dans la formation. Les tensions entre les membres allaient crescendo - Wright n'était même plus membre des Floyd à partir de 1979 (voir The Wall) -, chacun commençait à créer ses propres albums solos et enfin Waters décida de quitter le groupe, abandonnant Pink Floyd... Ce qui n'était pas du tout du goût de David Gilmour qui souhaitait continuer l'aventure. En 1986, il réunit donc Mason et Wright afin de concevoir (avec l'aide de musiciens additionnels pour les paroles et parties instrumentales) un album. Ce dernier n'aurait pas de thème principal, à l'inverse de tous les précédents. L'enregistrement, quant à lui, se fit dans un studio peu commun, l'Astoria, la péniche de Gilmour reconvertie pour l'occasion. Le milieu aquatique se fera d'ailleurs ressentir dès les premiers moments de la musique Signs of Life. Cependant, l'enregistrement ne se passera pas sans interruptions : le conflit entre Waters et le reste de la bande est croissant à propos des droits sur le nom de la formation... Storm Thorgerson (vous savez, il fait partie de l'atelier graphique Hipgnosis) revient également après 10 ans d'absence, la dernière pochette confectionnée de ses soins étant Animals. David voulait quelque chose qui fasse penser à des "vestiges de relations évanouies, ne laissant que des échos". Ainsi, huit cents lits d'hôpitaux (ici, ceux de Saunton Sands, un lieu de tournage pour le film The Wall) ont été disposés sur une plage. On voit en haut, plutôt à gauche, un deltaplane qui est en fait une référence à la deuxième musique de l'album : Learning to Fly. Malgré des avis très mitigés de la part des critiques musicaux, l'album se classe immédiatement 3e dans les charts, que ce soit aux US ou au Royaume-Uni. La tournée mondiale de A Momentary Lapse of Reason sera d'ailleurs un énorme succès, les salles de concert affichant pour la plupart complet. Finalement, Gilmour et Mason obtiennent en décembre 1987 les droits sur le nom de Pink Floyd et Waters ceux sur The Wall. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 7 septembre 1987 au Royaume-Uni (EMI) → le 8 septembre 1987 aux États-Unis (Columbia) • Enregistrements : juin 1986 et août 1987 à Astoria, aux Britannia Row Studios, aux A & M Studios, aux Can Am Studios, au Village Recorder, aux Mayfair Studios et à l’Audio International. • Production : Bob Ezrin et David Gilmour • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 3ème ; aux États-Unis → 3ème • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer Pickloc'N "On y retrouve le feeling de Meddle bien plus qu’ailleurs. Cela a commencé comme un album de groupe, nous trois avons passé 15 jours ensemble, uniquement à jouer. On en a ressorti plus de 40 ébauches en 2 semaines, ensuite les choses ont avancé. Certaines de ces idées initiales ont sûrement fini sur un album "satellite" ". — Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994. Une fois de plus, c'est sur le magnifique studio flottant de Gilmour, l'Astoria, que se déroule la majeure partie de l'enregistrement de ce quatorzième et dernier album de Pink Floyd. Le terme "Division Bell" signifie littéralement la cloche de la division. On voit bien alors qu'il n'y a pas de réelle traduction directe en français. Cependant, l'expression qui a été retenue, la plus proche du sens de l'album, c'est "l'heure du verdict". La Division Bell est également la cloche du parlement britannique. Le titre fut proposé par Douglas Adams, un auteur de science-fiction anglais, ami du guitariste, le groupe ne sachant lequel choisir (deux titres ont été effectivement proposés : Pow Wow ainsi que Down to Earth). Considéré comme l'anti - The Wall puisqu'il parle de la communication, The Division Bell a connu, tout comme A Momentary Lapse of Reason, une tournée monumentale : P·U·L·S·E. On remarquera que c'est l'unique album depuis Wish You Were Here qui se classera premier et au Royaume-Uni, et aux États-Unis! Là-bas, (aux US), il s'y vendra 500 000 exemplaires en une seule semaine. C'est même le retour de Rick Wright : il composera Wearing The Inside Out et chantera dessus. Vu l'esthétique de la pochette, je suppose que vous avez deviné de qui fut la conception? Hipgnosis évidemment! Les deux visages de profil, via un effet d'optique, ne forment plus qu'un seul et même visage, ce qui est plus marquant au verso de l'album constitué d'un fond noir. Au milieu de la photo, au niveau de la bouche du personnage, nous pouvons apercevoir la cathédrale d'Ely qui se situe vers Cambridge, comme montré ici. ► Fiche Technique : • Dates de sortie : → le 30 Mars 1994 au Royaume-Uni (EMI) → le 4 Avril 1994 aux États-Unis (Columbia) • Enregistrements : de février à décembre 1993 à Abbey Road, Astoria, Britannia Row Studios, The Creek et Metropolis Studios • Production : Bob Ezrin & David Gilmour • Meilleurs classements : au Royaume-Uni → 1er ; aux États-Unis → 1er • Pochette : Hipgnosis Spoiler: Montrer L'épopée floydienne prend donc fin : ci-dessous, une petite frise chronologique faite maison retrace de façon succincte les grandes étapes du groupe, et son évolution permanente. La question que l'on pourrait se poser maintenant, c'est : qu'est devenu Pink Floyd après 1994 ? Déjà, en 1996, le 17 janvier plus précisément, la formation rentre au Rock'n'Roll Hall of Fame, un musée américain qui recense tous les groupes de rock ayant eu une grande influence sur ce genre musical. En 2005, Mason, Wright, Gilmour et Waters se retrouvent une dernière fois, le temps de quelques chansons, pour le concert du Live 8. Le 7 juillet 2006, Syd Barrett décède d'un cancer du pancréas. Un concert hommage est alors organisé. Le 15 septembre 2008, Richard Wright meurt du cancer. Mais ces deux célébrités resteront gravées dans la mémoire universelle de la musique. Enfin, en 2011, l'intégralité de l’œuvre de Pink Floyd est remastérisée, pour notre plus grand bonheur... Pickloc'N Pink Floyd... aaah... Pink Floyd... La petite introduction n'est pas si anodine que ça. C'est de cette manière que j'ai connu ce groupe fantastique : sur la route, à la radio. Bien évidemment la seule musique qui passe sur les ondes c'est Another Brick in the Wall, la deuxième partie, car elle est courte, c'est la plus populaire du groupe. Mais elle m'avait bien plu lorsque je l'ai écoutée. Des années se sont passées avant que je m'y réintéresse. Et j'ai poursuivi avec One of these Days, qui était excellente elle-aussi. Mais je n'allais pas plus loin que ça. J'avais peur d'être déçu en écoutant d'autres chansons. Pourtant, j'étais avide d'en connaître plus. Après pas mal de recherches sur le web, je me rends compte que l'album le plus vendu n'est pas The Wall comme je m'y attendais, mais Dark Side. La pochette aurait dû me mettre sur la voie tellement elle est connue. J'apprends que c'est le 2e album le plus vendu de tous les temps après Thriller. Ça m'a incité à écouter. Et j'en revenais pas. J'ai été époustouflé par la cohérence complètement dingue de l'album. Je réécoute et m'aperçois que j'avais zappé pas mal de trucs. Puis j'écoute Meddle... la première fois j'ai pas été super emballé (excepté One of these Days of course). Même Echoes qui est maintenant mon morceau préféré ne m'a fait ni chaud ni froid. En fait, j'écoutais l'album distraitement. Le lendemain je me repasse Meddle en étant attentif. Et je me suis pris une claque avec Echoes. Je me suis demandé comment j'ai pu passer à côté de, de... de ÇA!!! Ce sentiment de déception à chaque nouvel album est revenu plusieurs fois : "Animals" me décevait par son manque de synthés, "More" était sympa mais sans plus, "Atom Heart Mother" me semblait étrange et bizarre. Mais à force de me les repasser en boucle, j'ai trouvé en More une restitution d'ambiance psychédélique excellente, Atom Heart Mother fut le plus fun à entendre de tous et Animals a également aguiché mes oreilles par son univers sombre. Au final, pas un seul album ne m'a ennuyé, tous étant captivants. Exception faite peut-être à The Wall, curieusement. Si j'admire l'ensemble, c'est trop long et ça devient vite lassant... Je suis donc d'accord avec ceux qui pensent que Pink Floyd ne s'écoute pas comme ça. J'ai dû les repasser plein de fois avant de les trouver géniaux! C'est donc une écoute difficile, complexe, mais qui est indéniablement extraordinaire une fois que l'on s'est penché dessus. Pink Floyd, et c'est ça que je trouve fantastique chez eux , c'est leur mélange subtil à allier leurs instruments à des bruits de la nature ou matériels : le vent, les oiseaux, les horloges, les caisses enregistreuses, etc... Ils font des solos époustouflants de guitares, de basses, de claviers, de saxophone aussi... Pendant longtemps ils ont été solidaires les uns des autres (entre 69 et 75 notamment) malgré le départ de Barrett, à l'inverse de pas mal de groupes de rock progressif aux formations instables. La seule chose que je trouve dommage chez eux, c'est quand Waters a entrepris The Wall, Wright n'étant plus là. Pis après ce sont plus des albums solos de Waters et Gilmour que des albums de Pink Floyd. Pink Floyd peut-il être Pink Floyd sans un de ses membres? A cela je réponds non. Waters a un son plus agressif et plus violent que Gilmour, plus axé vers le blues et des ballades douces. Les deux réunis avec les échappées planantes de Wright et le cadrage rythmique de Mason formaient quelque chose d'harmonieux. Pink Floyd, c'est donc pour moi le groupe qui m'a fait découvrir le rock progressif et psychédélique, mes genres désormais préférés de rock (peut-être que cela changera mais pour le moment non ^^). Je tiens également à citer mes sources. Je remercie donc vivement Wikipédia pour toutes ses informations et plus particulièrement le site Seedfloyd, archi complet. Je vous conseille d'y aller si l'envie vous prend de parfaire vos connaissances floydiennes. Il propose en plus des traditionnelles infos, de nombreuses analyses fort détaillées de la part des membres de cette communauté, des traductions de qualité de toutes les chansons du groupe, le tout dans un design élégant et la navigation est facile d'accès! Merci à tous et à toutes d'avoir lu le sujet. Il est long j'en conviens, mais c'est ça qui est sympa, on y revient quand on veut. Pink Floyd est une passion, et j'ai trouvé un autre membre qui la partageait. Takamari a été génial de bout en bout et je ne le remercierais jamais assez pour son travail formidable. Je ne sais pas si je recommencerais une telle aventure car ça prend beaucoup de temps, en tout cas, je me suis éclaté à faire ce sujet avec Taka, et c'est le plus important je crois! En espérant que nous ayons réussi à vous faire partager cette passion, Pickloc'N Ainsi se conclut ce sujet, qui je l’espère vous aura fait découvrir ou redécouvrir ce magnifique groupe. D'un point de vue personnel, ce fût une expérience très enrichissante qui m'a permis d'approfondir mes connaissances sur Pink Floyd et qui m'a permis de mieux connaître Pick avec qui j'ai vraiment passer un bon moment à rédiger tout ça. Bref, c'était vraiment sympa, je ne pense pas jamais avoir pris autant de plaisir sur la volonté depuis mon inscription. Enfin là n'est pas, ou plus le sujet, je suis là pour donner mon avis sur le groupe désormais. Bref, pour moi Pink Floyd est simplement le meilleur groupe qui puisse exister, certes la discographie du groupe n'est pas toujours très égale, mais c'est toujours bon. Il s'agit d'un groupe qui a révolutionné le monde de la musique et sa façon de la percevoir, et ce fût de même pour moi. J'ai découvert le groupe assez tôt en, dans un premier temps, le subissant par mon père. C'était sympathique mais sans plus, mais un jour je me suis vraiment penché dessus et ce fût un véritable coup de foudre. C'est sûrement une des nombreuses raisons pour laquelle je ne peux vivre sans musique. La période progressive du groupe, certainement ma favorite, a mis au monde des albums et des morceaux qui resteront très longtemps, encore aujourd'hui d'ailleurs, les meilleures œuvres musicales existantes. The Dark Side of The Moon, Wish You Where Here ou encore Meddle sont des opus qui fascinent encore et qui fascineront encore. Tout est extrêmement travaillé chez eux, tout est magnificence, tout est musique. Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus, je n'ai jamais été vraiment bon pour donner mon avis sur quelque chose, surtout quand je suis aveuglé par ma passion. Bref, Pink Floyd c'est énorme, et jamais personne ne pourra égaler ce groupe... voilà ! Il y a de très bons groupes sur terre, plus haut des groupes de légende, encore plus haut des groupes mythiques.... et toujours plus haut, de l'autre coté de la Lune, il y a Pink Floyd. Takamari A Pickamari Production Copyright © 2012 - Pink Floyd - la volonté du D - All rights reserved Version 3.1 |
Auteur: | toto4301 [ Mer 15 Aoû 2012 12:04 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Superbe post ! Très complet, ça fait plaisir ! Je ne suis par contre pas d'accord avec toi lorsque tu dis que Pink Floyd est une écoute difficile. Au contraire, la magie du groupe c'est d'être une musique recherchée mais très facile d'écoute ! Pink Floyd c'est la porte d'entrée du monde du progressif, tous les mordus de prog ont commencé par Pink Floyd qui reste un groupe très accessible et grand public, il suffit de constater les chiffres de vente. Ils arrivent à faire du prog mais en gardant une touche pop qui laisse leur musique très douce à l'oreille de n'importe qui. En tout cas, très beau travail, ça fait plaisir de voir des passionnés ! |
Auteur: | mister K [ Mer 15 Aoû 2012 16:55 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Pink Floyd. S'il y a un trou béant dans ma culture rock pourtant pas négligeable, c'est bien ce groupe. Deux raisons à cela. La première est qu'une discographie aussi imposante, des morceaux aussi longs, il faut prendre le temps pour les écouter. La deuxième est que la qualité atteint un tel niveau qu'il me parait indispensable d'écouter leur musique sans rien faire d'autre à côté, ce qui n'est pas toujours facile. La semaine dernière, j'ai écouté Dark Side, et si j'ai évidemment trouvé l'ensemble agréable, je n'ai pas été touché plus que ça parce qu'en même temps je geekait gentiment sur le net. Ces derniers temps, on pourrait même ajouter une 3ème raison, qui est que j'attendais non sans une grande impatience le fruit de la collaboration de ceux qui sont à mon sens les plus gros mélomanes de notre communauté. Surtout que j'ai eu le privilège (par accident certes ^^) d'avoir droit à un avant-goût du résultat de la part de Taka. Il va sans dire que je suis loin d'être déçu. Un groupe aussi immense méritait une présentation parfaitement détaillée, et même si c'était un pari risqué, vous avez parfaitement réussi votre coup, la mise en page est agréable et dynamique, j'ai dévoré vos écrits avec gourmandise, et je vais pouvoir facilement m'enfiler toute la discographie sans avoir à chercher partout. Après la forme, le fond. On sent que vous avez pris du plaisir, la passion filtre parfaitement à travers vos textes, il n'y a aucune information qui ne soit pas pertinente, vous donnez un magnifique aperçu de l'expérience qui nous attend. Pour revenir à ma décision de refuser d'écouter leur discographie jusque là, je dois ajouter qu'en plus des raisons citées plus haut, j'avais la crainte (justifiée à mon sens) de ne pas être capable d'écouter leurs œuvres avec une oreille suffisamment attentive et aiguisée. On tient clairement quelque chose, mais autant pouvoir le comprendre pleinement. Jusque là, je savais que j'allais avoir affaire à de la musique complexe (dans le sens pas minimaliste) affiliée d'une manière ou d'une autre au Rock. Maintenant, j'ai conscience de ce qui m'attend, et à n'en pas douter durant mes futures écoutes je me référerai régulièrement à ce topic. D'après tout ce que vous avez dit, Pink Floyd représente à mon sens ce que doit être la musique: une véritable bande-son de la vie (dixit CK), une porte ouvrant sur un univers où les images viennent toutes seules rien qu'à l'écoute, une expérience auditive et émotionnelle. On sent que le groupe se situe clairement à un autre niveau, en témoignent également toutes les références contenues dans les différentes chansons (c'est le petit plus culturel qui fait également la différence, un peu à l'instar d'Oda par rapport aux autres mangakas finalement) et cette volonté de donner des ambiances "naturelles" (le vent, l'eau, toussa). En conclusion, je voudrais employer l'art de l'euphémisme en disant que c'est du beau boulot, indéniablement. J'ai bien peur qu'après ça et l'écoute future de leurs albums, je perde encore en estime pour les pseudo-artistes qui connaissent le succès en ce moment avec des morceaux aussi pauvres (je ne citerai personne pour ne pas polluer le topic, ça ne se fait pas u_u). On ne peut pas tous être Pink Floyd, mais quand même, quand on entend ce qu'on est capables de produire, c'est triste de se contenter de ça. Bref, bravo à vous 2 et merci. PS: la 1ère image est d'une epicness indescriptible, elle va sûrement finir comme wallpaper en ce qui me concerne. |
Auteur: | Argosax [ Jeu 16 Aoû 2012 19:15 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Bon, bon bon bon. Je ne viens donc pas de survoler ce topic, au contraire. Et foutredieu pour rester poli, sacré topic, sacré travail, bonne cohésion, bonne présentation et toussa. Tout ça pour dire: vous avez le Chuck Approval Sinon plus sérieusement, je connais Pink Floyd depuis le lycée. Mais au départ, en bon adolescent, je me contente des standards pour pouvoir parler à la récrée et avoir l'impression d'appartenir un groupe, une caste de mec cool qui écoute du Pink Floyd. Puis on s'en va, on grandit et s'aperçoit que ce qu'on a écouté n'est qu'une infime surface. L'iceberg est bien plus grand que les oeillères qu'on s'est mis. Commence alors la découverte. Et la c'est le choc. Qu'est-ce que ce groupe est puissant!! Il arrive à vous emporter avec lui dans un monde psyché total et on a du mal à en sortir. Pink FLoyd, ça ne s'écoute pas, ça se vit. Et ceux qui ne l'ont pas vécus, dépêchez-vous :p Mon album préféré sera Wish You Where Here ex-aequo avec The Division Bell. Ma chanson préférée sera sans conteste High Hopes qui est je trouve la plus magnifique de toute. Et pour quoter un grand maître (Pick), cette chanson est la: "dernière musique du groupe, elle clôt une discographie extraordinaire!". Le clip est tout aussi géniale et démontre bien le psyché du groupe. Un condensé de poésie métaphysique dirons nous. Spoiler: Montrer Bon après il y a d'autre chansons que j'adore comme Echoes, shine on you, welcome to the machine et tellement d'autre :p Même en regardant le live de Pulse on se prend une claque. Enfin toujours est-il que bien joué pour votre topic les enfants ;p |
Auteur: | Leto II [ Mer 7 Nov 2012 19:32 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Je ne sais pas si ça va durer, mais j'ai vu le coffre intégral des Pink Floyd à 120 € à la Fnac, ce qui me parait être une bonne affaire dans la mesure où il est en principe 175 € (pour le Noël dernier notamment) voire 240 € si on s'est fait plumer au prix fort (!). Et à moins de 10 boules le CD de qualité, je ne vois pas pourquoi vous passeriez à côté (moi en tout cas c'est sous le sapin de cette année). http://musique.fnac.com/a3569683/Pink-F ... e-CD-album Pas comme les coffrets Immersion qui ont l'air de tenir du vol : pour plus de 100 écus, tu te retrouves avec un seul album dans pleins de versions et de master différents (dont les différences tiennent, à ce que j'ai compris, de l'invisible), des bouts de lives, des livrets qui ont l'air joli mais on va dire que leur intérêt musical et passionné frise le néant et des gadgets à la con genre des billes et une écharpe. Pas de live complet, pas de documentaires proposant des making-of qui seraient au demeurant passionnants, bref arnaque crime et mélophobie. Même sur The Wall, les mecs n'ont pas cru bon de mettre le film s'y afférant, c'est pour dire que le foutage de gueule n'est pas dissimulé (!!). A la limite, seul The dark side of the moon peut valoir le coup pour peu qu'on soit fan TRÈS hardcore dans la mesure où il propose une version haute définition sonore (HDS, un ©Leto) sur DVD. Mais ça reste du vol en bande organisée et association de malfaiteur quand même, faut pas déconner. Des groupes comme Porcupine Tree te proposent de belles éditions de leurs albums (les seules en fait) qui comprennent pour 15 boules CD et DVD HDS. Merdi EMI. Sinon, magnifique topic plein de passion les gars (je ne voulais pas venir poster juste pour ça alors j'ai attendu d'avoir quelque chose de plus intéressant à dire - même si vous me faites du pied comme des cochons, bande de sacripans). Est-ce une omission volontaire que vous ayez passé sous silence les similitudes confondantes entre la structure de The dark side of the moon et Le magicien d'Oz de Victor Fleming, où chaque péripétie fondamentale du film se confond avec le début d'un morceau et certaines paroles tombent pile au moment adéquat (quand Dorothy tombe, quand l'homme de fer-blanc déclare vouloir un cœur c'est le pinacle de Eclypse, etc.), ou bien est-ce une volonté de votre part de ne pas en parler, David Gilmour ayant démenti avoir calqué la structure de son album sur le film ? Mais si c'est involontaire, ça reste toujours intéressant à découvrir : http://vimeo.com/11673067 Et pour rester dans le classement des familles trop bien qui hiérarchise mes goûts de manière définitive : Top single 3/ Pigs (three different ones), pour la partie creuse du morceau que vous avez décrié, qui est tout bonnement géniale quand on se focalise sur sa basse (qui d'une ligne simple empile les ajouts jusqu'à devenir dingue) 2/ Shine you crazy diamond, magique 1/ Echoes, l'extase Top album 3/ Wish you were here 2/ Meddle 1/ The dark side of the moon, car c'est un tout Par contre, The wall, mise à part quelques chansons brillantes, on va pas s'en cacher : c'est pourrave. |
Auteur: | Pickloc'N [ Jeu 8 Nov 2012 09:42 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Leto II a écrit: Est-ce une omission volontaire que vous ayez passé sous silence les similitudes confondantes entre la structure de The dark side of the moon et Le magicien d'Oz de Victor Fleming, où chaque péripétie fondamentale du film se confond avec le début d'un morceau et certaines paroles tombent pile au moment adéquat (quand Dorothy tombe, quand l'homme de fer-blanc déclare vouloir un cœur c'est le pinacle de Eclypse, etc.), ou bien est-ce une volonté de votre part de ne pas en parler, David Gilmour ayant démenti avoir calqué la structure de son album sur le film ? Mais si c'est involontaire, ça reste toujours intéressant à découvrir : http://vimeo.com/11673067 M'étant occupé de l'analyse de Dark Side je me souviens effectivement avoir lu cette information mais je n'y ai pas prêté plus grande attention et j'en suis désolé. J'ai jugé que ce n'était pas indispensable d'en parler lorsque j'ai vu que Mason et Gilmour avaient démenti cette histoire. C'est d'autant plus bizarre d'avoir omis ce rapprochement entre le film et le disque quand on sait que j'ai fait tout un paragraphe sur la synchronisation de Echoes et de 2001 A Space Odyssey. Non, je pense que c'est tout bêtement dû à ma flemme légendaire au nombre incalculable de références dans les musiques de Pink Floyd et que si je les avais toutes mises, le sujet n'aurait jamais abouti! ^o^ Je te remercie donc Letotoro d'avoir ajouté cette vidéo que je ne connaissais pas. Elle est tout simplement géniale et même troublante de part ses similitudes!!! Merci tout le monde pour vos commentaires encourageants, ça fait rudement plaisir! PS : Fêtons dignement l'arrivée des balises "Barres" |
Auteur: | Pickloc'N [ Mar 8 Juil 2014 10:11 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Je crois qu'une réactualisation du sujet se fera fin octobre-début novembre :
Lisez cet article en urgence ! Plein d'autres magazines et journaux viennent de relayer l'information depuis une dizaine d'heures. Je ne sais pas ce qu'il faudra en penser. The Division Bell avait été une digne fin pour le groupe. Espérons donc que The Endless River soit encore mieux, puisqu'il a bénéficié d'une vingtaine d'années pour parfaire la production. C'est chouette, ma journée commence bien ! :D [EDIT] : J'ai bien précisé qu'à l'heure actuelle, on ne pouvait se prononcer davantage sur le sujet. Et que le pire serait que ce nouvel album fasse tache à The Division Bell qui avait été une bonne fin. En cela je trouve ça dommage. Maintenant, il s'agit d'un hommage à Rick Wright, on a vu ce que cela avait donné pour Syd Barrett avec Wish You Were Here, peut-être que l'album sera alors de qualité. La bonne nouvelle ce sera en octobre, si le son est au rendez-vous. |
Auteur: | Takamari [ Mar 8 Juil 2014 11:21 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Une bonne nouvelle… une bonne nouvelle…. Il faudra d’abord écouter ce que ça donne avant de se prononcer… Mais dans l’immédiat, je suis tout sauf rassuré |
Auteur: | vista [ Mer 15 Oct 2014 18:45 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Richard Wright n'est pas mort, il patauge juste dans une rivière sans fin ! La suite dans une semaine ! En tout cas cette vidéo rend justice au géniallissime Any Colour You Like, trop souvent l'oublié du fameux Dark Side. |
Auteur: | vista [ Ven 24 Oct 2014 18:23 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Et la suite ! Vraiment de bonnes vidéos qui vulgarisent bien le Floyd, c'est complet et ça dit l'essentiel, j'espère que ça donnera envie à des personnes d'aller jeter une oreilles ou deux. |
Auteur: | vista [ Lun 27 Oct 2014 22:51 ] |
Sujet du message: | Re: Pink Floyd |
Je suis désolé, je sais que je quintuple post ces temps ci, mais que voulez vous, il y a deux jours, ARTE a diffusé un documentaire d'une heure sur la genèse du célèbre album Wish You Were Here avec des commentaires des membres du groupe mais aussi de tout ceux qui ont participés de près ou de loin à l'album. Ce documentaire foisonne de détails et autres anecdotes sympathiques. De plus, cela permet de mettre des visages et des mots sur les membres du groupe, si l'histoire a tendance à décrire Roger Waters comme un tyran mégalo, ce n'est pas du tout l'effet qu'il donne dans ce reportage, beaucoup d'émotion (notamment quand Waters évoque -très rapidement- son père) et un discours général assez profond qui vaut le détour. Bref, un must have à voir pour tout fan mais aussi un bon moyen, pour les néophytes, de commencer la découverte du groupe par quelque chose d'assez tangible :) Le documentaire ici. Pour ceux qui se posent éventuellement la question, dans ce reportage, il ne parle que de Wish You (et un peu Dark Side vu que c'est le précédent), donc pas d'infos à propos de The Endless River. |
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