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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Mer 20 Mar 2013 16:27 
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Argosax a écrit:
Comme on le sait, John McTiernan, à qui l'on doit un cinéma d'action époustouflant (attends d'aille arde 1 et 3 à l'époque, c'était des tueries!! Last Action Hero: une tuerie...) Bref vous l'avez compris peu de film dans sa filmo son à mettre a rebus. Et pourtant, John McT a perdu son procès en appel et se dirige vers la case prison pour l'affaire Pellicano (Surtout que BEAUCOUP BEAUCOUP du tout Hollywood étaient mouillés) au final, McT ne devient qu'un bouc émissaire pour l'exemple.

Souvenez-vous, j'avais partager ce lien il y a peu:

Chez Capture Mag: Not Quite Hollywood

Du nouveau, il a donc perdu en appel et une communauté se lève sur facebook pour libéré John McT ou tout du moins alléger cette peine si sévère car après dix ans de déboire, il est brisé (dernier film en 2003 "Basic" vite passé aux oubliettes) et on le gratifie d'une année en prison pour bien enfoncer le clou...
Donc: https://www.facebook.com/pages/Free-Joh ... 9774078081

Et doucement mais surement, l'effet boule de neige arrive

Le film français en parle: http://www.lefilmfrancais.com/113212/le ... -mctiernan
Ecran large en parle: http://www.ecranlarge.com/article-details-25194.php
Joblo en parle: http://www.joblo.com/movie-news/cmon-ho ... -mctiernan
Première en parle: http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... ur-3693324
Cinemafantastique.net en parle: http://www.cinemafantastique.net/Pour-l ... ernan.html
La cinémathèque française aussi soutien la cause.




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Affaire à suivre...



Voici la suite et non moins malheureuse, John McT devra se rendre aux autorités le 3 avril à 00h pour purger sa peine d'1an de prison.
Malgré l'engouement de la presse française pour cette page Free John McTiernan, les retweets de Brad Bird, Samuel Lee Jackson et d'autres, les autorités américaines restent de marbre.

L'Express revient sur cette affair ou John McT fut à la bouc émissaire de la justice et bouclier pare-balles des stars car il prend cher à leurs places.
L'article en question donc

Rafik Djoumi sur sa page facebook explique pourquoi ce soutien:

Rafik Djoumi a écrit:
En réponse aux nombreuses questions sur le sens de notre démarche, voici les motifs de notre soutien au cinéaste John McTiernan et pourquoi nous estimons que c'est une cause juste.
Bonne lecture!

Le 7 Mars 2013, nous avons lancé le groupe Facebook FREE JOHN MCTIERNAN.

Jusqu'à maintenant, cette initiative française, lancée par un groupe de fans dévoués et de critiques cinéma professionnels a été relayée par les plus importants sites français, de cinéma (Allociné, Première, Le Film Français, Toutleciné, Ecran Large) comme d'actualités (Le Monde, Free, TF1/LCI, France TV Info), de même que par de nombreux blogs et même certaines institutions françaises telle la Cinémathèque.

Notre appel a été retweeté par des réalisateurs, acteurs et scénaristes internationaux (Brad Bird, Samuel L. Jackson, Mark Millar, Joe Carnahan, Carl Weathers, Monte Hellman, Steve de Jarnatt, Gareth Evans) ; nous avons reçu un message de l'acteur Robert Davi qui nous a profondément inspiré, et notre page Facebook a été « likée » par de nombreux réalisateurs français ainsi que diverses célébrités françaises.

John McTiernan a été accusé devant un tribunal fédéral d'avoir menti au FBI, en relation avec une enquête sur des écoutes illégales impliquant le tristement célèbre Anthony Pellicano. Le réalisateur a plaidé coupable et tente depuis sept ans de bâtir sa défense tout en étant clairement blacklisté par la communauté hollywoodienne. Il est devenu un exilé en son propre pays. Aujourd'hui, il fait face à une peine d'un an de prison, une amende de 100 000$ et trois ans de mise à l'épreuve. Voir ici pour les détails : http://en.wikipedia.org/wiki/John_McTie ... nal_charge

Il est important de noter que NOUS NE REFUTONS PAS les accusations pour lesquelles McTiernan est poursuivi. Notre position ne repose pas sur une base légale, mais morale et artistique. L'écoute illégale semble avoir eu lieu durant la production du film Rollerball, au moment où le travail de McTiernan était lourdement remonté et défiguré sans son consentement. Ainsi donc, si l'artiste a commis le crime pour lequel on le poursuit, il l'a fait en une tentative de protéger l'intégrité de son travail.

En 2009, quand le réalisateur Roman Polanski fût arrêté à la demande des autorités américaines pour son agression sexuelle sur une mineure de 13 ans ayant eu lieu en 1977, plus d'une centaine de
célébrités issues de l'industrie du cinéma américain avaient signé une pétition demandant sa relaxe.
Mais durant les sept années écoulées, nous n'avons pas entendu une seule voix à Hollywood s'élever pour demander le soutien à John McTiernan, dont le principal crime a été d'obtenir des informations, de façon hautement illégale, concernant le destin de son propre film.
Ce que nous savons en revanche, c'est que de nombreuses célébrités hollywoodiennes ont été inquiétées par l'arrestation d'Anthony Pellicano mais ont réussi à échapper à toute accusation. Il nous apparaît que dans cette affaire, Monsieur McTiernan sert de parfait bouc émissaire.

L'oeuvre de John McTiernan est une source d'inspiration, pour nous comme pour toute une nouvelle génération de cinéastes ayant grandi en regardant Predator, Piège de Cristal, A la Poursuite d'Octobre Rouge, Last Action Hero, Une Journée en Enfer et Le 13ème Guerrier.
Nous le voyons comme un artiste unique, au travail motivé par l'élégance et l'intégrité, mais un artiste qui a perdu le combat contre ses producteurs et a payé pour cela un lourd tribut. Sept années d'enfer judiciaire, abandonné par ses pairs, blacklisté et désormais condamné à la prison.

« Il me semble qu'il a déjà suffisamment souffert en regard de sa faute » (Robert Davi)

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Ven 31 Mai 2013 18:31 
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Suite au palmarès du Festival de Cannes et la consécration de Stanley Kechiche [1] pour La vie d'Adèle, ça fait une semaine qu'une grosse taulé s'élève dans l'internet (et un peu les media) pour dénoncer les conditions de tournage inhumaine et l'effroyable cuistrerie du réalisateur qui se croit humaniste mais ne respecte même pas ses collaborateurs.

Compil' de liens de la qualitay :

la mèche : http://www.lemonde.fr/festival-de-canne ... 66360.html
droit de réponse d'un pitre : http://www.lesinrocks.com/2013/05/29/ci ... -11399226/
droit de réponse du droit de réponse un peu VENERE : http://seenthis.net/messages/141518#message143370
Bernard Blanca (Indigènes) rajoute une couche : http://www.blancan.org/article-un-caill ... 84248.html
Julie Maroh, auteure de la BD, réagit : http://www.slate.fr/tribune/73057/julie ... e-kechiche
vous pensiez encore que Kechiche était gentil ? témoignage : http://totichoux.informe.com/forum/post ... tml#p29205
le tumblr de la détente : http://lavraieviedadele.tumblr.com/
Spielberg aurait voulu la Palme d'Or pour Le passé (OH OUI !!!) mais partisan de la majorité, il s'est incliné : http://www.20minutes.fr/cinema/1162689- ... imite-jury

(et je n'ai même pas envoyé les liens sur le prétendu caractère lesbien du film qui n'est en fait que l'illustration de fantasmes hétéros, une autre fois peut-être).

Je suis curieux de voir le film, mais vraiment toute la personne de Kechiche me révulse au point que je n'ai pas envie de contribuer aux entrées de La vie d'Adèle...

[1] le magazine de mk2, 3 couleurs, avait dit lors du spécial Kubrick de 2011 : « C'est peut être en France, chez A. Despléchin ou Abdellatif kechiche , qu'on retrouve les cinéastes ayant le mieux assimilés les leçons de Barry Lyndon et d'Eyes Wide shut sur le spectacle, où la splendeur se mêle à l'horreur...Face à telle radicalité, les hommages rendus par la nouvelle génération d'auteurs formalistes paraissent plus anodins. Citons Tarantino...David Fincher » (!!)


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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Sam 1 Juin 2013 20:56 
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Merci Leto! Cela faisait plusieurs jours que je me disais qu'il fallait que je fasse une revue de presse de la polémique post palme d'or, mais je ne trouvais pas le temps!

J'évacue aussi rapidement la question du regard d'homme sur les femmes, que j'ai trouvé d'abord intéressant pourtant dans le post de blog de Maroh lorsque je l'ai lu. J'ai d'abord été accroché par cet aspect, d'un homme qui livre sa représentation de la sexualité féminine, peut-être parce qu'il y avait déjà eu pendant la quinzaine des articles soulevant cela, que ce soit dans la présence écrasante de films d'hommes sur les femmes en compétition, avec des regards signalés comme très masculins, notamment autour du Polanski (polémique ancienne) et du Ozon (polémique nouvelle). Si en plus le film avec un sujet lesbien est dénoncé comme un film hétéro-masculin, c'est frappant!

Je passe donc rapidement dessus, parce que l'autre polémique sur La Vie d'Adèle a pris le pas. Mais les différents articles lus me laissent quand même perplexe. A priori, ça concorde sérieusement pour dire que Kechiche est un chieur, qui ne témoigne guère de considération pour son entourage, proche ou lointain, lorsqu'il est engagé dans un tournage. Ok. Et donc?

Personnellement, je suis plus choqué par la découverte qu'une grande partie du tournage, partie artistique, est complètement faite à l'arrache (même si je sais que l'impro est aussi une école, notamment réaliste, de cinéma), que les plans sont tournés sans envisager la perspective du montage (ou en tout cas d'un montage conventionnel, car il peut y avoir un énorme écart entre le fonctionnement d'une monteuse ayant travaillé selon des codes précis et ce qu'envisage un cinéaste comme Kechiche, dont les cut sont quand même assez peu raccords, et rudes même), plus choqué donc par cela que par le fait que les journées étaient longues, qu'il était odieux avec ses techniciens épuisés, qu'il s'est comporté comme une ordure avec la monteuse sur son lit d'hôpital (bon, ça, c'est quand même chargé...). Peut-être parce que dans mon appréhension d'un film, et même de sa matérialité, de sa construction, je me sens davantage intéressé et concerné par sa dimension artistique que sociale, humaine, relationnelle.

A cela s'ajoute que si factuellement je comprends tout à fait les revendications des professions de techniciens de tournage, j'ai quand même le sentiment d'un prétexte saisi (doublement, parce que particulièrement horrible comme tournage, et parce que très bonne réception critique de base, et donc bonne couverture médiatique, avant même la palme, pour le réalisateur). De ce point de vue, je trouve que le pavé du technicien concentre toute l'ambiguïté des attaques contre Kechiche: il n'était pas sur place, témoigne de discours de seconde main, dont on se doute qu'ils sont authentiques, mais qui sont partiels et partiaux. Et le tout oscille entre cas particulier non éprouvé par l'auteur et dénonciations générales finalement au second plan.

Pour Maroh et la BD, là aussi, c'est super rude, très peu délicat. Mais je n'y vois pas un truc anti BD, ou un mépris en particulier. L'indélicatesse semble être globale chez Kechiche. Mais aussi découler de sa volonté d'être totalement maître de son projet (tyran naturel en somme). Et donc il a logiquement dénié, une fois les droits acquis, toute possibilité d'interférence de l'auteure d'origine sur son oeuvre à lui. Et en matière d'adaptation, soit on implique au coeur du projet l'auteur d'origine, soit on le fait disparaître (si on peut bien évidemment).

Bref, tout ça pour dire que lisant les premiers articles sur le sujet, je partais plutôt pour me situer "anti" Kechiche (droit du travail, reconnaissance des techniciens, journaliste des inrocks qui te donne envie de soutenir l'inverse de ce qu'il dit, juste pour le principe parce que quand même), mais à y regarder de plus près, je ne sais pas. Bonhomme épouvantable sur un tournage, mais qui livre des films humains qui semblent dire le contraire: c'est quand même un peu l'envers d'un Lars van Trier facho (je ne pouvais pas finir un tel post sans atteindre le point Godwin) du tournage au montage, du synopsis à la projection.

Sinon, dans un registre plus léger, j'ai diné avec une amie, rédactrice à Studio Ciné Live, qui venait de passer la quinzaine à Cannes donc. J'ai donc eu droit à ses impressions sur tous les films de la compétition, et elle m'a dit que La Vie d'Adèle avait bien eu une réception extraordinaire lors de la projection, largement au-dessus des autres films en compétition.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Lun 23 Sep 2013 16:12 
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Hier soir avait lieu la 65eme cérémonie des Emmy Award avec son lot de récompenses, de déceptions et d'hommages.
Je suis ici non pas pour faire un petit bilan ce cette cérémonie, chacun peut aller sur google pour trouver qui a gagné, qui a perdu.

Je suis ici pour vous faire part d'un hommage. Je sais qu'il devrait plus être dans le coin de portés disparus mais c'est l'hommage d'un homme, magnifique acteur de cinéma/séries. Il ne jouait pas, il transcendait son rôle. Il en aura inspiré plus d'un et nous manquera.

Voici l'Hommage émouvant d'Edie Falco pour son partenaire à l'écran dans la série Les Sopranos: James Gandolfini

Spoiler: Montrer

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Mar 10 Déc 2013 12:42 
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Alerte OVNI !

Je viens ici pour vous faire part d'une sortie incroyable chez vos libraires préférés: Hollywood : Le Temps des Mutants, de Pierre Berthomieu.

Ce livre s'inscrit dans une saga Hollywood classique : Le Temps des Géants, Hollywood moderne : Le Temps des Voyants, Hollywood : Le Temps des Mutants.

Cette encyclopédie (car elle en a la taille et le poids: près de 2000 pages en tout, illustrées en couleur qui plus est) retrace l'histoire du cinéma hollywoodien par thèmes, réalisateurs, techniques et projets. Attention, j'insiste bien sur le fait que Pierre Berthomieu ne parle que du cinéma Hollywoodien et pas du cinéma américain: vous ne trouverez pas ici ni David Lynch, ni les frères Coen, ni Woody Allen mais bien David Lean, les frères Wachowski et Scorsese. Ces livres sont, entre autres, destinés aux amoureux du cinéma flamboyant, des décors, de la lumière, du montage, de la mise ne scène, de l'ambition et des enjeux existentiels dissimulés dans une histoire simple. Il y est question de métaphysique, de l'évolution de la technologie et des canons qui s'inscrivent dans l'Histoire. Pierre Berthomieu étudie tout avec passion: pour chaque réalisateur cité et étudié il a - en plus d'avoir vu toutes les oeuvres même les plus introuvables- ramassé tous les documents disponibles à travers le monde et importé des informations et des études qui n'avaient été jusque là jamais traduites en français. On retrouvera en plus son amour de battre en brèches des idées toutes faites et des raccourcis qu'on retrouve un peu partout dans la critique : de fait, l'analyse de la dernière trilogie Star Wars étonnera plus d'un lecteur. La phrase "Pour nous, Steven Spielberg est le cinéste absolu" montre bien dans quel axe Berthomieu analyse le cinéma.

Je vous conseille donc vivement de les dévorer, d'autant plus que leur lecture est très agréable et très claire. Bien sûr, si votre porte-monnaie ne vous permet pas d'acheter les trois livres d'un coup (malgré le père Noël), je vous conseille surtout le deuxième tome car il y aborde les grands maîtres (Spielberg, Lucas, Coppola, Scorsese, de Palma, Kubrock, Malick) de manière inouïe et qu'il fait le lien entre notre cinéma contemporain et le cinéma classique.

Des petits extraits de l'homme et de ce dont il est capable:

- Les origines de 2001, de Kubrick
- Spielberg remis dans son contexte historique

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Mar 31 Déc 2013 01:18 
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Une émission très très très intéressante sur le fonctionnement du cinéma en Europe (particulièrement en Belgique et en France) où on y aborde les métiers de scénariste, réalisateur, producteur... etc. Avec une partie où on apprend les bons côtés et les travers du "Tax Shelter" en Belgique, mais également le rôle des chaines de télé dans le financement des œuvres cinématographiques et l'impact que cela peut avoir sur le résultat.

Vraiment un très bon numéro que cette spéciale 5 Heures Cinéma, je conseille fortement à tous les cinéphiles et à écouter et télécharger avant le retrait du podcast !

Spaciale Euro.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Mer 29 Jan 2014 13:57 
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Abdel Raouf Dafri (un des ) scénaristes d'Un Prophète (Audiard) râle ici (à raison) sur le statut de scénariste en france.

Collection de perles

Abdel Raouf Dafri a écrit:
la plume c'est comme la bouche, si t'as rien à dire, ferme ta gueule

Abdel Raouf Dafri a écrit:
Le réalisateur, ce p'tit connard, m'appel huit jours avant ...


Bon, après, c'est un fanboy de canal, qui laisse sa gamine de douze ans regarder Game of Thrones, donc des trucs à surveiller, mais beaucoup de vrai.

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It's all fun and games until someone commits sudoku


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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Lun 3 Mar 2014 14:43 
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Allez, voilà le temps des récompenses cinéma passé, chez nous et outre-atlantique! Faisons le point!

Côté France

On se plaint d'un cinéma français moribond, sous perfusion, qui n'engendre que des films indigents totalement nombrilistes. Rien que de se dire que - de ce que j'ai pu lire - le dernier Dany Boon a coûté grosso modo le prix du dernier Wes Anderson (un peu plus de 30 millions d'euros) donne le vertige. Le cinéma français se confirme en plus comme, d'abord, un lieu de lutte idéologique, coincé entre une fameuse "exception française" et des impératifs économiques violents qui prennent corps autour du statut des intermittents du spectacle. Pas vraiment un espace de création artistique donc?

Alors, quel bilan de l'année 2013 peut-on tirer grâce aux Césars?

Et bien le palmarès est là et après une Noémie Lvovski repartie bredouille l'an dernier malgré un carton plein de nominations on retourne à la normale avec un ogre Guillaume Gallienne.

Je vais avoir du mal à me prononcer, n'ayant pas vu grand chose cette année. La seule certitude que j'ai c'est que Guillaume et les garçons, à table! est une histoire sympathique, portée par un très bon comédien, mais que c'est loin d'être un film au sens où moi je l'entends, au sens où la profession devrait l'entendre aussi me semble-t-il. En même temps, on a souvent reproché au palmarès de ne pas faire la moindre place aux comédies, mais là, je ne suis pas certain qu'on soit face à ce type d'évolution.

Pour le reste, quand je vois la sélection et le palmarès, je me dis qu'on a bien fait, toutes ces années durant, de nationaliser Polanski. Parce qu'il n'y a guère que 3-4 films que je regrette de ne pas avoir vu: le sien pour commencer, le Desplechin et le Kechiche ensuite, et un peu aussi celui de Guiraudie. Mais je me console en me disant qu'il s'agit typiquement de films qui ne perdront pas grand chose à un portage sur ma télé. Ça fait peur encore une fois...

Enfin, à titre plus personnel, j'ai regardé plus attentivement côté décor, puisque je connais un peu plus directement certaines personnes qui étaient nominées. Ce n'est donc pas pour cette année, comme ce ne fut pas pour l'année dernière, mais ce sera certainement pour l'année prochaine!


Côté US

Donc a priori, si c'est nul en France, ce doit être merveilleux outre-atlantique. Le souci c'est qu'avec une absence de suspens totale, il faut animer la soirée. Le peu que j'ai vu transpirait la performance, le naturel et la spontanéité: Pharrell Williams (hum) qui fait remuer les épaules de Meryl Streep (humm hum) pendant que Ellen Degeneres sert des pizzas et organise un super selfie pour twitter (hum hum hum), si c'est pas vendre du rêve, ça! Finalement je me demande si je ne préfère pas dormir en face des Césars (rhaa, c'est dur quand même...)

Et au final on a donc le palmarès attendu, partagé entre 12 Years A Slave et Gravity, qui rafle tout côté technique, y compris réalisation, mais manque l'oscar majeur. Et on pourra s'étonner (ou simplement déplorer) de voir Di Caprio retourner bredouille, encore une fois, et accompagner Scorcese, à qui apparemment on a donné une bonne fois pour toute un oscar global, de consolation, avec les Infiltrés (???), du côté des grands négligés des Oscars en général.


Heureusement que pour se redonner la moral on a en France la sortie du dernier Dany Boon (ou comment effectuer une boucle dans son propre post). C'est toujours l'occasion, quand on ne peut se rendre en salle, de se délecter de critiques ciné féroces et distrayantes. Allez, deux pour la route, et !

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Lun 3 Mar 2014 19:55 
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seleniel a écrit:
Je vais avoir du mal à me prononcer, n'ayant pas vu grand chose cette année. La seule certitude que j'ai c'est que Guillaume et les garçons, à table! est une histoire sympathique, portée par un très bon comédien, mais que c'est loin d'être un film au sens où moi je l'entends, au sens où la profession devrait l'entendre aussi me semble-t-il. En même temps, on a souvent reproché au palmarès de ne pas faire la moindre place aux comédies, mais là, je ne suis pas certain qu'on soit face à ce type d'évolution.
Hum, le lobby comédie française doit jouer, parce que c'est vrai qu'il y a quand même largement mieux à côté - dis-je sans avoir vu le film - ; bon pour meilleur acteur pourquoi pas, mais meilleure adaptation et meilleur film ? Alors qu'il y a La Vénus à la fourrure à côté ? Sérieusement ?

Enfin le plus choquant ça reste quand même les prix de 9 Mois fermes. Ok le film sait se laisser regarder, mais c'est bien tout, on est à des années lumières d'un film comme La Vénus à la fourrure (oui je suis choqué par son unique prix), surtout que le film est loin de briller par son scénario on ne peut plus stupide - convenu diront certains. Je ne parle même pas du fait que la prestation de Sandrine Kiberlain vole au ras des pâquerettes :/

seleniel a écrit:
Parce qu'il n'y a guère que 3-4 films que je regrette de ne pas avoir vu: le sien pour commencer, le Desplechin et le Kechiche ensuite, et un peu aussi celui de Guiraudie. Mais je me console en me disant qu'il s'agit typiquement de films qui ne perdront pas grand chose à un portage sur ma télé. Ça fait peur encore une fois...
Ah cette manie d'auteuriser... Sans être le film de l'année, Jimmy P. gagne quand même beaucoup à être vu au cinéma et dans la même veine La vénus à la fourrure me semble difficilement concevable en-dehors d'une salle noire, nantis que je suis.

seleniel a écrit:
Et on pourra s'étonner (ou simplement déplorer) de voir Di Caprio retourner bredouille, encore une fois, et accompagner Scorcese, à qui apparemment on a donné une bonne fois pour toute un oscar global, de consolation, avec les Infiltrés (???), du côté des grands négligés des Oscars en général.
Franchement, va voir Dallas Buyers Club, après, si tu n'es toujours pas convaincu, tu pourras te montrer critique vis-à-vis du prix de McMachin (qui gagne aussi le prix du nom le moins tapable). Ensuite je ne suis pas le mieux placé pour parler, vu que Di Caprio me sort par les trous de nez - même si son sur-jeu habituel remplissait bien son rôle dans Le Loup de Wall Street.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Lun 3 Mar 2014 20:47 
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Je ne reviendrai pas sur la cérémonie des Césars, où l'on fête la pauvreté artistique française. La Vénus à la Fourrure était de loin le meilleur film ''Français'' de l'année tant Polanski excellait dans cette oeuvre majeure de sa filmographie. Il apporte un second souffle à son cinéma, et vu son âge c'est impressionnant! Peut-être est-ce parce que j'ai assisté à sa conférence à la Sorbonne, mais j'ai redécouvert ce réalisateur cette année et je commence à l'apprécier de plus en plus.

Pour les Oscars, beaucoup de choses à dire, je serai donc concis.
Pour 12 Years a Slave, je reste un peu réservé tout de même. Je sais que Steve McQueen est un peu artsy minimaliste, mais quand même, il faut qu'il apprenne à cadrer ses gros plans et à éclairer ses scènes! Mais bon, cela fait sens du coup que Cuaron gagne l'Oscar du meilleur réalisateur et pas celui du meilleur film (et vice versa).

Ce qui m'irrite vraiment en fait, ce sont les récompenses pour Dallas Buyers Club. Je commence vraiment à me lasser de ses films à Oscars qui ne sont faits que pour des performances d'acteurs, instaurant un concours de freaks au jeu du Qui-gagnera/perdra-le-plus-de-poids/de-cheveux-pour-avoir-le-trophée? Je ne critique pas la performance de Matthew McConaughey ou celle de Jared Leto, je dis juste que l'Oscar serait revenu à n'importe qui ayant eu ce rôle, si tant est que Christian Bale, Mark Wahlberg, ou Emile Hirsch avaient été sur le coup avant eux... (oui je ne me suis toujours pas remis de la victoire de Anne Hathaway de l'année dernière). Pour le coup je suis content qu'American Hustle rentre bredouille, et qui pour le coup est un pur produit de films bons mais sans plus dont la seule raison d'exister est de rafler un petit prix. Ah, et je me demande ce que foutais Jennifer Lawrence parmi les nominées en premier lieu (oui je ne me suis toujours pas remis de sa victoire).

Autres déceptions: Alabama Monroe qui ne gagne rien et Frozen qui repart avec l'Oscar. Certes, le film d'animation était bon, mais comparé à Le Vent se Lève et Ernest et Célestine, faut pas déconner.
Rien à dire pour le reste, Gravity n'a pas le meilleur film mais il a de quoi compenser. Gatsby n'est récompensé que pour les talents artistiques autres que son réalisateur, et Léo a probablement dû écraser un chien nommé Oscar en voiture, car le karma est contre lui.

Sinon, la presse semble s'en foutre qu'on ait remporté un Oscar. Si si, meilleur court-métrage d'animation. Disney et Pixar n'ont qu'à bien se tenir...

EDIT: GAME ON!! Plus sérieusement, je n'ai pas vu Les Misérables, je tiens trop à mon ouïe. Je critique les rôles, pas les films. Dallas Buyers Club n'était clairement pas un chef-d'oeuvre mais son propos était intéressant, et il y avait quelques bonnes idées. Toutefois quand on regarde les autres personnages que les deux compères, on voit à quel point ils ont été délaissés au profit d'un pari risqué autour de Jared et Matthew... C'est assez triste, quand même, de voir un réalisateur miser absolument TOUT son film sur l'interprétation de deux rôles, quand il s'agit manifestement d'un trio. Enfin bon.

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Dernière édition par Donnie Darko le Lun 3 Mar 2014 21:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Lun 3 Mar 2014 21:12 
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Donnie Darko a écrit:
Ce qui m'irrite vraiment en fait, ce sont les récompenses pour Dallas Buyers Club. Je commence vraiment à me lasser de ses films à Oscars qui ne sont faits que pour des performances d'acteurs, instaurant un concours de freaks au jeu du Qui-gagnera/perdra-le-plus-de-poids/de-cheveux-pour-avoir-le-trophée? (oui je ne me suis toujours pas remis de la victoire de Anne Hathaway de l'année dernière).
Attention, comparer Les Misérables et Dallas Buyers Club c'est s'engager sur une pente glissante...

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Sam 15 Mar 2014 15:57 
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Voyageant dans monde merveilleux des tumblrs et de l'internet, dont tel l'univers on peut se demander s'il a une fin (et comme l'univers en expansion il s'étend aussi souvent qu'on y pense c'est à dire tout le temps. Coïncidence ? I THINK NOT. 0o), j'ai découvert ce site :

sur le cinéma et la politique

(au sens large, hein. Pas question ici des babillages et des bagarres de cours d'écoles de nos amis "professionnels" de la politique...); qui permet de se questionner sur les messages que transmettent les différentes œuvres que le cinéma a le bon goût de nous offrir et au passage de développer, assez sérieusement à mon sens, son esprit critique. Le site s'enrichit donc régulièrement d'articles, de différents auteurs (vous aussi pouvez en proposez), plus ou moins longs et complets et souvent très intéressants. Les commentaires d'articles permettent aussi parfois des développement très intéressant.
Et pour rendre à césar ce qui lui revient (brave homme), l'article qui m'a fait découvrir le site : Pères et mères chez Disney : qui a le beau rôle ?

Une bonne manière de s'interroger, pour ceux qui le souhaite...

Sur ceux, je repars de ces contrées et je m'en vais continuer de découvrir moi même ce site, puis je m'en retournerais dans les flots battants de l'internet* vers l'infini et au delà. MOUARFOUARFOUARF

*Oui je n'ai rien à glander, mais j'essaie de rendre ma vie intéressante.

EDIT : J'avais zappé la discussion au dessus ; je suis complètement d'accord avec Donnie : Dallas buyer club a beaucoup de qualité mais l'indigence outrancière du presque unique rôle féminin est indécente, ça aurait mérité l'oscar du Dumb meilleur rôle invisible ou alors il vaut mieux ne pas le voir

EDIT 2 : Oui quand je dis développer son sens critique ça veut aussi dire vis à vis des articles, mais même si on peut douter de ce qui est développé ; ça a au moins l’intérêt (principal) d'aborder, comme tu le dis, un autre angle d'approche pas nécessairement évident à première vue et libre à chacun de développer son avis dessus. Quand tu dis trahir l'oeuvre qu'est-ce que tu entend exactement ?

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Dernière édition par Silenus le Sam 15 Mar 2014 16:59, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Sam 15 Mar 2014 16:44 
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Au-delà de l'aspect TLDR franchement répulsif je trouve (et c'est quelqu'un qui s'en est coltiné des articles scientifiques/mémoires/thèses en littérature, en théâtre et en cinéma qui le dit...), les quelques articles lus, autour du contributeurs de l'article que tu mets en lien, ne m'ont pas semblé très bon. Faudrait que je m'y replonge plus en détail, mais les angles choisis, en soi intéressants, me paraissent assez souvent trahir les œuvres examinées. C'est un travers classique des études à "thèse", mais là je trouve ça assez frappant.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Sam 15 Mar 2014 16:54 
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Mouais.

J'ai lu ça et ça et ça m'a suffit pour le reste. J'ai pas envie de ressortir le fameux débat du sexisme, mais il faut quand même avouer que toute fixette poussée à l'extrême doit être montrée du doigt. C'est bourré de contresens, d'omissions, de détails qui arrangent l'argument... En fait, c'est même pas ça, c'est le refus de lire/voir de manière juste et nuancée.

Enfin bon, le site parle moins du politique que de la politique: "et si on critiquait 12 Years a Slave du point de vue complaisant d'occidentaux plus ouverts d'esprits que ceux dans le film en faisant croire qu'on révolutionne un mode de pensée bientôt acquis depuis 200 ans?" (nan sérieux, ils reprochent au film de ne pas parler du racisme dans le Nord quand ce n'est clairement pas son sujet et que l'auteur du livre, lui-même noir et ayant vécu cette histoire, n'en fait pas mention non plus). Et en plus de cela le site fait des lectures politiques de films apolitiques (Quentin Tarantino, vraiment?). Il est bon de toujours vérifier qui est l'auteur de l'article/de la critique/du pamphlet avant de le lire. Car si on vérifie un peu qui écrit quoi, on se rend compte que leur gagne-pain virtuel repose essentiellement sur du story-bashing, histoire de se donner une crédibilité et de flatter leur ego. Il ne faut pas faire l'amalgame entre critique sérieuse et sujet sérieux (homophobie, sexisme, racisme, -isme) au risque de donner de l'importance à une pensée mineure. De toute façon n'importe quelle oeuvre faite depuis 2500 ans comporte des stéréotypes de tous genres avec lesquels il faut se distancier: pointer ça du doigt est une critique facile, une façon de défoncer des portes ouvertes. A quand la critique d'Amour qui dit que les vieux sont représentés comme des gens chiants qui n'ont pas d'autre intérêts narratifs que de mourir devant la caméra ?

Loin de moi l'envie de tout dégommer là-dedans, il y a de toute évidence beaucoup d'arguments qui se tiennent, mais bon, je pense que c'est un faux-sens total de dire que Cuaron est un gros sexiste et que son film est de fait immonde. etc. Si par ailleurs certains articles sont très bons et complets, ils ne surprendront pas grand monde (internet avait critiqué les défauts conservateurs/réac' de Disney avant n'importe qui sur ce site).

Soyons sérieux, soyons lucides.

EDIT: la politisation de Tarantino est une vraie question, qui ferait un débat très intéressant et assez long. Mais je persiste à dire que faire des références à un genre de film à sa source politique, (blaxploitation), à des réalisateurs qui parlent du politique (Brian de Palma), dans un contexte politique (films historiques/de costumes) ne suffit pas à faire un film politique. A l'inverse, Tarantino utilise des codes et vide leur contenu politique pour les parodier/leur rendre hommage/ les plagier (selon votre affinité avec le réalisateur). On voit bien avec les périodes historiques qu'il choisit dans Django ou IB que l'exactitude historique/politique/sociologique lui importe peu. Seule la narration et les personnages sont mis en avant. Mais encore une fois, c'est un long débat :)

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Dernière édition par Donnie Darko le Sam 15 Mar 2014 17:42, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chez les Cinéphiles
MessagePosté: Sam 15 Mar 2014 17:12 
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Inscription: 07 Oct 2012
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Donnie Darko a écrit:
Et en plus de cela le site fait des lectures politiques de films apolitiques (Quentin Tarantino, vraiment?)


Assez d'accord avec pas mal de choses dites dans ton message. Mais alors ça non. Bon je trouve que personnellement que le site porte assez mal son nom à mon sens, parce que politique est un terme un peu fourre-tout, il s'agit plus de sociologie et d'étude des représentation. Donc désolé mais ce n'est pas parce qu'on ne cherche pas à renvoyer un message qu'on en renvoie pas un. Donc désolé mais non.

Après comme dit je suis assez d'accord avec d'autres chose que tu as dites, comme la tendance de certains article à sur-grossir certains aspects d'un film pour ne pas en montrer d'autre.

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