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 Sujet du message: Sucker Punch
MessagePosté: Dim 3 Avr 2011 13:05 
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C'est une poupée, qui fait non, non, non, non...

Aux États-Unis, un drame familial change à jamais la vie d'une jeune femme. Lors de la disparition de sa mère, son violent beau-père cherche à se jouer d'elle et de sa jeune sœur pour lui permettre d'accaparer l'ensemble de l'héritage familial. Lors d'une dispute violente, craignant de voir sa jeune sœur être abusée par son beau-père, cette jeune femme prend une arme de poing dans la maison et fait feu pour protéger sa sœur. Dans le tumulte de l'action, la jeune sœur est mortellement blessée à la tête ; le beau-père profite de la situation pour affirmer à la police que c'est son autre belle-fille qui l'a tué à cause d'une crise de dépression. Cet incident lui permet de l'envoyer dans un asile psychiatrique, il profite de l'occasion pour demander à l'un des gardiens de lui indiquer une rapide lobotomie pour faire taire les menaces sur sa combine. Ayant écouté les propos de son beau-père et du gardien, la jeune femme n'a plus qu'un seul objectif : s'enfuir le plus vite possible.



Panties and stockings with garterbelts !

Retour donc sur le film « Je me rince les yeux » de ce début de printemps, ou plus sobrement le dernier film de Zack Snyder, le premier pour ce réalisateur qui est basé sur une création originale et personnelle. Une première œuvre plus personnelle qui je dois bien l'avouer m'a laissé une impression très mitigée.

Comment ne pas évoquer dès le début le côté « Sexy » du film, ce qui lui tient pour principale publicité auprès du grand public ? Cette fameuse facette est conforme à ce que l'on peut s'attendre d'un tel film mainstream, et en conséquence ne révolutionne en rien pour moi une telle ficelle supposée irrésistible : rien ne vient remettre en question l'équation « Filles + Gros flingues + Autres trucs si affinité » traditionnelle dans Sucker Punch. Après, il est sûr que le film joue jusqu'au bout cette carte en affichant un casting féminin, au delà des têtes d'affiches, qui ferait pâlir d'envie n'importe quel clip musical appréciant les belles courbes. Le problème, c'est que la plastique ne fait pas forcément l'actrice...

Et c'est là que le bât blesse principalement pour moi dans Sucker Punch : je n'ai carrément pas été convaincu par le jeu des principales actrices, voire même de l'ensemble du casting. Mis à part Scott Glenn dans le rôle du Wise Man, les enjeux et les réflexions de Babydoll et de ses amies me sont bien passés au dessus de la tête une très large partie du film, c'est dommageable tout de même.

Là où le film fait preuve de qualité à mon sens, c'est du côté de son esthétique ; très belle et très variée. Le creuset d'influences très diverses chez Zack Snyder se remarque très rapidement et s'apprécie tout aussi rapidement d'ailleurs si on les partage. Là, je n'y ai pas vu d'impairs, même si bien évidemment on se sent plus attiré par l'une ou l'autre de ces ambiances. Personnellement, c'est l'univers Première Guerre mondiale qui m'a bien plu ; mais les autres n'étaient pas trop en reste (si ce n'est peut-être l'univers futuriste lié au train). Un petit mot supplémentaire sur la bande son, elle aussi bien travaillée et offrant des reprises et des mash-ups bien trouvés.

Je pense que le film peut réussir rapidement à diviser le public à partir de son scénario. Les uns le trouveront plus complexe que prévu pour un Pop-Corn Movie et s'en réjouiront, les autres le trouveront trop long à la détente ou bien vain et superflu. Je suis un peu entre les deux. Les trois premiers quarts du film m'ont prodigieusement paru vide d'intérêt scénaristique et, alors que je m'attendais à une véritable catastrophe jusqu'à la fin, le dernier quart réalise le tour de force de donner du sens à l'ensemble du film et une certaine forme de qualité. Peut-être que c'était là que résidait l'astuce du film, coller de l'artificiel en collants pendant tout le long métrage pour mieux mettre un coup derrière la tête du spectateur pour le réveiller à la fin, mais c'est quand même risqué comme démarche.

En conclusion, et comme évoqué au début, j'ai un avis mitigé sur Sucker Punch : autant la forme y est, autant le fond me pose problème une très large partie du film avant de dévoiler quelque chose de sympathique vers la fin. Moins superficiel que la communication autour du film pourrait le laisser supposer, il n'en demeure pas moins que Sucker Punch peut être frappé du syndrome du « Film cool mais dispensable ». Une séance à quitte ou double pour ma part en ce moment dans les salles obscures.

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Dim 3 Avr 2011 22:28 
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Contrairement à notre ami Bullzor, j'ai moi été conquis par ce dernier snyder que je qualifierait de mélange entre Inception et Watchmen.

alors il est clair que la raisons majoritaire de l'attrait du film est le casting disons....esthétiquement apréciable. :Vogue Merry:
Mais c'est là la plus grande erreur, car le scénario est bien plus complexe qu'il n'y paraît.
pour Illustrer mon propos, je vous propose ce document 100% SPOIL
http://oblikon.net/dossiers/sucker-punc ... lications/

sur ce bonne soirée

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Votre salope de fille m'a renversé une pleine soupière de bouillon sur toute la zone génitale, ça m'a LITTERALEMENT
cuit les boules ! Vous remarquerez à quel point il m'est égal de parler de mes noix à ma belle-mère, famille de tarés !


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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Lun 4 Avr 2011 18:43 
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Sucker Punch, c'est un des films que j'attendais le plus en ce début d'année 2011, je dirais même plus le film que j'attendais le plus.
Pourquoi ? Parce qu’en plus d'être un Zack Snyder (Takamari adore Zack Snyder), et d'avoir un casting des plus sexy (Takamari adore les filles), il s'agissait aussi du premier film de Snyder non-inspiré d'une histoire préexistence.
Bon, je suis allé le voir et dans l'ensemble j'ai été plus que conquis, pour ne pas dire carrément conquis. (Takamari est un peu un gros fanatique de Snyder, ne le cachons pas)

Niveau esthétique il n'y a strictement rien à redire, c'est du Snyder et ça se voit. Les couleurs sont belles, sombres et totalement irréelles, et nous aide a nous immerger dans l'univers, ou plutôt les univers, du film .En parlant des univers,les thèmes sont particulièrement sympathiques et truffés d'influence diverse. Tout comme Bulzi, mon favoris est l'univers de la première guerre mondiale (Takamari a adoré la cathédrale en ruine).

Concernant la bande-son, il n'y a rien à lui reprocher non plus. Les morceaux collent parfaitement et favorisent eux aussi l'immersion (Takamari a adoré la reprise de Sweet Dreams et de Where is my mind).

Quand au scénario, il faut avouer que c'était le cadet de mes soucis. En effet je m'attendais à m'en prendre plein les yeux et plein les oreilles, mais pas plein le cerveau. Donc je me situerais donc plutôt dans la catégorie de ceux qui le trouvent plus complexe que prévu pour un popcorn movie et qui s'en réjouissent énoncé par Bulzi. J'ai d'ailleurs plutôt apprécié la fin et les réponses et questions qu'elle apporte (Takamari est partisan de la troisième théorie du lien de Sandy roronoa).

Un bon film pour ma part, que je vous conseil à la seule condition de ne pas s'attendre à un gros scénario et d'aimer en prendre plein les mirettes !
(Takamari à adoré dire ce qu'il adorait dans des petites apartés paranthèsique)

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mar 5 Avr 2011 09:44 
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A en croire les critiques, Sucker Punch est un naufrage, une bouse super belle à regarder mais une bouse quand même. Rendez-vous compte : même sur Ecrans.fr, une tanière de Geeks ils disaient que c'était pas tip top.
Je ne crois plus en rien.
Cette année est censé être remplie de films énormes et Sucker punch devait ouvrir le bal. Le bal du Diable ?
Eh bien non ! Sucker Punch est bien ! Il faut arrêter cette paranoïa autour du scénario car 1) Ça ne gène pas les gens d'aller voir des films ras les pâquerettes en sortant l'excuse "oui mais là on se vide la tête tu comprends et 2) Il y a un scénario dans Sucker Punch et il m'a même perdu.

Digne héritier d'Inception et Shutter Island pour le côté "On met plein de réalités partout", SP essaye difficilement de réutiliser les mêmes ficelles que ces précédents congénères et non sans succès. Je crois être personnellement le meilleur public pour ce genre de film car j'adore les scénarios alambiqués mais je ne comprends jamais toute l'ampleur de l'histoire et je n'irais donc pas vérifier les petits détails par-ci par-là. Alors imaginez le temps qu'il m'a fallu pour comprendre que
Spoiler: Montrer
- En fait les scènes de combat ne servent à rien puisqu'elles sont une métaphore de ce qui se passe dans la réalité
- Que cette même réalité est en faîte fausse puisque c'est bien un asile et pas le Lulu Club des trois quarts du films !
- Que comme l'explique le lien de sandy roronoa il y a plusieurs interprétations de la fin.


Encore une fois je ressort donc tout content de la séance mais avec un mal de crane incroyable dès qu'on commence à parler hypothèses avec mes amis.
Une fois donc balayée la polémique du scénario le reste est intouchable, bande son et image fonctionnent à la perfection pour donner un aspect bad ass au film un peu emprunt à Kick Ass et Scott Pilgrimm (aussi pour le côté "film à destination première des geeks qui vont saigner du nez tout du long"). Les mondes sont tous très bien réussis même si finalement très peu vastes pour certains et surtout un peu tous dans les mêmes tons chromatiques. J'aurais bien aimé une scène qui tranche radicalement dans une prairie toute calme en apparence jusqu'à ce que je ne sais quoi débarque.

Perso j'ai préféré le monde des robots ne serait-ce que pour la mise en scène des combats mais dans l'ensemble j'ai trouvé dommage que les péripéties de nos coupines soient assez courtes et que parfois la conclusion soit bâclée (en même temps le film est déjà bien long et il faut se replacer dans le contexte que dans la réalité Baby Doll ne peut pas tenir 1 heure).
Mis à part ces petits détails Sucker Punch est un très beau coup d'essai de Zack Snyder (dont j'ai hate de voir 300) et comment ne pas le remercier d'être tomber amoureux de 5 filles d'un coup !
Gageons que lors de prochaines conventions il y aura plein de cosplays de Baby Doll et... hum. Je m'égare.

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A court terme j'écris cette phrase, à moyen terme vous la lirez, à long terme, nous serons tous morts.


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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Jeu 7 Avr 2011 22:04 
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Il n'y avait pas mieux que ce bel après-midi ensoleillé pour aller s'enfermer dans une salle de cinéma !

Je suis donc aller voir Sucker Punch. J'aimerais me dire que c'était car j'ai aimé 300 et Watchmen de ce cher Zack, mais il n'en est rien, j'y suis allé pour les jolies gambettes de nos chères actrices... Et c'est là ou je suis frustré ! Car j'ai passé plus de temps à réfléchir sur le film qu'à me rincer l'oeil...

Pour moi, Sucker Punch est une grande réussite. Ce n'est pas un film exempt de défauts, c'est évident, mais on y reviendra.

On va commencer par la forme :

Et là, c'est jackpot. Rien que la scène d'intro avec la reprise de Sweet Dreams est déjà culte pour moi ! *_*
L'esthétique du film est vraiment grandiose, les différentes scènes de grosses boucheries sont vraiment très bien rendus, si ce n'est celle du train ou Snyder a sur-abusé des ralentis, là c'était vraiment too much. Mais que cela soit la scène du temple, notamment le moment ou Babydoll descend en talon - sabre à la main - les escaliers, jouissif. La scène de la WWII, le monstre au logo de lapin, mouarf ! Et on remarquera d'ailleurs une chose, les ennemis que combattent BD & co ne sont jamais humains, mais ca, j'y reviendrai.
Dans le même genre, la scène du cuisinier est vraiment excellente. (Le gros plan sur ses fesses quand il s'assoit, j'ai bien ris !)

Concernant le jeu des actrices, bon c'est évident qu'on ne va pas décrocher l'oscar ici, et c'était souvent dans les dialogues inter-filles que le film se tapait des longueurs. Mais vu l'ambiance générale du film, je peux bien pardonner ca !

La B.O est tout simplement extraordinaire. Et concernant le fait que les musiques soient aussi "fortes", ca fait partie de l'interprétation générale de l'intrigue je pense.

Mais la forme n'est pas le seul atout du film, à ma grande surprise !

Bref, passons au fond ! (et ce que j'ai compris du film donc) Attention aux spoils !

Spoiler: Montrer
Comme dit plus haut, moi qui m'attendais juste à mater des filles en jupettes se foutrent sur la gueule, il n'en est rien ! Et dès la scène d'intro, on sent que le film va être plus profond que prévu. Et notamment le coup de la répresentation d'un être libérateur au travers d'une personne qu'on connait, d'un objet ou même du démon. C'est comme ca que commence le film. Et pour moi, c'est comme ca qu'il se finit. Mais ne brûlons pas les étapes.

Il est évident que BD va utiliser son imagination pour s'échapper spirituellement ( et à long terme, physiquement) de l'asile. D'ou la transformation de l'asile en un cabaret. Et là, se pose le premier questionnement, quand BD arrive dans le "théatre" (on est donc encore dans l'asile ici) on voit Sweetpea qui rejoue la scène d'intro du film. Preuve qu'on est déjà dans le rêve ici. Mais la question est de savoir dans le rêve de qui ? BD ou Sweetpea ? Car même si on semble être dans le point de vue BD (gros plan sur sa tête et en fond sonore la discussion entre le beau-père et Blue), on peut se dire que Sweetpea vit la scène qu'elle a rêvé. Or, BD semble être bien réelle ! (Et c'est là que commence la prise de tête... Où que je me prends la tête tout seul) Mais on a la conclusion de cette scène étrange seulement vers la fin du film.

On a donc en toile de fond un monde de rêve avec une reflexion sur l'imaginaire et la réalité. Et c'est là que je reviens au fait que les ennemis que BD & co affrontent ne sont jamais des humains. Elles se tapent des samuraïs barbares aux yeux rouges, des soldats allemands tout en vapeur, des gros orcs tout moches et un dragon, et enfin des robots d'un autre temps. On est donc convaincu qu'ici ce n'est pas la réalité, et le fait simple fait que BD n'imagine pas des humains prouvent qu'elle aussi sait que ce n'est pas réalité. Et on plus ou moins y voir une critique des jeux-vidéos, à force de s'enfermer dans un monde imaginaire, on en oublie tout. Les 4 univers rappelant tous fortement un univers de jeux. 1er univers = Mix de Dynasty Warrior et Ninja Gaiden, 2ème Univers = Un COD, un peu une évidence, 3ème univers = un heroic fantasy quelconque et le 4ème univers = un Final Fantasy, ca m'a fortement rappelé la scène du train de FFXIII.

Concernant les musiques, on remarque qu'elles emportent BD dans un monde différent donc. Et c'est toujours au moment de danser, alors on s'interesse à ce qui se passe dans les mondes, mais au final, on ne connait absolument pas les danses qu'elle fait dans la réalité. Et vu le gens scotchés à la fin, on imagine que c'est du grand art. Et on remarque tout le long du film que la "vieille pute" (j'ai adoré cette réplique :D) n'arrête pas de parler de danse "brute". Mais aussi que ca a foiré quand la musique s'est arrêté (scène du cuisinier). Donc, quand la musique s'arrête, BD s'arrête, et quand BD s'arrête, les spectateurs se "reveillent". Donc, c'est uniquement quand BD écoute de la musique qu'elle est "transporté" et qu'elle arrive à transporter les autres. (On arrive à ma déduction finale, ne desespérez pas...) Si on reprends la scène d'intro, la musique est aussi forte que les autre musiques, donc, la scène d'intro est un rêve, donc BD n'existe pas. Et c'est là qu'on revient au fait que BD est la réprensation de la liberté pour Sweetpea. Alors oui, BD est pourtant bien dans le monde réel, mais pour moi elle ne sert que d'échappatoire à Sweetpea, et la conclusion le confirme, Sweetpea s'est échappé, la mission de BD est fini, elle peut donc se faire lobotomiser car son rôle est fini. BD n'était donc que le moyen. Fin de l'histoire.

Voilà ! Je ne sais pas si vous m'avez bien suivit ! Mais moi qui pensais ne pas trop réfléchir en allant voir ce film, me voilà bien servi !


Bref, j'ai adoré ce film !!

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Jeu 7 Avr 2011 23:06 
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J'ai fait comme toi Portgas, et je dois dire que mon impression est la même ^^
Je me montrerai donc moins loquace dans mes propos, ça sera succinct.

La forme d'abord: le quintet d'actrice est charmant, y a pas à dire, même si finalement ce n'est pas l'attrait principal du film, j'ai adoré les 5 nanas; les différents univers imaginés sont carrément trop cools. Moi aussi j'ai ma préférence pour l'univers guerre mondiale, bien que la scène du train avec tous les ralentis est géniale selon moi. Bref, ça envoie du pâté, et ça envoie BIEN! Et enfin, la BO... bah perso, ça fait 1 semaine que j'attends de voir le film, et c'est écouter la BO en boucle qui m'a permis de tenir le coup, je la connais par coeur ^^ elle colle parfaitement aux différentes scènes, et j'aime beaucoup les échos qui reviennent de "Sweat Dreams" et "Where is my mind" tout au long du film. En conclusion, une claque visuelle et auditive, sans équivoque.

Le fond:
Spoiler: Montrer
clairement, je m'attendais mais pas du touuuut à ça xD jusqu'à la scène du train, je me disais encore qu'on serait dans un film bourrin avec d'autres scènes que celle là, sans prise de tête... eh bah nooooooooooooooooooooon ^^
D'abord, la superbe scène où Rocket fait ses adieux dans le rêve et dans la réalité, je me dis "non, elle va quand même pas crever, y a un truc...", mais ça va encore. Par contre, la scène de la loge... ça fait bizarre. On a vu les filles dézinguer des bestiaux avec des flingues bien violents, et là, on se retrouve avec Blue qui nous sort un revolver merdique. Et il bute Amber et Blondie coup sur coup. On n'entend que les coups de feux. Changement d'ambiance dans la salle et dans le film. WTF ??????? Ok là je suis pris par surprise ^^ Et enfin, l'évasion, et la réponse que se laisse voir quant à la nature de la 5ème chose pour avoir la liberté... Je n'aime pas cette fin parce que j'aurai bien entendu préféré que les 5 filles survivent et finissent le job, mais cette fin est très bien traitée je trouve. D'ailleurs, la scène où Sweat Pea monte dans le bus, ça m'a fait penser à la dernière scène de V for Vendetta, où on voit parmi la foule les visages de ceux qui sont morts, et ici ce sont ceux qu'on rencontre dans les rêves. Par ailleurs, j'ai bien aimé l'ambiance installée pour chaque scène de danse, avec la musique, le public qui devient tout à coup attentif... Bref dans l'ensemble, si le scénario mérite pas un oscar, bah il s'en sort plutôt bien je trouve, y a pas à cracher dessus non plus.

2 défauts que je trouve au film: les dialogues entre les filles, pas assez travaillés (hormis la mort de Rocket, j'ai bien aimé ce passage), et le manque d'approfondissement de l'histoire des autres filles. Merde quoi, à part BabyDoll, on a droit à 30s sur l'histoire des 2 frangines, et basta! C'est dommage quoi! Après pour le jeu des actrices, ça tient la route pour moi.

Le film fait 1h50, j'aurai pas été contre ajouter 15 voire 30 minutes pour améliorer ses aspects là, ça aurait rendu les différentes disparitions + fortes.



En conclusion, je vous conseille de pas vous prendre la tête, de rentrer dans le trip, et de foncer aller voir le film, ça vaut bien la place de ciné ! ;)

Et franchement, franchement... il me tarde le prochain Superman, ça va être anthologique.


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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Jeu 7 Avr 2011 23:22 
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Juste un ou deux trucs à dire à propos de ton post Mister-K

mister K a écrit:
Spoiler: Montrer
2 défauts que je trouve au film: les dialogues entre les filles, pas assez travaillés (hormis la mort de Rocket, j'ai bien aimé ce passage), et le manque d'approfondissement de l'histoire des autres filles. Merde quoi, à part BabyDoll, on a droit à 30s sur l'histoire des 2 frangines, et basta! C'est dommage quoi! Après pour le jeu des actrices, ça tient la route pour moi.

Le film fait 1h50, j'aurai pas été contre ajouter 15 voire 30 minutes pour améliorer ses aspects là, ça aurait rendu les différentes disparitions + fortes.


Spoiler: Montrer
Concernant les dialogues je ne dirais rien. Par contre le manque d'approfondissement de l'histoire des autres filles est à mon sens totalement justifié et délibéré de la part de Snyder. En effet, qu'importe l'interprétation que l'on choisit à la fin (enfin, si on prend les interprétations communes, pas si on invente un truc encore plus farfelu), il est clair qu'Amber et Blondie (et surement Rocket) ne sont pas réelles. Donc il n'y a pas le moindre intérêt à leur inventer un background, déjà qu'il était assez pauvre pour les filles "réelles". Donc pas de vrai problème pour moi la dessus.

Sinon concernant la durée du film, il va falloir attendre le DVD et le scène coupé qui selon tonton Snyder apporteraient plus d'éclairement sur le dénouement et l'intrigue. Donc attendons!


EDIT:
Portgas a écrit:
2ème Univers = Un COD

Si tu pouvais éviter de salir un si bon film en parlant de COD ça serait sympa Portgas :/

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 16:16 
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Ce que dit CaptainKévin dans son avis résume, à mon sens, tout ce que Sucker Punch n'est pas.

Parce que, admettons que le scénario au ras des pâquerettes ne soit pas gênant pour un film de divertissement.
Ce serait laisser couler le fait que l'histoire est d'une connerie hallucinante écrite par un étudiant en cinéma aux hormones un peu trop omniprésentes et camouflant tant bien que (surtout) mal la stupidité de ses scènes derrière une excuse vieille comme le cinéma ("non mais tout ça c'est dans sa tête, c'est pour ça que rien n'a de sens et que c'est con comme un balai"), qui n'ose même pas assumer sa bêtise jusqu'au bout puisqu'il se sent obligé de faire des clins d’œil pompier à chaque couche (le mot est juste, il chie à chaque fois) de son histoire (non seulement il y a un briquet, mais ce briquet a un DRAGON dessus, tu l'as compris mon clin d’œil, hein tu l'as compris ?), une dimension psychanalyto-freudienne (hmm, se faire retirer sa fleur par Mad Men est l'équivalent d'une lobotomie pour les femmes, vous avez 4H pour traiter la dissertation "Zack Snyder nous prend-il pour des bœufs ?") et un message philosophique à la mord-moi le nœud (il explique quand même en sous-texte que la fin est ouverte... ce qui la rend précisément fermée, de fait). Ne pas faire des remakes ou des adaptations d’œuvres de prestige lui ôte toute étiquette de "réalisateur geek intelligent", et il essaye malgré tout de la rattraper parce que, sinon, qu'est-ce qu'on va penser de lui à Hollywood (spoiler : des choses pas très gentilles).
C'est quand même avaler une pilule plus grosse que soi que d'outrepasser cela en excusant que ce n'est qu'un divertissement, mais admettons que l'intérêt du film c'est des nichons et de la baston.

Déjà, le côté sexy du film est totalement absent. Snyder a des actrices magnifiques et n'est pas capable de nous offrir un peu de sensualité, un peu de trouble. Je sais bien que pour un adolescent, des filles en bas résille c'est le summum du titillement libidinale, mais quand c'est filmé n'importe comment (elles ne sont jamais mises en valeur, les cadrages font n'imp' et ses plans séquences dans le bordel n'ont aucun sens) c'est sans effet. Je ne dis pas que Snyder aurait dû tomber dans l'érotisme ou la pornographie (quoique certaines affiches jouaient précisément sur ce côté), mais il n'y a qu'à se baisser pour ramasser des cartons de films plus excitants que Sucker Punch en entier.

Bon, je retardais ce moment parce que ça me démangeait et qu'il faut garder le meilleur pour la fin (car comme disait Corneille "Le plaisir s'accroit quand l'effet se recule"), mais je vais maintenant aborder les bastons du film.

Je ne comprends sérieusement pas comment on peut défendre ce film pour des scènes d'actions qui sont... les mots me manquent... nulles ? ridicules ? grotesques ? baclées ? Vous avez saisis mon avis.
Il faut voir qu'on parle d'un film de 1H50 dans lequel il y a à tout casser 20 minutes d'actions réparties en quatre malheureuses scènes. Si ça fait l'essentiel du film, je ne peux rien pour vous. Mais leur mollesse n'a d'égale que leur ininspiration visuelle.
Mollesse, parce que Sucker Punch, c'est quand même le seul film où un dragon se fait buter en un coup de katana dans la tête (c'est dire si Snyder sait satisfaire son public en bazardant cette scène en une minute), où des trois statues nippone et baraques attendent les unes derrières les autres que l'héroïne vienne leur mettre un malheureux coup qui les déboîte (hein, quoi ? la scène fait 10 secondes si on retire les ralentis ?), héroïne qui se prend des coups bien méchants dans le ventre mais qui s'en sort sans une égratignure, parce que tout ça c'est dans sa tête et donc on s'en fout qu'il n'y ait pas d'enjeux.
Ah ben oui, si les scènes d'action sont aussi nulles, c'est précisément parce qu'elles n'entretiennent strictement aucun enjeu autre que d'aller chercher un objet par la magie du Saint-Esprit. Pour faire une comparaison, savez vous ce qui fait la différence entre une scène de combat issue de Bleach et de One Piece ? C'est que cette dernière est un million de fois plus forte et poignante parce qu'elle s'insère dans un histoire avec des enjeux, des personnages qu'on apprécie et des conséquences, chose que l'autre n'a pas. Et encore, c'est faire du tord à Kubo qu'une telle comparaison, dans la mesure où contrairement à Snyder il sait mettre en scène. Dans Sucker Punch, les scènes sont tellement déconnectées les unes des autres, tellement sans rapport, tellement chiantes que les mots me manquent pour en dire du mal.
Il me reste tout de même à aborder la question de l'esthétisme, à vomir, car on a l'impression de se taper 3 fois le même décor (seul le premier se démarque du reste, et encore parce que c'est blanc) avec des variations ridicules. Je vous mets dans la tête du génie qui a pondu ça : "Bon, pour les décors on va pas s'emmerder trop longtemps, tu me mets à chaque fois de la fumée de partout, un ciel rouge et des montagnes au loin pour masquer la vacuité du bouzin, et tu vas me mettre sur la première des zeppelins nazis et une cathédrale en ruine, sur la deuxième un château pompé de chez Jackson et sur la troisième un p'tit train avec une ville à la fin".

Et encore, je n'ai pas abordé plus globalement la question de l'esthétisme du film (qui contient le ralenti le plus foudroyant de l'Histoire du Cinéma... sur un seau de patates...) et sa bande-son (pour pourrir Queen, faut le faire, et balancer Where Is My Mind et White Rabbit, c'est souligner au stabylo un propos qui n'arrive pas à prendre forme), mais je pense qu'il est mieux que je m'arrête là.

Ceci dit, Sucker Punch était exactement ce à quoi je m'attendais, donc difficile de dire que je suis énervé d'avoir payé ma place. En revanche, la nullité du film et sa tentative de rallier un public geek en vomissant une culture qui n'a même pas été digérée sont difficilement défendables.


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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Lun 6 Juin 2011 15:35 
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Le film m'a laissé un avis tellement mitigé que je ne savais pas trop quoi en penser. Certes il y a du potentiel mais il est tellement gâché ou développer de manière... curieuse, que je n'ai jamais réussi à accrocher au film. La même chose pour les scènes d'action dont le seul intérêt que j'y ai trouvé était de savoir où Snyder allait nous emmener ce coup-ci.

La critique de Leto est assez dur mais au final après sa lecture je me dis que je suis assez proche de son avis, donc pour garder un peu un minimum d'objectivité je vais dire que je suis plus dans le sens de Bullzor. Certes la plupart des choses que l'on peu voir dans le films sont affreusement mal développer et ratés mais il en reste un film disons pas sympa à voir et au mois à essayer. Le scénario trop abracadabrant, inintéressant et mal développer l'empêche d'attirer véritablement. Les scènes d'actions sont pour elles sympathique mais rapidement redondantes et pas intéressante pour un sou. La dernière apportera d'ailleurs de l'enjeu, enfin, dans ce monde de brutes.

Dioxyde a écrit:
Ce serait laisser couler le fait que l'histoire est d'une connerie hallucinante écrite par un étudiant en cinéma aux hormones un peu trop omniprésentes et camouflant tant bien que (surtout) mal la stupidité de ses scènes derrière une excuse vieille comme le cinéma ("non mais tout ça c'est dans sa tête, c'est pour ça que rien n'a de sens et que c'est con comme un balai")[...]

La phrase m'a fais rire car j'ai repensé à Inception et toutes les personnes qui défendaient l'incohérence des scènes finales parce que :
"-c'est dans les rêves c'est normal que ce ne soit pas cohérent."
Enfin peut être est-ce là un troll non réfléchi de ma part.

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 22:27 
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Ça fait un petit moment déjà que je me suis largement déconnectée de la sphère Geek et, en conséquence, j’étais totalement passée à côté du ram-dam autour de Sucker punch, le soit disant monument cinématographique érigé à la culture geek et bla bla bla bla bla…
C’est donc avec l’innocence du Bambi qui vient de naitre, convaincue par la canicule, le ventilo et la gratuité (j’allais pas aller au ciné pour ça non plus faut pas pousser), que je me suis installée devant mon pc en toute illégalité.
Alors certes, les deux premières minutes du film ont suffi à me convaincre que mon genre et mon hétérosexualité me disqualifiaient du public ciblé. Il est fort possible que mon orientation sexuelle m’ait empêché d’apprécier à sa juste valeur le personnage de la jeune fille blonde, pure et innocente, qui porte des couettes et un pyjama rose et se maquille plus qu’un transsexuel barbu dès le saut du lit. Mais soit, même avec deux expressions faciales on peut faire un film, et puis ça a dû leur coûter cher d’avoir Barbie en guest star. Je suis donc passé outre le cliché de la relation sororale traumatisante, celui du beau-père libidineux et teeellllement méchant et celui de l’asile sale et glauque dans lequel les vrais malade maltraitent des jeunes filles innocentes et bien gaulées…
Et là, ce fut le drame. Par ce que comme le dit si bien le personnage de sweat Pea, ce n’est vraiment pas sexy la lobotomie et l’hôpital psychiatrique, alors autant transposer ça dans une maison close, par ce que les hauts talons et les bas résilles c’est le summum de la gaulle, encore plus avec un costume de schoolgirl.
Bref, je vais vous épargner le résumé scène par scène de tout le film, je l’ai trouvé parfaitement sans intérêt. Le but ultime du réalisateur semble avoir été d’enchainer les clichés de fantasme masculin les uns à la suite des autres, mais les personnages féminins sont tellement insipides que j’ai du mal à comprendre comment ils peuvent être sexy. Il faut faire enfermer les responsables de la photo et de la post-prod, sans parler les chargés costumes et décors. Ne parlons même pas de l’avalanche de zombies, méchas, droïdes, droïdes-zombies, nazis, qui font successivement leur apparition dans le film sans aucune justification scénaristique.

Mais le réel problème de Sucker Punch n’est pas nécessairement lié à l’absence totale de scénario (par ce que c’est vraiment trop facile de faire un film sans aucun sens et de laisser le public faire le boulot d’y trouver un pseudo message métaphysique) ni même à des choix esthétiques plus que discutables. Ce qui m’a réellement gênée c’est le mélange entre une ambiance résolument glaucasse et une avalanche de petites culottes et autre ressorts du fanboïsme.
Qu’on fasse de gros nanards avec des gros seins et des gros flingues pourquoi pas, qu’on en profite pour présenter le viol comme une activité trop méga top tendance tout en prétendant envoyer un pseudo message d’espoir à l’humanité ça me donne la nausée (je paye pour qu’on m’offre des femmes vierges mais en fait je suis profondément Gentil ! WTF O_O ?)
Au final les personnages ne servent réellement à rien d’autre qu’à être des fantasmes sur pates (et encore, franchement mal fagotés), d’ailleurs la façon dont ils sont éliminés les uns après les autres montre à quel point ils sont interchangeables.

Il ne suffit pas d’organiser un défilé de belles actrices en soustingue pour faire un bon film érotique, il ne suffit pas de faire exploser un max de méca-zombie-nazi-aliens pour faire un bon film d’action et il ne suffit pas d’aborder des sujets comme le viol, la maladie mentale et la prostitution pour lancer un message fort.
Par contre prenez tout ça, une pléiade d’effets spéciaux dégueulasses et un max de clichés et vous obtenez le meilleur vomitif de l’industrie cinématographique.

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 17:02 
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Dieu que c'était mauvais. Zack Snyder est véritablement le réalisateur le plus surestimé de sa génération.

J'ai téléchargé ce film puisque les critiques mitigées plus en haut me laissaient perplexe. Bien que je rejoigne (très) souvent l'avis du (très) grand Leto et (très) peu celle du CapitaineKévin, et que de ce fait, je savais à l'avance ce que ce film me réservait, j'ai décidé de le télécharger de toute façon. Et puis ne me blâmez pas Robin K l'a fait avant moi.

Avant toute chose, je dois dire que certains Posts dans ce Topic sont mythiques. Ce Post n'y fera pas exception.

Bon. Déjà, le premier plan m'indique d'ores et déjà 1/ le piètre talent de l'actrice principale (qui surjoue à fond) 2/ que Zack Snyder est vraiment dépourvu d'originalité musicale (Sweet Dreams, oh que ça va bien avec son Watchmen et sa BO faite d'artistes légendairement in/méconnus comme Simon & Garfunkel, Janis Joplin, Bob Dylan et Philip Glass... On se demande VRAIMENT où il va chercher de telles mélodies underground) 3/ que Zack Snyder est dépourvu d'originalité scénaristique (un THEÂTRE, une voix off qui parle de 'CHARACTERS', mais où cela va-t-il nous mener ? Que de mystère chez Sucker Punch) 4/ que Zack Snyder est dépourvu d'originalité tout court (telle fut ma surprise en voyant le même décor 2 minutes après). La première scène muette trahit bien son style avant-garde surdéveloppé qui consiste à mettre en scène un monde manichéen avec de pauvres victimes d'un côté (des filles, et attention, des filles sexy, qui pleurent) et de gros méchant de l'autre (un beau-père qui pousse limite un rire diabolique lors de l'enterrement de sa femme, avant de détruire tout son bureau dans une rage folle). Citez-moi un seul film de Zack Snyder où la femme ne se se fait violer/tuer/agresser* et/ou ne joue aucun rôle dans l'intrigue principale puisqu'une femme** et/où met en péril les autres personnages à cause de ses caprices de femmes***. C'est ça. Zack Snyder est un salaud de sexiste.

Le réel problème danc ce film (parmi tant d'autres), c'est vraiment les acteurs/trices. Nan sérieux, pas UNE seule fille ne m'a convaincu. Leurs intonations sonnaient fausses à chaque fois qu'elles prononçaient un seul mot. Leur regard était vitreux, leurs gestes amplifiés, les sentiments surjoués. Et ça vaut pour toutes les actrices.

Le second problème est sûrement l'obstacle auquel se heurtre pas mal de réalisateurs: le cliché. Sérieux, le gros cuistot qui ressemble à un porc, le beau-père limite mafioso, la prof de danse à l'accent espagnol, le boss aux yeux rouge etc. Le méchant nazi, qui en plus d’être vieux et moche, est brûlé au visage. C’est donc un gros gros cliché (dans la lignée Freddy Krueger, le mec dans Avatar et Scar, un nouveau bad duy au visage ravagé). C'est si peu subtil que l'effet de surprise est étranglé par ces personnages sortant d'un mauvais film de série B.
Le troisième problème, c’est l’inspiration quasi-obsessionnelle que fait Zach Snyder dans ses films. Sérieux, un remake, une adaptation de deux comics et d’un roman (ce qui fait toute sa filmographie), ca montre bien que ce réalisateur ne sait vraiment pas écrire un scénario qui ne soit pas pompé de quelqu’un d’autre. Mettre non pas des références ni des clins d’oeils, mais carrément des copiages (scénaristiques ou esthétique) du Seigneur des Anneaux, Fight Club, Harry Potter (le dragon qui se ramasse contre le pont. Comparez les scènes, ce sont les MÊMES) ou Ultraviolet, faut le faire. Sucker Punch, c’est l’avant-première de Bilbo (le scénario et les acteurs en moins).
Attention, je ne suis pas contre l’inspiration ou l’adaptation d’autres supports au cinéma, mais ne faire que ça, et qui plus est le faire mal, là oui, je suis contre.

Ensuite, les combats. Sérieux, je ne pense pas avoir vu un seul échange entre les nanas et leurs ennemis. Des boss passifs qui attendent de se faire zigouiller sans même vouloir répliquer. Aucun intérêt de nous mettre 10 minutes de combats si c’est pour le commencer par un ridicule coup de sabre fatal.

Ensuite, la logique scénaristique- Bon, en dehors de la métaphore filée la plus mal foutue de l’histoire du cinéma- puisque je cherche en effet, encore la relation entre des allemands de la Première/Seconde Guerre Mondiale, une carte, une danse sexy qu’on voit jamais et une fille dans un asile dans les années 60- mettre des danses à toutes les sauces c’est un peu comme les ralentis à outrance. C’est trop. Sérieux, quel est l’intérêt de danser devant le cuisinier alors qu’il suffisait juste de piquer le couteau une fois son dos tourné ? De plus ses « rêves » n’ont aucun seeeeeens. Pourquoi rêve-t-elle de trucs pareils ? Quelle est l’intrigue ? Quel est le but ? Où cela nous mène-t-il ? Où est son background où on nous explique que c’est une danseuse/rêveuse ? Zach, les flash-back et les dialogues un peu plus creusés sont tes amis, ne les oublie pas !

Aussi, les gros retournements de situations qu’on voit venir dès le début du film : le tableau retourné avec la liste de choses à prendre. Ces filles étaient-elles trop bêtes pour retenir une malheureuse liste de 4 FOUTUS OBJETS ? Et d’effacer une fois l’objet obtenu ? Non, elles étaient obligées de rayer le mot pour bien qu’elles se fassent prendre si jamais on découvrait leur secret…

Bref ce film est une daube, qui montre bien que Zach Snyder est désormais, au même titre que Tim Burton, plus un metteur en scène qu'un réalisateur à part entière.

* & ** & **: respectivement 300, Sucker Punch, Watchmen puis Le Royaume de Ga'Hoole puis L'Armée des Morts. Youhou.

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 17:43 
Ô-Totoro
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Le cliché en lui-même ne me dérange pas. Dans le cas de Sucker Punch, c'est plutôt son utilisation au ras des pâquerettes, qui démontre plus l'absence d'imagination de Snyder concernant la construction de ses personnages et de son univers. Il a besoin d'un type qui fasse ci ou ça : il ne va pas s'emmerder à chercher trop loin ni à l'utiliser de manière originale et hors de sa fonction scénaristique première.

Tout comme, ce n'est pas tant le sexisme dégoulinant qui me choque (ràf même), mais son camouflage derrière un propos qui pète plus haut que son cul. Ce que j'exècre, c'est que le film titille une intelligentsia prête à porter aux anges une œuvre qui refuse son statut de divertissement (les scènes d'action sont très chiantes) en ayant un discours pseudo-philosophique, social, psychologique, etc. Intelligentsia qui ne se soucie pas du fait que ce discours est d'une connerie hallucinante, bien évidemment, mais comme ça a l'air de penser c'est "bien" (les critiques de Métro et 20 Minutes élogieuses, à ce qu'il parait le directeur de la Cinémathèque Française l'a comparé à de l'art moderne...)

Donnie Darko a écrit:
Déjà, le premier plan m'indique d'ores et déjà [...] que Zack Snyder est dépourvu d'originalité scénaristique (un THEÂTRE, une voix off qui parle de 'CHARACTERS', mais où cela va-t-il nous mener ? Que de mystère chez Sucker Punch)

Comment t'es trop de mauvaise foi ! Tu oublies totalement que ce premier plan est bourré de sens car il évoque le concept de quatrième mur au Cinéma. Une théorie qui n'a que cent ans d'existence et qui a déjà été éprouvé des milliers de fois avec plus de finesse ou d'intelligence (d'ailleurs il n'a pas du le faire exprès), mais on ne peut pas être visionnaire partout.


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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 01:29 
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Leto II a écrit:
Comment t'es trop de mauvaise foi ! Tu oublies totalement que ce premier plan est bourré de sens car il évoque le concept de quatrième mur au Cinéma. Une théorie qui n'a que cent ans d'existence et qui a déjà été éprouvé des milliers de fois avec plus de finesse ou d'intelligence (d'ailleurs il n'a pas du le faire exprès), mais on ne peut pas être visionnaire partout.

Stoooop!!! 250 ans au bas mot. Diderot (enfin dans l'esprit). Mais on excusera l'erreur: de toute façon Diderot est un auteur du XXe siècle qui s'ignore. Paradoxe temporel. Voilà quel aura pu être le sujet de ce film finalement.

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 11:32 
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Faux.

'Life's but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.'

~ Macbeth.


'La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre. C'est un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.'
~ Macbeth.


Cette oeuvre de Shakespeare date du XVIIème siècle, la référence au théâtre a de ce fait plus de 400 ans.

Qui dit mieux ? ^^

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 Sujet du message: Re: Sucker Punch
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 11:46 
Ô-Totoro
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Je trouve ça carrément déplacé de parler culture et avoir des propos intelligents dans un topic sur Zack Snyder...

:übertroll:


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