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 Sujet du message: Indie Game
MessagePosté: Sam 5 Oct 2013 00:40 
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Souvent présentés comme le messie sauveur d'une industrie en manque de créativité, ou au contraire comme d'horribles concentrés d'amateurisme - bien que ce soit plus rare -, il est bien souvent difficile de s'y retrouver dans la jungle des jeux indépendants. Mais en fait, c'est quoi un jeu indépendant ?


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Si dans l'imaginaire collectif les jeux indépendants sont apparus plus ou moins récemment, il y a toujours eu des développeurs indépendants, même si l'offre était réduite du fait de la barrière du support physique. Et c'est grosso-modo dès le début des années 80 qu'ils ont pris leurs essor avec la démocratisation des micro-ordinateurs grands publics sur lesquels on pouvait programmer soi-même, de grands noms se sont fait comme cela, pour n’en citer que quelques un : Jordan Mechner, Frédérick Raynal, Eric Chahi, Alekseï Pajitnov, etc., qui ont tous commencés a coder leurs jeux de leur côté avant d’être recrutés par des studios ou de créer les leurs.
Puis dans les années 90, l'apparition de logiciels de partage de données sur PC, eux-même apparus grâce à la démocratisation d'internet, a permis aux développeurs sans éditeurs de toucher un public plus large. Toutefois, l'industrie a fait son grand pas en avant et s'est révélée aux yeux des néophytes grâce à la création de plateformes de partages que tout le monde connait - comme Steam ou le XBLA. On peut donc dire que le jeu indépendant a toujours existé, il a juste évolué, est plus visible qu’avant grâce aux informations d’aujourd’hui et pour beaucoup de monde il est devenu une valeur ajoutée sur laquelle il est devenu normal de communiquer.

Il est d'ailleurs intéressant de noter que si la publication d'un jeu vidéo s'est simplifiée au cours des années - même si le système greenlight de Steam est une belle régression -, on ne peut pas en dire autant de leurs développements. Les outils ont beau avoir évolué, les attentes des joueurs aussi, et il va sans dire qu'il est plus simple de produire un jeu en 2D en pixel [1] qu'un jeu en 3D reposant entièrement sur les shaders et le full HD (notamment grâce à la création d'outils très puissant dédiés à la création d’œuvre en 2D). Ce n'est d'ailleurs guère étonnant de voir que la grande majorité des jeux indépendants sont en 2D et qu'une grande part de ceci sont en pixels [1].

[1] Je n'utiliserais pas le terme de pixel-art, parce que c'est un terme très surfait et parce que la plupart des jeux indépendants en pixel sont justement caractérisés par un niveau artistique, graphiquement parlant, nul.


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Bon, c'est bien joli tout ça, mais venons-en au fait.
Un jeu indépendant, donc, c'est un jeu développé sans éditeur tiers pour payer les frais et assurer la casse, mais aussi - surtout en fait -, pour retreindre les envies et passions de l'équipe de développements, afin de produire quelque chose de concret et de vendable. Ce qui n'est clairement pas le but affiché des développeurs indépendants - sauf quelques rares exceptions -, qui ont avant tout pour but principal de produire de bons jeux [2]. Un jeu indépendant peut donc tout aussi bien être développé par un groupe restreint de personnes que par un véritable studios.
Du fait du nombre réduit de personnes travaillant sur le bousin, il n'est pas rare que les jeux indépendants soit des œuvres personnelles et atypiques, au même titre qu'ils peuvent être de simples fac-similés de grosses productions.

[2] Donc, par pitié, ne venez pas me dire que Dota 2 est un jeu indépendant.


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Si de notre côté de la planète tout ce qui est indépendant est plus ou moins marginal, on ne peut pas en dire autant au pays du soleil levant, qui a une forte culture de la scène indépendante (sur tous les supports ou presque), ce qui est appelé communément les Dōjinshi [3].
Même si le terme peut avoir une connotation Hentai, du fait d'une certaine catégorie de la production Dōjinesque, il désigne surtout toutes les formes de productions amateurs - et indépendantes surtout - et le secteur du jeu vidéo n'est pas en reste. Au Japon il y a donc une forte communauté de consommateur/producteur de jeux indépendants, composés en grande partie de parodies décalés des plus grands succès nippons, de suites non-officielles, ou de shoot them up à la difficulté légendaire - Super Meat Boy peut aller se rasseoir.
Bon, la flemme aidant, vous n'aurez pas de lien pour vous procurer de tels jeux, mais sachez que ça existe et que c'est autrement plus développé qu'en nos vertes contrées.

[3] Je sais qu'il y a mille fois plus calé que moi sur le forum, mais soyez clément.


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Il ne vous aura pas échappé que si dans une lointaine époque les jeux indépendants pouvaient se trouver sur support physique, de nos jours il est nécessaire de passer par des plateformes de dématérialisé - pour mon plus grand malheur.
Alors bien sûr il y a les incontournables classiques que tout le monde connait, Steam, le XBLA, le PSN, le WiiWare, qui sont très bien présentés dans le lien juste au dessus - ou ici pour les fainéants. J'ajouterais juste que le PSN et le WiiWare ont une offre assez limitée au regard des deux premiers.

Mais il y a aussi une foultitudes de plateformes moins connues, mais qui n'ont pourtant rien à envier à leurs consœurs et qui sont souvent spécialisée dans les jeux indépendants.
Comme par exemple Desura, une plateforme de distribution qui fait aussi office de pôle communautaire et propose son propre client ; qui - outre une accession au mod facilitée -, est aussi le premier à avoir supporté les trois systèmes d'exploitations principaux sur PC (OS X (mac), GNU/Linux et Windows pour les incultes).
Ou encore GOG.com (Good Old Games), un service de ventes et de distributions en ligne qui fournit des jeux sans DRM (qui sont censés empêcher les copies virtuelles des jeux de changer de mains, entre autre), ce qui n'est guère étonnant vu que ça appartient à CDProjeckt. Toutefois, ici il peut aussi y avoir des grosses productions comme The Witcher 2 (étonnant, non ?) et le but affiché et plutôt de proposer des jeux anciens au prix le plus bas.
Je pourrais aussi citer Indievania, qui est un service de vente et de distributions en ligne qui se concentre exclusivement sur les jeux indépendants. Cependant l'offre n'est pas forcément très étendue et les plus "grands" jeux indépendants brillent par leurs absences.

Mais il y a aussi des gens qui travaillent encore pour la beauté de leurs jeux et qui en font don sur leur site ou des sites tiers, on peut citer un exemple récent et emblématique comme celui de Cave Story, qui a nécessité un développement de 5 ans mais qui a été distribué de façon totalement gratuite et désintéressé par son créateur. On peut aussi parler des éditeurs qui jouent le jeu en mettant en avant des productions de fans comme Megaman Vs Street Fighter, en étant cool sur les histoires de droits et en distribuant le jeu gratuitement.

Comme vous pouvez le voir, il y a de nombreuses manières de se procurer des jeux indépendants, que ce soit sur console ou sur PC, et l'offre est de nos jours pléthorique, grâce à l'impulsion de grands succès commerciaux, comme World of Goo, Braid, Minecraft ou encore Super Meat Boy.

[4] Oui, ce titre est volontairement insidieux


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Ce qui m'amène au but de ce topic : de nos jours il peut être difficile de se repérer dans la masse de jeux indépendants qui sortent chaque année, car, contrairement aux jeux édités, ils ne sont bien souvent pas jugés par la presse professionnelles, même si des sites spécialisés existent ; ainsi je pense qu'il est utile de créer un sujet généraliste où vous pouvez donner votre avis et présenter votre (ou vos) jeu indépendant du moment ou qui vous a marqué.
Bien sûr, si vous voulez parler de manière générale sur la scène indé - ou par exemple sur des films affiliés comme indie game the movie -, vous êtes plus que bienvenu.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Sam 5 Oct 2013 13:22 
Chasseur de Rêves
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C’est vrai qu’un sujet sur l’indie méritait amplement sa place dans le repaire, bonne initiative pif pif.

On pourrait se dire que ces développeurs ne risquent pas grand-chose comparés aux grandes multinationales qui doivent maintenant d’abord rassurer les actionnaires avant le joueur, d’où un certain audace qui donne de bons petits jeux, mais pas tout le temps…

Et perso le premier jeu auquel je pense c’est un coup de cœur, un RPG sortie en 2010 et qui s’intitule Breath of Death VII !

Le jeu contient beaucoup d’humour mais également une histoire qui tient la route avec plein de références aux monuments du RPG et ce sera à vous de prendre plaisir à les trouver, la musique est également de bonne facture. Il est sorti sur XBOX 360 puis sur PC.

On y suit l’exploration d’un monde post-apocalyptique à travers des personnages stéréotypés mais au caractère bien trempé.

Le trailer est assez révélateur :





Et les faiseurs de cette petite perle ont réitéré avec un autre RPG sur Cthulhu (et toujours pas mal d’humour car oui Cthulhu sauve le monde) :




Merci Zeboyd Games.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Lun 7 Oct 2013 20:00 
Viewtiful Shinigami
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Oh le sympathique sujet que voila ^^

Tiens je les ai vu passer plusieurs fois les RPG que tu cites RED, mais en absence de retour j'étais un peu frileux de sortir le porte monnaie, la prochaine fois que je tombe dessus je les prendrai je pense. Ce sujet est déjà très efficace!


Mais je vais venir parler d'une autre perle indé que j'ai découverte récemment :

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Le logo est volontairement soviétique, comme la majorité de l'ensemble du jeu. On y incarne un douanier, tiré a la loterie du travail, l'Arstotzka vient d'ouvrir sa frontière voisine de la Kolechia après une guerre de 6 ans, il va falloir réguler tout cela et ce ne sera pas une tache simple. Il faudra également subvenir aux besoin de sa famille en palliant aux dépenses courantes (loyer, chauffage, nourriture, etc).

Énoncé comme ça, ce synopsis ne va pas déchainer l'engouement des foules et je n'irai pas dire que le jeu est terriblement amusant, simple et autre car c'est tout le contraire:

La prime de douanier que l'on empoche de façon journalière dépends du nombre de personnes que l'on traite a son poste de douane a raison de 5 crédits par personne, mais chaque erreur ne rapporte rien, si vous laissez rentrer quelqu'un par erreur ou que trop zélé vous en refoulez un qui a le droit de rentrer, vous ne gagnez pas d'argent, ce serait trop facile, il suffirait de refouler tout le monde ou d'accepter tout le monde. Pire encore, au delà de la seconde erreur journalière, on a droit a des pénalités qui sont décomptées de la paie. L'argent ne rentrant pas très vite de base, la situation peut très vite empirer, surtout que chaque journée est en temps vraiment limité, lorsqu'un événement ponctuel ne vient pas la clôturer de façon prématurée.

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Voila l'endroit ou le jeu se passe, le poste de douane, au début il suffira amplement aux taches que l'on effectue, mais la situation politique et économique de l'Arstotzka évolue constamment, obligeant sans cesse plus de paperasses et de contrôles, le comptoir de travail deviendra de plus en plus encombré, les cas a traiter de plus en plus complexes car le temps alloué lui, ne bouge pas beaucoup.


Cette pression c'est la force de Papers, please, car elle interdit tout temps mort, oblige à mémoriser des informations complexes et denses (je connais tous les pays voisins de l'Arstotzka et leurs principales villes, logos, etc) pour être le plus efficace, il faut rester affuté pour détecter au plus vite les incohérences et autres magouilles des gens qui veulent passer la frontière. on est confrontés a des menteurs et des escrocs mais aussi des drames humains, on ne peut jamais que se reposer sur la parole de la personne en face, mais comme ces dernières sont plus promptes a mentir qu'a dire la vérité on perd vite tout confiance et on a tendance a se déshumaniser facilement, surtout qu'a chaque fois qu'on ferme les yeux on s'expose a une pénalité. De plus l'argent que l'on gagne est a peine suffisant pour faire vivre sa famille, alors oui il est tentant d'accepter des pots de vin ou de détourner la tête parfois...

Jamais le jeu ne juge, tout est laissé a l'appréciation du joueur, libre a chacun d'être un froid rouage du système communiste et d'appliquer les règles avec une totale impunité (et le jeu le fait tellement bien qu'on ne s'en rendrait même pas compte... c'est quasiment de l'expérience psychologique) ou alors de contourner les règles de temps en temps, pour soi ou pour les autres. Dans les 30 jours qui composent Papers, please, aucun ne se ressemble, il se passe quelque chose de nouveau absolument tous les jours. La simplicité du jeu n'a d'égale que sa richesse, je pourrai remplir la première page de ce sujet sans même aller jusqu'au bout de cette dernière.


Quant on sait que le jeu n'a été développé intégralement (musique comprise) que par une seule personne : Lucas Pope, on ne peut que dire bravo pour ce petit bijou prenant.


Par contre, anglophobes s'abstenir..!

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Sam 19 Oct 2013 17:14 
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RED a écrit:
On pourrait se dire que ces développeurs ne risquent pas grand-chose comparés aux grandes multinationales qui doivent maintenant d’abord rassurer les actionnaires avant le joueur, d’où un certain audace qui donne de bons petits jeux, mais pas tout le temps…
Et c'est même bien souvent le contraire, justement à cause du manque de support financier. C'est d'ailleurs certainement le principal frein actuellement, avec la difficulté technique de la chose bien sûr, ce n'est pas un hasard si presque tous les développeurs indépendants travaille dans le milieu à côté.

C'est d'ailleurs aussi pour ça que c'est bien qu'il existe des boites comme Microsoft, qui à au moins le mérite d'aller chercher des talents et de les ""soutenir"" financièrement. bon ensuite on peut critiquer pas mal de chose chez Microsoft, mais sur ce point précis il sont quasiment irréprochable - dans le sens où ils n'en profitent pas pour influencer les dévs. Contrairement à Valve par exemple, qui sont beaucoup plus dans une optique « démerdez-vous, tous ce qu'on veut c'est votre jeu », même si pour tous ce qui est du soutien du jeu, une fois sorti sur Steam, ils sont irréprochables là où justement chez Microsoft ça pêche un peu.

Mais personnellement je trouve que si le second suivi est souvent plus apprécié - car plus visible et touchant directement les joueurs -, c'est quand même le premier qui est le plus important : sans lui, pas de jeu...


Sinon j'aime l'auto-dérision qui transpirent des jeux que tu as présentés RED, ça doit être quelque chose une fois dedans - ensuite ce n'est pas du tout mon genre, dommage :/

Et je confirme : Papers, please est un grand point & click - parce que oui, on doit beaucoup cliquer. Outre tout l'aspect psychologique du bidule, c'est fou de voir à quel point le jeu peut être divertissant et prenant, alors qu'à la base on fait quand même une des activité les plus rébarbative du monde, la faute au rythme effréné des journée qui se succèdent mais ne se ressemblent pas. Sans parler du petit stress qu’entraîne chaque décision : l'angoisse de se voir pénaliser est très forte.
Bref, c'est de la bonne, mais faut aimer cliquer.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Mar 12 Nov 2013 19:49 
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Bastion

Ce qui ressort le plus de mon avis sur Bastion maintenant que j'y ai joué, c'est le côté bordel général : que ce soit au niveau des graphismes, du gameplay, de la bande originale ou de l'univers proposé, on a un peu un gros foutoir fourre-tout.

Il suffit de lancer le jeu pour s'en rendre compte : passé l'écran titre, le jeu devient extrêmement coloré et riche - dans le mauvais sens du terme -, ça pète de partout sans jamais arriver à une certaine cohérence visuelle. Du coup ce n'est pas forcément très lisible ni même très beau et ça donne plus l'impression d'une absence totale de direction artistique qu'autre chose, les graphistes ont fait un peu tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi en fait. Et si on ajoute à ça des effets de flou lumineux pas forcément très bien venus, on arrive rapidement à un blougi-bloulga indigeste de couleur - attention, je critique principalement le tout, pas l'unité.
C'est un peu la même chose avec la musique, prise une à une elles sont plutôt sympa, mais elles ne s'accordent pas du tout entre elles et ne soutiennent pas bien l'ambiance du jeu - pour ne pas dire qu'elles sont à côté de la plaque parfois.

Ensuite le gameplay rattrape un peu le tout - même si ils ont trop voulus jouer la carte de « trop de la balle, y a pleins d'armes » -, il est assez riche, nerveux et ce joue aussi bien au clavier qu'à la manette. C'est très typé hack'n slash dans sa construction (taper, taper et encore taper), mais c'est le genre de gameplay que j'apprécie, avec suffisamment de contrôle sur ses actions pour que le stuff ne soit pas le seul facteur de réussite.
Par contre je trouve que les mécaniques de jeu ne sont pas forcément très bien réfléchies par certains côtés : le fait que l'on puisse tomber n'apporte pas grand chose - à part ralentir le joueur -, surtout que ce n'est pas toujours évident de savoir si on marche sur du vide ou non ; les armes ne sont aussi pas du tout équilibrées entre elles et certaines facilitent vraiment le jeu une fois améliorées, déjà que le jeu n'est pas bien dur... Bref, beaucoup de complications pour pas grands choses.

Mais le point fort du jeu reste sa narration : le jeu nous est narré par un des protagonistes (« l'étranger », mais pas de Camus) et ce qui est très bien pensé, c'est que ça ne coupe pas le jeu, on continue d'avancer au fil de la narration et c'est quand même une putain de bonne idée. Surtout que la narration peut aussi se centrer sur ce que l'on fait, ce qui rend le tout très interactif - ce qui est un peu la base dans un jeu vidéo.

Finalement c'est un peu ce que l'on retient de Bastion : son histoire, sa narration, une pincée de gameplay et puis le reste on l'oublie bien vite...


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Faster than light

Faster than light c'est un peu l'exemple type du jeu vidéo qui a mal choisit son créneau. Les dévs on voulus en faire un rogue like sauf que le système de jeu ne s'y prête pas du tout.

Deux petits mots sur le principe : au début du jeu on est largué avec son vaisseau - et l'équipage qui va avec - dans une zone spatiale composé de plusieurs planètes où on peut s'arrêter, chaque planètes étant l'objet d'un petit événement aléatoire, en allant du combat contre un autre vaisseau à un simple petit texte à choix. On avance donc gentiment d'astres en astres, ce qui permet de récolter de l'expérience ou des ressources qui viendront améliorer, respectivement, l'équipage ou le vaisseau.
Le problème, c'est que si on veut espérer pouvoir avancer dans le jeu - et battre le boss de fin passablement -, il faut avoir un équipage et un vaisseau en béton armé - ce qui prend du temps - et devoir à chaque fois recommencer du début est très chiant ; quand on sait qu'il n'y a pas de retour en arrière et que le jeu est extrêmement punitif, ça refroidit vite les ardeurs - surtout que cette difficulté factice n'apporte rien au jeu.

Et puis, pour bien faire, il a fallu qu'un petit détail très frustrant s'invite à la fête : les combats inter-vaisseau sont souvent assez simple et sont plus bénéfiques qu'autre chose, alors que le moindre choix peut amener à la perte d'un membre d'équipage et ce de manière complètement aléatoire - sans parler du fait que ça peut être encore pire... Et c'est un peu ça le problème de ce jeu, tout repose beaucoup trop sur la chance - pour ne pas dire complètement - et dans un rogue like qui nécessite des parties longues c'est particulièrement énervant (comme c'est plaisant de perdre trois membre d'équipage et la moitié de la vie de son vaisseau sur un choix complètement random...).

Le jeu à quand même quelques qualités, comme sa bande-son sobre mais efficace, mais le tout est terni par des défauts gros comme une pomme, le plus évident étant les graphismes qui sont à la limite du foutage de gueule. Ouais, en fait le seul point maîtrisé du jeu c'est la musique. C'est dire.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Mer 11 Déc 2013 01:20 
Viewtiful Shinigami
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Là, je ne vais pas vraiment parler d’un jeu, mais d’un documentaire, qui a le même nom que ce sujet sauf qu’ils ont mis « the movie » à la fin, peut-être qu’on devrait rajouter « the topic » nous aussi, mais je m’égare. Mais je pense que le film a sa place ici car après tout il fait une grosse partie de sa promo sur la plateforme steam, ou il est vendu et distribué comme les jeux dont il traite, ce qui est assez atypique (steam ne semble pas se tourner vers la distribution de vidéo).

Donc le propos de ce film c’est de nous faire entrer dans l’intimité et le processus de création de jeux indés, qui sont devenus cultes aujourd’hui à savoir braid, fez et super meat boy. On suit donc les créateurs qui nous parlent de leur visions du jeu vidéo, de leur galères surtout et de ces projets qui du fait de manque de mains ont du mal à accoucher. Alors oui l’idée est plutôt excellente sur le papier mais dans la réalisation c’est tout autre chose…

Le film dure une grosse heure et demie et résume plus ou moins la gestation de Fez et de Super meat boy sur 7 mois, Braid étant déjà sorti son créateur n’intervient que pour parler de ses idées. On a donc une idée de comment se font ces jeux et c’est loin d’être inintéressant même si au final c’est surtout sur Super meat boy que le film est centré et que le suspens est biaisé car le film est sorti en 2012 et le jeu en 2010, on sait que le pari sera réussi.

Si le film est pétri de bonnes idées il n’en possède pas moins également des tares, entre des moments inutiles et longs sans même parler de ces passages digne de confessions intimes ou de tellement vrai (le passage sur le chat sans poil et le bonheur, ou les piqures d’insuline et j’en passe...) il tombe parfois dans un misérabilisme désagréable pour essayer de montrer que ce sont les Van Gogh de notre époque, pauvres, mal considérés, que leur génie peine à être reconnus, qu’ils ne sont pétris que de bonnes intentions malgré l’image de cas sociaux que l’on brosse des créateurs indés. Cette mise à nu est dérangeante parce qu’elle sonne de façon assez gratuite. Sur le fond du jeu vidéo, j’ai vu pas mal de gens dire que c’était génial, quasi jamais vu, mais personnellement, la genèse puis la réalisation d’une idée dans ce domaine est quelque chose qui est loin de m’être nouveau, beaucoup de dinosaures du jeu vidéo ont commencés comme des indés, a bidouiller devant leur Pc, comme le rappelle si bien le début de ce sujet, j’ai pu lire et entendre des choses passionnantes d’Eric Chahi et Michel Ancel par exemple.

Le point qui a achevé de me convaincre de la qualité très vacillante du tout c’est le fait de devoir repasser à la caisse pour acheter la spéciale édition vendue en DLC si on veut avoir les bonus et des infos sur d’autres jeux indés. Pour quelque chose qui se veut promouvoir l’esprit indie c’est d’un foutage de gueule monstre car c’est se complaire dans ce que l’industrie du jeu a de plus détestable aujourd’hui, surtout que le film a été financé par les dons, on a quand même l’impression qu’on veut s’en mettre gentiment plein les fouilles.

Je ne le conseillerai donc qu’au gens qui connaissent superficiellement les process de création de jeux car une fois dégraissé des défauts évoqués plus haut il y a bien 45 minutes intéressantes ou les préjugés idiots sur les jeux vidéos ne s’invitent pas à la table comme ils savent si bien le faire dans les documents qui leur sont consacrés. Si vous avez l’occasion de le voir ne vous gênez pas (j’ai du lien DRM free légal pour ceux que ça intéresse) achetez plutôt les jeux dont il est question, ça sera bien mieux servir la cause des jeux indés et bien plus plaisant !

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Jeu 26 Déc 2013 12:34 
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Ichigo a écrit:
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On m'avait conseillé ce documentaire comme le must-see concernant les jeux indépendants, ben didonc je n'ai pas été déçu. Le film est sur le fil du rasoir entre émotion de l'émotivité et ridicule, digne des plus grands reportages misérabilistes des chaînes TV.

Je caricature, mais grosso modo c'est ça : des portraits d'égos mal proportionnés qui se regardent parler, sans jamais sembler avoir une once de recul sur eux (sauf le créateur de Braid, Jonathan Blow, qui a dû prendre des kilos de remarques pour s'en apercevoir - un mec fantastiquement agacé de voir que les gens aiment son jeu mais pas pour les bonnes raisons) et sous couvert de raconter le processus de fabrication d'un jeu indé dans la formidable aventure humaine blablablabla. Une heure et demi là-dessus, c’est lég’.
Phil Fish est particulièrement fascinant à suivre, formidable tête à claque incapable de se remettre en question, agressive et pathétique (ce passage où il dit face caméra qu’il veut tuer son ancien partenaire..). Oh, je ne doute pas que son ancien partenaire soit un connard, mais les deux devaient bien aller ensemble. Et dès que le documentaire essaye de construire quelque chose, c’est sous la forme d’un pseudo suspens anémique (va-t-il avoir son stand ou pas ?) et on se rend compte de l'inintérêt du traitement du sujet. Malheureusement, c'est la seule chose qui semble intéresser les réalisateurs. Ou alors ils se sont arrêtés à ce qu'ils ont réussi à filmer, ce qui est une drôle de manière de réaliser un film.
Du côté de Edmund McMillen et Tommy Refenes, ça oscille entre les « pistes inexplorées qui sentent le gâchis » premier et les scènes ridicules. Pour ces dernières, je pense notamment à la séquence du chat, passionnante comme pas deux et suintante contre son gré d’un malaise total de voir cette jeune femme coincée à ne rien faire avec son mari. Pour les autres, il n’y a aucune mise en perspective de leur travail, fait dans une cave, avec celui, par exemple, des premiers Mario qui étaient des gros projets pour l’époque, et de les rapprocher autour d'un dénominateur commun : LA PASSION. Au lieu de ça, un peu de personal branling et du discours anti-firmes qui « ne savent pas créer des expériences prenantes, qui se contentent d’aligner les bifetons avec un cynisme grossier et qui briment les images que j’ai dans ma tête », alors que eux, avec leur sueur et leur âme, ils « font de l’art », nanméoh. Amusant de voir qu’en parallèle, Edmund explique ses premières « expériences personnelles dans lesquelles j’ai mis toute mon âme » et admet du bout des lèvres leur aspect « trip autiste awkward qui n’intéresse personne » sans jamais sembler réaliser le lien entre les deux.

Bref, un beau gâchis. Je me demande encore si c’est dû à l’aspect amateur de la production ou si c’est une volonté d’aligner un cahier des charges digne des émissions d’investigations télévisuelles dans toute sa splendeur.


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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Lun 30 Déc 2013 19:29 
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La lotte a écrit:
On m'avait conseillé ce documentaire comme le must-see concernant les jeux indépendants, ben didonc je n'ai pas été déçu.
C'est surtout et malheureusement le seul, mine de rien personne n'en à rien à péter des jeux indés une fois passé l'étape « Eh ben, Minecraft et Super Meat Boy c'était sympa dis-donc ». Ce n'est pas non plus très étonnant, vu que ça marche surtout avec le bouche à oreille et qu'une grosse part de la production reste au ras des pâquerettes.

Ichigo a écrit:
Si le film est pétri de bonnes idées il n’en possède pas moins également des tares, entre des moments inutiles et longs sans même parler de ces passages digne de confessions intimes ou de tellement vrai
Leto II a écrit:
Le film est sur le fil du rasoir entre émotion de l'émotivité et ridicule, digne des plus grands reportages misérabilistes des chaînes TV [...] sous couvert de raconter le processus de fabrication d'un jeu indé dans la formidable aventure humaine blablablabla. Une heure et demi là-dessus, c’est lég’.
C'est justement bien là le problème de Indie Game : The Movie et vous le résumez assez bien : finalement on n'apprend rien sur le système de production d'un jeu vidéo, c'est à peine si le film évoque l'aspect programmation d'un jeu vidéo (« ah bon ? un programme nécessite d'être programmé ? »), qui est quand même le facteur le plus important de nos jours, surtout dans des jeux 2D... m'enfin, faudrait pas non plus que l'on puisse comprendre comment ça fonctionne, hé, ho.
C'est vrai que le film se concentre clairement sur l'aspect humain de la production et en rajoutes un peu des couches - même si ça m'a moins choqué que vous - et c'est franchement dommage, au final le film aurait tout aussi bien pu s'intéresser à un autre média, on n'aurait pas vu la différence :/. D'autant plus qu'il y a des choses à dire sur le processus de création d'un jeu vidéo, largement de quoi remplir un film de "juste" une heure trente.

Mais, personnellement, ce qui m'a le plus dérangé pendant le film, c'est que l'équipe n'a même pas fait l'effort d'aller chercher de "petits" développeurs indépendants : là on a droit à trois monstres du genre avec un succès annoncé pour Super Meat Boy et Fez et un succès tout court pour Braid, je n'ose imaginer les fastidieuse recherches qui ont amené l'équipe du film à les trouver..
Du coup on ne voit qu'une seule facette des "devs indés" qui n'est pas forcément très représentative, entre ceux qui sont soutenus par l'état, ceux soutenus par leurs familles et M. Riche, on a droit à un échantillon 'achement typique.
Ils auraient au moins pu faire l'effort d'aller voir des studios indépendants - mais si, ça existe -, sans parler d'approcher des développeurs un peu plus en galère, ceux qui travaillent à côté et font ça sur leur temps libre - coucou notch. Je suis sûr qu'ils en étaient tout à fait capable et le film n'en aurait que gagné en qualité.

Ichigo a écrit:
Le point qui a achevé de me convaincre de la qualité très vacillante du tout c’est le fait de devoir repasser à la caisse pour acheter la spéciale édition vendue en DLC si on veut avoir les bonus et des infos sur d’autres jeux indés.
Ah ça, on peut dire qu'ils ont parfaitement réussi à se fondre dans le moule steam (« shut up and give me money »), j'ai d'ailleurs bien rigolé en voyant quels nouveaux développeurs indépendants ils étaient allés approcher : sérieusement ? Derek Yu ? Ils n'ont pas trouvé moins connus ?! Aller, la prochaine fois ils iront voir les frères Lee, on sera verni.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Lun 30 Déc 2013 20:43 
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pif paf a écrit:
Mais, personnellement, ce qui m'a le plus dérangé pendant le film, c'est que l'équipe n'a même pas fait l'effort d'aller chercher de "petits" développeurs indépendants


Ah mais il suffit de faire un tour des les bonus (de l'édition basique du film) pour constater qu'en début de projet, ils ont interviewé gros nombres de développeurs indés. Ils ont finit par se focaliser sur les zigotos là, parce qu'ils travaillaient sur le moment tous sur un jeu qui allait "bientôt" sortir. (sauf que dans le cas de John Blow, celui ci a finit par dire, qu'il ne souhaitait pas qu'ils montrent quelconque image de son futur jeu "The Witness". Mais ayant réussi à publier un jeu indépendant au succès foudroyant, ses opinions et expérience sur le sujet étaient donc idéal pour compléter leur film).

Et à l'époque je le rappel, ni la Team Meat et encore moins Phil Fish étaient des monstres de la scène indé et l'avenir de leur jeu était très incertain. Donc dire que qu'ils ont choisit de se concentrer uniquement sur des gros noms, c'est dans le pire des cas, un heureux hasard. Le film aurait sans aucun doute pu prendre un tournant bien plus tragique dans sa conclusion avec un échec commercial ou des ventes mitigées pour n'importe lequel des développeurs.
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pif paf a écrit:
Ichigo a écrit:
Le point qui a achevé de me convaincre de la qualité très vacillante du tout c’est le fait de devoir repasser à la caisse pour acheter la spéciale édition vendue en DLC si on veut avoir les bonus et des infos sur d’autres jeux indés.
Ah ça, on peut dire qu'ils ont parfaitement réussi à se fondre dans le moule steam (« shut up and give me money »), j'ai d'ailleurs bien rigolé en voyant quels nouveaux développeurs indépendants ils étaient allés approcher : sérieusement ? Derek Yu ? Ils n'ont pas trouvé moins connus ?! Aller, la prochaine fois ils iront voir les frères Lee, on sera verni.


Indie Game : The Movie - 12 Juin 2012
Bonus édition spéciale - 24 Juillet 2013


Excusez moi de m'absenter soudainement, mais je vais donc rapporter toute ma collection de DVD à la Fnac et les exiger qu'ils me refilent toutes les version définitives/collector des films que j'ai acheté dans le passé. C'est bien comme ça que ça marche non :P ?

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Mer 1 Jan 2014 19:26 
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Metal D. Luigi a écrit:
pif paf a écrit:
Mais, personnellement, ce qui m'a le plus dérangé pendant le film, c'est que l'équipe n'a même pas fait l'effort d'aller chercher de "petits" développeurs indépendants
Ah mais il suffit de faire un tour des les bonus (de l'édition basique du film) pour constater qu'en début de projet, ils ont interviewé gros nombres de développeurs indés.
Effectivement j'avait loupé les bonus, mea culpa, même s'ils n'ont pas non plus abordé énormément de monde - ça donne surtout l'impression qu'ils ont fait le tour d'une game jam et puis roulez jeunesse -, ils ont quand même faits des efforts de ce côté :o

Metal D. Luigi a écrit:
Et à l'époque je le rappel, ni la Team Meat et encore moins Phil Fish étaient des monstres de la scène indé et l'avenir de leur jeu était très incertain. Donc dire que qu'ils ont choisit de se concentrer uniquement sur des gros noms, c'est dans le pire des cas, un heureux hasard.
Ah ça, ils avaient un avenir aussi incertain que rogue legacy récemment... A l'époque où a été tourné le film il y avait déjà des communautés qui s'étaient formées autour des jeux, c'était très loin d'être incertain (il suffit de voir les ventes de SMB, elles ne sont pas sortis du néant).
A la limite ça aurait pu mal se finir avec Phil Fish, mais c'est vraiment parce qu'il a un caractère bien à lui - même si c'est compréhensible, après avoir passé quatre ans reclu à se faire insulter de partout, ce n'est pas non plus très étonnant.

MDL a écrit:
Indie Game : The Movie - 12 Juin 2012
Bonus édition spéciale - 24 Juillet 2013

Excusez moi de m'absenter soudainement, mais je vais donc rapporter toute ma collection de DVD à la Fnac et les exiger qu'ils me refilent toutes les version définitives/collector des films que j'ai acheté dans le passé. C'est bien comme ça que ça marche non :P ?
Sur le fond tu as raison, mais le plus dérangeant c'est la manière qu'ils ont de vendre le bouzin ; là quand on lance l'application, on a quand même en gros et en gras « Youhou !! Achetez la version bonus ! », avec de petits boutons pour passer au menu normal. C'est un peu comme si on entrait dans une boutique et qu'il fallait fouiller pour arriver aux editions standards.. l'aspect intrusif est franchement désagréable je trouve - et puis en dehors de quelques bonus ça m'a l'air dispensable, mais peut-être que je me trompe ?_?

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Sam 22 Mar 2014 17:26 
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Depuis son premier trailer en juin, la hype ne cesse de monter autour de The Forest et finalement ça se concrétise puisque le jeu va être disponible le 22 mai prochain en accès anticipé ! Le petit trailer d'annonce :


Plein de bonne chose dans ce trailer (et les précédents), les animations sont très fluides, le jeu est beau, l'ambiance est au top (bienvenue à Silent Hill !) et le gameplay à l'air très sympa. Ils savent faire des trailer intriguant en tout cas.

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 Sujet du message: Re: Indie Game
MessagePosté: Lun 22 Fév 2016 22:14 
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Je viens de finir ce jeu, et j'avais remarqué la mention d'un de ses personnages dans le petit tournoi, alors je me suis dit que certains seraient intéressés de donner leur avis sur ce MAGNIFIQUE RPG, très original, drôle mais également d'une profondeur et d'une poésie immenses. Une claque que ce jeu, une véritable claque. On ne peut que sortir ému tant il est juste et tant on est surpris par les différentes interprétations qui peuvent être faites à l'histoire du héros et ses agissements... ça m'a rappelé en quelque sorte le tribunal dans Chrono Trigger, mais en continue, et je dois avouer en plus étonnant. Bravo aux créateurs, rien à dire, ils ont développé une merveille. En plus le jeu reste très original, en particulier un système de combat bien rythmé et très engageant.

A ne pas rater.

J'ai vu que MDL n'avait pas mis de musique de l'OST (juste superbe) dans le classement vidéoludique de 2015 mais je ne peux résister de mettre un des thèmes forts de jeu :


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