Toi qui est arrivé sur ce sujet sache que je spoil méchamment l'histoire, ce qui me paraissait inévitable au vu du scénario.
Après j'en ai un peu rajouté j'avoue. En gros évite de lire au delà du second paragraphe.
Cependant si tu es arrivé sur cette page c'est que tu dois déjà connaitre la série, et donc l'histoire, ou que tu as vu au moins un bout de film pour savoir où tu mets les pieds.
Si tu souhaites découvrir cela par toi-même je t'encourage à regarder les films qui adaptent la série de 2011.
Sinon tu peux continuer à lire et découvrir un peu ce que cache ce magical girl hors norme, mais tu sais à quoi t'attendre après cette introduction.
J'ai essayé de faire un truc sympa j'espère que cela vous plaira, sur ce.





En compagnie d'autres comparses nous avons eu la chance de découvrir, vendredi soir, les deux premiers films de ce qui va être la trilogie sur la série de magical girl du studio SHAFT. Mahou Shoujo Madoka★Magica ou Puella Magi Madoka Magica. La série originelle a été diffusé de janvier à avril 2011, il me semblait qu'elle était un plus vieille d'ailleurs, et elle avait rapidement fait parlé d'elle pour une histoire qui n'était pas du tout destiné aux petites filles comme on pouvait le penser à la base. Plusieurs fois on a pu lire sur le net que la série se terminerait avant la fin à cause de ses propos et son ambiance. En plus de cela la fin a été reportée un moment avec les conséquences du tsunami au Japon et c'est des semaines plus tard après nous avoir laissé sur un épisode baffique à souhait qu'on avait pu découvrir la fin de cette histoire. Je viens ici pour parler des films et non de la série faire un peu des comparaisons, ou plutôt des critiques, sur ce qu'il y a à dire sur ces deux premiers films en attendant l'année prochaine et le retour de Homura bien sûr.

Mahou Shoujo Madoka★Magica
Hajimari no Monogatari



Le premier film reprend fidèlement la version BluRay de la série. Il n'y a vraiment rien de différent, ou sinon les changements sont vraiment anodins et ne sautent pas aux yeux. On suit donc l'histoire de Madoka, qui a volée le rôle vedette à la vraie héroïne, une fillette qui se trouve propulsée dans une série d'événements qui mettra en avant des jeunes filles possédant des pouvoirs et combattant des sorcières. Ces sorcières sont des créatures qui pousse les gens mettre fin à leur jour ou à les tuer elles-mêmes. Le premier film est clairement le plus long. Après vérification il reprend les événements des 8 premiers épisodes de la série qui en comptait 12 à la base. On redécouvre donc une prof un peu déjantée et un univers totalement enjôleur. Rapidement une créature du nom de Kyubei fait son apparition en appelant de l'aide et après avoir découvert qu'Homura, une nouvelle camarde de classe de Madoka , tente de tuer la créature, une autre fille, Mami, fait également son entrée. Ainsi On apprend qu'en passant un contrat avec Kyubey on a le pouvoir de réaliser l'un de nos souhait mais qu'en échange on reçoit des pouvoirs magiques et le devoir de combattre les sorcières.



Mami va donc montrer à Madoka et son amie Sayaka, le destin (ou en tout cas une partie) de ces jeunes filles qui possèdent des pouvoirs. Sauf que voilà, alors que l'on n'atteint même pas 1 heure dans cette histoire Mami va se faire brutalement dévorée la tête par une sorcière et mourir devant les yeux incrédules de Madoka et Sayaka. Dès lors on ira de découvertes en découverte et Kyubey sera toujours présent pour révéler des choses de plus en plus insupportables aux oreilles des jeunes filles qui ne pensaient pas que posséder des pouvoirs signifierait un tel sacrifice de leur part. C'est donc avec une peur toujours plus présente lors des affrontements et des révélations que les protagonistes avance dans cette histoire qui paraît plus du cauchemar que du rêve de jeune filles dont on pouvait penser au début. C'est donc jusqu'à une ultime révélation et un cliff de fin totalement dramatique pour un personnage que ce premier film se termine, soit l'équivalent des 8 premiers épisodes de la série comme dit plus haut. A propos du film on pourra tout de même regretter que ce soit véritablement une adaptation bête et méchante. Pas de rajout d'animation retouché ni quoi que ce soit d'autres. On se prend vraiment les épisodes les uns au bout des autres ce qui peut être intéressant pour la personne ne connaissant rien mais un peu frustrant pour le fan. EN effet si la série et son animation passait très bien à la télé. L'animation est très limite pour un film et un vrai travail de fond sur ce plan n'aurait pas été de trop. Il en reste tout de même le scénario qui est toujours aussi bon que l'année dernière avec son lot de surprises et de drames.




Mahou Shoujo Madoka★Magica
Eien no Monogatari



Le second film reprend donc directement le cliff laissé en suspens dans le premier film, ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres histoires c'est pour ça que je le dit. Sayaka s'est donc transformée en sorcière après que son pouvoir se soit altéré irrémédiablement. C'est avec l'aide de Kyoko que Madoka tentera, alors qu'elle n'a pas de pouvoirs, de venir dans la dimension pour tenter de sauver son amie. Devant l'échec de cette tentative, Kyoko se sacrifiera pour mettre fin à l'existence de Sayaka tandis qu'Homura sauvera Madoka, les deux fillettes restant seules après ces événements. Comme le premier film, celui-ci reprend tous les événements de la série dans son format déjà vu sur BluRay, avec beaucoup plus de détails sur les images et une meilleure animation. L'histoire ne change guerre ici aussi et ainsi on découvrira le but de Kyubey mais également sa nature, et les événements de la Nuit du Walpurgis approchant à grand pas et restant historiquement le sabbat des sorcières.



On découvre donc une espèce qui ne ressent aucune émotion, peu étonnant, et qui serait à la base de notre civilisation, si peu. Après les multiples pertes et les innombrables requêtes de Kyubey pour qu'enfin Madoka accepte de passer un contrat on nous envoie le passage baffique, le passé de Homura, la raison pour laquelle elle est aussi puissante mais également celle pourquoi elle sait TOUT. Et aussi pourquoi c'est la meilleure la plus belle la plus forte la plus…, …ahem. Après donc les révélations qui nous dévoilent finalement toue l'intrigue et toute la raison de ces drames depuis la disparition de Mami. La fin est donc identique, malgré ce que j'ai pu en dire à ange. Désolé j'avais cru voir une certaine chose mais on m'a dit dans l'oreillette que c'était la drogue. EN bref la conclusion de ce drame épique aux proportions un peu Gurren Lagannesque dans un autre style, ou Rah-Xephon et son deus ex machina également. Tout est en place pour la suite de l'histoire avec la disparition de la voleuse et Homura qui est plus que jamais au centre de l'histoire. On notera dans ce second film un passage totalement troll ou à la suite du passé de Homura on peut voir le générique de la série légèrement refait à certain endroit et complètement en décalage avec l'ambiance du film sur le moment. Mais de toutes façons l'opening de la série était pas terrible à la base donc bon. En conclusion si ce film reste dans la même veine de l'adaptation du premier, à savoir bête et méchante, le tout reste bien supérieure parce que nous avons une conclusion déjà, mais en plus on voit beaucoup plus Homura et ça c'est le principal. Donc si les films sont clairement dérisoire pour qui à vue la série, ils sont inévitables pour les autres. Et même si il a eu du mal à rentrer dedans, j'ai l'impression, ce n'est pas Bullzor qui va me contredire.




A suivre en 2013...

Donc avec mes camarades, je suis allé à la projection ce vendredi soir des deux films Madoka "Remontage" de la série TV. Tout d'abord saluons cette initiative de voir ces films sortir (même si c'est pour une projection unique) dans de nombreux pays en dehors du Japon et cela seulement 1 à 2 semaines après leur sortie japonaise.
De mon côté j'avais décidé de ne pas regarder la série TV (en gros l'ajouter à ma séance rattrapage du moment) pour préserver au maximum la fraîcheur du récit. Une bonne idée vu que les 2 films (d'une durée totale de 4 heures) sont un "simple" assemblage des 12 épisodes de la série TV comme l'a expliqué Kei ^_^;
Donc j'ai pu enfin visionner cette fameuse histoire de Magical Girls qui se battent à coup de fusils, d'épées, de lances, de bazokas et d'autres joyeusetés, au destin tragique et qui met en scène la non-moins fameuse Homura! Donc dans le désordre je confirme : Homura est très charismatique et ultra badass (son combat contre la Nuit de Walpurgis!), le récit passionnant à suivre et très noir, et le dénouement vraiment exaltant!
La réalisation est assurée par Shinbo Akiyuki (The SoulTaker, Le Portrait de Petit Cossette ou encore la série des Bakemonogatari), et il n'y a pas à dire, il n'a pas son pareil pour créer des ambiances et des atmosphères surréalistes. Evidemment ce sont les passages se déroulant dans les "mondes" des Sorcières qui sont les plus sublimes et les plus envoûtants, mais le reste demeure diablement efficace! De plus nous avons Kajiura Yuki aux musiques, ce qui est toujours cool pour moi :p
Bref j'ai adoré et je n'ai pas vu les 4 heures de projection passée! Maintenant j'attends le troisième film et je suis vraiment curieux de voir ce qu'ils vont pouvoir faire après une telle fin ^_^

J'ai fait partie aussi du groupe qui représente ces derniers mois la Volonté dans les avant-premières parisiennes et j'ai donc découvert la série/l'univers de Madoka au travers de ses premiers films vendredi. Tout en ayant vaguement entendu parler du destin tragique qui colle à ces Magical Girls (bah, 'faut dire que Keisuka et Demon Slash vendaient le truc IRL dès le début de l'année 2011), cette découverte a commencé contre toute attente personnelle par une douche froide : une promo japonaise très niaise avant le générique (sérieux, on va au cinéma pour avoir une bonne qualité d'image et de son par rapport à la TV ?) et une heure du premier film plus tard, je me demandais presque ce que je faisais dans la salle. C'était aussi niais et fleur bleue que ça Madoka ?

Heureusement que le twist attendu est tombé et que l'histoire a très vite viré à la dépression à tous les étages, justifiant le côté remarquable de l'histoire dans le genre Magical Girls. J'ai découvert ainsi des personnages à l'intrigue pessimiste plaisante (oh, Sayaka... c'est bon à visionner les jours où l'on se fait plaqué(e) ou rembarré(e) histoire de penser à aller chercher le rasoir le plus proche), au sens de l'amitié prononcé (allez, je ne fais pas exception, Homura a gagné le droit d'avoir mon soutien si elle atterrit dans un futur GT – et dire qu'elle a le luxe d'avoir la même doubleuse que Senjôgahara !) ou à la caractérisation sympathique (comme Kyoko et son appétit incessant – dommage que son intrigue ne soit pas plus creusée que ça – ou Mami et son délire avec des flingues d'époque qui est classique mais efficace). Il n'en demeure pas moins que parmi la troupe de Magical Girls présentée, je souffre pas trop Madoka, victime des victimes qui ne justifie pas forcément à mes yeux l'amitié qu'on lui porte dans l'histoire (mais bon, vu certains moments, c'est peut-être normal de ne pas jouer les héroïnes le lendemain).

Reste à parler quelque peu de Kyubey, le « phénix de ces bois » qui va me permettre de parler de l'ambiance dans la salle ce fameux vendredi soir : c'est fou comme on se serait crus dans un stade de foot un dimanche matin tant la mascotte faisait réagir le public à chaque fois qu'il discutait avec les autres personnages. Ne sachant pas à l'avance le fin mot de son histoire, je ne comprenais pas trop cet engouement mais il est vrai qu'une fois les lignes de l'intrigue tracée, ça doit être avec un plaisir coupable que l'on dissèque ce que la bestiole racontait pour convaincre Madoka et Sayaka de devenir de parfaites petites justicières. Un personnage qui vaut le détour.

Finalement, mon réel regret pour cette séance est de ne pas avoir été soufflé par la réalisation : on m'aurait collé un rétro-projecteur relié à un DVD de la série que je n'aurais pas capté qu'il s'agissait de l'un des films pour le cinéma. Pour le coup, SHAFT ne s'est pas trop foulé et j'espère pour les futurs spectateurs du troisième film que les ambitions seront revues à la hausse de ce côté là.

Même sans être retourné comme l'ami Keisuka (chaud comme la braise dans la salle ! \o/), j'ai été facilement convaincu par cette première sortie de Madoka au cinéma ; le côté sombre et nihiliste de l'histoire vaut le détour (même si la fin est quelque peu douce en comparaison de ce qui a été infligé auparavant aux personnages). À voir si vous en avez l'occasion !

Vendredi soir je suis allé, avec quelques camarades, au Grand Rex assister à la projection du troisième film de Madoka - soit un mois après sa sortie au Japon (26 octobre dernier). Et contrairement à la dernière fois, nous avons eu droit à la salle principale du cinéma : il y avait effectivement beaucoup de monde!

Ce troisième film était très attendu vu qu'il prend place après l'histoire originale et fait suite à deux films "résumés" de la série TV. Comme l'affiche l'indique le personnage central du film est Homura - ce qui est de toute façon logique : la série se nomme Madoka selon la même logique que celle de la série des Zelda ^_^
Madoka c'est en grande partie l'histoire de l'amour fou d'Homura pour Madoka, et on peut dire sans souci que ce troisième film continue de développer et d'explorer cet amour après ce qui aurait du être la "Happy End". Car au final est-ce que cette fin aurait pu satisfaire Homura ? Elle qui ne désire qu'une seule chose : empêcher Madoka de se sacrifier et de devenir autre chose que elle-même ?

Le film est ainsi centré sur Homura, sur son obsession et sa "mission". Les autres personnages se positionnent au final surtout par rapport à elle. On notera tout de même la réhabilitation de Mami qui en avait pris pour son grade dans les deux premiers films (ou la série TV). Là son grand combat était excellent et surtout sa relation avec Bébé est une très bonne trouvaille pour ma part. On retrouve bien avec Mami et Bébé l'idée de rédemption/salut chère à la série... ou plus exactement à Madoka! Kyouko et Sayaka sont par contre en retrait même si par son statut, Sayaka a droit à plus d'exposition et de développement. Il y a quand même un joli passage où elles sont toutes les deux dans la seconde partie du film.

Côté réalisation Shinbo s'est clairement fait plaisir : précédemment l'aspect surréaliste de l'univers était confiné à des moments précis et spécifiques du récit. Là plus de 90% du film se déroule dans une atmosphère surréaliste qui ferait presque passer ce qu'il fait dans Monogatari pour du réalisme.

Au final j'ai beaucoup aimé le film dans le sens où je trouve qu'il est un prolongement naturel de la quête d'Homura. La fin peut éventuellement déstabiliser mais elle reste néanmoins cohérente. Reste à savoir si c'est bel et bien la fin de la saga ou non, car même si ce nouveau final peut se suffire à lui-même, nos amis de Shaft se sont quand même laissés une porte par laquelle on pourrait toujours continuer à tisser l'histoire des Puella Magi.

Alors que le film était disponible depuis une semaine avant même la séance au Grand Rex, mon attente pour le film était très grande. Le plaisir de découvrir la suite et fin de la seule série potable scénarisé par Urobuchi sur grand écran s'imposait à mes yeux. Du coup, encore une séance dans le célèbre cinéma parisien avec une GROSSE file d'attente alors que je suis arrivé une heure en avance ! L'occasion de discuter furtivement de mon vendredi soir dernier qui restera... oups je dévie déjà du sujet. Place au troisième et dernier film de la licence donc ! (Et reprise du titre VO parce que Rebellion c'est nul)

Mahou Shoujo Madoka★Magica
Hangyaku no Monogatari

Le film débute de manière assez étrange en repartant sur une écriture classique telle que Homura aurait pu faire à l'aide de son pouvoir. Elle est nouvelle et les quatre autres se connaissent. Mami jouant et reprenant son rôle de grande sœur. Kyôko et Sayaka s'entendent très bien. Madoka est très douée et se débrouille dans ses différentes vies. De base on repart sur un reboot simple. Personnellement j'ai trouvé le début et la mise en place beaucoup trop longue. Le peu de situations intéressantes fan service sont sympathiques mais cela reste que le rythme tire en longueur. Heureusement, Homura est là.

Kyôko et Sayaka en retrait ? Ha. On a pas dû voir le même film. De ce point de vu là je trouve que le film a réussi à mettre une scène pour chaque personnage secondaires. Mami à droit à un combat avec , Kyôko une enquête avec Homura, Sayaka une intrigue avec Homura. En fait c'est plutôt Madoka qui a été en retrait je trouve. De par sa nouvelle forme elle reste nébuleuse et plutôt mentionnée plus que montrée. Même sur la fin du film elle n'est finalement que peu représentée et c'est principalement le seul personnage primaire, Homura, qui est mis en avant. On en profite d'ailleurs pour apprécier les qualités du réalisateur, même si il n'est clairement pas cinéaste. Le film manquant de folie et de créativité ce qui est dommage vu que contrairement aux précédents ce film est une création originale. Mais heureusement, Homura est là.

En fait, le (GROS) problème du film c'est son scénario. Uobuchi décide de multiplier les pistes et les intrigues. Le problème c'est qu'il ne va jamais au bout et se contente d'ouvrir d'autres portes pour complexifier la chose, puis d'un coup viennent les explications et enfin le film se termine. Oui comme cela de manière très abrupte. de ce fait peut on vraiment décemment parler de fin ? Clairement non. Urobuchi continue à garder des développements intéressants, même si moins cruel que précédemment, mais donne l'impression de ne pas savoir quoi en faire. Comme un enfant qui jouerai avec des allumettes, puis des briquets, puis des chalumeaux sans comprendre qu'à chaque fois il va se brûler. le ressenti final de ce film c'est un gros gâchis. Un film qui aurait pu être l'épilogue d'une saga passionnante, mais qui fini par se prendre plutôt pour un maillon important mais qui n'est jamais raccordé. Divinement, Homura sera toujours là.

Ce qui est drôle c'est justement l'annonce, que vous pouvez lire ici, de la suite du film qui était plus qu'apparente, le jour même où j'écris ces lignes. Confirmant donc ce film comme n'étant qu'un épisode et une continuité dans l'univers des magical gril de Shaft, plus qu'autre chose. De manière objective on peut donc se demander l'intérêt du film, alors qu'une saison 2 à la série aurait été beaucoup plus intelligente. (Ha oui on me parle de marketing) Et vous ne connaissez pas la meilleure ? C'est que Homura sera à jamais, là.

Il y a une différence entre avoir un rôle dans un film et avoir droit à sa séquence ^_^; Kyôko a effectivement droit à une séquence d'enquête en duo avec Homura qui dure genre 5 minutes (et qui n'exploite pas spécialement son identité en tant que personnage - on aurait pu la remplacer par un autre personnage : on exploite juste le fait qu'elle vienne à la base d'une autre ville). Après ce passage son traitement repasse à choral, comme tous les autres personnages hormis Homura. Pour Sayaka c'est un peu la même chose : une fois qu'elle a droit à sa séquence avec Homura, elle repasse en mode choral et ne reprend la "parole" qu'à la toute fin. Après comme je l'ai dit dans mon message, il y a tout de même ce court passage (30 secondes) où Kyôko et Sayaka se battent ensemble et qui permet de remettre le focus sur leur lien personnel.
Au final le traitement des personnages est très choral, c'est ce que je voulais dire : il y a très peu de passage qui exploite leur identité, le plus souvent c'est le groupe qu'on suit. Après c'est la logique de l'intrigue qui veut ça : le film est entièrement dédié à Homura et les personnages ne font presque que lui donner la réplique.
J'ai beaucoup aimé le film, mais son propos et le concept de son intrigue a les défauts de ses qualités : il permet de donner à Homura un développement et une mise en abyme de premier ordre, mais cela se fait au détriment du reste des personnages.

Pour l'annonce on l'avait tous pressenti : tant mieux donc même si je me demande ce qu'ils vont raconter car pour ma part le film peut tout de même servir de conclusion. On s'en fiche un peu de ce qu'elles combattent (Sorcières, monstres, cauchemars, etc.) : pour moi ce n'est qu'une excuse pour développer le propos qui est de lutter contre l'ordre établi, et c'est ce que fait Homura à chaque fois - changeant ce qui est établi pour ce qu'elle désire.
Après clairement le résultat à la fin de ce troisième film ne convient pas du tout aux autres personnages et elles sont destinées à lutter encore et encore. Reste à voir si le menu et le détail de ces luttes sont intéressants en soi ?_?

Que tu es naïf mon ami : tu crois vraiment que le film que tu as vu est sensé être la vie de Madoka Magica ? Ce n'est justement que le commencement. Vu la créativité d'Urobullshit vous allez en bouffer pendant un temps certain des projets de la sorte. Son but à lui et à SHAFT ça doit être de montrer à Anno qu'il a un petit zizi avec Evangelion... (et oui effectivement ces trois films n'ont aucune raison d'être si ce n'est celle de faire rentrer encore plus d'argent dans les caisses d'un studio qui ne mérite pas un quart de ce qu'il touche à l'année.)

(sinon mon avis sur le film ? Je ne l'ai pas encore vu mais je pense que mon écrivain favoris va encore une fois me régaler avec un taux de connerie aussi gros que mon taux d'alcoolémie un samedi soir...)