Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure… J'ai vu le film il y a plus de deux semaines maintenant cependant avec les fêtes et un certain évenement, j'étais plutot occupé, maintenant que je peux me lancer dans ce topic surtout qu'il semble interesser quelque membres qui j'espère verront le film. ^^
Enfin voila, parlons de ce dernier justement. Pour ma part j'attendais Scorsese au tournant, ayant été déçu par ses deux derniers films (
Les Infiltrés et
Shutter Island) je me demandais bien ce que le réalisateur nous réservait avec ce film qui sentait le film de noël commercial pour les petits enfants, voir ce qu'il nous réserver dans ce genre. Verdict: J'ai bien apprécié!
Le film commence en effet comme un conte de noël pour enfant, avec cette gare et cette ville de Paris magnigique, magique, Hugo Cabret qui a une triste histoire, qui cherche à réparer un automate avec l'aide d'une jeune fille en espérant avoir un message de son père, les gags autour du chef de la gare (bien que pour une fois Sacha Baron Cohen ne m'inspporte pas), etc... Jusque là on est d'accord pas de grande surprise, c'est sympa, beau (au passage la 3D est l'une des meilleures que j'ai pu voir avec le
Tintin de Spielberg et l'
Avatar de Cameron je trouve), mignon mais les personnages d'Hugo et de la fille sont peu interessant et surtout, c'est long.
C'est alors que lorsque l'ennui pointe le bout de son nez que le film devient prennant, quand il se focalise sur le personnage de George Méliès (impeccable Ben Ben Kingsley ) l'un des pionners du cinema et son histoire qui en touchera plus d'un. Oui, on vous a menti, ce n'est pas le film d'aventure pour enfant, le film est tout autre, en fait à l'image de l'automate qui sert d'outil à Hugo pour avoir le message de son papounet, Hugo et toute cette longue intro sont là pour nous amener à cet hommage pour le cinéma d'antan ou avec un rien on faisait rêver les gens, ou l'on créer de la magie.
Cette seconde partie du film est trés interessante, on est amusé de voir comment Méliès réalisait ses films, on est charmé par ce dernier ou bien sa femme (ces deux là sont bien plus plaisant à voir que les deux gosses, même dans cette partie le chef de gare devient plus interessant et sympathique contrairement à eux), on est touché par la nostalgie qui se dégage de cette histoire, ainsi de suite. Si tout cela peu faire fuir les enfants je pense que ce ne sera pas le cas grace au pouvoir de la magie (dans tout les sens du terme) parcequ'en en plus d'être raconté en toute simplicité, l'histoire de Méliès est avant tout celle d'un magicien, et quel enfant ne serait pas interessé par cela? Surtout avec cet ambiance et s'ils se sont identifié à Hugo Cabret... ou alors je me trompe totalement. ^^
Bref, tout ça pour dire que Martin Scorsese ne m'a pas déçu cette fois et qu'il nous a offert avec Hugo Cabret un beau et sympathique film mais surtout un bien bel hommage au cinéma devant lequel j'ai apssé un bon moment en cet période de fête de 2011.