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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 4 Nov 2012 15:06 
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La part des anges

La première chose marquante dans ce film, c'est l'horrible patois de certains acteurs, un accent tellement marqué que l'on en vient à ce demander si ils parlent bien anglais -si si, c'est vraiment choquant- ; la deuxième c'est l’extrême fraîcheur de ce film. A la base le thème est plutôt sérieux -on a déjà vu plus léger que la réinsertion sociale- et pourtant le film apporte un réel vent de fraicheur et de bonne humeur ; bon l'histoire est assez simple et ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle quand même bien ficelée et relativement efficace. Attention par contre pour les amoureux de la bibine ; ça donne envie de boire de whisky !
En tout cas je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est d'aller le voir, vous ne le regretterez pas, c'est vraiment un très bon film.


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Starbucks

Le moins qu'on puisse dire c'est que le pitch n'est pas très alléchant. On s'attend à la grosse "rigolade" sauce américaine. Mais les critiques étaient bonnes et les retours aussi,donc je me suis lancé. Et bien m'en a pris, passé l'aspect rebutant du québécois -sous-titres nécessaires !-, le film révèle tout son potentiel : des situation cocasses à foison, de l'émotion et une jolie histoire. Désolé de ne pas plus développer mais ça fait un bout de temps que j'ai vu le film, j'ai donc un peu de mal à m'en souvenir précisément. Cependant je vous le conseil fortement, un des meilleurs films de 2012


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Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté

au vu des bande annonces je m'était dit que c'était un film à ne surtout pas aller voir et que ça allait être complètement raté, dans la juste lignée de Astérix aux Jeux Olympiques, mais au final c'est plutôt mitigé.
Le premier défaut de ce film, c'est l'accent so british que prennent tout les acteurs jouant des rôles de bretons ; au début ça va, à la fin c'en est presque insupportable. Bon ensuite c'est une affaire de goûts, mais moi ça me dérange plus qu'autre chose. En fait c'est un peu comme l'accent québecois (coucou nos ami d'outre-Atlantique), en petite quantité ça passe, en plus grande ça donne des envies de meurtres -ou de se crever les tympans pour les plus pacifistes. Je n'ai rien contre le très chic accent british, mais ici c'est mal fait
Ensuite il y a les effets spéciaux plus que moisis. Ça n'apporte rien au film, ça ne flatte pas vraiment les rétines du spectateur et en plus ça donne un aspect cheap au film. On pourrait même dire que ça fait amateur, enfin moi je dis ça...
Et le dernier, mais non négligeable, défaut de cette adaptation, c'est l'ajout de gags foireux par rapport à la bédé, ils ne le sont pas tous, j'ai quand même bien rigolé par certains moments, mais il y a une bonne grosse moitié des gags qui tombent complètement à l'eau.
Ah mais j'allais oublié un des plus gros point noir de ce film ! Apparemment les scénaristes se sont dit que Astérix chez les bretons n'avait pas une histoire assez dense pour un film de 2 heures, du coup on se retrouve à avoir un mixe bizarre entre celui-ci et Astérix et les normands... Le scénario n'en est que plus étrange, on se demande bien ce que les vikings viennent foutre dans l'histoire, vu qu'ils ne servent à rien, mais en plus ça nuit à sa clarté du film. Du reste ça nous inflige l'insupportable présence de Danny Boon, ce n'est plus un point mais un trou noir.
Un bon point, la prestation de Depardieu ; on pourra dire ce qu'on veut sur le personnage mais ça reste une valeur sûre. Ses gags sont les plus drôles.
Enfin bon, même si je dresse un constat plutôt négatif, le film se laisse quand même regarder et puis on rigole bien tout du long ; pas un chef d’œuvre, mais un film sympathique.


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Paperboy

Personnellement je suis sorti assez déçu de ce film, je m'attendais à beaucoup mieux, et il y a plusieurs points qui me chagrine.
Déjà le réalisateur essaye de cultiver une esthétique du laid, mais bon tout le monde ne s'appelle pas Winshluss, et je trouve que c'est raté ; en plus d'être laid c'est mal filmé ; certains effets complètement pourris m'ont presque donné la gerbe -et vive la sur-utilisation des fondus moches !-, pour moi la réalisation n'est vraiment pas super -et vive la double exposition, voire triple ou plus, à outrance.
Et puis l'histoire n'a vraiment ni queue ni tête, pourquoi le méchant tueur est libéré ? Personnellement je n'ai pas vraiment compris le pourquoi du comment dans tout ça, les trois quarts des "énigmes" soulevées par le film ne sont pas élucidée et la fin... C'te fin quoi, on dirait qu'ils n'avaient plus les moyens ni l'envie de finir le film "aller hop, on va faire une conclusion pourri, ce film commence à me gaver". Alors même que les trois quarts du film consiste en du remplissage.
Et je ne parle même pas de ce qu'ils ont fait à Nicole Kidman...
Bref, un film à éviter si possible.


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Amour

L'histoire est vraiment bien ficelé, c'est bien filmé et c'est beau, mais qu'est-ce que c'est triste ! Pour le coup je ne conseillerais pas le film à tout le monde, parce qu'on peut trouver le rythme un peu lent, et le propos même du film, fait que ça ne plaira pas à tout le monde. Le thème principal -l'amour dans la mort- n'est pas forcement des plus guilleret et Haneke l'aborde sans détour, on assiste véritablement à une longue et lente agonie, pour qu'au final l'instant tant attendu -même si la scène en elle même est très brusque et donc surprenante sur le coup- ne dure qu'une fraction de secondes.
Un beau film, mais drôlement triste quand même.
Petite retenue, on voit que les deux acteurs sont issus du théâtre, et au début leur diction et leurs manière de parler dénotent un peu des dialogues, du coup ça donne une impression bizarre, mais rassurez vous ça s'estompe vite.
"Alors, il valait sa palme d'or ?" C'est un peu la question que tout le monde se pose. Ayant vu finalement une bonne partie des films en compétition, je dirais que, sans que ce soit forcément une évidence, c'est un choix qui se comprend.
A la fin du film le silence dans la salle était impressionnant, je n'avais jamais vu ça ; c'est vous dire si le film peut être imposant.

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Ven 9 Nov 2012 00:01 
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Un petit coup de cœur que ce film d’animation danois totalement barré : Ronal le Barbare !


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Il s’agit là d’un direct to DVD ou BRay.

On y raconte l’histoire de Ronal, le seul barbare chétif du clan qui doit sauver les siens après une attaque surprise, mais bon c’était un peu de sa faute… ^^

Dans cette quête qu’il ne veut pas appeler quête, il sera accompagné d’un barde totalement obsédé du nom d’Alibert et qui est fan de Metal (oui oui même à l’époque selon les danois), d’un guide elfe barré et d’une guerrière valkyrie impitoyable du nom de Zandra.

Tout ce beau monde s’en va vivre une aventure pas si facile que ça pleine de rebondissements et où ça défile très vite.

C’est un film d’animation rafraichissant alors si vous aimez l’héroïque-fantaisie, un humour bien en dessous de la ceinture, et le Metal, alors ce film est à voir.

Perso, je ne me suis pas ennuyé une seconde, et on rigole tout le long du film. Mais il faut bien se dire que ce film n’est pas du tout fait pour les enfants !

Enfin, la musique du clip de fin est quand même pas mal du tout : Ronal The Barbarian, He Rules !! ^^


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 11 Nov 2012 20:33 
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Augustine
Réa: Alice Winocour
Date de Sortie: 07/11/2012
Cast: Vincent Lindon; Soko; Chiara Mastroiani...


Synopsis: Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot (Lindon) étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine (Soko), 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.


Avis: Un film nimbé de mystère pour une maladie à l'époque tout autant mystérieuse. Pour commencer, j'ai été très séduit par l'ambiance du film qui se rapproche beaucoup du fantastique avec ces décors brumeux, ces corps perdus dans la brume. On aurait pu se croire dans certaine nouvelle d'Edgar Poe. Ensuite l'interprétation de Lindon et Soko leur va à merveille, je trouve que chacun d'entre eux campe son personnage d'une façon très forte et brillante. La relation qui se tisse entre eux est très mise en scène, d'objet d'étude, Augustine passe à objet de désir jusqu'à la scène avec le singe ou tout bascule car Charcot comprend leur proximité et doit s'en dégager avant de sombrer lui-même. (Surement la scène qui peut résumer le film). En octroyant autant d'attention à sa patiente, Charcot va ainsi étudier sa maladie mais également la provoquer car il va lui même rendre Augustine malade de lui et quand elle comprendra cela, tout change.

Ce film est une première réalisation pour Alice Winocour et franchement elle s'en tire haut la main avec un réalisation très intéréssante ainsi qu'une ambiance et une atmosphère à la fois intrigante et dérangeante. Un casting tenant très bien la route.

Bref un succès pour moi.

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 18 Nov 2012 16:54 
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Twilight 5, Révélation

Voilà à quoi ça peut mener de se faire entrener dans des aventures pas possibles.
La première chose à savoir, c'est que je n'avais vu aucun des 4 films précédents, ni lu aucun livre (je me souvenais vaguement de la bande annonce du 1 avec le mec blanc comme un cul qui stoppait la voiture, enfin bref).
Et franchement, on ne m'avait pas dit que c'était un film aussi comique ! Du début à la fin, j'ai rit et rit, et rit : les dialogues sont ridicules au possible (avec allusions perverses en veux tu en voilà !), des acteurs plus que bof et une intrigue bizarre, mais qu'est-ce que c'est drôle ! Ca se veut dramatique mais c'est niais.. Que c'est mignon.. Surtout le loup garou de 20 ans amoureux d'un nouveau né, quel gentil petit violeur..
Pour citer un seul, il y a bien sûr la bataille finale ! Si ce n'est pour voir qu'un huitième d'une saga, mieux vaut que ce soit la dernière, au moins ça canarde. Alors dans Twilight il y a les gentils vampires avec les loups garous contre les méchants vampires (les Volturis, rien que leur nom annonce le rire !) qui se veulent mangemorts mais qui sont juste des boulets encapuchonnées. En fait pendant tout le film, on attend que cette bataille pour voir les méchants pas beaux mourir dans d'atroce souffrance (les vampires aimant arracher les têtes de leurs ennemis, aspirer leur sang, c'est devenu tellement banal !). Et c'est drôle comment ils meurent, comme la garce blonde qui peut faire soufrir n'importe qui en le regardant et qui meurt avec douleur. Bien fait.
Franchement, je ne regrette pas mes 5,5 euros, c'est du pur délire !

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"L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes :
il a transformé l'or en grenadine."


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Jeu 22 Nov 2012 14:47 
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Si le film devait avoir un point fort, c'est dans sa bataille finale qui est plus dynamique et violente que celle du dernier Harry Potter. Alors oui, sûr que c'est prendre un comparé tellement mauvais qu'il était difficile de faire pire, mais voir clairement des têtes voler dans un flime grand public tendance consensuel, c'est peu mais ça réveille du coma artistique et intellectuel que je subissais jusque là.

Au-delà de tous les facepalms/soupirs/éclats de rire générés à répétition par cette absence d'intrigue, cette non direction artistique totale (alors que le casting aligne en seconds rôles pas mal de têtes que j'aime bien) et cette ambiance aux influences rappelant aussi bien les soap opera, les photos instagramm, les montages vidéos youtube dégueulasse (ce best-of final, j'aurai dû demandé à être pincé parce qu'aujourd'hui encore je n'y crois pas) et Tex Avery pour les déplacements des personnages (quoique la référence soit béton, je ne suis pas sûr qu'elle soit adaptée à ce récit...), le film semble être conscient de tout le bash et les moqueries qu'il subit et décide d'en rire : raconter son histoire sérieusement tout en évitant le balais dans le fondement (*). La classique pose hellénique torse poil de Taylor Lautner qui a sans doute provoqué des montées de lait à pas mal d'adolescentes en manque se fait... devant un daron moustachu. Ca fleure bon la note d'intention !!

(*) ben quoi, j'essaye de minimiser le fait que j'ai de mon plein gré et fièrement vu une daube :3


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Mar 4 Déc 2012 10:30 
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Silent Hill Revelation

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Lorsque les prolifiques univers du Jeux-Vidéo et du Cinéma se rencontrent le résultat n’est que rarement convaincant. En effet, les adaptations sont généralement décevantes, car bien souvent le film s’éloigne beaucoup trop de l’œuvre originale et prend trop de libertés, au plus grand damne des fans. Néanmoins, par moment, les deux univers arrivent à s’unir pour nous offrir un agréable et surprenant film. C’était le cas du premier Silent Hill de Christophe Gans, qui nous a servi une adaptation fidèle, esthétiquement dérangeante et oppressante à souhait.
Mais alors, quand est t-il du second, présent dans les salles obscures depuis peu ?

Silent Hill Revelation débute 6 ans après la fin du premier. L’héroïne, Heather Mason (Adelaide Clemens) passe sa vie à fuir avec son père, Harry Mason (Sean Bean), déménageant sans cesse, sans vraiment savoir quoi et pourquoi.
Toutefois, cette fois ci, elle n’arrivera pas à échapper à ses mystérieux poursuivant. Ses derniers enlèveront son père pour la contraindre à se rendre d’un lieu cauchemardesque dont elle ne rêve que trop souvent… Silent Hill.

Le film, cette fois ci réalisé par Michael J. Bassett, est inférieur au premier. Le scénario, pourtant plus que correct pendant les trois quarts du film, par littéralement en vrille dans les dernières minutes et nous offre une fin décevante (spoil : Sean Bean en vie ? Un Silent Hill avec une fin heureuse ?… Sérieusement…). La réalisation est par moment paresseuse et manque d’originalité, mais le tout tient quand même la route grâce à un univers fidèle et glauque à souhait. De plus, le jeu d’acteur, sans être foncièrement mauvais, n’est pas très bon. Toutefois, en temps que grand fan des jeux, je pardonne aisément ces défauts (sauf la fin, cela va de soit) qui pourraient rebuter certains. A voir, si on aime bien les popcorns et/ou si on est un fan des jeux.

Et puis, Silent Hill restera toujours mieux que Resident Evil sur grand écran…

Takamari

Ps : Heureusement que je ne l’ai pas vu avec Portgas…
Pps : Mais j’étais vraiment bien accompagné !
Ppps : Du coup ça passe !
Pppps : Et la 3D par contre… totalement useless…
Ppppps : Mon post de retour parmi vous arrivera Samedi, ça sera beau !

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To bring us back our heart's desire... Vengeance... Justice... Fire and blood - Doran Martell


Disclaimer : Les Martells que soutien l'auteur de ce post n'ont rien à voir avec les grands guignols de la série télé... Il aime ceux du livre !
Spoiler: Montrer
Dans la fiche "Personnage" de Wiper, "Dieu" est mis au pluriel, alors qu'il n'y a qu'un seul Dieu : Takamari.- Triplem


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Lun 17 Déc 2012 01:27 
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Amour

"Alors il valait sa palme d'or ?" est effectivement la question que je me posais avant d'aller voir le film ; alors autant je trouve le film très bien réalisé, très triste et tout le tintouin, autant je trouve qu'il y avait quand même mieux -voir beaucoup mieux- dans la pléthore de films en compétition. Et puis Haneke avait déjà eu une palme d'or, donc je ne vois pas trop l'intérêt de lui en redonner une -surtout que, je me répète, il y avait beaucoup mieux-, faut croire que c'est devenu trop médiatique Cannes.
Sinon, pour revenir un peu sur le film, la seule critiques qui n'est pas trop de mauvaises foi que je pourrais émettre est effectivement par rapport au jeu des acteurs et au rythme du film et elle pourrait se résumer en une phrase : c'est trop théâtral.


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Kill List

C'est marrant j'étais allé le voir peu après La part des anges -pas grand chose à dire dessus, silenus a soulevé tous les points importants, un film fort sympathique en tout cas- et mise à part le fait que ce soient tout deux des "petits" films anglo-saxons, il n'ont pas grand chose en commun, la différence de ton est assez impressionnante.
En tout cas c'est un thriller sans concession, bonjour les têtes éclatées en premier plan -j'exagère à peine- et le sang à gogo, âmes sensibles s'abstenir. L'histoire est foutrement bien construite et sacremment originale, bien que le cliff de fin soit extrêmement prévisible, et même si cela part un peu dans des délires ésotériques à la fin -vous comprendrez si vous le voyez, même si je pense que l'affiche est suffisamment parlante ^_^- ; ça et l'aspect très oppressant de certaines scènes fait que, dans son genre, c'est un spectacle très plaisant.

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Barks et Don Rosa savent nous faire rêver...
Et Winshluss...


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Ven 21 Déc 2012 17:43 
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Suis donc allé voir Cogan, ou "Killing Them Softly".

Une bande malfrats à la petite semaine décident de braquer un tripot de partie de poker clandestine appartenant au milieu de la pègre. Cet acte signe la fin temporaire des tripots et beaucoup de membres de la pègre sont mécontent de la situations. Jackie Cogan (aka Brad PItt) doit redresser la situation pour que ce genre de choses ne se reproduisent plus. Il doit donc sévir.


Notre film se déroule sur fond d'élection présidentielle avec mise en scène montrant un quotidien pauvre et violent de certaines personnes avec en contrepoint les promesses vides des politiciens (du genre une amérique plus sure alors que le films est pavé de cadavres. La réalisation est un peu lente et même si j'ai trouvé la mise en parallèle de ce discours politique avec l'action présente à l'écran, c'est rabaché et au final ça en devient lourd. Sans compter le discours final de Brad Pitt (A.Dominik?) qui est vraiment lourd car au bout d'1h30, on a compris lemessage, pas besoin de le redire de façon encore plus acerbe.

6/10 pour ma part

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 6 Jan 2013 12:44 
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Anna Karénine (2012)
par Joe Wright

Adaptation du fameux roman Anna Karénine (de Léon Tolstoï), ce film nous entraîne dans la société russe de la fin du XIXe siècle et suit le destin de deux personnages principaux : Anna Karénine et Lévine qui vont chacun de leur côté tant bien que mal suivre les élans de leur coeur.
Rattrapage donc de 2012 avec ce film sorti le 5 décembre mais qui est encore projeté sur Paris (cool^^). Bah je dois dire que j'ai été eu et que la bande annonce était assez astucieuse pour réserver la surprise!
Tout d'abord c'est l'un des films les plus beaux de 2011 je pense! Ensuite sur le choix d'adaptation c'est vraiment intéressant. Hormis l'aspect original, ce choix permet une narration très rapide mais naturelle, réduisant la quantité de dialogues (on est parfois dans l'ordre du Ballet). Au final beaucoup de choses passent directement par la mise en scène, et les transitions et ruptures passent comme une lettre à la poste je trouve. Evidemment comme souvent la partie sur Lévine est réduite à son minimum et la partie finale du récit est plus succincte mais tout de même, raconter tout ceci en simplement 2 heures avec une telle densité et intensité ça reste impressionnant à mon sens!
Et sinon Jude Law était excellent dans ce "contre-emploi" et je ne me souvenais plus que le sourire de Keira Knightley était si adorable^^

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 20 Jan 2013 18:58 
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The Master (2012)
par Paul Thomas Anderson

Les années 50 : Freddie, un vétéran qui s'est battu dans le Pacifique, alcoolique à la dérive, rencontre « le Maître » d’un mouvement nommé la Cause et se fascine pour lui.

Donc le dernier film de Paul Thomas Anderson se présente comme une sorte puzzle psychologique, sans réel fil conducteur. C'est un peu difficile de tenir ce genre de récit de cette façon sur une durée de 2h20 tout de même^^
Tel que je l'ai perçu il s'agit de la rencontre entre deux "fous", le premier n'ayant jamais pu se construire une vie et l'autre s'en étant inventé plusieurs, mais toutes plus fausses les unes que les autres. A cela s'ajoute le choc des cultures : notre premier fou s'exprime à travers des besoins instinctifs et primaires, tandis que la folie du second est toute en sophistication intellectuelle et sociale. Evidemment le fait qu'ils s'entendent à merveille malgré l'écart béant de personnalité et d'éducation, ne fait que renforcer qu'ils sont bien deux fous, heureux de rencontrer un autre qui partage ce trait fondamental de leur être (aka la folie).
Le gros point fort du film repose sur une ambiance comme sait si bien les construire Anderson : une image et une mise en scène somptueuse qui nous propulse au coeur des situations et des émotions, des acteurs au top niveau (avec un Joaquin Phoenix d'une maigreur à faire peur O_o) et un certain nombre de temps fort bluffant - les séances d'apprentissage sont dingues ^_^
Après le point faible du film c'est tout de même un récit qui s'allonge trop au risque de nous ennuyer parfois. C'est un peu inhérent aux films de Paul Thomas Anderson, mais là avec un fil d'intrigue aussi mince, comme je l'ai dit, c'est difficile de maintenir la tension jusqu'au bout.
Quoi qu'il en soit, même si ce n'est pas son meilleur film, ça n'en reste pas moins un morceau très intéressant pour peu qu'on ne soit pas allergique à la lenteur et au "manque" de direction d'un récit.

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Ven 25 Jan 2013 22:17 
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J'ai vu THE MASTER aussi, et justement, ce manque de fil rouge m'a franchement dérangé. On ne sait jamais où on va. Comme une partie du sujet que le film traite, on a l'impression d'avancer sous hypnose, à dose de trucs improbables, par transitions et ellipses des plus abruptes. Ça donne un rendu sans doute volontairement haché mais qui perturbe vraiment, et qui du coup rend le film très cryptique - dans le sens où les sujets évoqués semblent évidents, et en même temps, il y a pas mal de fausses pistes.

Je pense quand même que ça parle avant tout de la notion de famille. Pour moi, Joaquin Phoenix est d'abord attiré par le Maître parce qu'il voit bien qu'avec lui, il pourra nouer une relation quelque peu familiale. Chose qu'il n'a, on peut le comprendre à travers quelques séquences dont celle où Joaquin parle de son rêve (son père, sa mère et lui assis autour d'une table et riant), jamais connu auparavant. C'est d'ailleurs explicitement symbolisé par le mariage de la fille du Maitre lors de la rencontre des deux persos principaux. Ça parle aussi de secte, et ça rejoint cette idée de famille : une secte ne peut exister et perdurer que si ses membres se considèrent entre eux comme étant d'une même famille.

Sinon, je trouve que le personnage du Maître est un sacré loser, tu peux clairement pas faire pire que ça. Philip Seymour Hoffman joue au passage le rôle avec une conviction hallucinante. Il porte très très clairement le film avec Joaquin Phoenix.

En somme, globalement bon mais avec un défaut hyper visible qui, pour moi, ne passe pas. C'est très frustrant comme procédé narratif.


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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Ven 25 Jan 2013 23:48 
The old man
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Plutôt que parler de famille, j'utiliserai plutôt le terme de liens sociaux dans le sens où chacun des personnages tentent de trouver sa "place" dans la société des hommes : le personnage de Joaquin Phoenix ne dispose qu'aucun moyen pour y parvenir car il est au final trop "bestial" (ses échecs sont tout aussi bien sentimentaux que professionnels) au contraire du personnage de Philip Seymour Hoffman qui réussit grâce à sa capacité intellectuelle à se créer son propre système social, avec ses propres règles et où il est le Maître. La figure du père n'est qu'un relais à mon sens de ce système : il prend la forme qu'il convient au moment opportun, tantôt père, tantôt gourou, tantôt meilleur pote, etc. Pour moi la "famille" n'est qu'une des façades de ce qu'ils désirent réellement, ce qui rejoint ce que tu dis sur l'aspect secte mais à l'envers.
Pour moi au final il s'agit de l'incapacité de profiter de la vie : Philip Seymour Hoffman s'est fabriqué son truc totalement artificiel pour jouir de ce que peut apporter de mieux la société (famille, reconnaissance, argent, etc.) alors qu'en face le personnage de Joaquin Phoenix nous est montré plusieurs fois impuissant (au sens sexuel) et le film se termine après leur séparation justement sur une séquence au lit avec une femme où il semble avoir résolu ce problème. Bref il a enfin appris à profiter et à jouir de la vie, de façon finalement plus simple mais aussi plus naturelle que celle du Maître.
Pour moi c'est plutôt un hymne à la vie autour de deux figures de "fou" au sens inadapté socialement.

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Sam 26 Jan 2013 16:45 
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Portgas a écrit:
The Perks of being a Wallflower
Ne nous voilons pas la face, j'ai regardé ce film parce qu'Emma Watson à la base (et aussi un peu parce qu'il a reçu des très bonnes critiques).
Il les mérite, ce film est une bombe.


Je vais être direct tant que c'est encore frais. Ce film est NUL, je me suis vraiment fait avoir. Tout y est faux en particulier le jeu des acteurs qui en font vraiment trop, sans parler de la mise en scène de certaines situations où on abuse des filons -film qui traitre des ados mais c’est quand même sérieux-.

En plus on y aborde des sujets qui sont certes durs mais de manière tellement prévisible et tellement déjà-vu que l’on n’arrête pas de voir sa montre (ou son portable) tellement on s’ennuie (surtout et je le répète, c’est mal joué). Peut être que dans la nouvelle dont est tiré le film ça sonne mieux, mais c'est surement pas le cas de cette adaptation.

On dirait qu’ils ont voulu faire une réalisation entre Donnie Darko et Submarine mais c’est à des années-lumière de l’authenticité de ces deux-là, j’y ai même vu une tentative de copier du trainspotting avec temptation des New Order qui est utilisée lors d’une fête et cette chanson correspond tellement à trainspotting que je ne peux y voir qu’une manière de se rapprocher encore d'un classique mais maladroitement.

Et le truc avec la chanson de David Bowie, c’est le comble… qui ne connait pas Heroes, alors que durant le film les ados parlent de groupes totalement underground, maitres des one hit wonders, et là un classique de Bowie, ils passent tout le film à le chercher…

Enfin, personnellement je déconseille fortement ce film.

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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 27 Jan 2013 00:46 
Ô-Totoro
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P't'être qu'il y a une thématique sous-jacente à The master et que Paul Thomas Anderson développe des idées intéressantes dans sa narration et blablabla, en attendant qu'est-ce qu'on s'emmerde. Joaquin Phoenix gère, Philipp Seymour Hoffman occupe son rôle, y a des images superbes et quelques idées amusantes, mais serait-il possible d'attendre quelque chose de plus palpitant sur un tel sujet ? Je ne demande pas à ce que ce soit ultra dynamique et hystérique à la Micky Bay, m'enfin faut pas déconner non plus.

Ah ça, ce n'est pas comme Zero dark thirty de Dame Bigelow. Là au moins, avec les acteurs au poil (et non pas à poil, dommage y avait Jessica Chastain et Jennifer "Lizzy Benneth" Ehle au casting...) et une photographie qui démonte, t'as un rythme tenu sur 2h40 et une tension inouïe même dans sa séquence d'assaut final qui confine au sublime (entièrement dans l'obscurité sans que tu ais l'impression que ça ait été éclairé et monté par un aveugle un soir de pluie : pas du boulot de sagouin quoi), quand bien même tu CONNAIS le dénouement.

Bon j'avoue, j'ai UN reproche majeur (mais genre vraiment) à faire au film, c'est d'avoir mieux dans son trailer le plan qui démonte tout alors qu'il n'apparait au final pas dans le montage final...
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 Sujet du message: Re: Séance expresse
MessagePosté: Dim 27 Jan 2013 02:01 
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J’étais intriguée par ce film. À la fois étonnée de voir Jessica Chastain sur un tel projet et des échos plutôt positifs, je me demandais : n’est-il pas trop tôt pour faire un film sur la traque de Ben Laden ? J’ai donc décidé d’aller me faire mon avis par moi-même.
Des reproches peuvent être faits au film (je ne sais pas lesquels mais on va sûrement me les rappeler) mais il y a des choses qu’on ne peut critiquer. Déjà, Kathryn Bigelow et Marc Boal font du travail précis. Ce dernier vient du journalisme, on sent une minutie de dingue derrière tout ça (et ça semble plutôt réaliste). Ensuite, ils nous servent l’histoire dans une certaine neutralité où c’est au spectateur de choisir ce qu’il en pense (exemple : il y a eu de la torture, on ne peut pas le nier – à vous de juger si c’est acceptable ou non). Bigelow met sur la table des faits qu’elle considère comme acquis (la torture mais aussi que l’on n’aurait pas cherché à ramener Ben Laden vivant, les hommes partaient dans l’idée de le tuer) mais qui ne passe pas forcément très bien aux États-Unis. Bref, sur ce point, on pourra beaucoup moins la taxer de patriotisme, de propagande américaine ou je ne sais quoi que pour Argo par exemple. Mais alors sans comparaison. Pas de triomphalisme, bien au contraire. L’ultime scène nous montre bien que personne ne sort grandi de cette histoire.
Cela ne veut pas pour autant dire que tout est vrai hein. Certaines choses ont dû être romancées (l’importance de Maya notamment, etc. etc.). C’est du cinéma aussi quoi…
Je disais avoir du mal avec les films de plus de 2h, là, les 2h30 sont passées comme une lettre à la poste. Le début (après « la » scène d’ouverture) est peut-être un peu long à démarrer, mais rien d’inacceptable de ce côté là. Sinon, Jessica Chastain. J’ai envie de dire : comme d’habitude. Musique d’Alexandre Desplat au top. Voilà voilà quoi. C’était bien sympathique !

Leto II a écrit:
Jennifer "Lizzy Benneth" Ehle au casting...)

Putaiiiin mais OUI. Mais pendant une heure (une vraie heure) je me suis demandée d’où je la connaissais. Mais la honte de pas l’avoir reconnue…
Leto II a écrit:
même dans sa séquence d'assaut final qui confine au sublime (entièrement dans l'obscurité sans que tu ais l'impression que ça ait été éclairé et monté par un aveugle un soir de pluie : pas du boulot de sagouin quoi)

Ça c’est normal. C’est en partie dû au fait que le mec qui a géré la lumière, bah c’est le même que celui qui a fait la lumière sur Bright Star de Campion… Je dis ça, je dis rien hein…


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